1
ANNEXE I
RÉSUMÉ DES CARACTÉRISTIQUES DU PRODUIT
2
1. DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
Entécavir Viatris 0,5 mg, comprimés pelliculés
Entécavir Viatris 1 mg, comprimés pelliculés
2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE
Entécavir Viatris comprimés pelliculés de 0,5 mg
Chaque comprimé pelliculé contient 0,5 mg dentécavir (sous forme de monohydrate).
Entécavir Viatris comprimés pelliculés de 1 mg
Chaque comprimé pelliculé contient 1 mg dentécavir (sous forme de monohydrate).
Excipient à effet notoire :
Entécavir Viatris comprimés pelliculés de 0,5 mg
Chaque comprimé pelliculé contient 62,5 mg de lactose monohydraté.
Entécavir Viatris comprimés pelliculés de 1 mg
Chaque comprimé pelliculé contient 125 mg de lactose monohydraté.
Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.
3. FORME PHARMACEUTIQUE
Comprimé pelliculé.
Entécavir Viatris comprimés pelliculés de 0,5 mg
Comprimé pelliculé, rond, biconvexe, de couleur blanche, aux extrémités biseautées, portant
linscription « M » sur une face et « EA » sur lautre face. Diamètre : environ 6,8 mm.
Entécavir Viatris comprimés pelliculés de 1 mg
Comprimé pelliculé, rond, biconvexe, de couleur blanche, aux extrémités biseautées, portant
linscription « M » sur une face et « EB » sur lautre face. Diamètre : environ 8,8 mm.
4. INFORMATIONS CLINIQUES
4.1 Indications thérapeutiques
Entécavir Viatris est indiqué dans le traitement des patients adultes atteints d'une infection chronique
par le virus de l'hépatite B (VHB) (voir rubrique 5.1) présentant :
une maladie hépatique compensée avec la mise en évidence d'une réplication virale
active, une élévation persistante des taux sériques d'alanine aminotransférase (ALAT),
une inflammation hépatique active et/ou une fibrose histologiquement prouvées.
une maladie hépatique décompensée (voir rubrique 4.4).
Pour les maladies hépatiques compensées et décompensées, l'indication est basée sur des données
provenant d'études cliniques chez des patients naïfs de nucléosides AgHBe positifs et des patients
AgHBe négatifs pour l'infection par le VHB. Pour les patients ayant un VHB résistant à la lamivudine,
voir rubriques 4.2, 4.4 et 5.1.
3
Entécavir Viatris est également indiqué dans le traitement d'une infection chronique par le VHB chez
les patients pédiatriques naïfs de traitement nucléosidique âgés de 2 ans à moins de 18 ans, présentant
une maladie hépatique compensée avec la mise en évidence d'une réplication virale active et une
élévation persistante des taux sériques d'ALAT, ou une inflammation hépatique modérée à sévère
et/ou une fibrose histologiquement prouvées. Pour initier le traitement des patients pédiatriques, voir
rubriques 4.2, 4.4 et 5.1.
4.2 Posologie et mode dadministration
Le traitement doit être instauré par un médecin spécialisé dans la prise en charge de l'hépatite
chronique B.
Entécavir Viatris est uniquement disponible sous forme de comprimés pelliculés de 0,5 et 1 mg. Pour
les patients incapables d'avaler des comprimés, ou pour lesquels une réduction posologique est
recommandée, d'autres produits contenant de l'entécavir avec des formulations plus adaptées peuvent
être disponibles.
Posologie
Maladie hépatique compensée
Patients nayant jamais reçu de traitement par un analogue nucléosidique
La posologie recommandée chez l'adulte est de 0,5 mg une fois par jour, avec ou sans aliments.
Patients résistants à la lamivudine (cest-à-dire avec la mise en évidence dune virémie pendant leur
traitement par la lamivudine, ou de mutations de résistance à la lamivudine [LVDr]) (voir
rubriques 4.4 et 5.1)
La posologie recommandée chez l’adulte est de 1 mg une fois par jour et doit être prise à jeun (plus de
2 heures avant ou plus de 2 heures après un repas) (voir rubrique 5.2). En présence de mutations de
résistance à la lamivudine [LVDr], l'association d'entécavir et d'un deuxième agent antiviral (qui ne
partage pas de résistance croisée avec la lamivudine ou l'entécavir) doit être préférée à l'administration
de l'entécavir en monothérapie (voir rubrique 4.4).
Maladie hépatique décompensée
Chez les patients adultes atteints d'une maladie hépatique décompensée, la posologie recomandée est
de 1 mg une fois par jour à prendre à jeun (plus de 2 heures avant ou plus de 2 heures après un repas)
(voir rubrique 5.2). Chez les patients ayant un VHB résistant à la lamivudine, voir rubriques 4.4 et 5.1.
Durée du traitement
La durée optimale du traitement n'est pas connue. L'interruption du traitement peut être envisagée
comme suit :
Chez les patients adultes AgHBe positifs, le traitement doit être administré au moins
jusqu'à 12 mois après l'atteinte de la séroconversion HBe (perte de l'AgHBe et de l'ADN
du VHB avec détection des Ac anti-HBe sur deux prélèvements sériques consécutifs
espacés d'au moins 3 à 6 mois) ou jusqu'à la séroconversion HBs, ou en cas de perte
d'efficacité (voir rubrique 4.4).
Chez les patients adultes AgHBe négatifs, le traitement doit être administré au moins
jusqu'à la séroconversion HBs ou en cas de perte d'efficacité démontrée. En cas de
traitement prolongé pendant plus de 2 ans, une réévaluation régulière est recommandée
pour confirmer que la poursuite du traitement choisi reste appropriée pour le patient.
L'arrêt du traitement n'est pas recommandé chez les patients présentant une maladie hépatique
décompensée ou une cirrhose.
4
Population pédiatrique
Pour l'administration d'une dose appropriée dans la population pédiatrique, Entécavir Viatris 0.5 mg,
comprimé pelliculé est disponible et pour des doses inférieures à 0.5 mg, la solution buvable peut être
disponible.
La décision de traiter les patients pédiatriques doit être basée sur une prise en compte des besoins
individuels du patient et sur les recommandations thérapeutiques pédiatriques actuelles incluant la
valeur des données histologiques initiales. Les bénéfices de la suppression virologique à long terme
avec un traitement continu doivent être mesuré au regard du risque d'un traitement prolongé, incluant
l'émergence de virus de l'hépatite B résistants.
L'élévation des taux sériques d'ALAT doit être persistante pendant au moins 6 mois avant de traiter les
patients pédiatriques ayant une maladie hépatique compensée et AgHBe positifs ; et pendant au moins
12 mois avant de traiter les patients AgHBe négatifs.
Les patients pédiatriques ayant un poids corporel d'au moins 32,6 kg peuvent recevoir une dose
quotidienne de 0,5 mg en comprimé, avec ou sans nourriture. Une solution buvable doit être utilisée
chez les patients ayant un poids corporel inférieur à 32,6 kg.
Durée du traitement chez les patients pédiatriques
La durée optimale du traitement n'est pas connue. Selon les recommandations actuelles de prise en
charge en pédiatrie, l'arrêt du traitement peut être considéré comme suit :
Chez les patients pédiatriques AgHBe positifs, le traitement doit être administré pendant
au moins 12 mois après l'atteinte d'un taux indétectable d'ADN-VHB et d'une
séroconversion AgHBe (perte de l'AgHBe et détection d'anti-HBe sur deux prélèvements
sériques consécutifs à au moins 3-6 mois d'intervalle), ou jusqu'à la séroconversion HBs
ou la mise en évidence d'une perte d'efficacité. Les taux sériques d'ALAT et d'ADN-VHB
doivent être suivis régulièrement après l'arrêt du traitement (voir rubrique 4.4).
Chez les patients pédiatriques AgHBe négatifs, le traitement doit être administré jusqu'à
la séroconversion HBs ou la mise en évidence d'une perte d'efficacité.
Les données de pharmacocinétique chez les patients pédiatriques ayant une insuffisance rénale ou
hépatique n'ont pas été étudiées.
Personnes âgées
La posologie ne nécessite pas d'être ajustée en fonction de l'âge mais la dose devra tenir compte de la
fonction rénale du patient (voir les recommandations d’ajustement posologique dans l’insuffisance
rénale et la rubrique 5.2).
Sexe et origine ethnique
Aucune adaptation posologique basée sur le sexe ou l'origine ethnique n'est nécessaire.
Insuffisance rénale
La clairance de l'entécavir diminue avec celle de la créatinine (voir rubrique 5.2). Un ajustement
posologique est recommandé chez les patients ayant une clairance de la créatinine < 50 mL/min, y
compris les patients hémodialysés et ceux traités par dialyse péritonéale ambulatoire continue
(DPAC). Une réduction de la posologie journalière en utilisant une solution buvable est recommandée.
Comme alternative, dans le cas où la solution buvable n’est pas disponible, la posologie peut être
adaptée en augmentant l’intervalle entre les prises, comme décrit dans le tableau ci-dessous. Les
modifications proposées de la posologie sont basées sur une extrapolation de données limitées, et la
tolérance ainsi que l’efficacité des posologies ainsi modifiées n’ont pas été cliniquement évaluées. Par
conséquent, la réponse virologique doit être étroitement contrôlée.
5
Clairance de la créatinine
(mL/min)
Posologie de l'entécavir*
Patients nayant jamais reçu de
traitement par un analogue
nucléosidique
Patients résistants à la
lamivudine ou ayant une
maladie hépatique
décompensée
≤ 50 0,5 mg 1 fois par jour 1 mg 1 fois par jour
30 - 49 0,25 mg 1 fois par jour*
OU
0,5 mg toutes les 48 heures
0,5 mg 1 fois par jour
10 - 29 0,15 mg 1 fois par jour*
OU
0,5 mg toutes les 72 heures
0,3 mg 1 fois par jour*
OU
0,5 mg toutes les 48 heures
< 10
Hémodialyse ou
DPAC**
0,05 mg 1 fois par jour*
OU
0,5 mg tous les 5-7 jours
0,1 mg 1 fois par jour*
OU
0,5 mg toutes les 72 heures
* pour des doses < 0,5 mg, la solution buvable d'entécavir est recommandée
** les jours d'hémodialyse, administrer l'entécavir après l'hémodialyse.
Insuffisance hépatique
Aucune adaptation posologique n'est nécessaire chez les insuffisants hépatiques.
Mode d'administration
Entécavir Viatris doit être pris par voie orale.
4.3 Contre-indications
Hypersensibilité à la substance active ou à l'un des excipients mentionnés à la rubrique 6.1.
4.4 Mises en garde spéciales et précautions demploi
Insuffisance rénale
Un ajustement posologique est recommandé chez les patients ayant une insuffisance rénale (voir
rubrique 4.2). Les modifications proposées de la posologie sont basées sur une extrapolation de
données limitées, et la tolérance ainsi que l’efficacité des posologies ainsi modifiées n’ont pas été
cliniquement évaluées. Par conséquent, la réponse virologique doit être étroitement contrôlée.
Exacerbations de l'hépatite
Des exacerbations spontanées de l'hépatite chronique B sont relativement fréquentes et sont
caractérisées par une augmentation transitoire des taux sériques d'ALAT. Après l'initiation du
traitement antiviral, les taux sériques d'ALAT peuvent augmenter chez certains patients au fur et à
mesure que les taux sériques d'ADN du VHB diminuent (voir rubrique 4.8). Parmi les patients traités
par l’entécavir, des exacerbations sous traitement apparaissent en moyenne 4 semaines après le début
du traitement. Chez les patients ayant une maladie hépatique compensée, les augmentations des taux
sériques d'ALAT ne sont généralement pas accompagnées d'une augmentation de la bilirubinémie ou
d'une décompensation hépatique. Les patients atteints d'une maladie hépatique avancée ou d'une
cirrhose peuvent avoir un risque plus élevé de décompensation hépatique après l'exacerbation de
l'hépatite. Ils doivent donc être étroitement surveillés pendant le traitement.
Des cas d'exacerbation aiguë de l'hépatite ont été rapportés chez les patients ayant arrêté leur
traitement anti-hépatite B (voir rubrique 4.2). Des exacerbations après l'arrêt du traitement sont
généralement associées à une augmentation de l'ADN du VHB et la majorité de ces exacerbations
6
guérit spontanément. Cependant des cas d'exacerbation sévère, dont certains ont entraîné un décès, ont
été rapportés.
Parmi les patients naïfs de nucléosides traités par l'entécavir, les cas d'exacerbation de l'hépatite
apparaissent en moyenne 23 - 24 semaines après l'arrêt du traitement, la plupart ayant été rapportés
chez des patients AgHBe négatifs (voir rubrique 4.8). Une surveillance hépatique doit être effectuée à
intervalles réguliers par un suivi à la fois clinique et biologique pendant au moins 6 mois après l'arrêt
du traitement de l'hépatite B. Le cas échéant, une reprise du traitement de l'hépatite B pourra être
envisagée.
Patients ayant une maladie hépatique décompensée
Chez les patients ayant une maladie hépatique décompensée, en particulier ceux ayant un score Child-
Pugh-Turcotte- (CPT) de classe C, un nombre plus élevé d'événements indésirables hépatiques graves
(quelque en soit la cause) a été observé par rapport aux patients avec une fonction hépatique
compensée. De plus, les patients ayant une maladie hépatique décompensée peuvent encourir un risque
plus élevé d'acidose lactique et d'effets indésirables rénaux tel qu'un syndrome hépato-rénal. Par
conséquent, les paramètres cliniques et biologiques doivent faire l’objet d’une surveillance étroite dans
cette population (voir aussi rubriques 4.8 et 5.1).
Acidose lactique et hépatomégalie importante avec stéatose
Des cas d'acidose lactique (en l'absence d'hypoxémie), parfois fatals, généralement associés à une
hépatomégalie importante et à une stéatose hépatique, ont été rapportés en cas de traitement par des
analogues nucléosidiques. L'entécavir étant un analogue nucléosidique, ce risque ne peut être exclu. Le
traitement par les analogues nucléosidiques doit être arrêté en cas d'élévation rapide des transaminases,
d'hépatomégalie progressive ou d'acidose métabolique/lactique d'étiologie inconnue. Des symptômes
digestifs bénins, tels que des nausées, des vomissements ou des douleurs abdominales, sont les signes
évocateurs possibles d'une acidose lactique débutante. Des cas sévères, parfois fatals, ont été associés
à une pancréatite, une insuffisance hépatique/stéatose hépatique, une insuffisance rénale et une
augmentation des taux de lactate sérique. Il conviendra d'être prudent en cas de prescription
d'analogues nucléosidiques à des patients (en particulier des femmes obèses) avec une hépatomégalie,
une hépatite ou d'autres facteurs de risques connus de maladie hépatique. Ces patients doivent être
étroitement surveillés.
