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ANNEXE I
SUMÉ DES CARACTÉRISTIQUES DU PRODUIT
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1. NOMINATION DU MÉDICAMENT
Victoza 6 mg/ml, solution injectable en stylo prérempli
2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE
1 ml de solution contient 6 mg de liraglutide*. Un stylo prérempli contient 18 mg de liraglutide dans
3 ml.
* peptide analogue au glucagon-1 humain (GLP-1) produit par la technique de l’ADN recombinant sur
Saccharomyces cerevisiae.
Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.
3. FORME PHARMACEUTIQUE
Solution injectable.
Solution isotonique, incolore ou presque incolore et limpide ; pH = 8,15.
4. DONNÉES CLINIQUES
4.1 Indications thérapeutiques
Victoza est indiqué chez les adultes, les adolescents et les enfants âgés de 10 ans et plus pour le
traitement du diabète de type 2 insuffisamment contrôlé en complément d’un régime alimentaire et
d’une activité physique :
en monothérapie, quand l’utilisation de la metformine est considérée comme inappropriée en
raison d’une intolérance ou d’une contre-indication
en association avec d'autres médicaments destinés au traitement du diabète.
Pour les résultats des études concernant les associations, les effets sur le contrôle glycémique et les
évènements cardiovasculaires, ainsi que sur les populations étudiées, voir les rubriques 4.4, 4.5 et 5.1.
4.2 Posologie et mode d’administration
Posologie
Afin d’améliorer la tolérance gastro-intestinale, le liraglutide sera initié à la dose de 0,6 mg par jour.
Après au moins une semaine de traitement, la dose devra être augmentée à 1,2 mg. En fonction de la
réponse clinique, après au moins une semaine de traitement, certains patients pourront être amenés à
bénéficier d’une augmentation de la dose de 1,2 mg à 1,8 mg afin d’obtenir un meilleur contrôle
glycémique. Une dose quotidienne supérieure à 1,8 mg n’est pas recommandée.
Lorsque Victoza est ajouté à un sulfamide hypoglycémiant ou à une insuline, une diminution de la
dose du sulfamide hypoglycémiant ou de l’insuline devra être envisagée afin de réduire le risque
d’hypoglycémie (voir rubrique 4.4). L’association à un sulfamide hypoglycémiant n'est valable que
pour les patients adultes.
Une autosurveillance glycémique n’est pas nécessaire pour ajuster la dose de Victoza.
Une autosurveillance glycémique est nécessaire pour ajuster la dose de sulfamide hypoglycémiant ou
d’insuline, notamment lors de l’instauration du traitement par Victoza et de la réduction de l’insuline.
L’adoption d’une approche par étapes de la réduction de la dose d’insuline est recommandée.
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Populations particulières
Sujets âgés (> 65 ans)
Aucun ajustement de la dose n’est nécessaire en fonction de l’âge (voir rubrique 5.2).
Insuffisance rénale
Aucun ajustement de la dose n’est nécessaire chez les patients présentant une insuffisance rénale
légère, modérée ou sévère. Il n’y a pas d’expérience clinique de ce traitement chez les patients
présentant une insuffisance rénale au stade terminal. Victoza n’est donc pas recommandé chez ces
patients (voir rubriques 5.1 et 5.2).
Insuffisance hépatique
Aucun ajustement de la dose n’est recommandé chez les patients présentant une insuffisance hépatique
légère ou modérée. Victoza n’est pas recommandé chez les patients présentant une insuffisance
hépatique sévère (voir rubrique 5.2).
Population pédiatrique
Aucun ajustement de la dose n'est nécessaire chez les adolescents et les enfants âgés de 10 ans et plus.
Aucune donnée n’est disponible chez les enfants de moins de 10 ans (voir rubriques 5.1 et 5.2).
Mode d’administration
Victoza ne doit pas être administré par voie intraveineuse ou intramusculaire.
Victoza doit être administré une fois par jour, quel que soit le moment de la journée, indépendamment
des repas. Victoza peut être injecté par voie sous-cutanée dans l’abdomen, la cuisse ou le haut du bras.
Le site d’injection et le moment de l’injection peuvent être modifiés sans ajustement de la dose.
Toutefois, il est préférable d’effectuer les injections de Victoza à peu près au même moment de la
journée, après avoir choisi l’heure la plus adaptée. Pour les instructions plus détaillées concernant
l’administration, voir la rubrique 6.6.
4.3 Contre-indications
Hypersensibilià la substance active ou à l’un des excipients mentionnés à la rubrique 6.1.
4.4 Mises en garde spéciales et précautions d’emploi
Le liraglutide ne doit pas être utilisé chez les patients présentant un diabète de type 1 ou pour le
traitement d’une acidocétose diabétique.
Le liraglutide ne peut pas se substituer à l’insuline. Des cas d’acidocétose diabétique ont été rapportés
chez des patients insulino-dépendants après une interruption rapide de la prise d’insuline ou une
réduction rapide de la dose d’insuline (voir rubrique 4.2).
Il n’y a pas d’expérience thérapeutique chez les patients présentant une insuffisance cardiaque
congestive de classe IV New York Heart Association (NYHA), le liraglutide n’est donc pas
recommandée chez ces patients.
L’expérience chez les patients présentant une maladie inflammatoire de l’intestin et une gastroparésie
diabétique est limitée. L’utilisation du liraglutide n’est pas recommane chez ces patients puisqu’elle
est associée à des réactions indésirables gastro-intestinales passagères telles que nausées,
vomissements et diarrhées.
Aspiration pulmonaire en association avec une anesthésie générale ou une sédation profonde
Des cas d'aspiration pulmonaire du contenu gastrique ont été signalés chez des patients recevant des
agonistes des récepteurs du GLP-1 subissant une anesthésie générale ou une sédation profonde. Par
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conséquent, le risque accru de contenu gastrique résiduel en raison du retard de vidange gastrique (voir
rubrique 4.8) doit être pris en considération avant de réaliser des procédures impliquant une anesthésie
générale ou une sédation profonde.
Pancréatite a
iguë
Des cas de pancréatites aiguës ont été observés lors de l’utilisation d’agonistes des récepteurs du GLP-
1. Les patients doivent être informés des symptômes caractéristiques de la pancréatite aiguë. En cas de
suspicion de pancréatite, le liraglutide devra être arrêté ; si une pancréatite aiguë est confirmée, le
liraglutide ne devra pas être réadministré (voir rubriques 4.8 et 5.1).
Maladie thyroïdienne
Des effets indésirables thyroïdiens, comme un goitre, ont été rapportés dans les essais cliniques et en
particulier chez les patients présentant une maladie thyroïdienne préexistante. Le liraglutide doit donc
être utilisé avec précaution chez ces patients.
Hypoglycémie
Les patients traités par le liraglutide en association à un sulfamide hypoglycémiant ou à une insuline
peuvent présenter une augmentation du risque d’hypoglycémie (voir rubrique 4.8). Le risque
d’hypoglycémie peut être diminué en réduisant la dose du sulfamide hypoglycémiant ou de l’insuline.
Déshydratation
Des signes et des symptômes de déshydratation, incluant une insuffisance rénale et une insuffisance
rénale aig, ont été rapportés chez des patients traités par le liraglutide. Les patients traités par le
liraglutide doivent être avertis du risque potentiel de déshydratation liée aux effets indésirables gastro-
intestinaux et doivent prendre des précautions pour éviter une perte hydrique.
Excipients
Victoza contient moins de 1 mmol de sodium (23 mg) par dose. Le médicament est donc
essentiellement «sans sodium».
Traçabilité
Afin d'améliorer la traçabilité des médicaments biologiques, le nom et le numéro de lot du produit
administré doivent être clairement enregistrés.
4.5 Interactions avec d’autres médicaments et autres formes d’interactions
In vitro, le liraglutide a montré un très faible potentiel d’interaction pharmacocinétique avec d’autres
substances actives se liant au cytochrome P450 ou aux protéines plasmatiques.
Le léger ralentissement de la vidange gastrique observé avec le liraglutide est susceptible d’influencer
l’absorption des médicaments administrés de façon concomitante par voie orale. Les études
d’interaction n’ont pas mis en évidence de retard d’absorption cliniquement significatif et aucun
ajustement de la dose n’est donc nécessaire. Quelques patients traités par liraglutide ont signalé au
moins un épisode diarrhéique sévère. Une diarrhée peut influencer l’absorption concomitante des
médicaments pris par voie orale.
Warfarine et autres dérivés de la coumarine
Aucune étude d’interaction n’a été réalisée. Une interaction cliniquement significative avec des
principes actifs peu solubles ou à marge thérapeutique étroite comme la warfarine ne peut être exclue.
Lors de l’initiation du traitement par le liraglutide chez les patients sous warfarine ou autres dérivés de
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la coumarine, il est recommandé de surveiller plus fréquemment l’INR (Rapport Normalisé
International).
Paracétamol
Le liraglutide n’a pas modifié l’exposition totale au paracétamol après administration d’une dose
unique de 1 000 mg. La C
max
du paracétamol a diminué de 31 % et le t
max
médian a été retardé jusqu’à
15 min. Aucun ajustement de la dose n’est nécessaire en cas de prise concomitante de paracétamol.
Atorvastatine
Le liraglutide n’a pas modifié l’exposition totale à l’atorvastatine de façon cliniquement significative
après administration d’une dose unique de 40 mg d’atorvastatine. Par conséquent, aucun ajustement de
la dose d’atorvastatine n’est nécessaire en cas d’administration avec du liraglutide. Avec le liraglutide,
la C
max
de l’atorvastatine a diminué de 38 % et le t
max
médian a été retardé, passant de 1 h à 3 h.
Griséofulvine
Le liraglutide n’a pas modifié l’exposition totale à la griséofulvine après administration d’une dose
unique de 500 mg de griséofulvine. La C
max
de la griséofulvine a augmenté de 37 % alors que le t
max
médian n’a pas changé. Aucun ajustement de la dose de griséofulvine et des autres composés à
solubilité faible et perméabilité élevée n’est nécessaire.
Di
goxine
Après administration d’une dose unique de 1 mg de digoxine avec du liraglutide, l’ASC de la digoxine
a été réduite de 16 % et la C
max
a diminué de 31 %. Le t
max
médian de la digoxine a été retardé, passant
de 1 h à 1,5 h. Ces résultats indiquent qu’aucun ajustement de la dose de la digoxine n’est nécessaire.
Lisinopril
Après administration d’une dose unique de 20 mg de lisinopril avec du liraglutide, l’ASC du lisinopril
a été réduite de 15% et la C
max
a diminué de 27 %. Avec le liraglutide, le t
max
médian du lisinopril a été
retardé, passant de 6 h à 8 h. Ces résultats indiquent qu’aucun ajustement de la dose du lisinopril n’est
nécessaire.
Contraceptifs oraux
Après administration d’une dose unique d’un contraceptif oral, le liraglutide a diminué la C
max
de
l’éthinylestradiol et du lévonorgestrel de 12 et 13 % respectivement. Pour les deux composés, le t
max
a
été retardé de 1,5 h avec le liraglutide. Aucun effet cliniquement significatif sur l’exposition totale à
l’éthinylestradiol et au lévonorgestrel n’a été observé. Il n’est pas attendu de modification de l’effet
contraceptif lors d’une administration concomitante avec le liraglutide.
