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Au cours du suivi à long terme des études cliniques de phase 3 dans la PV, les infections les plus
fréquemment rapportées étaient les infections urinaires (11,8%), le zona (14,7%) et la pneumonie
(7,1%). Une septicémie a été rapportée chez 0,6% des patients. Aucun cas de tuberculose n’a été
rapporté lors du suivi à long terme.
Dans l’étude de phase 3 chez les patients atteints de GvHD aiguë, durant la période comparative, des
infections des voies urinaires ont été rapportées chez 9,9 % (grade ≥ 3 ; 3,3 %) des patients du bras
ruxolitinib comparé aux 10,7 % (grade ≥ 3 ; 6,0 %) du bras meilleur traitement disponible. Des
infections au CMV ont été rapportées chez 28,3 % (grade ≥ 3 ; 9,3 %) des patients du bras ruxolitinib
comparé aux 24,0 % (grade ≥ 3 ; 10,0 %) du bras meilleur traitement disponible. Des évènements de
sepsis ont été rapportés chez 12,5 % (grade ≥ 3 ; 11,1 %) des patients du bras ruxolitinib comparé aux
8,7 % (grade ≥ 3 ; 6,0 %) du bras meilleur traitement disponible. Une infection au virus BK a été
rapportée uniquement dans le bras ruxolitinib chez 3 patients dont un évènement de grade 3. Au cours
du suivi étendu des patients traités par ruxolitinib, des infections des voies urinaires ont été rapportées
chez 17,9 % (grade ≥ 3 ; 6,5 %) des patients et des infections au CMV ont été rapportées chez 32,3 %
(grade ≥ 3 ; 11,4 %) des patients. Une infection par CMV avec atteinte des organes a été observée chez
un très petit nombre de patients ; une colite à CMV, une entérite à CMV et une infection
gastro-intestinale par le CMV de tout grade ont été rapportées chez respectivement quatre, deux et un
patient. Des événements de sepsis, incluant un choc septique, de tout grade ont été rapportés chez
25,4 % (grade ≥ 3 ; 21,9 %) des patients.
Dans l’étude de phase 3 chez les patients atteints de GvhD chronique, durant la période comparative,
des infections des voies urinaires ont été rapportées chez 8,5 % (grade ≥ 3 ; 1,2 %) des patients du bras
ruxolitinib comparé aux 6,3 % (grade ≥ 3 ; 1,3 %) du bras meilleur traitement disponible. Une
infection par le virus BK a été rapportée chez 5,5 % (grade ≥ 3 ; 0,6 %) des patients du bras ruxolitinib
comparé aux 1,3 % du bras meilleur traitement disponible. Des infections au CMV ont été rapportées
chez 9,1 % (grade ≥ 3 ; 1,8 %) des patients du bras ruxolitinib comparé aux 10,8 % (grade ≥ 3 ; 1,9 %)
du bras meilleur traitement disponible. Des évènements de sepsis ont été rapportés chez 2,4 %
(grade ≥ 3 ; 2,4 %) des patients du bras ruxolitinib comparé aux 6,3 % (grade ≥ 3 ; 5,7 %) du bras
meilleur traitement disponible. Au cours du suivi étendu des patients traités par ruxolitinib, des
infections des voies urinaires et des infections par le virus BK ont été rapportées chez respectivement
9,3 % (grade ≥ 3 ; 1,3 %) et 4,9 % (grade ≥ 3 ; 0,4 %) des patients. Des infections par le CMV et des
évènements de sepsis ont été rapportés chez respectivement 8,8 % (grade ≥ 3 ; 1,3 %) et 3,5 %
(grade ≥ 3 ; 3,5 %) des patients.
Elévation de la lipase
Durant la période randomisée de l’étude RESPONSE, l’aggravation des valeurs de la lipase était plus
importante dans le bras ruxolitinib que dans le bras contrôle, principalement en raison des différences
pour les élévations de grade 1 (18,2% versus 8,1%). Les élévations de grade ≥2 étaient similaires entre
les deux bras de traitement. Dans l’étude RESPONSE 2, les fréquences étaient comparables entre le
bras ruxolitinib et le bras contrôle (10,8% versus 8%). Au cours du suivi à long terme des études de
phase 3 dans la PV, des élévations des valeurs de la lipase de grade 3 et de grade 4 ont été rapportées
chez 7,4% et 0,9% des patients. Aucun signe ou symptôme concomitant de pancréatite avec élévation
des valeurs de la lipase n’a été rapporté chez ces patients.
Dans les études de phase 3 dans la MF, des valeurs élevées de la lipase ont été rapportées chez 18,7%
et 19,3% des patients dans les bras ruxolitinib contre respectivement 16,6% et 14,0% dans les bras
contrôle des études COMFORT-I et COMFORT-II. Aucun signe ou symptôme concomitant de
pancréatite n’a été rapporté chez les patients présentant des valeurs élevées de la lipase.
Durant la période comparative de l’étude de phase 3 chez les patients atteints de GvHD aiguë,
l’apparition ou l’aggravation de valeurs anormales de lipase ont été rapportées chez 19,7 % des
patients du bras ruxolitinib comparé aux 12,5 % du bras meilleur traitement disponible, les élévations
de grade 3 (3,1 % versus 5,1 %) et de grade 4 (0 % versus 0,8 %) correspondantes étaient similaires.
Au cours du suivi étendu des patients traités par ruxolitinib, des valeurs élevées de la lipase ont été