Pour pouvoir distinguer les élévations des transaminases en rapport avec la réponse au traitement et les
élévations potentiellement liées à une acidose lactique, les médecins devront s'assurer que les
modifications des taux d'ALAT sériques sont associées à une amélioration d'autres marqueurs
biologiques de l'hépatite chronique B.
Résistance et précautions spécifiques chez les patients résistants à la lamivudine
Des mutations de la polymérase du VHB, correspondant à des mutations de résistance à la lamivudine,
peuvent conduire à l’apparition de substitutions secondaires, associées à la résistance à l’entécavir
(ETVr). Chez un faible pourcentage de patients résistants à la lamivudine, des mutations de résistance
à l’entécavir a niveau des codons T184, S202 ou M250 étaient présentes à la l'initiation de l'étude. Les
patients ayant un VHB résistant à la lamivudine ont un risque plus élevé de développer ultérieurement
une résistance à l’entécavir que les patients non résistants à la lamivudine. La probabilité cumulée
d’émergence de résistance génotypique à l’entécavir après 1, 2, 3, 4 et 5 années de traitement dans les
études conduites chez les patients résistants à la lamivudine était respectivement de 6%, 15%, 36%,
47% et 51%. La réponse virologique doit être fréquemment surveillée dans la population résistante à la
lamivudine et des tests de résistance appropriés doivent être réalisés. Chez les patients ayant une
réponse virologique sous-optimale après 24 semaines de traitement par entécavir, un changement de
traitement doit être envisagé (voir rubriques 4.5 et 5.1). A l'initiation d'un traitement chez les patients
ayant des antécédents documentés de résistance du virus de l'hépatite B à la lamivudine, l'association
d'entécavir et d'un deuxième agent antiviral (qui ne partage pas de résistance croisée avec la
lamivudine ou l'entécavir) doit être préférée à l'administration de l'entécavir en monothérapie.
7
Un VHB préalablement résistant à la lamivudine est associé à un risque accru d'une résistance
ultérieure à l'entécavir, quel que soit le stade de la maladie hépatique ; chez les patients ayant une
maladie hépatique décompensée, un rebond virologique peut être associé à des complications cliniques
graves de la maladie hépatique sous-jacente. Par conséquent, chez les patients ayant à la fois une
maladie hépatique décompensée et une résistance pré-existante du VHB à la lamivudine, l'utilisation
d'une association d'entécavir et d'un deuxième antiviral (qui ne présente pas de résistance croisée avec
la lamivudine ou l'entécavir) est à privilégier plutôt qu’une monothérapie par entécavir.
Population pédiatrique
Un plus faible taux de réponse virologique (ADN-VHB < 50 UI/mL) a été observé chez les patients
pédiatriques ayant un taux initial d'ADN-VHB ≤ 8,0 log
10
UI/mL (voir rubrique 5.1). L'entécavir doit
être utilisé chez ces patients seulement si le bénéfice potentiel justifie le risque encouru pour l'enfant
(tel que la résistance). Pour certains patients pédiatriques pouvant nécessiter un suivi de l'hépatite
chronique B active sur le long terme ou même sur toute leur durée de vie, l'impact de l'entécavir sur de
futures options thérapeutiques devra être pris en compte.
Transplantation hépatique
La fonction rénale doit être évaluée avec soin avant et pendant un traitement par l'entécavir chez les
patients qui ont eu une transplantation hépatique et qui sont traités par cyclosporine ou tacrolimus
(voir rubrique 5.2).
Co-infection par le virus de l'hépatite C ou D
Aucune donnée n'est disponible sur l'efficacité de l'entécavir chez des patients co-infectés par le virus
de l'hépatite C ou D.
Patients co-infectés par le virus de limmunodéficience humaine (VIH) et le VHB ne recevant pas
simultanément de traitement antirétroviral contre le VIH
L’entécavir n'a pas été évalué chez les patients co-infectés VIH/VHB ne recevant pas simultanément
de traitement antirétroviral pour le VIH. Une émergence de résistance au VIH a été observée lorsque
l’entécavir a été utilisé pour traiter une hépatite chronique B chez des patients co-infectés par le VIH
ne recevant pas de traitement antirétroviral hautement actif (HAART) (voir rubrique 5.1). En
conséquence, le traitement par l’entécavir ne doit pas être utilisé chez les patients co-infectés
VIH/VHB ne recevant pas de traitement antirétroviral hautement actif (HAART). L'entécavir n’a pas
été étudié comme traitement du VIH et son utilisation n’est pas recommandée dans ce contexte.
Patients co-infectés par le VIH et le VHB recevant simultanément un traitement antirétroviral
L’entécavir a été étudié chez 68 patients co-infectés VIH/VHB recevant un traitement antirétroviral
HAART contenant de la lamivudine (voir rubrique 5.1). Aucune donnée n’est disponible sur
l’efficacité de l’entécavir chez les patients AgHBe négatifs co-infectés par le VIH. Les données sont
limitées chez les patients co-infectés par le VIH ayant un faible taux de CD4 (< 200 cellules/mm
3
).
D'une façon générale
Les patients doivent être informés que le traitement par l'entécavir ne réduit pas le risque de
transmission du virus de l'hépatite B à d'autres personnes et que les précautions nécessaires devront
par conséquent continuer à être prises.
8
Lactose
Ce médicament contient du lactose. Les patients atteints de maladies héréditaires rares telles qu’une
intolérance au lactose, un déficit total en lactase ou un syndrome de malabsorption du glucose-
galactose ne doivent pas prendre ce médicament.
4.5 Interactions avec dautres médicaments et autres formes dinteractions
L'entécavir étant essentiellement éliminé par voie rénale (voir rubrique 5.2), une coadministration avec
des médicaments qui altèrent la fonction rénale, ou qui entrent en compétition au niveau de la
sécrétion tubulaire active, est susceptible d'augmenter la concentration sérique de chaque médicament.
Les effets de la coadministration de l'entécavir avec des médicaments éliminés par voie rénale ou qui
altèrent la fonction rénale, en dehors de la lamivudine, l'adéfovir dipivoxil et le fumarate de ténofovir
disoproxil n'ont pas été évalués. Les patients devront être étroitement surveillés lorsque l'entécavir est
administré avec de tels médicaments.
Aucune interaction pharmacocinétique n'a été observée entre l'entécavir et la lamivudine, l'adéfovir ou
le ténofovir.
L'entécavir n'est ni un substrat, ni un inducteur, ni un inhibiteur des enzymes du cytochrome P450
(CYP450) (voir rubrique 5.2). Aussi, des interactions avec la substance active liées au cytochrome
P450 ne sont pas attendues.
Population pédiatrique
Les études d'interaction ont été seulement réalisées chez l'adulte.
4.6 Fertilité, grossesse et allaitement
Femmes en âge d'avoir des enfants
Les femmes en âge de procréer doivent utiliser une méthode de contraception efficace dans la mesure
où les risques potentiels pour le développement du fœtus ne sont pas connus.
Grossesse
Il n'existe pas de données suffisamment pertinentes concernant l'utilisation de l'entécavir chez la
femme enceinte. Des études effectuées chez l'animal ont mis en évidence une toxicité à fortes doses
sur la reproduction (voir rubrique 5.3). Le risque potentiel en clinique n'est pas connu. Entécavir
Viatris ne doit pas être utilisé pendant la grossesse, à moins d'une nécessité absolue. Il n'existe pas de
données concernant l'effet de l'entécavir sur la transmission mère-enfant du VHB. Il conviendra donc
de mettre en œuvre les mesures appropriées afin de prévenir la transmission néonatale du VHB.
Allaitement
Le passage éventuel de l'entécavir dans le lait maternel humain n'est pas connu. Des données
toxicologiques disponibles chez l'animal ont montré un passage de l'entécavir dans le lait maternel
(pour les détails, voir rubrique 5.3). Un risque pour les nourrissons ne peut être exclu. L'allaitement
doit être arrêté pendant le traitement par Entécavir Viatris.
Fertilité
Lors des études toxicologiques chez l'animal ayant reçu de l'entécavir, aucune altération de la
fécondité n’a été mise en évidence (voir rubrique 5.3).
9
4.7 Effets sur laptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines
Les effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines n'ont pas été étudiés. Une
sensation vertigineuse, une fatigue et une somnolence sont des effets indésirables fréquents qui
peuvent altérer l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines.
4.8 Effets indésirables
Résumé du profil de sécurité
Lors d'essais cliniques chez les patients atteints d'une maladie hépatique compensée, les effets
indésirables les plus fréquents, quelle que soit leur sévérité, avec au moins une relation causale à
l'entécavir, sont les céphalées (9%), la fatigue (6%), les sensations vertigineuses (4%) et les nausées
(3%). Des exacerbations d’hépatite pendant et après l’arrêt du traitement par l’entécavir ont également
été rapportées (voir rubrique 4.4 et Description d'effets indésirables particuliers).
Tableau répertoriant les effets indésirables
L'évaluation des effets indésirables est basée sur l'expérience acquise depuis la mise sur le marché du
médicament et sur quatre essais cliniques lors desquels 1 720 patients atteints d'infection d'hépatite B
chronique et de maladie hépatique compensée ont reçu en double aveugle un traitement par entécavir
(n= 862) ou lamivudine (n= 858) sur des périodes allant jusqu'à 107 semaines (voir rubrique 5.1).
Dans ces études, les profils de tolérance, dont les anomalies biologiques, étaient comparable pour
l'entécavir 0,5 mg une fois par jour (679 patients AgHBe positifs ou négatifs, n'ayant jamais reçu de
traitement par un analogue nucléosidique, traités sur une durée moyenne de 53 semaines), l'entécavir
1 mg une fois par jour (183 patients résistants à la lamivudine et traités sur une durée moyenne de
69 semaines) et la lamivudine.
Les effets indésirables considérés comme pouvant être imputables au traitement par l'entécavir sont
énumérés ci-dessous par classe-organes. La fréquence est définie comme : très fréquent (≤ 1/10) ;
fréquent (≤ 1/100, < 1/10) ; peu fréquent (≤ 1/1 000, < 1/100) ; rare (≤ 1/10 000, < 1/1 000). Au sein
de chaque fréquence de groupe, les effets indésirables doivent être présentés suivant un ordre
décroissant de gravité.
Affections du système immunitaire : rare : réaction anaphylactoïde
Affections psychiatriques : fréquent : insomnie
Affections du système nerveux : fréquent : céphalées, sensation
vertigineuse, somnolence
Affections gastro-intestinales : fréquent : vomissements, diarrhée,
nausées, dyspepsie
Affections hépatobiliaires : fréquent : augmentation de transaminases
Affections de la peau et du tissu sous-cutané : peu fréquent : rash, alopécie
Troubles généraux et anomalies au sitedadministration : fréquent : fatigue
Des cas d'acidose lactique ont été rapportés, souvent en association avec la décompensation hépatique,
d'autres conditions médicales graves ou d'expositions médicamenteuses (voir rubrique 4.4).
Traitement au-delà de 48 semaines : un traitement continu par l'entécavir pendant une durée moyenne
de 96 semaines n'a pas mis en évidence de modifications du profil de tolérance de l'entécavir.
10
Description deffets indésirables sélectionnés
Anomalies biologiques :
Lors d'essais cliniques chez des patients n'ayant jamais reçu de traitement par un analogue
nucléosidique, 5% des patients ont présenté une élévation d'ALAT > 3 fois le niveau initial, et < 1%
une élévation d'ALAT > 2 fois le niveau initial avec une bilirubine totale > 2 fois la limite supérieure
de la normale (LSN) et > 2 fois le niveau initial. Des taux d'albumine < 2,5 g/dL sont survenus chez
< 1 % des patients, 2 % des patients ont présenté une amylasémie > 3 fois le niveau initial, 11 % une
lipasémie > 3 fois le niveau initial et < 1 % des patients ont présenté un taux de plaquettes
< 50 000/mm
3
.
Lors d’essais cliniques menés chez des patients résistants à la lamivudine, 4 % des patients ont
présenté une élévation d'ALAT > 3 fois le niveau initial, et < 1 % des patients une élévation d'ALAT
> 2 fois le niveau initial avec une bilirubine totale > 2 fois LSN et > 2 fois le niveau initial. 2 % des
patients ont présenté une amylasémie > 3 fois le niveau initial, 18 % une lipasémie > 3 fois le niveau
initial et < 1 % des patients ont présenté un taux de plaquettes < 50 000/mm
3
.
Exacerbations pendant le traitement
Dans des études chez des patients n'ayant jamais reçu de traitement par un analogue nucléosidique,
une augmentation d'ALAT sous traitement > 10 fois LSN et > 2 fois le niveau initial a été observée
chez 2 % des patients traités par l'entécavir versus 4 % des patients traités par la lamivudine. Dans les
études avec des patients résistants à la lamivudine, une élévation d'ALAT sous traitement > 10 fois
LSN et > 2 fois le niveau initial a été observée chez 2% des patients traités par l'entécavir versus 11%
des patients traités par la lamivudine. Parmi les patients traités par l’entécavir, une élévation d’ALAT
sous traitement a été observée au bout d’un temps moyen de 4-5 semaines et a généralement cédé avec
la poursuite du traitement, et dans la majorité des cas, cette élévation a été associée à une réduction de
la charge virale ≤ 2 log
10
/mL, précédant ou simultanément à l'augmentation d'ALAT. Un contrôle
périodique de la fonction hépatique est recommandé pendant le traitement.
Exacerbations après l'arrêt du traitement
Des exacerbations aiguës de l'hépatite ont été rapportées chez les patients ayant arrêté leur traitement
anti-hépatite B, y compris le traitement par l'entécavir (voir rubrique 4.4). Dans des études chez des
patients naïfs de nucléosides, 6% des patients traité par l'entécavir et 10% des patients traités par la
lamivudine ont présenté une élévation d'ALAT (> 10 fois LSN et > 2 fois la référence [la valeur
minimale entre la valeur initiale et la valeur des dernières analyses biologiques]) pendant le suivi après
traitement. Parmi les patients naïfs de nucléosides traités par l'entécavir, une élévation des ALAT est
apparue en moyenne 23 à 24 semaines après l'arrêt du traitement, et 86 % (24/28) de ces élévations des
ALAT sont apparues chez des patients AgHBe négatifs. Dans des études chez des patients résistants à
la lamivudine, avec un nombre limité de patients suivis, 11% des patients traités par l'entécavir et
aucun des patients traités par la lamivudine n'ont développé une augmentation des ALAT pendant le
suivi après traitement.
Dans les études cliniques, le traitement par l'entécavir a été arrêté chez les patients atteignant une
réponse prédéfinie. En cas d'arrêt du traitement pour une raison autre qu'une réponse au traitement, la
fréquence des augmentations des ALAT après traitement pourrait être plus élevée.