Insuline
Aucune interaction pharmacocinétique ou pharmacodynamique n’a été observée entre le liraglutide et
l’insuline détémir lors de l’administration d’une dose unique de 0,5 U/kg d’insuline détémir avec
1,8 mg de liraglutide à l’état d’équilibre chez des patients diabétiques de type 2.
Population pédiatrique
Les études d'interaction n'ont été réalisées que chez l'adulte.
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4.6 Fertilité, grossesse et allaitement
Grossesse
Il n’existe pas de données suffisamment pertinentes concernant l’utilisation du liraglutide chez la
femme enceinte. Les études effectuées chez l’animal ont mis en évidence une toxicité sur la
reproduction (voir rubrique 5.3). Le risque potentiel chez l’espèce humaine n’est pas connu.
Le liraglutide ne doit pas être utilisé pendant la grossesse, période durant laquelle il est recommandé
d’utiliser de l’insuline. En cas de projet de grossesse ou en cas de grossesse, le traitement par Victoza
devra être interrompu.
Allaitement
On ne sait pas si le liraglutide est excrété dans le lait maternel. Les études effectuées chez lanimal ont
montré que le liraglutide et les métabolites à forte homologie structurelle étaient peu transférés dans le
lait. Des études non cliniques réalisées chez de jeunes rats allaités ont mis en évidence un
ralentissement de la croissance néonatale lié au traitement (voir rubrique 5.3). En raison du manque
d’expérience, Victoza ne devra pas être utilisé pendant l’allaitement.
Fertilité
Hormis une légère diminution du nombre d'embryons vivants, les études effectuées chez l’animal
n’ont pas mis en évidence d’effets délétères sur la fertilité.
4.7 Effets sur l’aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines
Victoza n’a aucun effet ou qu’un effet négligeable sur l’aptitude à conduire des véhicules et à utiliser
des machines.
Les patients doivent être informés des précautions à prendre pour éviter une hypoglycémie lors de la
conduite de véhicules ou l’utilisation de machines, en particulier lorsque Victoza est utilisé en
association à un sulfamide hypoglycémiant ou à une insuline.
4.8 Effets indésirables
Résumé du profil de sécurité
Dans cinq essais cliniques de phase 3a de grande envergure et menés sur le long terme, plus de 2 500
patients adultes ont été traités, soit par Victoza seul, soit par Victoza en association à la metformine, à
un sulfamide hypoglycémiant (avec ou sans metformine) ou à la metformine associée à la
rosiglitazone.
Les réactions indésirables les plus fréquemment observées pendant les essais cliniques étaient les
affections gastro-intestinales : les nausées et les diarrhées étaient très fréquentes, alors que les
vomissements, la constipation, les douleurs abdominales et la dyspepsie étaient fréquents. Ces
réactions indésirables gastro-intestinales peuvent survenir plus fréquemment en début de traitement.
Ces réactions s’atténuent généralement en quelques jours ou quelques semaines avec la poursuite du
traitement. Les céphalées et les rhinopharyngites étaient fréquentes également. De plus, les
hypoglycémies étaient fréquentes, voire très fréquentes lorsque le liraglutide était associé à un
sulfamide hypoglycémiant. Les cas d’hypoglycémie sévère ont principalement été observés en cas
d’association à un sulfamide hypoglycémiant.
Liste tabulée des réactions indésirables
Le tableau 1 répertorie les réactions indésirables reportées lors des essais de phase 3a contrôlés à long
terme, de l’essai LEADER (un essai cardiovasculaire à long terme) et les réactions indésirables
rapportées spontanément (après commercialisation). La fréquence de tous les évènements a été
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calculée sur la base de leur incidence lors des essais cliniques de phase 3a.
Les fréquences sont définies de la manière suivante : très fréquent (≥ 1/10) ; fréquent (≥ 1/100, < 1/10)
; peu fréquent (≥ 1/1 000, < 1/100) ; rare (≥ 1/10 000, < 1/1 000) ; très rare (< 1/10 000) ; fréquence
indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données disponibles). Au sein de chaque groupe de
fréquence, les réactions indésirables sont présentées suivant un ordre décroissant de gravité.
Tableau 1 Réactions indésirables lors des essais de phase 3a contrôlés à long terme, de l’essai
LEADER (essai cardiovasculaire à long terme) et réactions indésirables rapportées
spontanément (après commercialisation)
Classes de systèmes
d’organes MedDRA
Très
fréquent
Fréquent Peu fréquent Rare Très rare
Infections et
infestations
Rhinopharyngite
Bronchite
Affections du système
immunitaire
Réactions
anaphylactiques
Troubles du
métabolisme et de la
nutrition
Hypoglycémie
Anorexie
Diminution de
l’appétit
Déshydratation
Affections du système
nerveux
Céphalées
Vertiges
Dysgueusie
Affections cardiaques
Augmentation de la
fréquence cardiaque
Affections gastro-
intestinales
Nausées
Diarrhées
Vomissements
Dyspepsie
Douleur abdominale
haute
Constipation
Gastrite
Flatulences
Distension
abdominale
Reflux gastro-
œsophagien
Gêne abdominale
Mal de dents
Ralentissement
de la vidange
gastrique
Obstruction
intestinale
Pancréatite
(y compris
pancréatite
nécrosante)
Affections
hépatobiliaires
Lithiase biliaire
Cholécystite
Affections de la peau
et du tissu sous-cutané
Rash
Urticaire
Prurit
Affections du rein et
des voies urinaires
Insuffisance
rénale
Insuffisance
rénale aiguë
Troubles généraux et
anomalies au site
d’administration
Fatigue
Réactions au site
d’injection
Malaise
Investigations
Lipase augmentée*
Amylase
augmentée*
*Issu des essais cliniques contrôlés de phases 3b et 4, uniquement lorsque ces taux ont été mesurés.
Description de cer
taines réactions indésirables
Lors d’un essai clinique réalisé avec le liraglutide en monothérapie, le taux d’hypoglycémies
observées avec le liraglutide était inférieur à celui rapporté pour les patients traités par le comparateur
actif (glimépiride). Les réactions indésirables le plus fréquemment observées étaient les affections
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gastro-intestinales, les infections et les infestations.
Hypoglycémie
La plupart des épisodes d’hypoglycémie confirmée observés au cours des essais cliniques étaient
mineurs. Aucun épisode d’hypoglycémie sévère n’a été observé durant l’essai réalisé avec le
liraglutide utilisé en monothérapie. Les hypoglycémies sévères peuvent survenir peu
fréquemment avec le liraglutide et ont principalement été observées lorsque le liraglutide était associé
à un sulfamide hypoglycémiant (0,02 événement/patient-année). Quelques rares épisodes
d’hypoglycémie (0,001 événement/patient-année) ont été observés lors de l’administration du
liraglutide en association à des antidiabétiques oraux autres que les sulfamides hypoglycémiants. Le
risque d’hypoglycémie est faible lorsque le liraglutide est utilisé en association à l’insuline basale
(1,0 événement/patient-année, voir rubrique 5.1). Au cours de l’essai LEADER, les épisodes
d’hypoglycémie sévère ont été rapportés à un taux plus faible avec le liraglutide par rapport au placebo
(1,0 vs 1,5 évènements pour 100 patients-années ; taux estimé de ratio à 0,69 [0,51 à 0,93]) (voir
rubrique 5.1). Pour les patients traités par insuline prémélangée à l’inclusion et pendant au moins les
26 semaines suivantes, le taux d’hypoglycémie sévère pour le liraglutide et le placebo était de 2,2
évènements pour 100 patients-années.
Réactions indésirables gastro-intestinales
Lorsque le liraglutide était associé à la metformine, 20,7 % des patients ont rapporté au moins un
épisode nauséeux et 12,6 % des patients au moins un épisode diarrhéique. Lorsque le liraglutide était
associé à un sulfamide hypoglycémiant, 9,1 % des patients ont rapporté au moins un épisode nauséeux
et 7,9 % des patients au moins un épisode diarrhéique. La plupart de ces épisodes étaient d’intensité
légère à modérée et dose-dépendants. Chez la plupart des patients ayant initialement présenté des
nausées, la fréquence et l’intensité de celles-ci ont diminué avec la poursuite du traitement.
Les patients > 70 ans peuvent être davantage sujets aux effets indésirables gastro-intestinaux lorsqu’ils
sont traités par le liraglutide.
Les patients présentant une insuffisance rénale légère et modérée (clairance de la créatinine de 60 à
90 ml/min et de 30 à 59 ml/min, respectivement) peuvent être plus sujets aux effets indésirables
gastro-intestinaux lorsqu’ils sont traités par le liraglutide.
Lithiase biliaire et cholécystite
Peu de cas de lithiase biliaire (0,4 %) et de cholécystite (0,1 %) ont été rapportés au cours des essais
cliniques de phase 3a, contrôlés, à long terme réalisés avec le liraglutide. Dans l’essai LEADER, la
fréquence de lithiase biliaire et de cholécystite était respectivement de 1,5 % et de 1,1 % pour le
liraglutide et de 1,1 % et 0,7 % pour le placebo (voir rubrique 5.1).
Sorties d’essai
Dans les essais contrôlés à long terme (26 semaines ou plus), l’incidence des sorties d’essai dues aux
effets indésirables était de 7,8 % chez les patients traités par le liraglutide et de 3,4 % chez les patients
traités par le comparateur. Chez les patients traités par le liraglutide, les réactions indésirables ayant le
plus fréquemment conduit à une sortie d’essai étaient les nausées (2,8 % des patients) et les
vomissements (1,5 %).
Réactions au site d’injection
Lors des essais cliniques contrôlés à long terme (26 semaines ou plus), environ 2 % des patients traités
par Victoza ont rapporté une réaction au site d’injection. Ces réactions étaient généralement de faible
intensité.
Pancréatite
Peu de cas de pancréatite aiguë (< 0,2 %) ont été rapportés lors des essais cliniques de phase 3,
contrôlés, à long terme réalisés avec Victoza. Des pancréatites ont également été rapportées après la
commercialisation du médicament. Au cours de l’essai LEADER, la fréquence des pancréatites aigües
confirmées par adjudication était respectivement de 0,4 % pour le liraglutide et 0,5 % pour le placebo
(voir rubriques 4.4 et 5.1)
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Réactions allergiques
Des réactions allergiques, notamment urticaire, rash et prurit, ont été rapportées lors de la
commercialisation de Victoza.
Quelques cas de réactions anaphylactiques associées à d’autres symptômes, tels qu’une hypotension,
des palpitations, une dyspnée et des œdèmes, ont été rapportés lors de la commercialisation de
Victoza. Quelques cas (0,05 %) d’angiœdème ont été rapportés au cours des essais cliniques à long
terme menés avec Victoza.
Population pédiatrique
Globalement, la fréquence, le type et la gravité des effets indésirables observés chez les adolescents et
les enfants âgés de 10 ans et plus étaient comparables à ceux observés dans la population adulte.
Le taux d'épisodes hypoglycémiques confirmés était plus élevé avec le liraglutide (0,58
événement/patient-année) par rapport au placebo (0,29 événement/patient-année). Chez les patients
traités par insuline avant un épisode hypoglycémique confirmé, le taux était plus élevé avec le
liraglutide (1,82 événements/patient-année) par rapport au placebo (0,91 événement/patient-année).
Aucun épisode d'hypoglycémie sévère n'est survenu dans le groupe de traitement liraglutide.
Déclaration des effets indésirables suspectés
La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle
pe
rmet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de
santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration voir Annexe V.
