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LEADER. Dans l’essai LEADER, il n’a pas été observé d’impact clinique à long terme de
l’augmentation de la fréquence cardiaque sur le risque d’évènements cardiovasculaires.
• Evaluation microvasculaire
Au cours de l’essai LEADER, les évènements microvasculaires comprenaient la survenue de
néphropathies et de rétinopathies. L’analyse du délai de survenue du premier évènement
microvasculaire pour le liraglutide par rapport au placebo avait un HR de 0,84 [0,73, 0,97]. Le HR du
liraglutide par rapport au placebo était de 0,78 [0,67, 0,92] concernant la survenue du premier
évènement rénal et de 1,15 [0,87, 1,52] concernant la survenue du prémier évènement oculaire.
• Immunogénicité
Compte tenu des propriétés potentiellement immunogènes des médicaments contenant des protéines
ou des peptides, les patients traités par liraglutide peuvent développer des anticorps anti-liraglutide. En
moyenne, 8,6 % des patients ont développé des anticorps. L’apparition d’anticorps n’a pas été associée
à une perte d’efficacité du liraglutide.
Population pé
diatrique
Dans une étude en double aveugle comparant l'efficacité et la sécurité de Victoza 1,8 mg par rapport
au placebo en association à la metformine ± insuline chez les adolescents et les enfants âgés de 10 ans
et plus diabétiques de type 2, Victoza était supérieur par rapport au placebo dans la réduction du taux
d'HbA
1c
après 26 semaines (-1,06, [-1,65, 0,46]). La différence dans le traitement pour l'HbA
1c
était de
1,3 % après 26 semaines supplémentaires d'extension en ouvert, confirmant le contrôle glycémique
prolongé avec Victoza.
Le profil d'efficacité et de sécurité de Victoza était comparable à celui observé dans la population
adulte traitée par Victoza.
Sur la base d’un contrôle glycémique adéquat ou de la tolérabilité, 30 % des patients de l’étude sont
restés à une dose de 0,6 mg, 17 % ont augmenté la dose à 1,2 mg et 53 % ont augmenté la dose à
1,8 mg.
Autres données cliniques
Dans un essai clinique mené en ouvert, comparant l’efficacité et la sécurité du liraglutide (1,2 mg
et 1,8 mg) et de la sitagliptine (100 mg, un inhibiteur de la DPP-4), chez des patients n’ayant pas
obtenu un contrôle glycémique adéquat sous metformine (HbA
1c
moyenne de 8,5%), le liraglutide, aux
deux doses, était statistiquement supérieur à la sitagliptine en termes de diminution d’HbA
1c
après 26
semaines (-1,24 %, -1,50 % vs -0,90 %, p < 0,0001). Les patients traités avec le liraglutide ont eu une
diminution significative de leur poids par rapport aux patients traités par la sitagliptine (-2,9 kg et -
3,4 kg vs -1,0 kg, p < 0,0001). Une plus grande proportion de patients traités par le liraglutide a eu des
nausées transitoires vs les patients traités par la sitagliptine (20,8 % et 27,1 % pour les groupes
liraglutide vs 4,6 % pour le groupe sitagliptine). La diminution d’HbA
1c
et la supériorité vs la
sitagliptine, observées après 26 semaines de traitement par le liraglutide (1,2 mg et 1,8 mg), ont été
maintenues après 52 semaines de traitement (-1,29 % et -1,51 % vs -0,88 %, p < 0,0001). Le transfert
de patients du groupe sitagliptine vers le groupe liraglutide après 52 semaines de traitement a permis
d’obtenir une diminution supplémentaire et statistiquement significative de l’HbA
1c
(-0,24 % et
-0,45 %, IC 95 % : -0,41 à -0,07 et -0,67 à -0,23) à la semaine 78, cependant un groupe de contrôle
formel n’était pas disponible.
Dans un essai clinique mené en ouvert, comparant l’efficacité et la sécurité du liraglutide 1,8 mg, en
une injection par jour, et de l’exénatide 10 mcg, en deux injections par jour, chez des patients n’ayant
pas obtenu un contrôle glycémique adéquat sous metformine et/ou sulfamide hypoglycémiant (HbA
1c
moyenne de 8,3 %), le liraglutide était statistiquement supérieur à l’exénatide en termes de diminution
d’HbA
1c
après 26 semaines de traitement (-1,12 % vs -0,79 % ; différence estimée : -0,33 ; IC 95 % : -
0,47 à -0,18). Significativement plus de patients ont atteint un taux d’HbA
1c
inférieur à 7 % avec le
liraglutide en comparaison à l’exénatide (54,2 % vs 43,4 %, p = 0,0015). Les deux traitements ont