Population pédiatrique
La sécurité de l'entécavir chez les patients pédiatriques âgés de 2 ans à moins de 18 ans est basée sur
deux études cliniques chez des sujets atteints d'une infection chronique par le VHB : une étude de
pharmacocinétique de Phase 2 (étude 028) et une étude de Phase 3 (étude 189). Ces études fournissent
les données de 195 sujets Ag-HBe positifs, naïfs de traitement nucléosidique, traités par l'entécavir sur
une durée médiane de 99 semaines. Les effets indésirables observés chez les patients pédiatriques qui
ont reçu le traitement par l'entécavir sont cohérents avec ceux observés dans les études cliniques
d'entécavir menées chez l'adulte (voir Résumé du profil de sécurité d'emploi et rubrique 5.1) avec
l'exception suivante chez les patients pédiatriques :
effets indésirables très fréquents : neutropénie.
11
Autres populations particulières
Données chez les patients ayant une maladie hépatique décompensée : le profil de tolérance chez les
patients atteints d'une maladie hépatique décompensée a été évalué lors d'une étude comparative,
randomisée, en ouvert, menée chez des patients recevant de l'entécavir 1 mg/jour (n = 102) ou de
l'adéfovir dipivoxil 10 mg/jour (n = 89) (étude 048). En ce qui concerne les effets indésirables listés en
section Tableau récapitulatif des effets indésirables, un effet indésirable supplémentaire [diminution
des taux de bicarbonates sanguins (2%)] a été observé chez les patients traités par l'entécavir pendant
48 semaines. Le taux de mortalité cumulé au cours de l'étude était de 23% (23/102) et les causes de
décès étaient généralement liées à la fonction hépatique, comme attendu dans cette population de
patients. Le taux cumulé de carcinome hépatocellulaire (CHC) au cours de l'étude était de 12%
(12/102). Les effets indésirables graves étaient généralement liés au foie avec une fréquence cumulée
au cours de l'étude de 69%. Les patients présentant un score de CPT élevé à l'initiation de l'étude
encouraient un risque plus élevé de développer des effets indésirables graves (voir rubrique 4.4).
Anomalies biologiques : à 48 semaines, parmi les patients traités par l'entécavir et ayant une maladie
hépatique décompensée, aucun ne présentait des élévations d'ALAT à la fois > 10 fois LSN et > 2 fois
le niveau initial et 1 % des patients présentait des élévations d'ALAT > 2 fois le niveau initial avec une
bilirubine totale > 2 fois LSN et > 2 fois le niveau initial. Des taux d'albumine < 2,5 g/dL ont été
observés chez 30 % des patients, des taux de lipase > 3 fois le niveau initial chez 10 % et des
plaquettes < 50 000/mm
3
chez 20 %.
Données chez les patients co-infectés par le VIH
Le profil de tolérance de l'entécavir chez un nombre limité de patients co-infectés par le VIH et le
VHB sous traitement HAART (Traitement Antirétroviral Hautement Actif) contenant de la lamivudine
était identique au profil de tolérance des patients mono- infectés par le VHB (voir rubrique 4.4).
Age/sexe
Il n'est pas apparu de différence du profil de tolérance de l'entécavir selon le sexe ( 25% de femmes
dans les essais cliniques) ou l'âge (5% des patients avaient un âge > 65 ans).
Déclaration des effets indésirables suspectés
La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle
permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de
santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration – voir Annexe V.
4.9 Surdosage
Les données sur le surdosage de l’entécavir chez les patients sont limitées. Aucun effet indésirable
inattendu n'a été observé chez des sujets sains ayant reçu jusqu'à 20 mg/jour d'entécavir pendant une
durée allant jusqu'à 14 jours, ou des doses uniques allant jusqu'à 40 mg. En cas de surdosage, il faudra
surveiller l'apparition de manifestations toxiques chez le patient et un traitement symptomatique devra
être mis en œuvre, si nécessaire.
5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES
5.1 Propriétés pharmacodynamiques
Classe pharmacothérapeutique : antiviraux pour usage systémique, analogues nucléosidiques et
nucléotidiques de la transcriptase inverse.
Code ATC : J05AF10.
12
Mécanisme d'action
L'entécavir, analogue nucléosidique de la guanosine ayant une activité sur la polymérase du VHB, et
phosphorylé en forme triphosphate active, possède une demie-vie intracellulaire de 15 heures. Par
compétition avec le substrat naturel, la désoxyguanosine tri- phosphate, l'entécavir tri-phosphate
inhibe les 3 fonctions de la polymérase virale : (1) amorce des polymérases du VHB, (2) transcription
inverse du brin négatif d'ADN à partir de l'ARN messager pré- génomique, et (3) synthèse du brin
positif d'ADN du VHB. Le K
i
de l'entécavir tri-phosphate pour l'ADN polymérase du VHB est de
0,0012 μM. L'entécavir tri-phosphate est un faible inhibiteur des ADN polymérases cellulaires α, β
et δ avec des valeurs de K
i
de 18 à 40 μM. De plus, des expositions élevées à l'entécavir n'entraînent
pas d'effets indésirables notables sur la synthèse de la polymérase γ ou de l'ADN mitochondrial par les
cellules hépatiques G2 (K
i
> 160 μM).
Activité antivirale
L'entécavir inhibe la synthèse de l'ADN du VHB à une concentration CE
50
(Concentration Efficace 50)
de 0,004 μM dans les cellules hépatiques humaines HepG2 infectées par le VHB de type sauvage. La
valeur moyenne de la CE50 de l'entécavir contre les formes courantes de VHB résistantes à la
lamivudine (L180M et M204V) était de 0,026 μM (0,010 - 0,059 μM). Des virus recombinants portant
des mutations de résistance N236T et A181V à l'adéfovir ont montré une grande sensibilité à
l'entécavir.
Une analyse de l’activité inhibitrice de l’entécavir sur un panel de souches de laboratoire et d’isolats
cliniques du VIH utilisant une variété de cellules et certaines conditions de cultures a montré une CE
50
comprise entre 0,026 et >10 µM ; les plus faibles valeurs de CE
50
ont été observées lorsque des
quantités réduites de virus étaient utilisées dans l’essai. En culture cellulaire, l’entécavir a sélectionné
la mutation M184I à des concentrations micromolaires, confirmant l’activité inhibitrice à de forte
concentration d’entécavir. Les mutants VIH contenant la mutation M184V ont montré une baisse de la
sensibilité à l’entécavir (voir rubrique 4.4).
Dans des essais de combinaison en culture cellulaire, l'abacavir, la didanosine, la lamivudine, la
stavudine, le ténofovir ou la zidovudine n'ont pas montré d'effet antagoniste sur l'activité anti-VHB de
l'entécavir sur une large gamme de concentrations. Dans les essais avec des antiviraux utilisés dans le
traitement du VIH, l'entécavir à des concentrations micromolaires n'a pas eu d'effet antagonist sur
l'activité anti-VIH en culture cellulaire de ces six INTIs ou de l’emtricitabine.
Résistance en culture cellulaire
Par rapport au VHB de type sauvage, les virus résistants à la lamivudine possédant les mutations
M204V et L180M, ont montré une diminution de 8 fois de la sensibilité à l'entécavir. L'insertion
additionnelle d'acides aminés au niveau des codons T184, S202 ou M250 a entraîné une diminution de
la sensibilité à l'entécavir en culture cellulaire. Les substitutions observées sur les isolats cliniques
(T184A, C, F, G, I, L, M ou S ; S202C, G ou I ; et/ou M250I, L ou V) a entrainé également une
diminution de la sensibilité à l'entécavir de 16 à 741 fois en comparaison au virus de type sauvage. Les
souches résistantes à la lamivudine porteuses des substitutions rtL180M plus rtM204V en association
avec la substitution d’acide aminé rtA181C conférent une diminution de 16 à 122 fois de la sensibilité
phénotypique à l’entécavir. Les mutations de résistance isolées à l ’entécavir au niveau des codons
T184, S202, et M250 ont eu un effet modéré sur la sensibilité à l’entécavir, et n’ont pas été observée
en l’absence de mutation de résistance à la lamivudine sur plus de 1000 échantillons séquencés. La
résistance est due à une diminution de la liaison à la transcriptase inverse du VHB modifiée, et le VHB
résistant montre une diminution de la capacité réplicative en culture cellulaire.
Expérience clinique
La démonstration d'efficacité repose sur les réponses histologiques, virologiques, biochimiques et
sérologiques après 48 semaines de traitement dans des essais cliniques contrôlés chez 1 633 adultes
atteints d'une hépatite chronique B compensée avec réplication virale. La tolérance et l'efficacité
13
d'entécavir ont également été évaluées lors d'un essai clinique mené chez 191 patients infectés par le
VHB atteints d’une maladie hépatique décompensée et lors d'un essai clinique mené chez 68 patients
co-infectés par le VHB et le VIH.
Dans les études menées chez les patients atteints d'une maladie hépatique compensée, l'amélioration
histologique était définie comme une diminution ≤2 points du score nécro-inflammatoire de Knodell
par rapport à la valeur à l’inclusion sans aggravation du score de fibrose de Knodell. Les patients ayant
un score de fibrose de Knodell initial à 4 (cirrhose) ont obtenu des résultats d'efficacité comparables à
ceux de l'ensemble des patients (tous les patients ayant une maladie hépatique compensée). Des scores
nécro-inflammatoires de Knodell élevés à l'initiation de l'étude (> 10) ont été associés à une
amélioration histologique chez les patients n'ayant jamais été traités par un analogue nucléosidique. À
l'inclusion, un taux d’ALAT ≤ 2 fois LSN et un ADN du VHB ≥ 9,0 log
10
copies/mL ont été associés à
une meilleure réponse virologique (à la semaine 48, taux d’ADN du VHB < 400 copies/mL), chez les
patients AgHBe positifs n’ayant jamais reçu de traitement par un analogue nucléosidique. Quelles que
soient les caractéristiques à l'inclusion, la majorité des patients a présenté des réponses histologiques et
virologiques au traitement.
Données chez des patients n'ayant jamais reçu de traitement par un analogue nucléosidique avec une
maladie hépatique compensée
Les résultats à 48 semaines des études randomisées, en double aveugle, comparant l'entécavir (ETV) à
la lamivudine (LVD) chez des patients AgHBe positifs (étude 022) et AgHBe négatifs (étude 027) sont
présentés dans le tableau suivant :
Patients naïfs de nucléosides
AgHBe positifs
(étude 022)
AgHBe négatifs
(étude 027)
ETV
0,5 mg
1 fois/jou
r
LVD
100 mg
1 fois/jou
r
ETV
0,5 mg
1 fois/jou
r
LVD
100 mg
1 fois/jou
r
n 314
a
314
a
296
a
287
a
Amélioration histologique
b
72 %* 62 % 70 %* 61 %
Diminution du score de fibrose d'Ishak 39 % 35 % 36 % 38 %
Augmentation du score de fibrose
d'Ishak
8 % 10 % 12 % 15 %
n 354 355 325 313
Réduction de la charge virale
(log
10
copies/mL)
c
-6,86* -5,39 -5,04* -4,53
ADN du VHB indétectable
(< 300 copies/mL en PCR)
c
67 %* 36 % 90 %* 72 %
Normalisation des ALAT (≥ 1 fois
LSN)
68 %* 60 % 78 %* 71 %
Séroconversion HBe 21 % 18 %
*p value versus lamivudine < 0,05
a
patients avec une histologie évaluable à l'initiation de l'étude (Score nécro-inflammatoire de Knodell 2 à l'initiation de
l'étude)
b
critère primaire
C
Roche Cobas Amplicor PCR assay (LLOQ = 300 copies/mL)
Données chez les patients résistants à la lamivudine et atteints d'une maladie hépatique compensée :
Dans une étude randomisée, en double aveugle, chez des patients AgHBe positifs résistants à la
lamivudine (étude 026), (85% présentaient des mutations de résistance à la lamivudine à l'inclusion),
les patients traités par la lamivudine à l'inclusion recevaient dans l'étude soit l'entécavir 1 mg une fois
par jour, sans période de washout ni période d'association des traitements (n = 141), soit ils
14
poursuivaient le traitement par la lamivudine 100 mg une fois par jour (n = 145). Les résultats à
48 semaines sont présentés dans le tableau suivant :
Patients résistants à la lamivudine
AgHBe positifs (étude 026)
ETV 1,0 mg 1 fois/jour LVD 100 mg 1 fois/jour
n 124
a
116
a
Amélioration histologique
b
55 %* 28 %
Diminution du score de fibrose d'Ishak 34 %* 16 %
Augmentation du score de fibrose d'Ishak 11 % 26 %
n 141 145
Réduction de la charge virale
(log
10
copies/mL)
c
-5,11* -0,48
ADN du VHB indétectable
(< 300 copies/mL en PCR)
c
19 %* 1 %
Normalisation des ALAT (≥ 1 fois LSN) 61 %* 15 %
Séroconversion HBe 8 % 3 %
* p value versus lamivudine < 0,05
a
patients avec une histologie évaluable à l'initiation de l'étude (Score nécro-inflammatoire de Knodell 2 à l'initiation de
l'étude)
b
 critère primaire
c
 Roche Cobas Amplicor PCR assay (LLOQ = 300 copies/mL)
Résultats après 48 semaines de traitement
Le traitement a été arrêté lorsque les critères de réponse prédéfinis étaient atteints soit à 48 semaines
soit pendant la seconde année de traitement. Les critères de réponse étaient la suppression virologique
du VHB (ADN du VHB < 0,7 MEq/mL par la technique de bDNA) et la perte de l'AgHBe (chez les
patients AgHBe positifs) ou des ALAT < 1,25 fois LSN (chez les patients AgHBe négatifs). Les
patients répondeurs ont été suivis pendant une période supplémentaire de 24 semaines. Les patients
présentant des critères de réponse virologique sans critères de réponse sérologiques ou biochimiques
ont continué le traitement en aveugle. Les patients n'ayant pas de réponse virologique ont reçu un
traitement alternatif.
Patients n'ayant jamais reçu de traitement par un analogue nucléosidique
Patients AgHBe positifs (étude 022) : un traitement par l'entécavir pendant 96 semaines (n = 354) a
entraîné des taux de réponse cumulée de 80 % pour l'ADN du VHB < 300 copies/mL par PCR, de
87 % pour la normalisation des ALAT, de 31 % pour la séroconversion HBe et de 2 % pour la
séroconversion HBs (5 % pour la perte de l’AgHBs). Pour la lamivudine (n = 355), les taux de réponse
cumulée étaient de 39% pour l’ADN du VHB < 300 copies/mL par PCR, 79% pour la normalisation
des ALAT, 26% pour la séroconversion HBe et 2% pour la séroconversion HBs (3% pour la perte de
l’AgHBs).