4.9 Surdosage
Des cas de surdosage, jusqu’à 40 fois (72 mg) la dose d’entretien recommandée, ont été rapportés lors
des essais cliniques et lors de la commercialisation. Les événements rapportés incluaient des nausées
sévères, des vomissements, une diarrhée ainsi qu’une hypoglycémie sévère.
En cas de surdosage, un traitement symptomatique approprié doit être initié en fonction des signes
cliniques et des symptômes du patient. Les signes cliniques de déshydratation doivent être recherchés
chez le patient et la glycémie doit être surveillée.
5. PROPRIÉTÉS PHARMACOLOGIQUES
5.1 Propriétés pharmacodynamiques
Classe pharmacothérapeutique : Médicaments utilisés dans le diabète, analogue du glucagon-like
peptide 1 (GLP-1), code ATC : A10BJ02
Mécanisme d’action
Le liraglutide est un analogue du GLP-1 présentant 97 % d’homologie avec le GLP-1 humain qui se
lie et active le récepteur du GLP-1. Le récepteur du GLP-1 est la cible du GLP-1 natif, une hormone
incrétine endogène qui potentialise de façon glucose-dépendante la sécrétion d’insuline par les cellules
bêta du pancréas. Contrairement au GLP-1 natif, le liraglutide possède chez l’homme un profil
pharmacocinétique et pharmacodynamique permettant son administration en une fois par jour. Après
administration sous-cutanée, le profil d’action prolongée fait intervenir trois mécanismes : une auto-
agrégation qui permet une absorption lente, une liaison à l’albumine et une stabilité accrue vis-à-vis de
l’enzyme dipeptidyl peptidase-4 (DPP-4) et de l’enzyme endopeptidase neutre (EPN), ce qui se traduit
par une longue demi-vie plasmatique.
L’action du liraglutide résulte d’une interaction spécifique avec les récepteurs du GLP-1, entraînant
une augmentation de la formation d’AMPc (adénosine monophosphate cyclique). Le liraglutide
stimule la sécrétion d’insuline de façon glucose-pendante. Il diminue simultanément la sécrétion
excessive de glucagon, également de façon glucose-dépendante. Ainsi, quand la glycémie est élevée,
la sécrétion d’insuline est stimulée et la sécrétion de glucagon est inhibée. Inversement, lors d’une
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hypoglycémie, le liraglutide diminue la sécrétion d’insuline sans altérer la sécrétion du glucagon. Le
mécanisme de diminution de la glycémie entraîne également un léger ralentissement de la vidange
gastrique. Le liraglutide réduit le poids et la masse grasse par des mécanismes diminuant la sensation
de faim et les apports énergétiques. Le GLP-1 est un régulateur physiologique de l’appétit et de la
prise alimentaire, mais son mécanisme d’action exact n’est pas entièrement connu.
Lors des études effectuées chez l’animal, l’administration périphérique de liraglutide a entraîné une
assimilation dans des régions cérébrales spécifiques impliquées dans la régulation de l’appétit. Le
liraglutide, par l’activation spécifique du récepteur du GLP-1 (GLP-1R), a ainsi augmenté la satiété et
diminué les principaux signaux de la faim, ce qui a entraîné une perte de poids.
Les récepteurs du GLP-1 sont également exprimés dans des régions spécifiques du cœur, du système
vasculaire, du système immunitaire et des reins. Dans les modèles de souris ayant de l'athérosclérose,
le liraglutide a permis de prévenir la progression de la plaque aortique et a réduit l'inflammation de la
plaque. De plus, le liraglutide a eu un effet bénéfique sur les lipides plasmatiques. Le liraglutide n'a
pas réduit la taille des plaques déjà établies.
Effets pharmacodynamiques
Le liraglutide a une durée d’action de 24 heures. Il améliore le contrôle glycémique des patients
diabétiques de type 2 en diminuant la glycémie à jeun et la glycémie postprandiale.
Efficacité et
sécurité cliniques
L’amélioration du contrôle glycémique et la réduction de la morbidité et de la mortalité
cardiovasculaire font, l’un et l’autre, partie intégrante du traitement du diabète de type 2.
Cinq essais cliniques de phase 3a chez l’adulte, contrôlés, randomisés, en double aveugle ont été
réalisés afin d’évaluer les effets du liraglutide sur le contrôle glycémique (Tableau 2). Le traitement
par le liraglutide a permis une amélioration statistiquement et cliniquement significative de l’HbA
1c
(hémoglobine glycosylée A
1c
), de la glycémie à jeun et de la glycémie postprandiale par rapport au
placebo.
Ces essais ont inclus 3 978 patients diabétiques de type 2 (2 501 patients traités par le liraglutide),
53,7 % étaient des hommes et 46,3 % des femmes. 797 patients (508 traités par le liraglutide) étaient
âgés 65 ans et 113 patients (66 traités par le liraglutide) étaient âgés 75 ans.
Des essais supplémentaires ont été réalisés avec le liraglutide chez 1 901 patients, dont quatre essais
cliniques contrôlés, randomisés, en ouvert (incluant 464, 658, 323 et 177 patients par essai) et un essai
clinique contrôlé, randomisé, en double aveugle chez des patients diabétiques de type 2 présentant une
insuffisance rénale modérée (279 patients).
Un essai cardiovasculaire de grande envergure (l’essai LEADER) a également été réalisé avec le
liraglutide chez 9 340 patients diabétiques de type 2 présentant un haut risque cardiovasculaire.
Contrôle glycémique
Monothérapie
À 52 semaines, le liraglutide en monothérapie a permis une diminution statistiquement significative et
durable de l’HbA
1c
par rapport au glimépiride 8 mg (-0,84 % pour 1,2 mg, -1,14 % pour 1,8 mg vs
- 0,51 % pour le comparateur) chez les patients précédemment traités soit par un régime alimentaire et
de l’exercice physique, soit par un antidiabétique oral en monothérapie à une dose ne dépassant pas la
moitié de la dose maximale tolérée (Tableau 2).
Association aux antidiabétiques oraux
À 26 semaines, le liraglutide en association à la metformine, au glimépiride ou à la metformine et
rosiglitazone ou en association aux iSGLT2 ± metformine, a permis une diminution statistiquement
significative et durable de l’HbA
1c
par rapport aux patients sous placebo (tableaux 2).
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.
0
.
11
Tableau 2 Essais cliniques de phase 3 avec le liraglutide en monothérapie (52 semaines) et en
association avec des antidiabétiques oraux (26 semaines)
n HbA
1c
moyenne à
l’inclusion
(%)
Variation de
l’HbA
1c
moyenne
par rapport à
l’inclusion
(%)
Patients (%)
ayant
atteints une
HbA
1c
<7%
Poids
moyen à
l’inclusion
(kg)
Variation du
poids moyen
à l’inclusion
(kg)
Liraglutide 1,2 mg 251 8,18 -0,84
*
42,8
1
, 58,3
3
92,1 -2,05
**
Liraglutide 1,8 mg 246 8,19 -1,14
**
50,9
1
, 62,0
3
92,6 -2,45
**
Glimépiride 8 mg/jour
248
8,23
-0,51
27,8
1
, 30,8
3
93,3
1,12
En association à la metformine (2 000 mg/jour)
Liraglutide 1,2 mg 240 8,3
-0,97
35,3
1
, 52,8
2
88,5 -2,58
**
Liraglutide 1,8 mg 242 8,4
-1,00
42,4
1
, 66,3
2
88,0 -2,79
**
Placebo
121
8,4
0,09
10,8
1
, 22,5
2
91,0
-1,51
Glimépiride 4 mg/jour
242
8,4
-0,98
36,3
1
, 56,0
2
89,0
0,95
Liraglutide 1,2 mg
228
8,5
-1,08
**
34,5
1
, 57,4
2
80,0
0,32
**
Liraglutide 1,8 mg
234
8,5
-1,13
**
41,6
1
, 55,9
2
83,0
-0,23
**
Placebo
114
8,4
0,23
7,5
1
, 11,8
2
81,9
-0,10
Rosiglitazone 4 mg/jour
231
8,4
-0,44
21,9
1
, 36,1
2
80,6
2,11
En association à la metformine (2 000 mg/jour) + rosiglitazone (4 mg deux fois par jour)
Liraglutide 1,2 mg 177 8,48 -1,48 57,5
1
95,3 -1,02
Liraglutide 1,8 mg
178
8,56
-1,48
53,7
1
94,9
-2,02
Placebo
175
8,42
-0,54
28,1
1
98,5
0,60
Liraglutide 1,8 mg
230
8,3
-1,33
*
53,1
1
85,8
-1,81
**
Placebo
114
8,3
-0,24
15,3
1
85,4
-0,42
Insuline glargine
4
232 8,1 -1,09 45,8
1
85,2 1,62
5
Liraglutide 1,8 mg
203
8,00
-1,02***
54,8***
91,0
-2,92
Placebo 100 7,96 -0,28 13,9 91,4 -2,06
*Supériorité (p< 0,01) vs comparateur actif ; **Supériorité (p< 0,0001) vs comparateur actif ; ***Supériorité
(p< 0,001) vs comparateur actif,
Non- infériorité (p< 0,0001) vs comparateur actif
1
tous les patients ;
2
précédente monothérapie par antidiabétique oral ;
3
patients précédemment traités par régime
alimentaire
5
Victoza en association aux iSGLT2 a été étudié sur toutes les doses approuvées de iSGLT2
4
la dose de l’insuline glargine était déterminée en ouvert et était conforme à l’algorithme pour la titration de
l’insuline glargine. La titration de la dose de l’insuline glargine était réalisée par le patient sur les instructions de
l’investigateur :
Schéma de titration de l’insuline glargine
Auto-contrôles de la GAJ (glycémie à jeun)
Augmentation de la dose de l’insuline glargine
(UI)
Objectif : ≤ 5,5 mmol/l (≤ 100 mg/dl)
Aucun ajustement
> 5,5 et < 6,7 mmol/l (> 100 et < 120 mg/dl)
0 – 2 UI
a
≥ 6,7 mmol/l (≥ 120 mg/dl)
2 UI
a
En accord avec les recommandations individuelles de l’investigateur lors de la précédente visite, cela
dépend par exemple si le patient a fait une hypoglycémie.
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.
0
.
12
Association à l’insuline
Dans un essai clinique de 104 semaines, 57 % des patients diabétiques de type 2, traités par l’insuline
dégludec en association avec la metformine, ont atteint la cible d'HbA
1c
< 7 %. Les patients restants
ont poursuivi dans un essai clinique en ouvert de 26 semaines et ont été randomisés pour recevoir, en
plus de leur traitement, soit le liraglutide soit une seule injection d'insuline asparte (lors du repas le
plus copieux). Dans le bras insuline dégludec + liraglutide, la dose d’insuline a été réduite de 20 %
afin de diminuer le risque d'hypoglycémie. L’ajout du liraglutide a entraîné une réduction
significativement et statistiquement plus importante de l'HbA
1c
(-0,73 % pour le liraglutide vs -0,40 %
pour le comparateur) et du poids corporel (-3,03 kg vs 0,72 kg). Le taux d'épisodes hypoglycémiques
(par patient-année d'exposition) était statistiquement et significativement plus bas lors de l'ajout du
liraglutide par rapport à l'ajout d'une seule injection d'insuline asparte (1,0 vs 8,15 ; ratio : 0,13 ;
IC 95 % : 0,08 ; 0,21).
