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l’étude (pré/périménopause versus ménopause), et la présence de métastases viscérales. Les femmes en
pré/périménopause ont reçu la goséréline en tant qu’agoniste de la LHRH. Les patientes présentant une
extension viscérale, symptomatique, avancée/métastatique, et qui risquaient des complications mettant
en jeu leur pronostic vital à court terme (incluant les patientes avec épanchement massif non contrôlé
[pleural, péricardique, péritonéal], lymphangite pulmonaire et atteinte hépatique supérieure à 50 %),
n’étaient pas éligibles à l’inclusion dans l’étude.
Les patientes ont poursuivi le traitement attribué jusqu’à progression objective de la maladie,
détérioration des symptômes, toxicité inacceptable, décès, ou retrait du consentement, en fonction de
la survenue du premier événement. Un cross-over entre les bras de traitement n’était pas autorisé.
Les patientes étaient bien appariées selon les caractéristiques démographiques et pronostiques à
l’entrée dans l’étude entre le bras Faslodex plus palbociclib et le bras Faslodex plus placebo. L’âge
médian des patientes incluses dans cette étude était de 57 ans (de 29 à 88 ans). Dans chacun des bras
de traitement, la majorité des patientes étaient d’origine caucasienne, présentaient une sensibilité
documentée à une hormonothérapie antérieure et étaient ménopausées.
Environ 20 % des patientes étaient en pré/périménopause. Toutes les patientes avaient reçu un
traitement systémique antérieur et la plupart des patientes de chacun des bras de traitement avaient
reçu une chimiothérapie préalable pour leur diagnostic initial. Plus de la moitié d’entre elles (62 %)
présentaient un indice de performance ECOG de 0; 60 % présentaient des métastases viscérales et
60 % avaient reçu plusieurs traitements hormonaux antérieurs pour leur diagnostic initial.
Le critère d’évaluation principal de l’étude a été la SSP évaluée par l’investigateur selon les critères
RECIST 1.1. Des analyses complémentaires sur la SSP ont été réalisées sur la base d’une revue
radiologique centralisée indépendante. Les critères d’évaluation secondaires ont été les suivants :
TRO, TBC, survie globale (SG), tolérance, et délai avant détérioration (TTD) du critère composite de
la douleur.
L’étude a atteint son critère principal sur l’allongement de la SSP évaluée par l’investigateur lors de
l’analyse intermédiaire réalisée sur 82 % des événements de SSP prévus ; les résultats ont dépassé la
limite d’efficacité pré-spécifiée de Haybittle-Peto (α = 0,00135), démontrant un allongement
statistiquement significatif de la SSP et un effet cliniquement significatif du traitement. Des données
d’efficacité actualisées sont présentées dans le Tableau 5.
Après une période de suivi médiane de 45 mois, l’analyse finale de la SG a été effectuée sur la
base de 310 événements (60% des patients randomisés). Une différence de 6,9 mois a été observée
au niveau de la SG médiane dans le bras palbociclib plus fulvestrant par rapport au bras placebo
plus fulvestrant ; ce résultat n’était pas statistiquement significatif au seuil de significativité
prédéfini de 0,0235 (test unilatéral). Dans le bras placebo plus fulvestrant, 15,5% des patients
randomisés ont reçu du palbociclib et d’autres inhibiteurs des CDK comme traitements ultérieurs
post-progression.
Les résultats de la SSP évaluée par l’investigateur et les données de SG finales provenant de
l’étude PALOMA-3 sont présentés dans le Tableau 5. Les courbes de Kaplan-Meier
correspondantes sont représentées au Figures 2 et 3, respectivement.
Tableau 5 Résultats d’efficacité – étude PALOMA-3 (évaluation par l’investigateur,
population en intention de traiter)
Analyse actualisée
(au 23 octobre 2015)
Faslodex plus palbociclib
(N = 347)
Faslodex plus placebo
(N = 174)
Survie sans progression
Médiane [mois (IC à 95 %)] 11,2 (9,5 ; 12,9) 4,6 (3,5 ; 5,6)
Hazard ratio (IC à 95 %)
et valeur de p
0,497 (0,398 ; 0,620), p <0,000001