Lors des dernières analyses biologiques, parmi les patients ayant continué leur traitement au-delà de
52 semaines (médiane de 96 semaines),
81 % des 243 patients traités par l'entécavir et 39 % des 164 patients traités par la lamivudine avaient
un ADN du VHB < 300 copies/mL par PCR, tandis qu’une normalisation des ALAT (≥ 1 fois LSN)
était mise en évidence chez 79 % des patients traités par l'entécavir et chez 68 % des patients traités
par la lamivudine.
Patients AgHBe négatifs (étude 027) : un traitement par l'entécavir pendant 96 semaines (n = 325) a
entraîné des taux de réponse cumulée de 94 % pour l'ADN du VHB < 300 copies/mL et 89 % pour la
normalisation des ALAT, versus 77 % pour l'ADN du VHB < 300 copies/mL par PCR et 84 % pour la
normalisation des ALAT chez les patients traités par la lamivudine (n = 313).
15
Parmi les patients ayant continué leur traitement au-delà de 52 semaines (médiane de 96 semaines), les
dernières analyses biologiques ont montré que 96 % des 26 patients traités par l'entécavir et 64 % des
28 patients traités par la lamivudine présentaient un ADN du VHB < 300 copies/mL par PCR. Lors
des dernières analyses biologiques, une normalisation des ALAT ( ≥1 fois LSN) a été mise en
évidence chez 27% des patients traités par l'entécavir et chez 21% des patients traités par la
lamivudine.
Pour les patients qui ont présenté les critères de réponse définis par le protocole, la réponse a été
maintenue pendant les 24 semaines de suivi chez 75 % des patients répondeurs à l'entécavir (83/111)
versus 73 % des répondeurs à la lamivudine (68/93) dans l'étude 022, et chez 46 % des patients
répondeurs à l'entécavir (131/286) versus 31 % des répondeurs à la lamivudine (79/253) dans l'étude
027. À la 48
e
semaine de suivi après traitement, la réponse n’a pas été maintenue chez un nombre
important de patients AgHBe négatifs.
Résultats de biopsie hépatique : 57 patients naïfs de nucléosides issus des études pivot 022 (AgHBe
positifs) et 027 (AgHBe négatifs) inclus dans une étude de suivi à long-terme ont été évalués sur les
marqueurs histologiques hépatiques à long-terme. La posologie de l’entécavir était de 0,5 mg par jour
dans les études pivots (exposition moyenne de 85 semaines) et de 1 mg par jour dans l’étude de suivi à
long-terme (exposition moyenne de 177 semaines), et 51 patients dans l’étude de suivi à long terme
avaient aussi initialement reçu de la lamivudine (durée médiane de 29 semaines). Parmi ces patients,
55/57 (96 %) ont présenté une amélioration histologique telle que préalablement définie (voir ci-
dessus), et 50/57 (88 %) ont présenté une diminution ≤ 1 point du score de fibrose d’Ishak. Chez les
patients qui avaient un score de fibrose d’Ishak ≤2 à l’inclusion dans les études pivots, 25/43 (58%)
avaient une diminution du score ≤2 points. Tous les patients (10/10) ayant une fibrose ou une cirrhose
à un stade avancé à l’inclusion (Score de fibrose d’Ishak de 4, 5 ou de 6) avaient une diminution d ≤1
point (la diminution médiane à partir de l’inclusion était de 1,5 points). Au moment de la biopsie à
long-terme, tous les patients avaient un taux d’ADN-VHB < 300 copies/mL et 49/57 (86%) avaient un
taux d’ALAT ≥1 fois LSN. Tous les 57 patients demeuraient positifs pour l’AgHBs.
Patients résistants à la lamivudine
Patients AgHBe positifs (étude 026) : un traitement par l’entécavir pendant 96 semaines (n = 141) a
montré des taux de réponse cumulée de 30 % pour l’ADN du VHB < 300 copies/mL par PCR, 85 %
pour la normalisation des ALAT et 17 % pour la séroconversion HBe.
Pour les 77 patients qui ont poursuivi le traitement par l'entécavir au-delà de 52 semaines (médiane de
96 semaines), 40% présentaient un ADN du VHB < 300 copies/mL par PCR et 81% présentaient une
normalisation des ALAT ( ≥1 fois LSN) à la fin du traitement.
Âge/sexe
Il n’est pas apparu de différence de l’efficacité de l’entécavir corrélée avec le sexe ( ≈25% de femmes
dans les études cliniques) ou l’âge ( ≈5% de patients âgés de > 65 ans).
Étude de suivi à long terme
L'étude 080 était une étude observationnelle, ouverte, de phase 4, randomisée, visant à évaluer les
risques à long terme d’un traitement par l'entécavir (ETV, n = 6216) ou par un autre analogue
nucléos(t)idique standard du VHB (non-ETV) (n = 6162) jusqu'à 10 ans chez les sujets atteints d'une
infection chronique par le VHB. Les principaux événements cliniques évalués dans l'étude étaient les
néoplasmes malins globaux (événement composite de CHC et néoplasmes malins non CHC), la
progression de la maladie hépatique liée au VHB, les néoplasmes malins non CHC, le CHC et les
décès, y compris les décès liés à la maladie hépatique. Dans cette étude, l'ETV n'était pas associé à un
risque accru de néoplasmes malins par rapport aux autres traitements non-ETV, que ce soit selon le
critère d'évaluation composite des néoplasmes malins globaux (ETV n = 331, non-ETV n = 337 ; HR
= 0,93 [0,8-1,1]), ou le critère d'évaluation individuel du néoplasme malin non HCC (ETV n = 95,
non-ETV n = 81 ; HR = 1,1 [0,82-1,5]). Les événements rapportés pour progression de la maladie
hépatique liée au VHB et CHC étaient comparables dans les groupes ETV et non-ETV. La tumeur
16
maligne la plus fréquemment rapportée dans les groupes ETV et non-ETV était le CHC suivi des
tumeurs malignes gastro-intestinales.
Populations particulières
Patients ayant une maladie hépatique décompensée
Dans l'étude 048, 191 patients AgHBe positifs ou négatifs présentant une infection chronique par le
VHB avec mise en évidence d'une décompensation hépatique, définie par un score de CPT de 7 ou
plus, ont reçu de l'entécavir 1 mg une fois par jour ou de l'adéfovir dipivoxil 10 mg une fois par jour.
Les patients étaient naïfs de traitement VHB ou pré-traités (à l'exclusion d'un traitement antérieur par
l’entécavir, l’adéfovir dipivoxil ou le fumarate de ténofovir disoproxil). A l’initiation de l’étude, les
patients avaient un score moyen de CPT de 8,59 et 26% des patients étaient de classe C. Le score
moyen de MELD (Model for End Stage Liver Disease) à l’initiation de l’étude était de 16,23. Le taux
sérique moyen d'ADN du VHB par PCR était de 7,83 log
10
copies/mL et les taux sériques moyens
d'ALAT étaient de 100 U/L ; 54 % des patients étaient AgHBe positifs et 35 % des patients
présentaient des mutations de résistance à la lamivudine [LVDr] à l’initiation de l’étude. L'entécavir
était supérieur à l'adéfovir dipivoxil sur le critère principal d'efficacité : évolution moyenne du taux
sérique d'ADN du VHB par PCR à la semaine 24 par rapport à l’initiation de l’étude. Le tableau ci-
dessous présente les résultats de certains critères de jugement de l'étude à la semaine 24 et à la semaine
48.
Semaine 24 Semaine 48
ETV
1 mg 1 fois
par jour
Adéfovir
dipivoxil
10 mg 1 fois
par jour
ETV
1 mg 1 fois
par jour
Adéfovir
dipivoxil
10 mg 1 fois
par jour
n 100 91 100 91
ADN-VHB
a
Pourcentage de patients -indétectables
(< 300 copies/mL)
b
49 %* 16 % 57 %* 20 %
Évolution moyenne par rapport à l’initiation
de l’étude
(log
10
copies/mL)
c
-4,48* -3,40 -4,66 -3,90
Score CPT stable ou amélioré
b,d
66 % 71 % 61 % 67 %
Score de MELD
Évolution moyenne par rapport à l’initiation
de l’étude
c,e
-2,0
-0,9
-2,6
-1,7
Perte de l’AgHBs
b
1 % 0 5 % 0
Normalisation de :
f
ALAT (≥ 1 X LSN)
b
46/78
(59 %)*
28/71 (39 %)
49/78
(63 %)*
33/71 (46 %)
Albumine (≤ 1 X LIN)
b
20/82 (24 %) 14/69 (20 %) 32/82 (39 %) 20/69 (29%)
Bilirubine (≥ 1 X LSN)
b
12/75 (16 %) 10/65 (15 %) 15/75 (20 %) 18/65 (28 %)
Temps de prothrombine (≥ 1 X LSN)
b
9/95 (9 %) 6/82 (7 %) 8/95 (8 %) 7/82 (9 %)
a
Roche COBAS Amplicor PCR assay (LLOQ = 300 copies/mL).
b
NC = F (non complété= échec), correspondant aux arrêts de traitement avant la semaine d'analyse, incluant des raisons
telles que : décès, manque d'efficacité, effet indésirable, non-compliance/perdu de vue qui sont comptabilisés en tant
qu'échecs (par exemple, ADN du VHB
300 copies/mL)
c
NC= M (non complété = manquant)
17
d
Défini comme étant une diminution ou une stabilisation du score CPT par rapport à l initiation de létude.
e
Le taux moyen MELD à linitiation de létude était de 17,1 pour ETV et de 15,3 pour adéfovir dipivoxil.
f
Dénominateur : patients psentant des taux anormaux à linitiation de létude.
* p< 0.05
LSN= limite supérieure de la normale, LIN= limite inférieure de la normale.
Le temps de survenue de carcinome hépatocellulaire (CHC) ou de décès était comparable dans les
deux groupes de traitement:les taux cumulés de mortalité pendant l'étude étaient respectivement de
23% (23/102) et de 33% (29/89) chez les patients traités par l'entécavir et l'adéfovir dipivoxil, et les
taux cumulés de carcinome hépatocellulaire (CHC) étaient respectivement de 12% (12/102) et de 20%
(18/89) pour l'entécavir et l'adéfovir dipivoxil.
Chez les patients ayant des mutations de résistance à la lamivudine (LVDr) à l’initiation de l ’étude, le
pourcentage de patients présentant un taux d’ADN du VHB < 300 copies/mL était de 44%pour
l'entécavir et de 20% pour l'adéfovir à la semaine 24 et de 50% pour l'entécavir et de 17% pour
l'adéfovir à la semaine 48.
Patients co-infectés par le VIH et le VHB recevant simultanément un traitement HAART
L'étude 038 a inclus 67 patients AgHBe positifs et 1 patient AgHBe négatif, co-infectés par le VIH.
Les patients avaient une infection à VIH stable et contrôlée (ARN du VIH < 400 copies/mL) avec une
virémie VHB détectable sous lamivudine contenue dans le traitement antirétroviral HAART. Les
traitements HAART ne comportaient pas d’emtricitabine ni de fumarate de ténofovir disoproxil. À
l'inclusion, les patients traités par l'entécavir avaient préalablement reçu un traitement par la
lamivudine pendant une durée médiane de 4,8 ans et présentaient un nombre moyen de CD4 de
494 cellules/mm
3
(seuls 5 patients avaient un taux de CD4 < 200 cellules/mm
3
). Les patients ont
continué leur traitement par la lamivudine auquel a été ajouté soit l'entécavir 1 mg une fois/jour
(n = 51), soit le placebo (n = 17) pendant 24 semaines, puis tous les patients ont reçu de l'entécavir
pendant 24 semaines. À 24 semaines, la réduction de la charge virale du VHB a été significativement
plus élevée sous entécavir (-3,65 versus une augmentation de 0,11 log
10
copies/mL). Pour les patients
recevant un traitement par l'entécavir, la réduction du taux d'ADN du VHB à 48 semaines a été de -
4,20 log
10
copies/mL, la normalisation des ALAT a été atteinte chez 37 % des patients ayant des
ALAT initialement élevées, et aucun n'a présenté de séroconversion HBe.
Patients co-infectés par le VIH et le VHB ne recevant pas simultanément de traitement HAART
L’entécavir n’a pas été étudié chez les patients co-infectés VIH/VHB ne recevant pas simultanément
de traitement antirétroviral pour le VIH. Des diminutions du taux d’ARN
Du VIH ont été rapportées chez les patients co-infectés VIH/VHB recevant de l’entécavir en
monothérapie sans HAART. Dans certains cas, la sélection de la mutation du VIH M184V a été
observée, ce qui a des conséquences sur la sélection des traitements HAART que le patient pourrait
prendre dans le futur. Aussi, l’entécavir ne doit pas être utilisé dans ce contexte du fait du risque de
développement d’une résistance du VIH (voir rubrique 4.4).
Transplantation hépatique
La tolérance et l'efficacité d'entécavir 1 mg une fois par jour ont été évaluées au cours d'une étude en
un seul bras menée chez 65 patients ayant eu une transplantation hépatique suite à des complications
de l'infection chronique par le VHB et présentant un ADN du VHB < 172 UI/mL (approximativement
1000 copies/mL) au moment de la greffe hépatique. La population de l'étude était composée de 82%
de sujets de sexe masculin, de 39% de sujets caucasiens et de 37% de sujets asiatiques, avec un âge
moyen de 49 ans ; 89% des patients présentaient un AgHBe négatif au moment de la greffe hépatique.
Parmi les 61 patients évaluables pour l'efficacité (patients ayant reçu l'entécavir pendant au moins 1
mois), 60 patients ont également reçu une immunoglobuline anti-hépatite B (lgHB) dans le cadre du
schéma thérapeutique prophylactique post-transplantation. De ces 60 patients, 49 patients ont reçu
l'lgHB pendant plus de 6 mois. A la semaine 72 suivant la transplantation, aucun des 55 patients
observés ne présentait de récurrence virologique de l'infection par le VHB [définie par un ADN du
VHB ≤50 UI/mL (approximativement 300 copies/mL)], et au moment de la censure des données,
aucune récurrence virologique n'avait été observée chez les 6 patients restants. L'ensemble des 61
patients présentaient une perte de l'AgHBs après la transplantation, et 2 de ces patients sont devenus
18
AgHBs positifs ultérieurement malgré le maintien d'un ADN du VHB indétectable (< 6 UI/mL). La
fréquence et la nature des effets indésirables dans cette étude étaient conformes à ceux attendus chez
les patients transplantés hépatiques et avec le profil de tolérance connu de l'entécavir.
