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4.9 Surdosage
Aucune information concernant un surdosage n’a été rapportée chez l’homme. Ces incidents ont peu de
chance de se produire lors d’une instillation oculaire.
En cas de surdosage, un traitement symptomatique et de soutien doit être mis en place. Si LUMIGAN
0,3 mg/mL en récipient unidose est ingéré accidentellement, les informations suivantes peuvent être
utiles : dans les études par voie orale (par gavage) à court terme menées chez des souris et des rats, des
doses de bimatoprost allant jusqu’à 100 mg/kg/jour n’ont entraîné aucune toxicité. Cette dose est au
moins 22 fois supérieure à la dose correspondant à l’ingestion accidentelle d’une boîte de LUMIGAN
0,3 mg/mL en récipient unidose (30 x 0,4 mg/mL en récipients unidoses ; 12 mL) par un enfant de 10 kg.
5. PROPRIÉTÉS PHARMACOLOGIQUES
5.1 Propriétés pharmacodynamiques
Classe pharmacothérapeutique : ophtalmologie - préparations antiglaucome et miotique - analogues à
la prostaglandine – bimatoprost - Code ATC : S01EE03.
Mécanisme d’action
Le bimatoprost réduit la pression intraoculaire chez l’homme en augmentant l’écoulement de l’humeur
aqueuse par le trabéculum et en améliorant l’écoulement uvéoscléral. La réduction de la pression
intraoculaire commence environ 4 heures après la première administration et l’effet maximum est obtenu
en 8 à 12 heures environ. L’action persiste pendant au moins 24 heures.
Le bimatoprost est un agent hypotenseur oculaire puissant. C’est un prostamide synthétique,
structurellement apparenté à la prostaglandine F
2
(PGF
2
) qui n’agit pas par l’intermédiaire de
récepteurs aux prostaglandines connus. Le bimatoprost reproduit de façon sélective les effets de
nouvelles substances biosynthétiques récemment découvertes et appelées prostamides. Cependant, la
structure des récepteurs aux prostamides n’a pas encore été identifiée.
Efficacité clinique
Une étude clinique sur 12 semaines (en double aveugle, randomisée et en groupes parallèles) a comparé
l’efficacité et la sécurité de LUMIGAN 0,3 mg/mL en récipient unidose par rapport à celles de
LUMIGAN 0,3 mg/mL en flacon multidose. LUMIGAN 0,3 mg/mL en récipient unidose s’est montré
non inférieur à LUMIGAN 0,3 mg/mL en flacon multidose en termes d’efficacité sur la réduction de la
PIO, par rapport à l’état initial, sur l’œil le plus atteint chez les patients présentant un glaucome ou une
hypertension oculaire. LUMIGAN 0,3 mg/mL en récipient unidose a également prouvé son équivalence
à LUMIGAN 0,3 mg/mL en flacon multidose en termes de réduction de la PIO moyenne lors de chaque
suivi aux semaines 2, 6 et 12.
Lors des 12 mois de traitement en monothérapie par LUMIGAN 0,3 mg/mL en flacon multidose, chez
des adultes, versus timolol, le matin (à 8 h), la variation moyenne de la pression intraoculaire par rapport
à la valeur à l’inclusion était comprise entre -7,9 et -8,8 mmHg. Lors de chaque visite, les valeurs
moyennes de la PIO diurne sur les douze mois de la période de suivi n’ont pas varié de plus de 1,3 mmHg
tout au long de la journée et n’ont jamais dépassé 18,0 mmHg.
Lors d’une étude clinique sur 6 mois avec LUMIGAN 0,3 mg/mL en flacon multidose, versus
latanoprost, la baisse moyenne de la PIO matinale (allant de -7,6 à -8,2 mmHg pour le bimatoprost
versus -6,0 à -7,2 mmHg pour le latanoprost) était statistiquement supérieure à toutes les visites de
l’étude. L’hyperhémie conjonctivale, la croissance des cils et le prurit oculaire étaient statistiquement
plus fréquents avec le bimatoprost qu’avec le latanoprost, cependant, le taux d’arrêt de traitement dû à
ces événements indésirables était bas et sans différence statistiquement significative.