Dans un essai clinique de 52 semaines, l'ajout d'insuline détémir au liraglutide 1,8 mg et à la
metformine, chez les patients insuffisamment contrôlés sous liraglutide et metformine seuls, a permis
une diminution de 0,54 % d'HbA
1c
depuis l'inclusion, comparé à une diminution de 0,20 % d'HbA
1c
dans le groupe contrôle liraglutide 1,8 mg plus metformine. La perte de poids a été maintenue. Une
faible augmentation du taux d’épisodes d’hypoglycémie mineure a été observée (0,23 versus
0,03 événements par patient-année).
Dans l’essai LEADER (voir la sous-rubrique évaluation cardiovasculaire), 873 patients étaient sous
insuline prémélangée (avec ou sans ADO(s)) à l’inclusion et au moins pendant les 26 semaines
suivantes. Le taux d’HbA
1c
moyen à l’inclusion était de 8,7 % pour le liraglutide et le placebo. À la
semaine 26, la variation moyenne estimée de l’HbA
1c
était respectivement de -1,4 % et de -0,5 % pour
liraglutide et pour le placebo, avec une différence de traitement estimée de -0,9 [-1,00 ; -0,70]
IC 95 %.
Le
profil de sécurité du liraglutide en association avec l’insuline prémélangée était globalement
comparable à celui observé pour le placebo en association avec l’insuline prémélangée (voir rubrique
4.8).
Utilisation chez les patients présentant une insuffisance rénale
Dans un essai en double aveugle comparant l’efficacité et la sécurité du liraglutide 1,8 mg par rapport
au placebo, en association à l’insuline et/ou à des antidiabétiques oraux, chez des patients diabétiques
de type 2 présentant une insuffisance rénale modérée, le liraglutide était supérieur au placebo en
termes de diminution d’HbA
1c
après 26 semaines (-1,05 % vs -0,38 %). Significativement plus de
patients ont atteint une HbA
1c
inférieure à 7 % avec le liraglutide en comparaison au placebo (52,8 %
vs 19,5 %). Dans les deux groupes, une diminution du poids a été observée : -2,4 kg avec le liraglutide
vs -1,09 kg avec le placebo. Le risque d’épisodes hypoglycémiques était comparable entre les deux
groupes de traitement. Le profil de sécurité du liraglutide était globalement similaire à celui observé
dans d’autres études menées avec le liraglutide.
Proportion de patients ayant obtenu une diminution de l’HbA
1c
Le liraglutide seul a permis à un nombre significativement et statistiquement plus grand de patients
d’atteindre un taux d’HbA
1c
6,5 % à 52 semaines, par rapport aux patients ayant reçu du glimépiride
(37,6 % pour 1,8 mg et 28,0 % pour 1,2 mg vs 16,2 % pour le comparateur).
Le liraglutide en association à la metformine, au glimépiride, à la metformine et rosiglitazone ou aux
iSGLT2 ± metformine, a permis à un nombre significativement et statistiquement plus grand de
patients d’atteindre un taux dHbA
1c
6,5 % à 26 semaines, par rapport aux patients ayant reçu ces
médicaments seuls (p 0,0001).
Glycémie à jeun
Le liraglutide en monothérapie et en association à un ou deux antidiabétiques oraux a permis une
diminution de la glycémie à jeun de 13 à 43,5 mg/dl (0,72 à 2,42 mmol/l). Cette diminution a été
observée dès les deux premières semaines de traitement.
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.
0
.
13
Glycémie postprandiale
Le liraglutide diminue la glycémie postprandiale des trois principaux repas de 31 à 49 mg/dl (1,68 à
2,71 mmol/l).
Fonction bêta-cellulaire
Les essais cliniques réalisés avec le liraglutide mettent en évidence une amélioration de la fonction
bêta-cellulaire sur la base de mesures telles que le modèle d’homéostasie de la fonction bêta-cellulaire
(HOMA-B) et le rapport pro-insuline/insuline. Une amélioration de la première et de la deuxième
phase de sécrétion d’insuline après 52 semaines de traitement par liraglutide a été démontrée dans un
sous-groupe de patients présentant un diabète de type 2 (n = 29).
Poids
Le traitement par liraglutide en association à la metformine, à la metformine et glimépiride, à la
metformine et rosiglitazone ou aux iSGLT2 associés ou non à la metformine, a permis une diminution
durable du poids de 0,86 kg à 2,62 kg en comparaison au placebo.
Une perte de poids plus importante a été observée chez les patients ayant un indice de masse
corporelle (IMC) élevé à l’inclusion.
Evaluation cardiovasculaire
L’analyse post-hoc des événements indésirables cardiovasculaires majeurs graves (décès d’origine
cardiovasculaire, infarctus du myocarde, accident vasculaire cérébral) survenus dans tous les essais de
phases 2 et 3 de durée intermédiaire et de longue durée (de 26 semaines jusqu’à 100 semaines) a inclus
5 607 patients (dont 3 651 étaient exposés au liraglutide) et n’a pas montré d’augmentation du risque
cardiovasculaire (rapport des taux d’incidence de 0,75 (IC 95% : 0,35 ; 1,63)) pour le liraglutide par
rapport à l’ensemble des comparateurs.
L’essai LEADER (Liraglutide Effect and Action in Diabetes Evaluation of Cardiovascular Outcome
Results) est un essai clinique multicentrique, en double-aveugle, contrôlé versus placebo.
9 340 patients ont été randomisés afin de recevoir soit du liraglutide (4 668) soit un placebo (4 672),
en association avec une prise en charge standard de l’HbA
1c
et des facteurs de risque
cardiovasculaires. Le critère primaire, ou le statut vital en fin d’essai, était disponible pour
respectivement 99,7 % et 99,6 % des patients randomisés pour recevoir soit du liraglutide soit du
placebo. La durée de l’observation était au minimum de 3,5 années et pouvait aller jusqu’à 5 ans
maximum. La population de l’essai incluait des patients ≥ 65 ans (n = 4 329), des patients ≥ 75 ans (n
= 836) et des patients présentant une insuffisance rénale légère (n = 3 907), modérée (n = 1 934) ou
sévère (n = 224). L’âge moyen était de 64 ans et l’IMC moyen était de 32,5 kg/m
2
. L’ancienneté
moyenne du diabète était de 12,8 ans.
Le critère primaire était le délai de survenue depuis la randomisation du premier évènement
cardiovasculaire majeur (MACE) : mortalité cardiovasculaire, infarctus du myocarde non-fatal ou
accident vasculaire cérébral non-fatal. Le liraglutide était supérieur dans la prévention du MACE par
rapport au placebo (Figure 1). Le Hazard ratio estimé était constamment inférieur à 1 pour les 3
composants du MACE.
Le liraglutide a également diminué significativement le risque de MACE élargi (MACE primaire,
angor instable entraînant une hospitalisation, revascularisation coronaire ou hospitalisation due à une
insuffisance cardiaque) et ainsi que d’autres critères secondaires (Figure 2).
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.
0
.
14
Patients avec un évènement (%)
Délai depuis la randomisation (mois)
Patients à risque
FAS : Analyse sur l’ensemble des données disponibles (full analysis set)
Placebo
Victoza
HR : 0,87
IC 95% [0,78 ; 0,97]
p < 0,001 pour la non-infériorité
p = 0,005 pour la supériori
Placebo
Victoza
4672
4668
4587
4593
4473
4496
4352
4400
4237
4280
4123
4172
4010
4072
3914
3982
1543
1562
407
424
Figure 1: Kaplan Meier du délai de survenue du premier MACE – Analyse de la population FAS
Hazard Ratio
(IC 95%)
Victoza n
(%)
Placebo n
(%)
FAS : analyse sur l’ensemble des données disponibles (full
analysis set)
IC : intervalle de confiance
MACE : évènement cardiovasculaire majeur
% : proportion en pourcentage de sujets ayant un évènement
n : nombre de sujets
En faveur de Victoza
En faveur du placebo
0,7
0,8 0,9
1,1
1,2
Crire primaireMACE
Composants du MACE :
FAS
Mortalité cardiovasculaire
Accident vasculaire cérébral non-fatal
Infarctus du myocarde non-fatal
MACE élargi
Composants additionels dans le MACE élargi :
Angor instable (hospitalisation)
Revascularisation coronarienne
Insuffisance cardiaque (hospitalisation)
Autres crires secondaires :
Mortalité toute cause
Mortalité non-cardiovasculaire
1
0,87
(0,78 - 0,97)
0,78
(0,66 - 0,93)
0,89
(0,72 - 1,11)
0,88
(0,75 - 1,03)
0,88
(0,81- 0,96)
0,98
(0,76 – 1,26)
0,91
(0,80 - 1,04)
0,87
(0,73 – 1,05)
0,85
(0,74 - 0,97)
0,95
(0,77 - 1,18)
608
(13,0)
219
(4,7)
159
(3,4)
281
(6,0)
948
(20,3)
122
(2,6)
405
(8,7)
218
(4,7)
381
(8,2)
162
(3,5)
694
(14,9)
278
(6,0)
177
(3,8)
317
(6,8)
1062
(22,7)
124
(2,7)
441
(9,4)
248
(5,3)
447
(9,6)
169
(3,6)
4668
(100)
4672
(100)
Figure 2: Analyses des types d’évènements cardiovasculaires individuels Analyse de la
population FAS
Une réduction significative et durable de l’HbA
1c
de l’inclusion jusqu’au 36
ème
mois a été observée
avec le liraglutide par rapport au placebo, en ajout à une prise en charge standard (-1,16 % vs -
0,77 % ; différence de traitement estimée [DTE] -0,40 % [-0,45 ; -0,34]). La nécessité d’un traitement
d’intensification par insuline était diminué de 48 % avec le liraglutide par rapport au placebo chez les
patients naïfs d’insuline à l’inclusion (HR 0,52 [0,48 ; 0,57]).
Pression artérielle et fréquence cardiaque
Sur toute la durée des essais de phase 3a, le liraglutide a diminué la pression artérielle systolique en
moyenne de 2,3 à 6,7 mmHg par rapport à l’inclusion et de 1,9 à 4,5 mmHg par rapport au
comparateur actif. Une augmentation moyenne de la fréquence cardiaque depuis l’inclusion de 2 à 3
battements par minute a été observée avec le liraglutide lors des essais cliniques à long terme incluant
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.
0
.
15
LEADER. Dans l’essai LEADER, il n’a pas été observé d’impact clinique à long terme de
l’augmentation de la fréquence cardiaque sur le risque d’évènements cardiovasculaires.
Evaluation microvasculaire
Au cours de l’essai LEADER, les évènements microvasculaires comprenaient la survenue de
néphropathies et de rétinopathies. L’analyse du délai de survenue du premier évènement
microvasculaire pour le liraglutide par rapport au placebo avait un HR de 0,84 [0,73, 0,97]. Le HR du
liraglutide par rapport au placebo était de 0,78 [0,67, 0,92] concernant la survenue du premier
évènement rénal et de 1,15 [0,87, 1,52] concernant la survenue du prémier évènement oculaire.
Immunogénicité
Compte tenu des propriétés potentiellement immunogènes des médicaments contenant des protéines
ou des peptides, les patients traités par liraglutide peuvent développer des anticorps anti-liraglutide. En
moyenne, 8,6 % des patients ont développé des anticorps. L’apparition d’anticorps n’a pas été associée
à une perte d’efficacité du liraglutide.