Population pédiatrique
L'étude 189 est une étude sur l'efficacité et la sécurité de l'entécavir chez 180 enfants et adolescents
naïfs de traitement nucléosidique âgés de 2 ans à moins de 18 ans atteints d’hépatite chronique B,
AgHBe positifs, avec une maladie hépatique compensée et des ALAT élevées. Les patients étaient
randomisés (2:1) pour recevoir en aveugle un traitement par l'entécavir de 0,015 mg/kg jusqu'à 0,5
mg/jour (N = 120) ou un placebo (N = 60). La randomisation était stratifiée par groupe d'âge (de 2 à
6 ans ; > 6 à 12 ans ; et > 12 à < 18 ans). Les caractéristiques démographiques et les caractéristiques de
la maladie VHB initiales étaient comparables entre les 2 bras de traitement et au sein des cohortes
selon l'âge. À l'entrée dans l'étude, le taux moyen d'ADN-VHB était de 8,1 log
10
UI/mL et la moyenne
des ALAT était de 103 U/L pour l’ensemble de la population de l’étude. Les résultats pour les
principaux critères d’efficacité à la Semaine 48 et à la Semaine 96 sont présentés dans le tableau ci-
dessous.
Entécavir Placebo*
Semaine 48 Semaine 96 Semaine 48
n 120 120 60
ADN-VHB < 50 UI/mL et
séroconversion
a
AgHBe
24,2 % 35,8 % 3,3 %
ADN-VHB < 50 UI/mL
a
49,2 % 64,2 % 3,3 %
Séroconversion
a
AgHBe 24,2 % 36,7 % 10,0 %
Normalisation
a
des ALAT 67,5 % 81,7 % 23,3 %
ADN-VHB < 50 UI/mL
a
ADN-VHB à l'inclusion
< 8 log
10
UI/mL
ADN-VHB à l'inclusion
≤ 8 log
10
UI/mL
82,6 % (38/46)
28,4 % (21/74)
82,6 % (38/46)
52,7 % (39/74)
6,5 % (2/31)
0 % (0/29)
a
NC=E (non complet = échec)
* Les patients randomisés dans le bras placebo qui navaient pas eu de séroconversion HBe à la semaine 48 pouvaient
recevoir l'entécavir en ouvert pour la deuxième année de l'étude ; par conséquent, les données comparées des groupes
randomisés ne sont disponibles que jusqu
à la semaine 48.
L’évaluation de la résistance en pédiatrie est basée sur les données de deux études cliniques (028 et
189) chez des patients pédiatriques avec une infection chronique par le VHB, naïfs de traitement
nucléosidique et Ag HBe positifs. Ces deux études fournissent des données de résistance chez 183
patients traités et suivis sur l'Année 1 et 180 patients traités et suivis sur l’Année 2. Des évaluations
génotypiques ont été réalisées chez tous les patients avec des prélèvements disponibles qui ont
présenté un rebond virologique à la semaine 96 ou un taux d’ADN-VHB ≤ 50 UI/mL à la semaine 48
ou 96. Pendant l’année 2, une résistance génotypique à l’ETV a été détectée chez 2 patients (1,1 % de
probabilité cumulée de résistance à 2 ans).
Résistance clinique chez ladulte
Les patients des études cliniques initialement traités par l'entécavir 0,5 mg (naïfs de nucléoside) ou 1,0
mg (résistants à la lamivudine) avec dosage de l’ADN du VHB par PCR à ou après la semaine 24 de
traitement ont bénéficié d’une analyse virale de résistance.
Lors de l’analyse jusqu’à 240 semaines dans les études conduites chez les patients naïfs de
nucléosides, la présence de substitutions génotypiques de résistance à l’entécavir au niveau des codons
T184, S202 ou M250 a été observée chez 3 patients traités par l'entécavir, 2 d’entre eux ayant présenté
un rebond virologique (voir tableau). Ces mutations ont été observées uniquement en présence de
mutations de résistance à la lamivudine (M204V et L180M).
19
Émergence de résistance génotypique à l’entécavir jusqu’à 5 ans chez les patients naïfs de
nucléosides
Année 1 Année 2 Année 3
a
Année 4
a
Année 5
a
Patients traités et suivis pour la
résistance
b
663 278 149 121 108
Patients présentant dans lannée
désignée :
- Une émergence de résistance
génotypique à l’entécavi
r
c
1 1 1 0 0
- Une résistance génotypique à
l’entécavir
c
avec rebond virologique
d
1 0 1 0 0
Probabilité cumulée :
- D'émergence de résistance
génotypique à l’entécavi
r
c
0,2 % 0,5 % 1,2 % 1,2 % 1,2 %
- De résistance génotypique à
l’entécavir
c
avec rebond virologique
d
0,2 % 0,2 % 0,8 % 0,8 % 0,8 %
a
Les résultats reflètent l’utilisation de l’entécavir à la posologie de 1 mg chez 147 des 149 patients à 3 ans et de tous les
patients à 4 et 5 ans, ainsi que la combinaison thérapeutique entécavir-lamivudine (suivi par un traitement par
l’entécavir au long cours) sur une période médiane de 20 semaines chez 130 des 149 patients à 3 ans et sur une semaine
chez 1 des 121 patients à 4 ans dans une étude de rollover.
b
Inclut des patients avec au moins une mesure de l’ADN du VHB par PCR à la semaine 24 ou après jusqu’à la
semaine 58 (année 1), après la semaine 58 jusqu ’à la semaine 102 (année 2), après la semaine 102 jusqu’à la
semaine 156 (année 3), après la semaine 156 jusqu’à la semaine 204 (année 4), ou après la semaine 204 jusqu’à la
semaine 252 (année 5).
c
Patients également porteurs de mutations à la lamivudine.
d
Augmentation ≤ 1 log10 par rapport au nadir de l ’ADN du VHB par PCR, confirmé sur des mesures successives ou à la
fin de la fenêtre thérapeutique.
Les mutations de résistance à l’entécavir (en plus des mutations de résistance à la lamivudine
M204V/I+/- L180M) ont été observées à l’inclusion sur 10 des 187 (5%) isolats des patients résistants
à la lamivudine traités par l'entécavir et ayant eu une analyse de résistance, indiquant qu'un traitement
préalable par la lamivudine peut sélectionner ces mutations de résistance et qu'elles peuvent exister à
une faible fréquence avant le traitement par l'entécavir. Jusqu’à 240 semaines, 3 des 10 patients ont
présenté un rebond virologique (augmentation ≤ 1 log
10
par rapport au nadir). Les données de
résistance à l ’entécavir dans les études cliniques conduites chez les patients résistants à la lamivudine
jusqu’à 240 semaines sont résumées dans le tableau ci-dessous :
Émergence de résistance génotypique à l’entécavir jusqu’à 5 ans chez les patients résistants à la
lamivudine
Année 1 Année 2 Année 3
a
Année 4
a
Année 5
a
Patients traités et suivis pour la
résistance
b
187 146 80 52 33
Patients présentant dans lannée
désignée :
- Une émergence de résistance
génotypique à l’entécavi
r
c
11 12 16 6 2
- Une résistance génotypique à
l’entécavir avec rebond
virologique
d
2
e
14
e
13
e
9
e
1
e
20
Émergence de résistance génotypique à l’entécavir jusqu’à 5 ans chez les patients résistants à la
lamivudine
Année 1 Année 2 Année 3
a
Année 4
a
Année 5
a
Probabilité cumulée :
- D'émergence de résistance
génotypique à l’entécavi
r
c
6,2 % 15 % 36,3 % 46,6 % 51,45 %
- De résistance génotypique à
l’entécavir
c
avec rebond
virologique
d
1,1 %
e
10,7 %
e
27 %
e
41,3 %
e
43,6 %
e
a
Les résultats reflètent lutilisation de la combinaison thérapeutique entécavir-lamivudine (suivi par un traitement par
lentécavir au long cours) sur une période médiane de13 semaines chez 48 des 80 patients à 3 ans, une médiane de
38 semaines chez 10 des 52 patients à 4 ans, et sur 16 semaines chez 1 des 33 patients à 5 ans dans une étude de rollover.
b
Inclut des patients avec au moins une mesure de lADN du VHB par PCR à la semaine 24 ou après jusquà la semaine 58
(année 1), après la semaine 58 jusquà la semaine 102 (année 2), après la semaine 102 jusquà la semaine 156 (année 3),
après la semaine 156 jusqu
à la semaine 204 (année 4), ou après la semaine 204 jusquà la semaine 252 (année 5).
c
Patients également porteurs de mutations à la lamivudine.
d
Augmentation 1 log
10
par rapport au nadir de lADN du VHB par PCR, confirmé sur des mesures successives ou à la
fin de la fenêtre thérapeutique.
e
Résistance à l entécavir quelle que soit lannée dapparition ; rebond virologique dans lannée désignée.
Parmi les patients résistants à la lamivudine ayant un taux d’ADN-VHB < 10
7
log
10
copies/mL à
l'inclusion, 64 % (9/14) ont atteint un taux d’ADN-VHB < 300 copies/mL à la semaine 48. Ces
14 patients avaient un plus faible taux de résistance génotypique à l ’entécavir (probabilité cumulée de
18,8 % jusqu’à 5 ans de suivi) que la totalité de la population étudiée (voir tableau). De plus, les
patients résistants à la lamivudine qui ont atteint un taux d’ADN-VHB < 10
4
log
10
copies/mL par PCR
à la semaine 24 ont eu un plus faible taux de résistance que ceux n’ayant pas atteint ce taux
(probabilité cumulée à 5 ans respectivement de 17,6 % [n = 50] versus 60,5 % [n = 135]).
Analyse intégrée d’essais cliniques de phases 2 et 3 : Dans le cadre d’une analyse intégrée des
données sur la résistance à l’entécavir issues de 17 essais cliniques de phases 2 et 3, réalisée après la
commercialisation, une substitution émergente liée à la résistance à l’entécavir, soit rtA181C, a été
décelée chez 5 sujets sur 1 461 durant le traitement par l’entécavir. Cette substitution n’a été détectée
qu’en présence des substitutions rtL180M plus rtM204V liées à la résistance à la lamivudine.
5.2 Propriétés pharmacocinétiques
Absorption
L'entécavir est rapidement absorbé et les pics plasmatiques sont atteints entre 0,5 et 1,5 heure. La
biodisponibilité absolue n'a pas été déterminée. Sur la base de l'excrétion urinaire du médicament sous
forme inchangée, la biodisponibilité a été estimée à au moins 70%. Il existe une augmentation dose-
dépendante des valeurs de la C
max
et de l'ASC suite à des doses multiples comprises entre 0,1 et 1 mg.
L'état d'équilibre est atteint entre 6 et 10 jours après une administration journalière avec double
accumulation. À l’état d’équilibre, la C
max
et la C
min
sont respectivement de 4,2 et 0,3 ng/mL pour une
dose de 0,5 mg, et respectivement de 8,2 et 0,5 ng/mL pour une dose de 1 mg. Le comprimé et la
solution buvable sont bioéquivalents chez les sujets sains ; c’est pourquoi les deux formes peuvent être
utilisées indifféremment.
L'administration de 0,5 mg d'entécavir avec un repas riche en graisses (945 kcal, 54,6 g de graisse) ou
un repas léger (379 kcal, 8,2 g de graisse) a entraîné un léger retard de l'absorption (entre 1 et
1,5 heure avec un repas contre 0,75 heure à jeun), une diminution de la C
max
de 44-46 % et une
diminution de l'ASC de 18-20 %. Chez des patients n'ayant jamais reçu de traitement par un analogue
nucléosidique, la diminution des valeurs de la C
max
et de l'ASC lorsque l'entécavir est pris avec un
repas n'est pas considérée comme étant cliniquement significative, mais elle pourrait altérer l'efficacité
chez des patients résistants à la lamivudine (voir rubrique 4.2).
21
Distribution
Le volume de distribution évalué pour l'entécavir dépasse la quantité totale d'eau de l'organisme. La
liaison de l’entécavir aux protéines plasmatiques humaines in vitro est de 13 %.
Biotransformation
L'entécavir n'est ni un substrat, ni un inhibiteur, ni un inducteur du système enzymatique CYP450.
Après administration de C
14
-entécavir, aucun métabolite oxydatif ou acétylé n'a été observé, et des
quantités mineures de métabolites de la phase II, glucuroconjugués et sulfoconjugués, ont été
observés.
Élimination
L'entécavir est principalement éliminé par le rein et on retrouve la substance active inchangée dans les
urines à l'état d'équilibre à environ 75% de la dose. La clairance rénale n'est pas dose- dépendante et
varie entre 360 et 471 mL/min, ce qui suggère que l'entécavir est éliminé par un mécanisme associant
une filtration glomérulaire et une sécrétion tubulaire franche. Après avoir atteint un pic plasmatique,
les concentrations d’entécavir ont diminué de façon bi-exponentielle avec une demi-vie d'élimination
comprise entre 128 et 149 heures. Avec une administration journalière, l'indice d'accumulation de la
substance active est doublé, ce qui suggère une demi-vie d'accumulation effective d'environ 24 heures.
Insuffisance hépatique
Les paramètres pharmacocinétiques chez les patients atteints d'une insuffisance hépatique modérée ou
sévère étaient semblables à ceux des patients ayant une fonction hépatique normale.
Insuffisance rénale
La clairance de l'entécavir diminue avec la diminution de la clairance de la créatinine. Une
hémodialyse d'une durée de 4 heures a éliminé 13 % de la dose et 0,3 % a été éliminé par dialyse
péritonéale ambulatoire continue. La pharmacocinétique de l'entécavir après administration d'une dose
unique de 1 mg chez des patients (sans hépatite chronique B) est présentée dans le tableau ci-après :
Clairance de la créatinine à J0 (mL/min)
Sans atteinte
> 80
(n = 6)
Léger
> 50 ;
≥ 80
(n = 6)
Modéré
30-50
(n = 6)
Sévère
20-
< 30
(n = 6)
Sévère
Prise en charge
par
Hémodialyse
(n = 6)
Sévère
Prise en
charge par
DPAC
(n = 4)
C
max
(ng/mL)
(CV%)
8,1
(30,7)
10,4
(37,2)
10,5
(22,7)
15,3
(33,8)
15,4
(56,4)
16,6
(29,7)
ASC
(0-T)
(ngꞏh/mL)
(CV)
27,9
(25,6)
51,5
(22,8)
69,5
(22,7)
145,7
(31,5)
233,9
(28,4)
221,8
(11,6)
CLR (mL/min)
(ET)
383,2
(101,8)
197,9
(78,1)
135,6
(31,6)
40,3
(10,1)
NA NA
CLT/F (mL/min)
(ET)
588,1
(153,7)
309,2
(62,6)
226,3
(60,1)
100,6
(29,1)
50,6
(16,5)
35,7
(19,6)
22
Greffe de foie
L'exposition à l'entécavir chez des greffés du foie, infectés par le VHB et recevant une dose stable de
cyclosporine A ou de tacrolimus (n = 9), était deux fois supérieure à l'exposition chez des sujets sains
à fonction rénale normale. L'insuffisance rénale a contribué à l'augmentation de la sensibilité à
l'entécavir chez ces patients (voir rubrique 4.4).
