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Grossesse
Tresiba a été étudié lors d’un essai clinique en ouvert, randomisé, avec comparateur actif, dans lequel
des femmes enceintes diabétiques de type 1 ont été traitées dans le cadre d’un schéma thérapeutique de
type basal-bolus par Tresiba (92 femmes) ou par insuline détémir (96 femmes) comme insuline basale,
tous deux associés à l’insuline asparte pour couvrir les besoins en insuline prandiale (EXPECT).
Concernant le taux d’HbA
1c
lors de la dernière visite avant l’accouchement après la 16
ème
semaine de
gestation
,
Tresiba était non inférieur à l’insuline détémir. De plus, aucune différence n’a été observée
entre les 2 groupes en termes de contrôle glycémique (variation de l’HbA
1c
, de la glycémie à jeun et de
la glycémie post-prandiale) pendant la grossesse.
Aucune différence cliniquement pertinente n’a été observée entre Tresiba et l’insuline détémir au
niveau des critères d’évaluation de la sécurité maternelle : hypoglycémie, accouchement avant le
terme et événements indésirables au cours de la grossesse. Une pré-éclampsie a été rapportée chez 12
sujets traités par Tresiba (13,2 %) et chez 7 sujets (7,4 %) traités par l'insuline détémir. Une césarienne
non planifiée a été rapportée chez 23 sujets (25,3 %) traités par Tresiba et chez 15 sujets (16,0 %)
traités par l'insuline détémir. La majorité des événements indésirables rapportés dans les deux bras
étaient non graves, d’intensité légère, peu susceptibles d’être liés au produit de l’essai et étaient
« rétabli/résolu ». Aucun décès n’a été rapporté chez les sujets randomisés dans l’essai.
Aucun décès périnatal ou néonatal n’a été rapporté. Aucune différence cliniquement pertinente n’a été
observée entre Tresiba et l’insuline détémir au niveau des critères d’évaluation de la grossesse (mort
fœtale précoce, présence d’anomalies majeures, hypoglycémie néonatale, mortalité périnatale,
mortalité néonatale, macrosomie fœtale, grand pour l’âge gestationnel et événements indésirables chez
le nourrisson au cours des 30 jours suivant la naissance).
Population pédiatrique
L’Agence européenne des médicaments a accordé une dérogation à l’obligation de soumettre les
résultats d’essais réalisés avec Tresiba chez :
• les nouveau-nés et les nourrissons, de la naissance jusqu’à moins de 12 mois, diabétiques de
type 1 et les enfants, de la naissance jusqu’à moins de 10 ans, diabétiques de type 2, au motif
que la maladie ou l’affection à laquelle ce médicament est destiné ne survient pas dans le sous-
groupe pédiatrique spécifié (voir rubrique 4.2 pour les informations concernant l’usage
pédiatrique).
L’efficacité et la sécurité de Tresiba ont été étudiés dans un essai clinique contrôlé, randomisé en 1:1,
de 26 semaines chez des enfants et des adolescents diabétiques de type 1 (n = 350), suivi d’une
période d’extension de 26 semaines (n = 280). Le bras Tresiba comprenait 43 enfants âgés de 1 à
5 ans, 70 enfants âgés de 6 à 11 ans et 61 adolescents âgés de 12 à 17 ans. L’administration de Tresiba
une fois par jour a montré une réduction similaire du taux d’HbA
1C
à la semaine 52 et une diminution
plus importante de la glycémie à jeun par rapport à l’inclusion versus le comparateur, l’insuline
détémir administrée une à deux fois par jour. Les doses journalières de Tresiba étaient de 30 %
inférieures à celles de l’insuline détémir. Les taux (évènements par patient-année d’exposition)
d’hypoglycémie sévère (définition ISPAD ; 0,51 vs 0,33), d’hypoglycémie confirmée (57,71 vs 54,05)
et d’hypoglycémie nocturne confirmée (6,03 vs 7,60) étaient comparables entre Tresiba et l’insuline
détémir. Dans les deux bras de traitement, les enfants âgés de 6 à 11 ans avaient un taux
numériquement plus élevé d’hypoglycémie confirmée par rapport aux autres tranches d’âge. Un taux
numériquement plus élevé d’hypoglycémie sévère a été observé chez les enfants âgés de 6 à 11 ans
dans le bras Tresiba. Le taux d’épisodes hyperglycémiques associés à une cétose était
significativement plus faible avec Tresiba par rapport à l’insuline détémir (0,68 et 1,09
respectivement). Aucun problème de sécurité n’a été identifié avec Tresiba en ce qui concerne les
effets indésirables et les paramètres standards de sécurité. Le développement des anticorps était limité
et n’a eu aucun impact clinique. Les données d’efficacité et de sécurité chez les patients adolescents
diabétiques de type 2 ont été extrapolées à partir de données de patients adolescents et adultes
diabétiques de type 1 et de patients adultes diabétiques de type 2. Les résultats confortent l’utilisation
de Tresiba chez les patients adolescents diabétiques de type 2.