Population
diatrique
Dans une étude en double aveugle comparant l'efficacité et la sécurité de Victoza 1,8 mg par rapport
au placebo en association à la metformine ± insuline chez les adolescents et les enfants âgés de 10 ans
et plus diabétiques de type 2, Victoza était supérieur par rapport au placebo dans la réduction du taux
d'HbA
1c
après 26 semaines (-1,06, [-1,65, 0,46]). La différence dans le traitement pour l'HbA
1c
était de
1,3 % après 26 semaines supplémentaires d'extension en ouvert, confirmant le contrôle glycémique
prolongé avec Victoza.
Le profil d'efficacité et de sécurité de Victoza était comparable à celui observé dans la population
adulte traitée par Victoza.
Sur la base d’un contrôle glycémique adéquat ou de la tolérabilité, 30 % des patients de l’étude sont
restés à une dose de 0,6 mg, 17 % ont augmenté la dose à 1,2 mg et 53 % ont augmenté la dose à
1,8 mg.
Autres données cliniques
Dans un essai clinique mené en ouvert, comparant l’efficacité et la sécurité du liraglutide (1,2 mg
et 1,8 mg) et de la sitagliptine (100 mg, un inhibiteur de la DPP-4), chez des patients n’ayant pas
obtenu un contrôle glycémique adéquat sous metformine (HbA
1c
moyenne de 8,5%), le liraglutide, aux
deux doses, était statistiquement supérieur à la sitagliptine en termes de diminution d’HbA
1c
après 26
semaines (-1,24 %, -1,50 % vs -0,90 %, p < 0,0001). Les patients traités avec le liraglutide ont eu une
diminution significative de leur poids par rapport aux patients traités par la sitagliptine (-2,9 kg et -
3,4 kg vs -1,0 kg, p < 0,0001). Une plus grande proportion de patients traités par le liraglutide a eu des
nausées transitoires vs les patients traités par la sitagliptine (20,8 % et 27,1 % pour les groupes
liraglutide vs 4,6 % pour le groupe sitagliptine). La diminution d’HbA
1c
et la supériorité vs la
sitagliptine, observées après 26 semaines de traitement par le liraglutide (1,2 mg et 1,8 mg), ont été
maintenues après 52 semaines de traitement (-1,29 % et -1,51 % vs -0,88 %, p < 0,0001). Le transfert
de patients du groupe sitagliptine vers le groupe liraglutide après 52 semaines de traitement a permis
d’obtenir une diminution supplémentaire et statistiquement significative de l’HbA
1c
(-0,24 % et
-0,45 %, IC 95 % : -0,41 à -0,07 et -0,67 à -0,23) à la semaine 78, cependant un groupe de contrôle
formel n’était pas disponible.
Dans un essai clinique mené en ouvert, comparant l’efficacité et la sécurité du liraglutide 1,8 mg, en
une injection par jour, et de l’exénatide 10 mcg, en deux injections par jour, chez des patients n’ayant
pas obtenu un contrôle glycémique adéquat sous metformine et/ou sulfamide hypoglycémiant (HbA
1c
moyenne de 8,3 %), le liraglutide était statistiquement supérieur à l’exénatide en termes de diminution
d’HbA
1c
après 26 semaines de traitement (-1,12 % vs -0,79 % ; différence estimée : -0,33 ; IC 95 % : -
0,47 à -0,18). Significativement plus de patients ont atteint un taux d’HbA
1c
inférieur à 7 % avec le
liraglutide en comparaison à l’exénatide (54,2 % vs 43,4 %, p = 0,0015). Les deux traitements ont
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.
0
.
16
permis une perte moyenne de poids d’approximativement 3 kg. Le transfert de patients du groupe
exénatide vers le groupe liraglutide après 26 semaines de traitement a permis d’obtenir une diminution
supplémentaire et statistiquement significative de l’HbA
1c
(-0,32 %, IC 95 % : -0,41 à -0,24) à la
semaine 40, cependant un groupe de contrôle formel n’était pas disponible. Durant les 26 semaines, 12
effets indésirables graves sont survenus chez 235 patients (5,1 %) sous liraglutide, et 6 effets
indésirables graves sont survenus chez 232 patients (2,6 %) sous exénatide. Il n’y a eu aucune
tendance particulière en termes d’événements par classes de systèmes d’organes.
Dans un essai clinique mené en ouvert, comparant l’efficacité et la sécurité du liraglutide 1,8 mg à
celles du lixisénatide 20 mcg chez 404 patients n’ayant pas obtenu un contrôle glycémique adéquat
sous metformine (HbA
1c
moyenne de 8,4 %), le liraglutide était supérieur au lixisénatide en termes de
diminution d’HbA
1c
après 26 semaines de traitement (-1,83 % vs -1,21 %, p < 0,0001).
Significativement plus de patients ont atteint un taux d’HbA
1c
inférieur à 7 % avec le liraglutide en
comparaison au lixisénatide (74,2 % vs 45,5 %, p < 0,0001), ainsi qu’un taux cible d’HbA
1c
inférieur
ou égal à 6,5 % (54,6 % vs 26,2 %, p < 0,0001). Une perte de poids a été observée dans les deux bras
de traitement (-4,3 kg avec le liraglutide et -3,7 kg avec le lixisénatide). Des effets indésirables gastro-
intestinaux étaient plus fréquemment rapportés avec le traitement par liraglutide (43,6 % vs 37,1 %).
5.2 Propriétés pharmacocinétiques
Absorption
L’absorption du liraglutide administré par voie sous-cutanée est lente. La concentration sérique
maximale est atteinte entre 8 et 12 heures après l’injection. Après administration sous-cutanée d’une
dose unique de 0,6 mg de liraglutide, la concentration sérique maximale estimée était de 9,4 nmol/l
(poids corporel moyen d’environ 73 kg). Après administration de 1,8 mg de liraglutide, la
concentration moyenne du liraglutide à l’état d’équilibre (ASC
τ/24
) était d’environ 34 nmol/l (poids
corporel moyen d’environ 76 kg). L'exposition au liraglutide diminue avec l'augmentation du poids
corporel. L’exposition au liraglutide a augmenté proportionnellement à la dose. Le coefficient de
variation intra-individuel de l’ASC du liraglutide était de 11 % après administration d’une dose
unique.
La biodisponibilité absolue du liraglutide après administration sous-cutanée est d’environ 55 %.
Distribution
Après administration sous-cutanée, le volume de distribution apparent est de 11 à 17 l. Après
administration intraveineuse du liraglutide, le volume de distribution moyen est de 0,07 l/kg. Le
liraglutide se lie largement aux protéines plasmatiques (> 98 %).
Biotransformation
Dans les 24 heures suivant l’administration d’une dose unique de [
3
H]-liraglutide radiomarqué à des
patients sains, le principal composant plasmatique était le liraglutide intact. Deux métabolites
plasmatiques mineurs ont été détectés (≤ 9 % et ≤ 5 % de la radioactivité plasmatique totale). Le
liraglutide est métabolisé de la même manière que les grosses protéines et aucun organe en particulier
n’a été identifié comme étant la voie d’élimination principale.
Élim
ination
Après administration d’une dose de [
3
H]-liraglutide, le liraglutide intact n’a pas été détecté dans les
urines ni dans les fèces. Seule une proportion minime de la radioactivité administrée a été excrétée
dans les urines ou dans les fèces sous forme de métabolites issus du liraglutide (6 % et 5 %
respectivement). La radioactivité urinaire et fécale a été principalement excrétée pendant les 6 à
8 premiers jours respectivement, sous la forme de trois métabolites mineurs.
Après administration sous-cutanée d’une dose unique de liraglutide, la clairance moyenne est
d’environ 1,2 l/h avec une demi-vie d’élimination d’environ 13 heures.
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Populations particulières
Sujets âgés
L’âge n’a aucun effet cliniquement significatif sur la pharmacocinétique du liraglutide d’après les
résultats d’une étude pharmacocinétique menée chez des patients sains et les résultats de l’analyse des
données pharmacocinétiques de population chez des patients de 18 à 80 ans.
Sexe
Le sexe n’a aucun effet cliniquement significatif sur la pharmacocinétique du liraglutide d’après les
résultats de l’analyse des données pharmacocinétiques de population chez des patients de sexe
masculin et féminin et d’une étude pharmacocinétique menée chez des patients sains.
Origine ethnique
L’origine ethnique n’a aucun effet cliniquement significatif sur la pharmacocinétique du liraglutide
d’après les résultats d’une analyse pharmacocinétique de population incluant des patients d’ethnie
blanche, noire, asiatique et hispanique.
Obésité
L’analyse pharmacocinétique de population suggère que l’indice de masse corporelle (IMC) na aucun
effet significatif sur la pharmacocinétique du liraglutide.
Insuffisance hépatique
La pharmacocinétique du liraglutide a été évaluée chez des patients présentant un degré variable
d’insuffisance hépatique dans un essai en dose unique. L’exposition au liraglutide a diminué de 13 à
23 % chez les patients qui présentaient une insuffisance hépatique légère à modérée par rapport aux
patients sains.
L’exposition était significativement diminuée (44 %) chez les patients présentant une insuffisance
hépatique sévère (score de Child Pugh > 9).
Insuffisance rénale
L’exposition au liraglutide s’est révélée plus faible chez les patients qui présentaient une insuffisance
rénale par rapport aux patients ayant une fonction rénale normale. L’exposition au liraglutide a
diminué de 33 %, 14 %, 27 % et 26 % chez les patients présentant respectivement une insuffisance
rénale légère (clairance de la créatinine Cl
cr
de 50 à 80 ml/min), modérée (Cl
cr
de 30 à 50 ml/min),
sévère (Cl
cr
< 30 ml/min) et en insuffisance rénale terminale nécessitant une dialyse.
De même, dans un essai clinique de 26 semaines chez des patients diabétiques de type 2 présentant
une insuffisance rénale modérée (Cl
cr
de 30 à 59 ml/min, voir rubrique 5.1), l’exposition au liraglutide
était diminuée de 26 % en comparaison aux résultats observés dans un essai clinique chez des patients
diabétiques de type 2 présentant une fonction rénale normale ou une insuffisance rénale légère.
Population pédiatrique
Les propriétés pharmacocinétiques ont été évaluées au cours d'études cliniques menées dans une
population pédiatrique de patients diabétiques de type 2 âgés de 10 ans et plus. L'exposition au
liraglutide chez les adolescents et les enfants était comparable à celle observée chez les adultes.
5.3 Données de sécurité préclinique
Les données non cliniques issues des études conventionnelles de pharmacologie de sécurité,
toxicologie en administration répétée ou génotoxicité n’ont pas révélé de risque particulier pour
l’homme.
Des tumeurs non létales des cellules C de la thyroïde ont été observées lors d’études de carcinogénici
sur 2 ans chez le rat et la souris. Chez le rat, aucune dose sans effet nocif observé (DSENO) n’a été
observée. Ces tumeurs n’ont pas été observées chez des singes traités pendant 20 mois. Ces résultats
décrits chez les rongeurs sont dus à un mécanisme non génotoxique, spécifique, médié par les
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récepteurs du GLP-1, auquel les rongeurs sont particulièrement sensibles. La pertinence de ces
résultats pour l’homme est probablement faible mais ne peut pas être complètement exclue. Aucun
autre type de tumeurs liées au traitement n’a été identifié.