Sexe
L'ASC était plus élevée de 14% chez les sujets de sexe féminin par rapport aux sujets de sexe
masculin, en raison des différences de fonction rénale et de poids corporel. Après ajustement des
différences de clairance de la créatinine et de poids corporel, il n'y avait aucune différence d'exposition
entre les sujets masculins et féminins.
Sujets âgés
L'effet de l'âge sur la pharmacocinétique de l'entécavir a été évalué en comparant des sujets âgés de 65
à 83 ans (moyenne d'âge des sujets de sexe féminin : 69 ans, moyenne d'âge des sujets de sexe
masculin : 74 ans) avec des sujets jeunes de 20 à 40 ans (moyenne d'âge des sujets de sexe féminin :
29 ans, moyenne d'âge des sujets de sexe masculin : 25 ans). L'ASC était plus élevée de 29% chez les
sujets âgés que chez les sujets jeunes, principalement en raison des différences de fonction rénale et de
poids corporel. Après ajustement des différences de clairance de la créatinine et de poids corporel,
l'ASC était plus élevée de 12,5% chez les sujets âgés que chez les sujets jeunes. Une étude
pharmacocinétique de population sur des patients de 16 à 75 ans n'a pas identifié l'âge comme un
facteur ayant une influence significative sur la pharmacocinétique de l'entécavir.
Origine ethnique
Une étude pharmacocinétique de population n'a pas identifié l'origine ethnique comme un facteur
ayant une influence significative sur la pharmacocinétique de l'entécavir. Cependant, ces conclusions
ne concernent que les groupes caucasiens et asiatiques, les autres catégories ayant été trop peu
représentées.
Population pédiatrique
Les données pharmacocinétiques de l'entécavir à l'état d'équilibre ont été évaluées (étude 028) chez
24 sujets pédiatriques naïfs de traitement nucléosidique, AgHBe positifs, âgés de 2 ans à moins de
18 ans et avec une maladie hépatique compensée. L'exposition à l'entécavir chez les patients naïfs de
traitement nucléosidique recevant une fois par jour une dose d'entécavir de 0,015 mg/kg jusqu'à un
maximum de 0,5 mg a été comparable à l'exposition obtenue chez l'adulte recevant une fois par jour
une dose de 0,5 mg. La C
max
, l'ASC
(0-24)
, et la C
min
pour ces sujets étaient respectivement de
6,31 ng/mL, 18,33 ng h/mL, et 0,28 ng/mL.
5.3 Données de sécurité préclinique
Dans des études de toxicité à dose répétée chez le chien pour lesquelles les doses sans effet
correspondaient à des expositions 19 et 10 fois supérieures à celles administrées chez l'homme (0,5 et
1 mg respectivement), une inflammation périvasculaire réversible a été observée dans le système
nerveux central. Cet effet n'a pas été observé dans des études à doses répétées sur d'autres espèces,
dont les singes, qui ont été exposés pendant 1 an à des administrations quotidiennes d'entécavir ≤100
fois celles administrées chez l'homme.
Dans des études de toxicité de la reproduction dans lesquelles les animaux ont reçu de l'entécavir
jusqu’à 4 semaines, aucune altération de la fertilité n’a été mise en évidence chez des rats mâles et
femelles à des expositions élevées. Des modifications testiculaires (dégénérescence des tubes
séminifères) ont été mises en évidence dans des études de toxicité à dose répétée chez les rongeurs et
23
les chiens à des expositions supérieures ou égales à 26 fois celles administrées chez l’homme. Aucune
modification testiculaire n ’a été mise en évidence dans une étude d ’1 an chez des singes.
Chez les rates et les lapines gravides ayant reçu de l'entécavir, aucune embryotoxicité et toxicité
maternelle n'a été observée à des expositions 21 fois supérieures ou égales à celles administrée chez
l'homme. Une toxicité chez la femelle, une toxicité fœto-embryonnaire (avortements spontanés), une
diminution du poids des fœtus, des malformations de la queue et des vertèbres, une ossification réduite
(des vertèbres, des sternèbres et des phalanges) des vertèbres lombaires et côtes supplémentaires ont
été observées chez la rate, à des expositions élevées. Chez la lapine, une toxicité fœto-embryonnaire
(avortements spontanés), une ossification réduite (os hyoïde) et une incidence accrue d'une 13
e
côte
ont été observées à des expositions élevées. Dans une étude péri- et post-natale chez la rate, aucun
effet néfaste sur la descendance n'a été observé. Dans une étude séparée où l'entécavir a été administré
aux rates gravides ou allaitantes à 10 mg/kg, l'exposition fœtale à l'entécavir et le passage de
l'entécavir dans le lait ont tous les deux été démontrés. Chez les rats juvéniles recevant de l'entécavir
du 4ème au 80ème jour après la naissance, une réduction modérée de la réponse acoustique a été notée
durant la période de récupération (du jour 110 à 114 après la naissance), mais pas durant la période de
traitement pour des valeurs d'ASC ≤92 fois celles observées chez l'homme à la dose de 0,5 mg ou à la
dose pédiatrique équivalente. Au regard des données d'exposition, ces résultats n'ont pas de pertinence
clinique.
Aucun signe de génotoxicité n'a été observé dans le test d'Ames, dans le test de mutation génique sur
des cellules de mammifère et dans le test de transformation avec des cellules embryonnaires de
hamster syrien. Une étude de micronucleus et une étude de réparation d'ADN chez le rat étaient
négatives également. L'entécavir est clastogène sur des cultures de lymphocytes humains à des
concentrations considérablement plus élevées que celles atteintes en clinique.
Études de carcinogénèse à deux ans : chez la souris mâle, des augmentations de la fréquence des
tumeurs du poumon ont été observées à des expositions supérieures ou égales à 4 et 2 fois celles de
0,5 mg et 1 mg chez lhomme respectivement. Le développement des tumeurs a été précédé d'une
prolifération de pneumocytes au niveau du poumon qui n'a été observée ni chez le rat, ni chez le chien
ou le singe, indiquant que cet évènement clé dans le développement de tumeurs pulmonaires observé
chez la souris est probablement spécifique à l'espèce. Une fréquence plus élevée d'autres tumeurs, dont
des gliomes cérébraux chez le rat et la rate, des carcinomes hépatiques chez la souris mâle, des
tumeurs vasculaires bénignes chez la souris femelle et des adénomes et carcinomes hépatiques chez la
rate, a été observée seulement au cours d'une longue exposition. Cependant, les doses sans effet n'ont
pu être précisément établies. L'extrapolation des résultats à l'homme n'est pas connue. Pour les
données cliniques, voir rubrique 5.1.
6. DONNEES PHARMACEUTIQUES
6.1 Liste des excipients
Noyau du comprimé :
Cellulose microcristalline
Crospovidone
Lactose monohydraté
Stéarate de magnésium
Pelliculage :
Dioxyde de titane (E171)
Hypromellose
Macrogol 400
Polysorbate 80
24
6.2 Incompatibilités
Sans objet.
6.3 Durée de conservation
3 ans
6.4 Précautions particulières de conservation
Ce médicament ne nécessite pas de conditions particulières de conservation.
6.5 Nature et contenu de lemballage extérieur
Boîte contenant 30 comprimés pelliculés sous plaquettes en OPA/Aluminium/PVC-Feuille
d’aluminium.
Boîte contenant 30 x1 comprimé pelliculé ou 90 x1 comprimé pelliculé sous plaquettes prédécoupées
pour délivrance à l'unité en OPA/Aluminium/PVC-Feuille d'aluminium.
Flacon en polyéthylène haute densité (PEHD) muni d'un bouchon sécurité enfant en polypropylène
contenant 30 ou 90 comprimés pelliculés.
Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.
6.6 Précautions particulières délimination
Tout médicament non utilisé ou déchet doit être éliminé conformément à la réglementation en vigueur.
7. TITULAIRE DE LAUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
Viatris Limited
Damastown Industrial Park,
Mulhuddart, Dublin 15,
DUBLIN
Irlande
8. NUMÉRO(S) DAUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
EU/1/17/1227/001
EU/1/17/1227/002
EU/1/17/1227/003
EU/1/17/1227/004
EU/1/17/1227/005
EU/1/17/1227/006
EU/1/17/1227/007
EU/1/17/1227/008
EU/1/17/1227/009
EU/1/17/1227/010
25
9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DE
L'AUTORISATION
Date de première autorisation : 18 septembre 2017
Date du dernier renouvellement : 21 juin 2022
10. DATE DE MISE À JOUR DU TEXTE
Des informations détaillées sur ce médicament sont disponibles sur le site internet de lAgence
européenne des médicaments http://www.ema.europa.eu/.
26
ANNEXE II
A. FABRICANT(S) RESPONSABLE(S) DE LA LIBÉRATION
DES LOTS
B. CONDITIONS OU RESTRICTIONS DE DÉLIVRANCE ET
DUTILISATION
C. AUTRES CONDITIONS ET OBLIGATIONS DE
LAUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
D. CONDITIONS OU RESTRICTIONS EN VUE DUNE
UTILISATION SÛRE ET EFFICACE DU MÉDICAMENT
27
A. FABRICANT(S) RESPONSABLE(S) DE LA LIBÉRATION DES LOTS
Nom et adresse des fabricants responsables de la libération des lots
McDermott Laboratories Limited trading as Gerard Laboratories
Unit 35/36 Baldoyle Industrial Estate,
Grange Road, Dublin 13
Irlande
Mylan Hungary Kft.
Mylan utca 1,
Komárom - 2900
Hongrie
Mylan Germany GmbH
Zweigniederlassung Bad Homburg v. d. Hoehe, Benzstrasse 1
Bad Homburg v. d. Hoehe
Hessen, 61352,
Allemagne
Le nom et ladresse du fabricant responsable de la libération du lot concerné doivent figurer sur la
notice du médicament.
B. CONDITIONS OU RESTRICTIONS DE DÉLIVRANCE ET DUTILISATION
Médicament soumis à prescription médicale restreinte (voir Annexe I : Résumé des Caractéristiques
du Produit, rubrique 4.2).
C. AUTRES CONDITIONS ET OBLIGATIONS DE LAUTORISATION DE MISE SUR LE
MARCHÉ
Rapports périodiques actualisés de sécurité (PSUR)
Les exigences relatives à la soumission des PSURs pour ce médicament sont définies dans la
liste des dates de référence pour lUnion (liste EURD) prévue à larticle 107 quater, paragraphe
7, de la directive 2001/83/CE et ses actualisations publiées sur le portail web européen des
médicaments.
D. CONDITIONS OU RESTRICTIONS EN VUE DUNE UTILISATION SÛRE ET
EFFICACE DU MÉDICAMENT
Plan de gestion des risques (PGR)
Le titulaire de lautorisation de mise sur le marché réalise les activités de pharmacovigilance et
interventions requises décrites dans le PGR adopté et présenté dans le Module 1.8.2 de
lautorisation de mise sur le marché, ainsi que toutes actualisations ultérieures adoptées du PGR.
Un PGR actualisé doit être soumis :
à la demande de lAgence européenne des médicaments ;
dès lors que le système de gestion des risques est modifié, notamment en cas de réception
de nouvelles informations pouvant entraîner un changement significatif du profil
bénéfice/risque, ou lorsqu une étape importante (pharmacovigilance ou minimisation du
risque) est franchie.
28
Si les dates de soumission dun PSUR et dun PGR actualisé coïncident, ils peuvent être transmis en
même temps.
29
ANNEXE III
ÉTIQUETAGE ET NOTICE
30
A. ÉTIQUETAGE
31
MENTIONS DEVANT FIGURER SUR LEMBALLAGE EXTÉRIEUR
BOÎTE DES PLAQUETTES
1. DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
Entécavir Viatris 0,5 mg, comprimés pelliculés
entécavir
2. COMPOSITION EN SUBSTANCE(S) ACTIVE(S)
Chaque comprimé pelliculé contient 0,5 mg dentécavir (sous forme de monohydrate)
3. LISTE DES EXCIPIENTS
Contient également du lactose. Voir la notice pour dautres informations.
4. FORME PHARMACEUTIQUE ET CONTENU
Comprimé pelliculé
30 comprimés pelliculés
30 × 1 comprimé pelliculé
90 × 1 comprimé pelliculé
5. MODE ET VOIE(S) D ADMINISTRATION
Lire la notice avant utilisation.
Voie orale.
6. MISE EN GARDE SPÉCIALE INDIQUANT QUE LE MÉDICAMENT DOIT ÊTRE
CONSERVÉ HORS DE VUE ET DE PORTÉE DES ENFANTS
Tenir hors de la vue et de la portée des enfants.
7. AUTRE(S) MISE(S) EN GARDE SPÉCIALE(S), SI NÉCESSAIRE
8. DATE DE PÉREMPTION
EXP
9. PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES DE CONSERVATION
32
10. PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES DÉLIMINATION DES MÉDICAMENTS NON
UTILISÉS OU DES DÉCHETS PROVENANT DE CES MÉDICAMENTS SIL Y A
LIEU
11. NOM ET ADRESSE DU TITULAIRE DE LAUTORISATION DE MISE SUR LE
MARCHÉ
Viatris Limited
Damastown Industrial Park,
Mulhuddart, Dublin 15,
DUBLIN
Irlande
12. NUMÉRO(S) DAUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
EU/1/17/1227/002
EU/1/17/1227/003
EU/1/17/1227/005
13. NUMÉRO DU LOT
Lot
14. CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DÉLIVRANCE
15. INDICATIONS DUTILISATION
16. INFORMATIONS EN BRAILLE
Entécavir Viatris 0,5 mg, comprimés pelliculés
17. IDENTIFIANT UNIQUE CODE-BARRES 2D
Code-barres 2D portant lidentifiant unique inclus
18. IDENTIFIANT UNIQUE - DONNÉES LISIBLES PAR LES HUMAINS
PC
SN
NN
33
MENTIONS MINIMALES DEVANT FIGURER SUR LES PLAQUETTES OU LES FILMS
THERMOSOUDÉS
PLAQUETTE
1. DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
Entécavir Viatris 0,5 mg, comprimés pelliculés
entécavir
2. NOM DU TITULAIRE DE LAUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
Viatris Limited
3. DATE DE PÉREMPTION
EXP
4. NUMÉRO DU LOT
Lot
5. AUTRES
34
MENTIONS MINIMALES DEVANT FIGURER SUR LES PLAQUETTES OU LES FILMS
THERMOSOUDÉS
PLAQUETTE EN CONDITIONNEMENT UNITAIRE
1. DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
Entécavir Viatris 0,5 mg, comprimés pelliculés
entécavir
2. NOM DU TITULAIRE DE LAUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
Viatris Limited
3. DATE DE PÉREMPTION
EXP
4. NUMÉRO DU LOT
Lot
5. AUTRES
35
MENTIONS DEVANT FIGURER SUR LEMBALLAGE EXTÉRIEUR
BOÎTE DU FLACON
1. DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
Entécavir Viatris 0,5 mg, comprimés pelliculés
entécavir
2. COMPOSITION EN SUBSTANCE(S) ACTIVE(S)
Chaque comprimé pelliculé contient 0,5 mg dentécavir (sous forme de monohydrate)
3. LISTE DES EXCIPIENTS
Contient également du lactose. Voir la notice pour dautres informations.
