
montré que l’efficacité des vaccins VLP L1 résulte principalement d’une réponse immunitaire à
médiation humorale.
Les HPV de types 16 et 18 sont estimés responsables d’environ 70% des cancers du col de l’utérus,
90% des cancers anaux, 70% des néoplasies intraépithéliales vaginales et vulvaires de haut grade liées
à l’HPV et 78% des néoplasies intraépithéliales anales de haut grade (AIN 2/3) liées à l’HPV. D’autres
types d’HPV oncogènes peuvent aussi être responsables d’environ 30% des cancers ano génitaux. Les
HPV de types 45, 31 et 33 sont les 3 types d’HPV non vaccinaux les plus fréquemment identifiés dans
les carcinomes épidermoïdes du col de l’utérus (12,1%) et dans les adénocarcinomes (8,5%).
Le terme « lésions ano génitales précancéreuses » dans la rubrique 4.1 correspond aux néoplasies
intraépithéliales cervicales de haut grade (CIN2/3), aux néoplasies intraépithéliales vulvaires de haut
grade (VIN2/3), aux néoplasies intraépithéliales vaginales de haut grade (VaIN2/3) et aux néoplasies
intraépithéliales anales de haut grade (AIN 2/3).
Etudes cliniques
Efficacité clinique chez des femmes âgées de 15 à 25 ans
L’efficacité de Cervarix a été évaluée dans deux études cliniques de phase II et III randomisées,
contrôlées, en double aveugle, qui ont inclus un total de 19 778 femmes âgées de 15 à 25 ans.
L’étude de phase II (étude 001/007) a inclus seulement des femmes qui :
- avaient un test ADN négatif pour les HPV oncogènes des types 16, 18, 31, 33, 35, 39, 45, 51, 52,
56, 58, 59, 66 et 68
- étaient séronégatives pour HPV 16 et HPV 18 et
- avaient une cytologie normale
Le critère principal d’efficacité était l’infection incidente par HPV 16 et/ou HPV 18. L’infection
persistante à 12 mois a été évaluée en tant que critère supplémentaire d’efficacité.
L’étude de phase III (étude 008) a inclus des femmes sans sélection préalable vis-à-vis de la présence
d’une infection par HPV, c’est-à-dire sans tenir compte de leur cytologie et de leur statut HPV
(sérologie ou test ADN) à l’inclusion.
Le critère principal d’efficacité était les CIN2+ associés à HPV 16 et/ou HPV 18 (HPV 16/18). Dans
les essais cliniques, les néoplasies intraépithéliales (CIN) de grades 2 et 3 (CIN2/3) et
l’adénocarcinome in situ (AIS) ont été utilisés comme marqueurs de substitution du cancer du col de
l’utérus.
Les critères secondaires d’efficacité ont inclus l’infection persistante à 6 et à 12 mois.
Il a également été démontré que l’infection persistante durant au moins 6 mois est un marqueur de
substitution pertinent du cancer du col de l’utérus chez les femmes âgées de 15 à 25 ans.
Efficacité prophylactique contre l’infection par HPV 16/18 dans la population non infectée par des
HPV oncogènes
Les femmes (N=1 113) ont été vaccinées dans l’étude 001 et évaluées au plan de l’efficacité jusqu’au
mois 27. Un sous-groupe de femmes (N=776) vaccinées dans l’étude 001 a été suivi dans l’étude 007
jusqu’à 6,4 ans (environ 77 mois) après la première dose (suivi moyen de 5,9 ans). Dans l’étude 001, il
y a eu cinq cas d’infection persistante à 12 mois par HPV 16/18 (4 par HPV 16 ; 1 par HPV 18) dans
le groupe contrôle et un cas par HPV 16 dans le groupe vaccin. Dans l’étude 007, l’efficacité de
Cervarix contre les infections persistantes à 12 mois par HPV 16/18 a été de 100% (IC à 95% : 80,5 ;
100). Il y a eu seize cas d’infection persistante par HPV 16 et cinq cas d’infection persistante par HPV
18, tous dans le groupe contrôle.
Dans l’étude HPV-023, les sujets issus de la cohorte brésilienne (N=437) de l’étude 001/007 ont été
suivis jusqu’à 8,9 ans en moyenne (écart-type de 0,4 ans) après la première dose. A la fin de l’étude, il
n’y a eu aucun cas d’infection ou de lésions histopathologiques associées à l’HPV 16 ou à l’HPV 18