Les études effectuées chez l’animal n’ont mis en évidence aucun effet délétère direct sur la fertilité
mais une légère augmentation des morts embryonnaires précoces a été observée à la dose la plus
élevée. L’administration de Victoza en milieu de gestation a entraîné une perte de poids maternelle et
une diminution de la croissance fœtale, avec des effets ambigus sur la cage thoracique chez le rat et
une modification du squelette chez le lapin. Chez les rats exposés à Victoza, on a observé un
ralentissement de la croissance néonatale, qui a persisté après le sevrage chez le groupe recevant des
doses élevées. Il n’est pas établi si le retard de croissance des jeunes rats est imputable à une
consommation de lait réduite due à un effet direct du GLP-1 ou à une baisse de la production de lait
maternel induite par une réduction de l’apport calorique.
6. DONNÉES PHARMACEUTIQUES
6.1 Liste des excipients
Phosphate disodique dihydra
Propylène glycol
Phénol
Eau pour préparations injectables
6.2 Incompatibilités
Certaines substances mélangées à Victoza peuvent entraîner une dégradation du liraglutide. En
l’absence d’études de compatibilité, ce médicament ne doit pas être mélangé avec d’autres
médicaments.
6.3 Durée de conservation
30 mois.
Après la première utilisation : 1 mois.
6.4 Précautions particulières de conservation
À conserver au réfrigérateur (entre 2°C et 8°C).
Ne pas congeler.
À conserver à distance du compartiment de congélation.
Après la première utilisation : à conserver à une température ne dépassant pas 30°C ou à conserver au
réfrigérateur (entre 2°C et 8°C). Ne pas congeler.
Conserver le capuchon sur le stylo, à l’abri de la lumière.
6.5 Nature et contenu de l’emballage extérieur
Cartouche (verre de type 1) munie d’un piston (bromobutyle) et d’une feuille en caoutchouc stratifiée
(bromobutyle/polyisoprène) contenu dans un stylo prérempli multidose jetable en polyoléfine et
polyacétal.
Chaque stylo contient 3 ml de solution, délivrant 30 doses de 0,6 mg, 15 doses de 1,2 mg ou 10 doses
de 1,8 mg.
Boîtes de 1, 2, 3, 5 ou 10 stylos préremplis.
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Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.
6.6 Précautions particulières d’élimination et manipulation
Victoza ne doit pas être utilisé si la solution n’est pas limpide et incolore ou presque incolore.
Victoza ne doit pas être utilisé s’il a été congelé.
Victoza peut être administré avec des aiguilles d’une longueur maximale de 8 mm et d’un diamètre
minimal de 32G. Le stylo est conçu pour être utilisé avec les aiguilles NovoFine ou NovoTwist à
usage unique.
Les aiguilles ne sont pas incluses.
Le patient doit être averti du fait qu’il doit jeter l’aiguille d’injection conformément à la
réglementation en vigueur après chaque injection et conserver le stylo sans aiguille d’injection
attachée. Ceci prévient les risques de contamination, d’infection et de fuite. Cela garantit également la
précision du dosage.
7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
Novo Nordisk A/S
Novo Allé
DK-2880 Bagsværd
Danemark
8. NUMÉROS D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
EU/1/09/529/001-005
9. DATE DE PREMIÈRE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DE
L’AUTORISATION
Date de première autorisation : 30 juin 2009
Date de dernier renouvellement : 11 avril 2014
10. DATE DE MISE À JOUR DU TEXTE
Des informations détaillées sur ce médicament sont disponibles sur le site internet de l’Agence
européenne des médicaments http://www.ema.europa.eu
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ANNEXE II
A. FABRICANT DE LA SUBSTANCE ACTIVE D’ORIGINE
BIOLOGIQUE ET FABRICANT RESPONSABLE DE LA
LIBÉRATION DES LOTS
B. CONDITIONS OU RESTRICTIONS DE DÉLIVRANCE ET
D’UTILISATION
C. AUTRES CONDITIONS ET OBLIGATIONS DE
L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
D. CONDITIONS OU RESTRICTIONS EN VUE D’UNE
UTILISATION SÛRE ET EFFICACE DU MÉDICAMENT
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A. FABRICANT DE LA SUBSTANCE ACTIVE D’ORIGINE BIOLOGIQUE ET
FABRICANT RESPONSABLE DE LA LIBÉRATION DES LOTS
Nom et adresse du fabricant de l
a substance active d’origine biologique
Novo Nordisk A/S
Hallas Allé
DK-4400 Kalundborg
Danemark
Nom et adresse du fabricant responsab
le de la libération des lots
Novo Nordisk A/S
Novo Allé
DK-2880 Bagsværd
Danemark
B. CONDITIONS OU RESTRICTIONS DE DÉLIVRANCE ET D’UTILISATION
Médicament soumis à prescription médicale.
C. AUTRES CONDITIONS ET OBLIGATIONS DE L’AUTORISATION DE MISE SUR
LE MARCHÉ
Rapports périodiques actualisés de sécurité (PSUR)
Les exigences relatives à la soumission des PSUR pour ce médicament sont définies dans la liste des
dates de référence pour l’Union (liste EURD) prévue à l’article 107 quater, paragraphe 7, de la
directive 2001/83/CE et ses actualisations publiées sur le portail web européen des médicaments.
D. CONDITIONS OU RESTRICTIONS EN VUE D’UNE UTILISATION SÛRE ET
EFFICACE DU MÉDICAMENT
Plan de gestion des risques (PGR)
Le titulaire de l’autorisation de mise sur le marché réalisera les activités de pharmacovigilance et
interventions requises décrites dans le PGR adopté et présenté dans le Module 1.8.2 de l’autorisation
de mise sur le marché, ainsi que toutes actualisations ultérieures adoptées du PGR.
De plus, un PGR actualisé doit être soumis :
à la demande de l’Agence européenne des médicaments ;
dès lors que le système de gestion des risques est modifié, notamment en cas de réception de
nouvelles informations pouvant entraîner un changement significatif du profil bénéfice/risque,
ou lorsqu’une étape importante (pharmacovigilance ou minimisation du risque) est franchie.
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ANNEXE III
ÉTIQUETAGE ET NOTICE
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A. ÉTIQUETAGE
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MENTIONS DEVANT FIGURER SUR L’EMBALLAGE EXTÉRIEUR
ÉTUI
1.
NOMINATION DU MÉDICAMENT
Victoza 6 mg/ml, solution injectable en stylo prérempli
liraglutide
2. CO
MPOSITION EN SUBSTANCE ACTIVE
1 ml contient 6 mg de liraglutide. Un stylo prérempli contient 18 mg de liraglutide
3. LI
STE DES EXCIPIENTS
Phosphate disodique dihydraté, propylène glycol, phénol, eau pour préparations injectables
4. F
ORME PHARMACEUTIQUE ET CONTENU
Solution injectable.
1 stylo
2 stylos
3 stylos
5 stylos
10 stylos
C
haque stylo contient 3 ml de solution, délivrant 30 doses de 0,6 mg, 15 doses de 1,2 mg ou 10 doses
de 1,8 mg.
5. M
ODE ET VOIE D’ADMINISTRATION
Lire la notice avant utilisation.
Voie sous-cutanée
Le stylo Victoza est conçu pour être utilisé avec les aiguilles NovoFine ou NovoTwist à usage unique.
Les aiguilles ne sont pas incluses.
6. M
ISE EN GARDE SPÉCIALE INDIQUANT QUE LE MÉDICAMENT DOIT ÊTRE
CONSERVÉ HORS DE VUE ET DE PORTÉE DES ENFANTS
Tenir hors de la vue et de la portée des enfants.
7. AUT
RES MISES EN GARDE SPÉCIALES, SI NÉCESSAIRE
Ne pas conserver le stylo avec une aiguille attachée.
Réservé à l’utilisation par un seul patient
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8. DAT
E DE PÉREMPTION
EXP
Jeter le stylo 1 mois après la première utilisation.
9. PRÉ
CAUTIONS PARTICULIÈRES DE CONSERVATION
À conserver au réfrigérateur. Ne pas congeler.
Après la première utilisation du stylo, à conserver à une température ne dépassant pas 30°C ou au
réfrigérateur. Ne pas congeler.
Conserver le capuchon sur le stylo, à l’abri de la lumière.
10. PRÉ
CAUTIONS PARTICULIÈRES D’ÉLIMINATION DES MÉDICAMENTS NON
UTILISÉS OU DES DÉCHETS PROVENANT DE CES MÉDICAMENTS S’IL Y A
LIEU
11. NO
M ET ADRESSE DU TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE
MARCHÉ
Novo Nordisk A/S
Novo Allé
DK-2880 Bagsværd
Danemark
12. NUMÉ
ROS D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
EU/1/09/529/001 1 x 3 ml
EU/1/09/529/002 2 x 3 ml
EU/1/09/529/003 3 x 3 ml
EU/1/09/529/004 5 x 3 ml
EU/1/09/529/005 10 x 3 ml
13. NUMÉ
RO DU LOT
Lot
14. CO
NDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DÉLIVRANCE
15. INDI
CATIONS D’UTILISATION
16. INF
ORMATIONS EN BRAILLE
Victoza
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17. IDENTIFIANT UNIQUE - CODE-BARRES 2D
<code-barres 2D portant l'identifiant unique inclus.>
18. IDE
NTIFIANT UNIQUE - DONNÉES LISIBLES PAR LES HUMAINS
PC
SN
NN
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MENTIONS MINIMALES DEVANT FIGURER SUR LES PETITS CONDITIONNEMENTS
PRIMAIRES
ÉTIQUETTE DU STYLO PRÉREMPLI
1.
NOMINATION DU MÉDICAMENT ET VOIE D’ADMINISTRATION
Victoza 6 mg/ml, solution injectable
liraglutide
Voie sous-cutanée
2. M
ODE D’ADMINISTRATION
3. DAT
E DE PÉREMPTION
EXP
4. NUMÉ
RO DU LOT
Lot
5. CO
NTENU EN POIDS, VOLUME OU UNITÉ
3 ml
6. AUT
RES
Novo Nordisk A/S
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B. NOTICE
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Notice : Information de l’utilisateur
Victoza 6 mg/ml, solution injectable en stylo prérempli
liraglutide
Veuillez lire attentivement cette notice avant d’utiliser ce médicament car elle contient des
informations importantes pour vous.
Gardez cette notice. Vous pourriez avoir besoin de la relire.
Si vous avez d’autres questions, interrogez votre médecin, votre pharmacien ou votre
infirmier/ère.
Ce médicament vous a été personnellement prescrit. Ne le donnez pas à d’autres personnes. Il
pourrait leur être nocif, même si les signes de leur maladie sont identiques aux vôtres.
Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin, votre pharmacien
ou votre infirmier/ère. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné
dans cette notice. Voir rubrique 4.
Que contient cette notice :
1. Qu’est-ce que Victoza et dans quel cas est-il utilisé ?
2. Quelles sont les informations à connaître avant d’utiliser Victoza ?
3. Comment utiliser Victoza ?
4. Quels sont les effets indésirables éventuels ?
5. Comment conserver Victoza ?
6. Contenu de l’emballage et autres informations
1. Qu’est-ce que Victoza et dans quel cas est-il utilisé ?
La substance active de Victoza est le liraglutide. Le liraglutide aide votre organisme à réduire votre
taux de sucre dans le sang uniquement quand celui-ci est trop élevé. Il ralentit également le passage
des aliments dans votre estomac et peut aider à prévenir les maladies cardiaques.