4. FORME PHARMACEUTIQUE ET CONTENU
Comprimé pelliculé
30 comprimés pelliculés
90 comprimés pelliculés
5. MODE ET VOIE(S) D ADMINISTRATION
Lire la notice avant utilisation.
Voie orale.
6. MISE EN GARDE SPÉCIALE INDIQUANT QUE LE MÉDICAMENT DOIT ÊTRE
CONSERVÉ HORS DE VUE ET DE PORTÉE DES ENFANTS
Tenir hors de la vue et de la portée des enfants.
7. AUTRE(S) MISE(S) EN GARDE SPÉCIALE(S), SI NÉCESSAIRE
8. DATE DE PÉREMPTION
EXP
9. PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES DE CONSERVATION
36
10. PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES DÉLIMINATION DES MÉDICAMENTS NON
UTILISÉS OU DES DÉCHETS PROVENANT DE CES MÉDICAMENTS SIL Y A
LIEU
11. NOM ET ADRESSE DU TITULAIRE DE LAUTORISATION DE MISE SUR LE
MARCHÉ
Viatris Limited
Damastown Industrial Park,
Mulhuddart, Dublin 15,
DUBLIN
Irlande
12. NUMÉRO(S) DAUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
EU/1/17/1227/001
EU/1/17/1227/004
13. NUMÉRO DU LOT
Lot
14. CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DÉLIVRANCE
15. INDICATIONS DUTILISATION
16. INFORMATIONS EN BRAILLE
Entécavir Viatris 0,5 mg, comprimés pelliculés
17. IDENTIFIANT UNIQUE CODE-BARRES 2D
Code-barres 2D portant lidentifiant unique inclus
18. IDENTIFIANT UNIQUE - DONNÉES LISIBLES PAR LES HUMAINS
PC
SN
NN
37
MENTIONS DEVANT FIGURER SUR LE CONDITIONNEMENT PRIMAIRE
ETIQUETTE FLACON
1. DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
Entécavir Viatris 0,5 mg, comprimés pelliculés
entécavir
2. COMPOSITION EN SUBSTANCE(S) ACTIVE(S)
Chaque comprimé pelliculé contient 0,5 mg dentécavir (sous forme de monohydrate)
3. LISTE DES EXCIPIENTS
Contient également du lactose. Voir la notice pour dautres informations.
4. FORME PHARMACEUTIQUE ET CONTENU
Comprimé pelliculé
30 comprimés pelliculés
90 comprimés pelliculés
5. MODE ET VOIE(S) D ADMINISTRATION
Lire la notice avant utilisation.
Voie orale.
6. MISE EN GARDE SPÉCIALE INDIQUANT QUE LE MÉDICAMENT DOIT ÊTRE
CONSERVÉ HORS DE VUE ET DE PORTÉE DES ENFANTS
Tenir hors de la vue et de la portée des enfants.
7. AUTRE(S) MISE(S) EN GARDE SPÉCIALE(S), SI NÉCESSAIRE
8. DATE DE PÉREMPTION
EXP
9. PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES DE CONSERVATION
38
10. PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES DÉLIMINATION DES MÉDICAMENTS NON
UTILISÉS OU DES DÉCHETS PROVENANT DE CES MÉDICAMENTS SIL Y A
LIEU
11. NOM ET ADRESSE DU TITULAIRE DE LAUTORISATION DE MISE SUR LE
MARCHÉ
Viatris Limited
Damastown Industrial Park,
Mulhuddart, Dublin 15,
DUBLIN
Irlande
12. NUMÉRO(S) DAUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
EU/1/17/1227/001
EU/1/17/1227/004
13. NUMÉRO DU LOT
Lot
14. CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DÉLIVRANCE
15. INDICATIONS DUTILISATION
16. INFORMATIONS EN BRAILLE
39
MENTIONS DEVANT FIGURER SUR LEMBALLAGE EXTÉRIEUR
BOÎTE DES PLAQUETTES
1. DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
Entécavir Viatris 1 mg, comprimés pelliculés
entécavir
2. COMPOSITION EN SUBSTANCE(S) ACTIVE(S)
Chaque comprimé pelliculé contient 1 mg dentécavir (sous forme de monohydrate)
3. LISTE DES EXCIPIENTS
Contient également du lactose. Voir la notice pour dautres informations.
4. FORME PHARMACEUTIQUE ET CONTENU
Comprimé pelliculé
30 comprimés pelliculés
30 × 1 comprimé pelliculé
90 × 1 comprimé pelliculé
5. MODE ET VOIE(S) D ADMINISTRATION
Lire la notice avant utilisation.
Voie orale.
6. MISE EN GARDE SPÉCIALE INDIQUANT QUE LE MÉDICAMENT DOIT ÊTRE
CONSERVÉ HORS DE VUE ET DE PORTÉE DES ENFANTS
Tenir hors de la vue et de la portée des enfants.
7. AUTRE(S) MISE(S) EN GARDE SPÉCIALE(S), SI NÉCESSAIRE
8. DATE DE PÉREMPTION
EXP
9. PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES DE CONSERVATION
40
10. PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES DÉLIMINATION DES MÉDICAMENTS NON
UTILISÉS OU DES DÉCHETS PROVENANT DE CES MÉDICAMENTS SIL Y A
LIEU
11. NOM ET ADRESSE DU TITULAIRE DE LAUTORISATION DE MISE SUR LE
MARCHÉ
Viatris Limited
Damastown Industrial Park,
Mulhuddart, Dublin 15,
DUBLIN
Irlande
12. NUMÉRO(S) DAUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
EU/1/17/1227/007
EU/1/17/1227/008
EU/1/17/1227/010
13. NUMÉRO DU LOT
Lot
14. CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DÉLIVRANCE
15. INDICATIONS DUTILISATION
16. INFORMATIONS EN BRAILLE
Entécavir Viatris 1 mg, comprimés pelliculés
17. IDENTIFIANT UNIQUE CODE-BARRES 2D
Code-barres 2D portant lidentifiant unique inclus
18. IDENTIFIANT UNIQUE - DONNÉES LISIBLES PAR LES HUMAINS
PC
SN
NN
41
MENTIONS MINIMALES DEVANT FIGURER SUR LES PLAQUETTES OU LES FILMS
THERMOSOUDÉS
PLAQUETTE
1. DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
Entécavir Viatris 1 mg, comprimés pelliculés
entécavir
2. NOM DU TITULAIRE DE LAUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
Viatris Limited
3. DATE DE PÉREMPTION
EXP
4. NUMÉRO DU LOT
Lot
5. AUTRES
42
MENTIONS MINIMALES DEVANT FIGURER SUR LES PLAQUETTES OU LES FILMS
THERMOSOUDÉS
PLAQUETTE EN CONDITIONNEMENT UNITAIRE
1. DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
Entécavir Viatris 1 mg, comprimés pelliculés
entécavir
2. NOM DU TITULAIRE DE LAUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
Viatris Limited
3. DATE DE PÉREMPTION
EXP
4. NUMÉRO DU LOT
Lot
5. AUTRES
43
MENTIONS DEVANT FIGURER SUR LEMBALLAGE EXTÉRIEUR
BOÎTE DU FLACON
1. DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
Entécavir Viatris 1 mg, comprimés pelliculés
entécavir
2. COMPOSITION EN SUBSTANCE(S) ACTIVE(S)
Chaque comprimé pelliculé contient 1 mg dentécavir (sous forme de monohydrate)
3. LISTE DES EXCIPIENTS
Contient également du lactose. Voir la notice pour dautres informations.
4. FORME PHARMACEUTIQUE ET CONTENU
Comprimé pelliculé
30 comprimés pelliculés
90 comprimés pelliculés
5. MODE ET VOIE(S) D ADMINISTRATION
Lire la notice avant utilisation.
Voie orale.
6. MISE EN GARDE SPÉCIALE INDIQUANT QUE LE MÉDICAMENT DOIT ÊTRE
CONSERVÉ HORS DE VUE ET DE PORTÉE DES ENFANTS
Tenir hors de la vue et de la portée des enfants.
7. AUTRE(S) MISE(S) EN GARDE SPÉCIALE(S), SI NÉCESSAIRE
8. DATE DE PÉREMPTION
EXP
9. PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES DE CONSERVATION
44
10. PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES DÉLIMINATION DES MÉDICAMENTS NON
UTILISÉS OU DES DÉCHETS PROVENANT DE CES MÉDICAMENTS SIL Y A
LIEU
11. NOM ET ADRESSE DU TITULAIRE DE LAUTORISATION DE MISE SUR LE
MARCHÉ
Viatris Limited
Damastown Industrial Park,
Mulhuddart, Dublin 15,
DUBLIN
Irlande
12. NUMÉRO(S) DAUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
EU/1/17/1227/006
EU/1/17/1227/009
13. NUMÉRO DU LOT
Lot
14. CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DÉLIVRANCE
15. INDICATIONS DUTILISATION
16. INFORMATIONS EN BRAILLE
Entécavir Viatris 1 mg, comprimés pelliculés
17. IDENTIFIANT UNIQUE CODE-BARRES 2D
Code-barres 2D portant lidentifiant unique inclus
18. IDENTIFIANT UNIQUE - DONNÉES LISIBLES PAR LES HUMAINS
PC
SN
NN
45
MENTIONS DEVANT FIGURER SUR LE CONDITIONNEMENT PRIMAIRE
ETIQUETTE FLACON
1. DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
Entécavir Viatris 1 mg, comprimés pelliculés
entécavir
2. COMPOSITION EN SUBSTANCE(S) ACTIVE(S)
Chaque comprimé pelliculé contient 1 mg dentécavir (sous forme de monohydrate)
3. LISTE DES EXCIPIENTS
Contient également du lactose. Voir la notice pour dautres informations.
4. FORME PHARMACEUTIQUE ET CONTENU
Comprimé pelliculé
30 comprimés pelliculés
90 comprimés pelliculés
5. MODE ET VOIE(S) D ADMINISTRATION
Lire la notice avant utilisation.
Voie orale.
6. MISE EN GARDE SPÉCIALE INDIQUANT QUE LE MÉDICAMENT DOIT ÊTRE
CONSERVÉ HORS DE VUE ET DE PORTÉE DES ENFANTS
Tenir hors de la vue et de la portée des enfants.
7. AUTRE(S) MISE(S) EN GARDE SPÉCIALE(S), SI NÉCESSAIRE
8. DATE DE PÉREMPTION
EXP
9. PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES DE CONSERVATION
46
10. PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES DÉLIMINATION DES MÉDICAMENTS NON
UTILISÉS OU DES DÉCHETS PROVENANT DE CES MÉDICAMENTS SIL Y A
LIEU
11. NOM ET ADRESSE DU TITULAIRE DE LAUTORISATION DE MISE SUR LE
MARCHÉ
Viatris Limited
Damastown Industrial Park,
Mulhuddart, Dublin 15,
DUBLIN
Irlande
12. NUMÉRO(S) DAUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
EU/1/17/1227/006
EU/1/17/1227/009
13. NUMÉRO DU LOT
Lot
14. CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DÉLIVRANCE
15. INDICATIONS DUTILISATION
16. INFORMATIONS EN BRAILLE
47
B. NOTICE
48
Notice : Information de l'utilisateur
Entécavir Viatris 0,5 mg, comprimés pelliculés
Entécavir Viatris 1 mg, comprimés pelliculés
entécavir
Veuillez lire attentivement cette notice avant de prendre ce médicament car elle contient des
informations importantes pour vous.
Gardez cette notice. Vous pourriez avoir besoin de la relire.
Si vous avez dautres questions, si vous avez un doute, demandez plus dinformations à votre
médecin, votre pharmacien ou votre infirmier/ère.
Ce médicament vous a été personnellement prescrit. Ne le donnez pas à dautres personnes. Il
pourrait leur être nocif, même si les signes de leur maladie sont identiques aux vôtres.
Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin ou votre
pharmacien. Ceci s'applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette
notice. Voir rubrique 4.
Que contient cette notice ?
1. Qu
est-ce que Entécavir Viatris et dans quels cas est-il utilisé ?
2. Quelles sont les informations à connaître avant de prendre Entécavir Viatris ?
3. Comment prendre Entécavir Viatris ?
4. Quels sont les effets indésirables éventuels ?
5. Comment conserver Entécavir Viatris ?
6. Contenu de l'emballage et autres informations
1. Quest-ce que Entécavir Viatris et dans quels cas est-il utilisé ?
Entécavir Viatris en comprimé est un médicament antiviral pour traiter linfection chronique
(au long cours) par le virus de lhépatite B (VHB) chez ladulte. Entécavir Viatris peut être utilisé
chez les personnes dont le foie est altéré mais encore fonctionnel (maladie du foie compensée) et chez
les personnes dont le foie est altéré et non complètement fonctionnel (maladie décompensée du foie).
Entécavir Viatris en comprimé est aussi utilisé pour traiter linfection chronique (au long cours)
par le virus de lhépatite B (VHB) chez lenfant et ladolescent âgé de 2 ans à moins de 18 ans.
Entécavir Viatris peut être utilisé chez les enfants dont le foie est altéré mais encore fonctionnel
(maladie du foie compensée).
L’infection par le virus de l’hépatite B peut aboutir à une altération du foie. Entécavir Viatris diminue
la quantité de virus dans votre corps, et améliore l’état du foie.
2. Quelles sont les informations à connaître avant de prendre Entécavir Viatris ?
Ne prenez jamais Entécavir Viatris :
si vous êtes allergique (hypersensible) à lentécavir ou à lun des autres composants contenus
dans ce médicament (mentionnés dans la rubrique 6).
Avertissements et précautions
Adressez-vous à votre médecin ou pharmacien avant de prendre Entécavir Viatris
si vous avez déjà eu une maladie du rein, prévenez votre médecin. Ceci est important car
Entécavir Viatris est éliminé de lorganisme par voie rénale et un ajustement de la posologie ou
de lintervalle entre les prises pourrait savérer nécessaire.
narrêtez pas la prise dEntécavir Viatris sans lavis de votre médecin car il existe un risque
d
aggravation de votre hépatite à larrêt du traitement. Votre médecin continuera à vous
49
surveiller et vous prescrira des analyses de sang pendant plusieurs mois en cas darrêt du
traitement par Entécavir Viatris.
que votre foie fonctionne complètement ou non, parlez-en à votre médecin pour envisager
les effets possibles sur votre traitement par Entécavir Viatris.
si vous êtes aussi infecté(e) par le VIH (virus de limmunodéficience humaine), assurez-vous
den parler à votre médecin. Vous ne devez pas prendre Entécavir Viatris pour traiter votre
hépatite B à moins que vous ne preniez en même temps des médicaments pour le VIH car dans
le cas contraire, lefficacité dun futur traitement anti-VIH pourrait être réduite. Entécavir Viatris
ne va pas contrôler votre infection par le VIH.
la prise dEntécavir Viatris ne vous empêche pas de transmettre le virus de lhépatite B
(VHB) à dautres personnes par voie sexuelle ou par des liquides biologiques (comme le
sang). Il est donc important de prendre des précautions appropriées pour ne pas contaminer
dautres personnes par le VHB. Un vaccin est disponible pour protéger les personnes à risque
dune infection par le VHB.
Entécavir Viatris appartient à une classe de médicaments qui peut causer une acidose
lactique (excès dacide lactique dans votre sang) et une augmentation de la taille du foie. Des
symptômes tels que nausée, vomissement, douleur du ventre peuvent indiquer le développement
dune acidose lactique. Cet effet indésirable, rare mais sérieux, peut occasionnellement êtr fatal.
Lacidose lactique apparaît plus souvent chez la femme, en particulier lorsquelle est en
surpoids. Votre médecin doit vous suivre régulièrement lorsque vous prenez Entécavir Viatris.
Si vous avez par le passé, déjà reçu un traitement pour l'hépatite B chronique, veuillez en
informer votre médecin.
Enfants et adolescents
Entécavir Viatris ne doit pas être utilisé chez les enfants âgés de moins de 2 ans ou pesant moins de
10 kg.
Autres médicaments et Entécavir Viatris
Informez votre médecin ou pharmacien si vous prenez, avez récemment pris ou pourriez prendre tout
autre médicament.
Entécavir Viatris avec des aliments et boissons
Dans la plupart des cas, vous pouvez prendre Entécavir Viatris avec ou sans aliments. Toutefois, si
vous avez reçu un traitement préalable par un médicament contenant de la lamivudine comme principe
actif, vous devrez prendre ce qui suit en considération. Si vous recevez Entécavir Viatris parce que le
traitement par la lamivudine n’a pas été efficace, vous devez prendre Entécavir Viatris à jeun une fois
par jour. Si votre maladie du foie est très sévère, votre médecin vous recommandera également de
prendre Entécavir Viatris à jeun. A jeun signifie au moins 2 heures après un repas et au moins 2 heures
avant votre prochain repas.
Les enfants et les adolescents (âgés de 2 ans à moins de 18 ans) peuvent prendre Entécavir Viatris
avec ou sans nourriture.
Grossesse, allaitement et fertilité
Si vous êtes enceinte ou si vous désirez le devenir, vous devez en informer votre médecin. La sécurité
d’emploi de l’entécavir au cours de la grossesse n’a pas été démontrée. Entécavir Viatris ne doit pas
être utilisé pendant la grossesse, sauf en cas d’instructions spécifiques de votre médecin. Les femmes
en âge de procréer recevant un traitement par Entécavir Viatris doivent utiliser une méthode de
contraception efficace afin d’éviter toute grossesse.
50
Ne pas allaiter durant le traitement par Entécavir Viatris. Si vous allaitez, parlez-en à votre médecin.
Le passage de l’entécavir, la substance active contenue dans Entécavir Viatris, dans le lait maternel
n’est pas connu.
Conduite de véhicules et utilisation de machines
Des sensations vertigineuses, de la fatigue et une envie de dormir (somnolence) sont des effets
indésirables fréquents et peuvent altérer votre capacité à conduire des véhicules et à utiliser des
machines. En cas de doute, consultez votre médecin.
Entécavir Viatris contient du lactose
Ce médicament contient du lactose. Si votre médecin vous a mis en garde au sujet d’une intolérance à
certains sucres, veuillez le consulter avant de prendre ce médicament.
3. Comment prendre Entécavir Viatris ?
Tous les patients nont pas besoin de prendre la même dose dEntécavir Viatris.
Veillez à toujours prendre ce médicament en suivant exactement les indications de votre médecin.
Vérifiez auprès de votre médecin ou votre pharmacien en cas de doute.
Chez ladulte, la dose recommandée est de 0,5 mg ou 1 mg une fois par jour par voie orale (par la
bouche).
Votre dose peut varier :
si vous avez déjà été traité pour une infection par le VHB, et selon le médicament que vous avez
reçu.
si vous avez des problèmes rénaux. Votre médecin peut vous prescrire une dose plus faible ou
vous demander de le prendre moins souvent, moins dune fois par jour.
en fonction de l'état de votre foie.
Chez lenfant et ladolescent (âgé de 2 ans à moins de 18 ans), le médecin de votre enfant décidera
de la posologie appropriée en fonction du poids corporel de votre enfant. Les enfants pesant au moins
32,6 kg peuvent prendre le comprimé à 0,5 mg ou une solution buvable d’entécavir peut être
disponible. Pour les patients pesant entre 10 kg et 32,5 kg, une solution buvable d’entécavir est
recommandée. Toute prise se fera une fois par jour par voie orale (par la bouche). Il n’y a pas de
recommandation pour l’entécavir chez les enfants âgés de moins de 2 ans ou pesant moins de 10 kg.
Chez l'enfant et l'adolescent (âgés de 2 ans à moins de 18 ans), Entécavir Viatris 0,5 mg, comprimés
pelliculés sont disponibles ou la solution buvable peut être disponible. Votre médecin décidera de la
posologie appropriée en fonction du poids corporel de votre enfant.
Votre médecin vous indiquera la dose appropriée.
Prenez toujours la dose recommandée par votre médecin afin d’assurer l’efficacité complète du
médicament et de réduire le développement d’une résistance au traitement. Prenez Entécavir Viatris
aussi longtemps que votre médecin vous l’a demandé. Votre médec
in vous indiquera si vous devez et
quand vous devez arrêter votre traitement.
Certains patients doivent prendre Entécavir Viatris à jeun (voir Entécavir Viatris avec des aliments
et boissons à la rubrique 2). Si votre médecin vous demande de prendre Entécavir Viatris à jeun, cela
signifie au moins 2 heures après un repas et au moins 2 heures avant votre prochain repas.
Si vous avez pris plus dEntécavir Viatris que vous nauriez dû
Consulter immédiatement votre médecin.
51
Si vous oubliez de prendre Entécavir Viatris
Il est important que vous n’oubliiez aucune prise. Si vous oubliez une dose d’Entécavir Viatris,
prenez-la dès que possible, puis prenez la dose suivante au moment prévu initialement. S’il est presque
l’heure de la dose suivante, ne prenez pas la dose oubliée. Attendez et prenez la dose suivante au
moment prévu initialement. Ne prenez pas de dose double pour compenser la dose que vous avez
oubliée de prendre.
Ne pas arrêter le traitement par Entécavir Viatris sans lavis de votre médecin
Certaines personnes ont des symptômes hépatiques graves lorsqu’elles arrêtent de prendre de
l’entécavir. Si vous remarquez des symptômes nouveaux ou inhabituels après l’arrêt du traitement,
prévenez immédiatement votre médecin.
Si vous avez dautres questions sur lutilisation de ce médicament, demandez plus dinformations à
votre médecin ou à votre pharmacien.
4. Quels sont les effets indésirables éventuels ?
Comme tous les médicaments, ce médicament peut provoquer des effets indésirables, mais ils ne
surviennent pas systématiquement chez tout le monde.
Les patients traités par entécavir ont présenté les effets indésirables suivants :
Adultes
Fréquent (au moins 1 patient sur 100) : maux de tête, insomnie (impossibilité de dormir), fatigue
(lassitude extrême), sensation vertigineuse, somnolence (tendance à sendormir), vomissements,
diarrhée, nausées, dyspepsie (problèmes de digestion se traduisant par une gêne gastro-
intestinale après les repas) et augmentation des taux d'enzymes hépatiques dans le sang.
Peu fréquent (au moins 1 patient sur 1 000) : éruption cutanée, chute des cheveux.
Rare (au moins 1 patient sur 10 000) : réaction allergique sévère.
Enfants et adolescents
Les effets secondaires présentés par les enfants et les adolescents sont similaires à ceux présentés par
les adultes comme décrit ci-dessus avec la différence suivante :
Très fréquent (au moins 1 patient sur 10) : taux bas de neutrophiles (un type de globules blancs, qui
sont importants pour lutter contre l'infection).
Déclaration des effets secondaires
Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin ou votre pharmacien.
Ceci s'applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Vous
pouvez également déclarer les effets indésirables directement via le système national de déclaration
décrit en Annexe V. En signalant les effets indésirables, vous contribuez à fournir davantage
dinformations sur la sécurité du médicament.
5. Comment conserver Entécavir Viatris ?
Tenir ce médicament hors de la vue et de la portée des enfants.
N'utilisez pas ce médicament après la date de péremption mentionnée sur létiquette, la boîte ou le
flacon après EXP. La date de péremption fait référence au dernier jour de ce mois.
Ce médicament ne nécessite pas de conditions particulières de conservation.
Ne jetez aucun médicament au tout-à-légout ou avec les ordures ménagères. Demandez à votre
pharmacien d'éliminer les médicaments que vous n'utilisez plus. Ces mesures contribueront à protéger
lenvironnement.
52
6. Contenu de l'emballage et autres informations
Ce que contient Entécavir Viatris
Entécavir Viatris comprimés pelliculés de 0,5 mg
La substance active est lentécavir. Chaque comprimé pelliculé contient 0,5 mg d entécavir (sous
forme de monohydrate).
Entécavir Viatris comprimés pelliculés de 1 mg
La substance active est lentécavir. Chaque comprimé pelliculé contient 1 mg dentécavir (sous forme
de monohydrate).
Les autres composants sont :
Noyau du comprimé : cellulose microcristalline, crospovidone, lactose monohydraté, (voir rubrique 2,
« Entécavir Viatris contient du lactose »), stéarate de magnésium
Pelliculage : dioxyde de titane (E171), hypromellose, macrogol et polysorbate 80.
Comment se présente Entécavir Viatris et contenu de lemballage extérieur
Entécavir Viatris comprimés pelliculés de 0,5 mg
Les comprimés pelliculés (comprimés) se présentent sous forme de comprimé pelliculé, rond,
biconvexe, de couleur blanche, aux extrémités biseautées, portant linscription « M » sur une face et
« EA » sur lautre face.
Entécavir Viatris comprimés pelliculés de 1 mg
Les comprimés pelliculés (comprimés) se présentent sous forme de comprimé pelliculé, rond,
biconvexe, de couleur blanche, aux extrémités biseautées, portant linscription « M » sur une face et
« EB » sur lautre face.
Les comprimés pelliculés d’Entécavir Viatris sont disponibles en boîtes contenant 30 comprimés sous
plaquettes, en boîtes contenant 30 x1 ou 90 x1 comprimé sous plaquettes prédécoupées pour
délivrance à lunité et en flacons contenant 30 ou 90 comprimés.
Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.
Titulaire de lautorisation de mise sur le marché
Viatris Limited
Damastown Industrial Park,
Mulhuddart, Dublin 15,
DUBLIN
Irlande
Fabricant
McDermott Laboratories Limited t/a Gerard Laboratories
Unit 35/36 Baldoyle Industrial Estate,
Grange Road, Dublin 13
Irlande
Mylan Hungary Kft.
Mylan utca 1,
Komárom - 2900
Hongrie
53
Mylan Germany GmbH
Zweigniederlassung Bad Homburg v. d. Hoehe, Benzstrasse 1
Bad Homburg v. d. Hoehe
Hessen, 61352,
Allemagne
Pour toute information complémentaire concernant ce médicament, veuillez prendre contact avec le
représentant local du titulaire de lautorisation de mise sur le marché :
België/Belgique/Belgien
Viatris
Tél/Tel: +32 (0)2 658 61 00
Lietuva
Viatris UAB
Tel: +370 5 205 1288
България
Майлан ЕООД
Тел: +359 2 44 55 400
Luxembourg/Luxemburg
Viatris
Tél/Tel: +32 (0)2 658 61 00
(Belgique/Belgien)
Česká republika
Viatris CZ .s.r.o.
Tel: +420 222 004 400
Magyarország
Viatris Healthcare Kft.
Tel.: +36 1 465 2100
Danmark
Viatris ApS
Tlf: +45 28 11 69 32
Malta
V.J. Salomone Pharma Ltd
Tel: +356 21 22 01 74
Deutschland
Viatris Healthcare GmbH
Tel: +49 800 0700 800
Nederland
Mylan BV
Tel: +31 (0)20 426 3300
Eesti
Viatris OÜ
Tel: +372 6363 052
Norge
Viatris AS
Tlf: +47 66 75 33 00
Ελλάδα
Viatris Hellas Ltd
Τηλ: +30 2100 100 02
Österreich
Viatris Austria GmbH
Tel: +43 1 86390
España
Viatris Pharmaceuticals, S.L.
Tel: +34 900 102 712
Polska
Viatris Healthcare Sp. z.o.o.
Tel: +48 22 546 64 00
France
Viatris Santé
Tél: +33 4 37 25 75 00
Portugal
Mylan, Lda.
Tel: +351 214127 200
Hrvatska
Viatris Hrvatska d.o.o.
Tel: +385 1 23 50 599
România
BGP Products SRL
Tel: +40 372 579 000
54
Ireland
Viatris Limited
Tel: +353 1 8711600
Slovenija
Viatris d.o.o.
Tel: +386 1 236 31 80
Ísland
Icepharma hf.
Símí: +354 540 8000
Slovenská republika
Viatris Slovakia s.r.o.
Tel: +421 2 32 199 100
Italia
Viatris Italia S.r.l.
Tel: +39 (0) 2 612 46921
Suomi/Finland
Viatris Oy
Puh/Tel: +358 20 720 9555
Κύπρος
GPA Pharmaceuticals Ltd
Τηλ: +357 222863100
Sverige
Viatris AB
Tel: +46 (0)8 630 19 00
Latvija
Viatris SIA
Tel: +371 676 055 80
La dernière date à laquelle cette notice a été révisée est
Autres sources d'informations
Des informations détaillées sur ce médicament sont disponibles sur le site internet de lAgence
européenne des médicaments : http://www.ema.europa.eu/.