Victoza est utilisé seul si votre taux de sucre dans le sang n’est pas contrôlé de manière adéquate par le
régime alimentaire et l’exercice physique seuls, et que vous ne pouvez pas utiliser la metformine
(autre médicament antidiabétique).
Victoza est utilisé en association avec d’autres médicaments pour traiter le diabète lorsque ceux-ci ne
suffisent pas à contrôler votre taux de sucre dans le sang. Ces médicaments peuvent être :
des antidiabétiques oraux (tels que la metformine, la pioglitazone, les sulfamides
hypoglycémiants ou les inhibiteurs du co-transporteur de sodium-glucose de type 2 (iSGLT2))
et/ou une insuline.
2. Quelles sont les informations à connaître avant d’utiliser Victoza ?
N’utilisez jamais Victoza
si vous êtes allergique au liraglutide ou à l’un des autres composants contenus dans ce
médicament (mentionnés dans la rubrique 6).
Avertissements et précautions
Adressez-vous à votre médecin, pharmacien ou infirmier/ère :
avant d’utiliser Victoza.
si vous avez ou si vous avez eu une maladie du pancréas.
Si vous savez que vous allez subir une intervention chirurgicale nécessitant une anesthésie
(endormissement), veuillez informer votre médecin que vous prenez victoza.
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Vous ne devez pas utiliser ce médicament si vous avez un diabète de type 1 (votre organisme ne
produit pas d’insuline) ou une acidocétose diabétique (une complication du diabète avec un taux élevé
de sucre dans le sang et des difficultés pour respirer). Ce médicament n’est pas une insuline et ne doit
donc pas être utilisé en remplacement d’une insuline.
L’utilisation de Victoza n’est pas recommandée si vous êtes sous dialyse.
L’utilisation de Victoza n’est pas recommandée si vous avez une maladie sévère du foie.
L’utilisation de Victoza n’est pas recommandé si vous avez une insuffisance cardiaque sévère.
Ce médicament n’est pas recommandé si vous avez une maladie sévère de l’estomac ou de l’intestin
qui provoque un ralentissement de la vidange gastrique (appelée gastroparésie), ou si vous avez une
maladie inflammatoire de l’intestin.
Si vous ressentez des symptômes d’une pancréatite aig, comme une douleur intense et persistante au
niveau de l’estomac, consultez votre médecin immédiatement (voir rubrique 4).
Si vous avez une maladie de la thyroïde, notamment des nodules de la thyroïde et une augmentation de
la taille de la glande thyroïdienne, consultez votre médecin.
Lorsque vous butez un traitement avec Victoza, vous pouvez dans certains cas être sujet à une perte
d’eau/une déshydratation, par exemple en cas de vomissements, nausées et diarrhées. Il est important
d’éviter la déshydratation en buvant beaucoup. Consultez votre médecin si vous avez des questions ou
si vous avez un doute.
Enfants et adolescents
Victoza peut être utilisé chez les adolescents et les enfants âgés de 10 ans et plus. Aucune donnée n'est
disponible chez les enfants de moins de 10 ans.
Autres médicaments et Victoza
Informez votre médecin, votre pharmacien ou votre infirmier/ère si vous prenez, avez récemment pris
ou pourriez prendre tout autre médicament.
Prévenez en particulier votre médecin, votre pharmacien ou votre infirmier/ère si vous utilisez des
médicaments contenant l’une des substances actives suivantes :
Sulfamide hypoglycémiant (comme le glimépiride ou le glibenclamide) ou insuline. Vous
pouvez faire une hypoglycémie (faible taux de sucre dans le sang) si vous utilisez Victoza en
association à un sulfamide hypoglycémiant ou de l’insuline car les sulfamides hypoglycémiants
et l’insuline augmentent le risque d’hypoglycémie. Lorsque vous utilisez cette association de
médicaments pour la première fois, votre médecin pourra vous demander de réduire votre dose
de sulfamide hypoglycémiant ou d’insuline. Veuillez consulter la rubrique 4, qui décrit les
signes annonciateurs d’un faible taux de sucre dans le sang. Si vous prenez également un
sulfamide hypoglycémiant (comme le glimépiride ou le glibenclamide) ou de l’insuline, votre
médecin pourra vous demander de contrôler votre taux de sucre dans le sang. Ce contrôle aidera
votre médecin à décider si votre dose de sulfamide hypoglycémiant ou d’insuline doit être
modifiée.
Si vous utilisez de l’insuline, votre médecin vous expliquera comment réduire la dose d’insuline
et vous recommandera de surveiller plus régulièrement votre glycémie afin d’éviter de
développer une hyperglycémie (glycémie élevée) et une acidocétose diabétique (une
complication du diabète survenant lorsque l’organisme ne parvient pas à dégrader le glucose à
cause d’une insuffisance d’insuline).
Warfarine ou autres médicaments anticoagulants oraux. Des analyses de sang plus fréquentes
peuvent être nécessaires afin de déterminer la capacité de votre sang à coaguler.
Grossesse et allaitement
Si vous êtes enceinte, si vous pensez être enceinte ou planifiez une grossesse, prévenez votre médecin.
Victoza ne doit pas être utilisé pendant la grossesse car ses effets sur le fœtus ne sont pas connus.
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Le passage de Victoza dans le lait maternel n’est pas établi. En conséquence, n’utilisez pas ce
médicament si vous allaitez.
Conduite de véhicules et utilisation de machines
Un faible taux de sucre dans le sang (hypoglycémie) peut réduire votre capacité de concentration.
Evitez de conduire ou d’utiliser des machines si vous ressentez les signes d’une hypoglycémie.
Veuillez consulter la rubrique 4, qui décrit les signes annonciateurs d’un faible taux de sucre dans le
sang. Veuillez consulter votre médecin pour plus d’informations sur ce sujet.
Informations importantes concernant certains composants de Victoza
Ce médicament contient moins de 1 mmol de sodium (23 mg) par dose. Cela signifie qu’il est
essentiellement «sans sodium».
3. Comment utiliser Victoza ?
Veillez à toujours utiliser ce médicament en suivant exactement les indications de votre médecin.
Vérifiez auprès de votre médecin, votre pharmacien ou votre infirmier/ère en cas de doute.
La dose initiale est de 0,6 mg une fois par jour, pendant au moins une semaine.
Votre médecin vous indiquera quand augmenter votre dose à 1,2 mg une fois par jour.
Votre médecin pourra vous demander d’augmenter encore votre dose à 1,8 mg une fois par jour
si la dose de 1,2 mg ne permet pas de contrôler votre taux de sucre dans le sang de façon
satisfaisante.
Ne modifiez pas votre dose, sauf si votre médecin vous demande de le faire.
Victoza doit être administré par injection sous la peau (en sous-cutané). Ne l’injectez pas directement
dans une veine ou dans un muscle. Les meilleurs endroits pour réaliser vos injections sont le dessus de
la cuisse, le ventre (abdomen) ou le haut du bras.
Vous pouvez faire vous-même votre injection, quel que soit le moment de la journée, indépendamment
des repas. Lorsque vous avez identifié le moment de la journée qui vous convient le mieux, il est
préférable de réaliser votre injection de Victoza à peu près à ce même moment chaque jour.
Avant d’utiliser le stylo pour la première fois, votre médecin ou votre infirmier/ère vous expliquera
comment l’utiliser.
Vous trouverez des instructions d’utilisation détaillées au dos de cette notice.
Si vous avez utilisé plus de Victoza que vous n’auriez dû
Si vous avez utilisé plus de Victoza que vous n’auriez dû, prévenez immédiatement votre médecin.
Vous pourriez avoir besoin d’un traitement médical. Vous pourriez avoir des nausées, des
vomissements, une diarrhée ou un faible taux de sucre dans le sang (hypoglycémie). Veuillez-vous
référer à la rubrique 4 pour connaître les signes annonciateurs d’un faible taux de sucre dans le sang.
Si vous oubliez d’utiliser Victoza
Si vous oubliez une dose, utilisez Victoza dès que vous vous en rendez compte.
Toutefois, si plus de 12 heures se sont écoulées depuis le moment où vous auriez dû utiliser Victoza,
ne prenez pas la dose que vous avez oubliée, mais prenez votre dose habituelle le lendemain.
Ne prenez pas de dose supplémentaire ou n’augmentez pas la dose du jour suivant pour compenser la
dose que vous avez oublié de prendre.
Si vous arrêtez d’utiliser Victoza
N’arrêtez pas d’utiliser Victoza sans avoir consulté votre médecin. Si vous arrêtez de le prendre, votre
taux de sucre dans le sang pourrait augmenter.
Si vous avez d’autres questions sur l’utilisation de ce médicament, demandez plus d’informations à
votre médecin, votre pharmacien ou votre infirmier/ère.
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4. Quels sont les effets indésirables éventuels ?
Comme tous les médicaments, ce médicament peut provoquer des effets indésirables, mais ils ne
surviennent pas systématiquement chez tout le monde.
Effets indésirables graves
Fréquents : pouvant affecter jusqu’à 1 personne sur 10
Hypoglycémie (faible taux de sucre dans le sang). Les signes qui annoncent un faible taux de
sucre dans le sang peuvent apparaître soudainement et peuvent être les suivants : sueurs froides,
pâleur et froideur de la peau, maux de tête, rythme cardiaque rapide, nausées, sensation de faim
excessive, troubles visuels, somnolence, faiblesse, nervosité, anxiété, confusion, difficultés de
concentration, tremblement. Votre médecin vous expliquera comment traiter un faible taux de
sucre dans le sang et ce que vous devez faire si vous remarquez ces signes annonciateurs. Cet
effet indésirable risque de survenir plus fréquemment si vous prenez également un sulfamide
hypoglycémiant ou une insuline. Votre médecin peut réduire la dose de ces médicaments si vous
commencez à prendre Victoza.
Rares : pouvant affecter jusqu’à 1 personne sur 1 000
Une forme sévère de réaction allergique (réaction anaphylactique) associée à d’autres
symptômes tels que des problèmes respiratoires, un gonflement de la gorge et du visage, un
rythme cardiaque rapide etc. Si vous ressentez ces symptômes, demandez immédiatement une
aide médicale et informez votre médecin dès que possible.
Obstruction de l’intestin. Il s’agit d’une forme sévère de constipation accompagnée d’autres
symptômes tels que douleur au niveau de l’estomac, ballonnements, vomissements etc.
Très rares : pouvant affecter jusqu’à 1 personne sur 10 000
Des cas d’inflammation du pancréas (pancréatite). Une pancréatite peut être une maladie grave,
pouvant potentiellement menacer le pronostic vital. Arrêtez de prendre Victoza et contactez
immédiatement un médecin si vous remarquez l’un des effets indésirables graves suivants :
Douleur intense et persistante au niveau de l’estomac qui peut s’étendre à votre dos, associée à
des nausées et des vomissements, car cela peut être le signe d’une inflammation du pancréas
(pancréatite).
Autres effets indésirables
Très fréquents : pouvant affecter plus de 1 personne sur 10
Nausées. Cela disparaît généralement avec le temps.
Diarrhées. Cela dispart généralement avec le temps.
Fréquents
Vomissements.
Lorsque vous débutez un traitement avec Victoza, vous pouvez dans certains cas être sujet à une perte
d’eau/une déshydratation, par exemple en cas de vomissements, nausées et diarrhées. Il est important
d’éviter la déshydratation en buvant beaucoup.
Maux de tête
Indigestion
Inflammation de l’estomac (gastrite), se traduisant notamment par des douleurs d’estomac, des
nausées et des vomissements.
Reflux gastrosophagien (RGO), se traduisant notamment par une brûlure d’estomac.
Ventre (abdomen) douloureux ou gonflé
Gêne abdominale
Constipation
Gaz (flatulences)
Diminution de l’appétit
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Bronchite
Rhume
Sensation de vertige
Augmentation de la fréquence cardiaque
Fatigue
Mal de dents
Réactions au site d’injection (comme ecchymose, douleur, irritation, démangeaison et éruption
cutanée).
Augmentation des enzymes pancréatiques (telles que la lipase et l’amylase).
Peu fréquents : pouvant affecter jusqu’à 1 personne sur 100
Réactions allergiques telles que prurit (démangeaisons) et urticaire (un type d’éruption cutanée)
Déshydratation, quelquefois accompagnée d’une diminution de la fonction rénale
Malaise (le fait de ne pas se sentir bien)
Calculs biliaires
Inflammation de la vésicule biliaire
Changement du goût des aliments
Ralentissement de la vidange gastrique.
Déclaration des effets secondaires
Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin, votre pharmacien ou
vot
re infirmier/ère. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette
notice. Vous pouvez également déclarer les effets indésirables directement via le système national de
déclaration décrit en Annexe V. En signalant les effets indésirables, vous contribuez à fournir
davantage d’informations sur la sécurité du médicament.
5. Co
mment conserver Victoza ?
Tenir ce médicament hors de la vue et de la portée des enfants.
N’utilisez pas ce médicament après la date de péremption indiquée sur l’étiquette du stylo et sur
l’emballage après « EXP ». La date de péremption fait référence au dernier jour de ce mois.
Avant ouverture
:
À conserver au réfrigérateur (entre 2°C et 8°C). Ne pas congeler. À conserver à distance du
compartiment de congélation.
En cours d’utilisation :
Vous pouvez conserver le stylo pendant 1 mois à une température ne dépassant pas 30°C ou au
réfrigérateur (entre 2°C et 8°C) à distance du compartiment de congélation. Ne pas congeler.
Lorsque vous n’utilisez pas le stylo, conservez le capuchon sur le stylo, à l’abri de la lumière.
N’utilisez pas ce médicament si la solution n’est pas limpide et incolore ou presque incolore.
Ne jetez aucun médicament au tout-à-l’égout ou avec les ordures ménagères. Demandez à votre
pharmacien d’éliminer les médicaments que vous n’utilisez plus. Ces mesures contribueront à protéger
l’environnement.
6. Contenu de l’emballage et autres informations
Ce que contient Victoza
La substance active est le liraglutide. 1 ml de solution injectable contient 6 mg de liraglutide. Un
stylo prérempli contient 18 mg de liraglutide.
Les autres composants sont le phosphate disodique dihydraté, le propylène glycol, le phénol et
l’eau pour préparations injectables.
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Qu’est-ce que Victoza et contenu de l’emballage extérieur
Victoza se présente comme une solution injectable incolore ou presque incolore et limpide dans un
stylo prérempli. Chaque stylo contient 3 ml de solution, délivrant 30 doses de 0,6 mg, 15 doses de
1,2 mg ou 10 doses de 1,8 mg.
Victoza est disponible en boîtes de 1, 2, 3, 5 ou 10 stylos. Toutes les présentations peuvent ne pas être
commercialisées.
Les aiguilles ne sont pas incluses.
Titulaire de l’Autorisation de mise sur le marché et fabricant
Novo Nordisk A/S
Novo Allé
DK-2880 Bagsværd
Danemark
La dernière date à laquelle cette notice a été révisée est
Autres sources d’informations
Des informations détaillées sur ce médicament sont disponibles sur le site internet de l’Agence
européenne des médicaments http://www.ema.europa.eu/
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INSTRUCTIONS D’UTILISATION DU STYLO
VICTOZA
Veuillez lire attentivement ces instructions avant
d’utiliser votre stylo.
Votre stylo contient 18 mg de liraglutide. Vous pouvez
sélectionner des doses de 0,6 mg, 1,2 mg et 1,8 mg.
Le stylo est conçu pour être utilisé avec les aiguilles
NovoFine ou NovoTwist à usage unique d’une longueur
maximale de 8 mm et d’un diamètre minimal de 32G
(0,25/0,23 mm).
Préparation de votre stylo
Contrôlez le nom et l’étiquette colorée de votre stylo
pour vous assurer qu’il contient bien du liraglutide.
L’utilisation d’un autre médicament peut être néfaste.
Retirez le capuchon du stylo.
Retirez la languette en papier d’une aiguille neuve à
usage unique. Vissez solidement et de manière bien droite
l’aiguille sur votre stylo.
Retirez le capuchon externe de l’aiguille et conservez-le
pour plus tard.
Retirez la protection interne de l’aiguille et jetez-la.
Utilisez toujours une aiguille neuve lors de chaque injection. Ceci réduit le risque de
contamination, d’infection, de fuite du liraglutide, d’aiguilles bouchées et de dose incorrecte.
Prenez garde à ne pas plier ou abîmer l’aiguille.
N’essayez jamais de remettre la protection interne de l’aiguille sur l’aiguille. Vous pourriez
vous blesser avec l’aiguille.
Entretien de votre stylo
N’essayez pas de réparer votre stylo ou de le démonter.
Protégez votre stylo de la poussière, de la saleté et de toute sorte de liquides.
Nettoyez le stylo avec un chiffon imbibé de détergent doux.
N’essayez pas de le laver, de le tremper ou de le lubrifier, cela peut endommager le stylo.
Informations importantes
Ne partagez pas votre stylo ou vos aiguilles avec quelqu’un d’autre.
Conservez votre stylo hors de la portée d’autres personnes, en particulier des enfants.
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Vérification de l’écoulement avec chaque stylo neuf
Vérifiez l’écoulement avant votre première injection
avec chaque stylo neuf. Si votre stylo est déjà en cours
d’utilisation, passez à l’étape H « Sélection de votre
dose ».
Tournez le sélecteur de dose jusqu’à ce que le symbole de
contrôle de l’écoulement se trouve en face de l’indicateur.
Maintenez le stylo avec l’aiguille pointée vers le haut et
tapotez doucement la cartouche avec votre doigt plusieurs
fois. Cela fera remonter les éventuelles bulles d’air vers le
haut de la cartouche.
Gardez l’aiguille toujours pointée vers le haut et appuyez
sur le bouton de dose jusqu’à ce que le 0 mg se trouve en
face de l’indicateur.
Une goutte de liraglutide doit apparaître au bout de
l’aiguille. Si aucune goutte n’apparaît, répétez les
étapes E à G jusqu’à quatre fois.
Si aucune goutte de liraglutide n’apparaît, remplacez
l’aiguille et répétez les étapes E à G encore une fois.
N’utilisez pas le stylo si une goutte de liraglutide
n’apparaît toujours pas. Le stylo est défectueux et vous
devez en utiliser un neuf.
Si vous avez fait tomber votre stylo sur une surface dure ou si vous avez l’impression qu’il ne
fonctionne pas correctement, vous devez toujours mettre une aiguille neuve à usage unique et
vérifier l’écoulement avant d’effectuer l’injection.
Sélection de votre dose
Vérifiez toujours que l’indicateur se trouve en face du
0 mg.
Tournez le sélecteur de dose jusqu’à ce que la dose dont
vous avez besoin se trouve en face de l’indicateur
(0,6 mg, 1,2 mg ou 1,8 mg).
Si vous avez sélectionné une mauvaise dose par erreur,
changez-la simplement en faisant tourner le sélecteur de
dose dans un sens ou dans l’autre jusqu’à ce que la dose
correcte se trouve en face de l’indicateur.
Prenez garde à ne pas appuyer sur le bouton de dose
quand vous tournez le sélecteur de dose vers l’arrière car
du liraglutide pourrait s’échapper.
Si le sélecteur de dose se bloque avant que la dose dont
vous avez besoin ne se trouve en face de l’indicateur, cela
veut dire qu’il n’y a pas suffisamment de liraglutide
restant pour une dose entière. Dans ce cas, vous avez le
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choix entre deux solutions :
Diviser votre dose en deux injections :
Tournez le sélecteur de dose dans un sens ou dans l’autre
jusqu’à ce que la valeur 0,6 mg ou 1,2 mg se trouve en
face de l’indicateur. Injectez la dose. Préparez ensuite un
stylo neuf pour injection puis injectez le nombre de mg
restant pour compléter votre dose.
Vous ne pouvez diviser votre dose entre le stylo que vous
utilisez et un stylo neuf que si votre professionnel de
santé vous y a formé et vous l’a conseillé. Utilisez une
calculatrice pour définir vos doses. Si vous divisez la dose
de manière incorrecte, vous pouvez vous administrer une
dose plus faible ou plus importante de liraglutide.
Injecter la totalité de votre dose avec un stylo neuf :
Si le sélecteur de dose se bloque avant que la valeur
0,6 mg ne se trouve en face de l’indicateur, préparez un
stylo neuf et injectez la totalité de la dose avec le stylo
neuf.
N’essayez pas de sélectionner des doses autres que 0,6 mg, 1,2 mg ou 1,8 mg. Les valeurs dans
la fenêtre d’indication de la dose doivent être parfaitement en face de l’indicateur, afin
d’obtenir une dose correcte.
Le sélecteur de dose émet des clics lorsque vous le tournez. N’utilisez pas ces clics pour
sélectionner votre dose.
N’utilisez pas la graduation de la cartouche pour mesurer la quantité de liraglutide à injecter,
ce n’est pas suffisamment précis.
Injection de votre dose
Insérez l’aiguille dans votre peau selon la méthode
d’injection indiquée par votre médecin ou votre
infirmier/ère. Procédez ensuite de la façon suivante :
Appuyez sur le bouton de dose pour effectuer l’injection
jusqu’à ce que le 0 mg s’aligne en face de l’indicateur.
Prenez garde à ne pas toucher la fenêtre d’indication de la
dose avec vos autres doigts et à ne pas appuyer sur le côté
du sélecteur de dose quand vous effectuez l’injection car
cela pourrait bloquer l’injection. Maintenez le bouton de
dose enfoncé et laissez l’aiguille sous la peau pendant au
moins 6 secondes. Vous serez ainsi certain de recevoir la
totalité de votre dose.
Retirez l’aiguille.
Une goutte de liraglutide peut alors apparaître au bout de
l’aiguille.
C’est un phénomène normal et cela n’a aucune influence
sur votre dose.
Placez l’extrémité de l’aiguille à l’intérieur du capuchon
externe de l’aiguille sans toucher l’aiguille ou le
capuchon externe de l’aiguille.
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Quand l’aiguille est recouverte, emboîtez complètement
et avec précaution le capuchon externe de l’aiguille.
Dévissez alors l’aiguille. Jetez-la avec précaution et
remettez le capuchon sur le stylo.
Quand le stylo est vide, jetez-le avec précaution, sans
l’aiguille attachée. Veuillez jeter le stylo et l’aiguille
conformément à la réglementation en vigueur.
Retirez toujours l’aiguille après chaque injection et conservez votre stylo sans aiguille
attachée.
Ceci réduit le risque de contamination, d’infection, de fuite du liraglutide, d’aiguilles bouchées et
de dose incorrecte.
Le personnel soignant doit être très attentif lors de la manipulation des aiguilles usagées afin
de prévenir les piqûres d’aiguilles et les infections croisées.
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