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L’ASC (Aire Sous Courbe) moyenne totale (entre 0-1 heure) de la vitesse de perfusion du glucose était
respectivement de 102 ± 75 mg/kg et 158 ± 100 mg/kg avec 0,2 et 0,4 unités/kg d’insuline glulisine, et
respectivement de 83,1 ± 72,8 mg/kg et 112,3 ± 70,8 mg/kg avec 0,2 et 0,4 unités/kg d’insuline lispro.
Une étude de phase I chez 18 patients obèses diabétiques de type 2 (IMC compris entre 35 et
40 kg/m
2
) avec l’insuline glulisine et l’insuline lispro [IC 90 % : 0,81- 0,95 (p=<0,01)] a montré que
l’insuline glulisine contrôle efficacement les excursions glycémiques postprandiales diurnes.
Efficacité et sécurité clinique
Diabète de type 1 - Adultes
Dans une étude clinique de phase III sur 26 semaines comparant l’insuline glulisine et l’insuline lispro
toutes deux injectées par voie sous-cutanée peu avant un repas (0-15 minutes) chez des patients
diabétiques de type 1 utilisant l’insuline glargine comme insuline basale, l’insuline glulisine s’est
avérée comparable à l’insuline lispro pour le contrôle glycémique, comme démontré par les variations
de l’hémoglobine glyquée (exprimée en équivalent HbA
1c
) entre le début et la fin de l’étude. Des
valeurs comparables d’auto-surveillance glycémique ont été observées. Aucune augmentation de la
dose d’insuline basale n’a été nécessaire avec l’insuline glulisine, contrairement à l’insuline lispro.
Une étude clinique de phase III sur 12 semaines réalisée chez des patients diabétiques de type 1
recevant de l’insuline glargine comme insuline basale indique que l’administration postprandiale
immédiate d’insuline glulisine assure une efficacité comparable à l’insuline glulisine préprandiale
immédiate (0-15 minutes) ou à l’insuline rapide (30-45 minutes).
Dans la population per protocole la réduction observée de l’hémoglobine glyquée a été
significativement plus importante dans le groupe glulisine préprandiale que dans le groupe insuline
rapide.
Diabète de type 1 - Pédiatrie
Une étude clinique de phase III sur 26 semaines a comparé l’insuline glulisine et l’insuline lispro
toutes deux injectées par voie sous-cutanée peu avant un repas (0-15 minutes) chez des enfants
(4-5 ans : n=9 ; 6-7 ans : n=32 ; 8-11 ans : n=149) et des adolescents (12-17 ans : n=382) diabétiques
de type 1 utilisant l’insuline glargine ou la NPH comme insuline basale. L’insuline glulisine s’est
avérée comparable à l’insuline lispro en termes de contrôle glycémique, comme démontré par les
variations de l’hémoglobine glyquée (exprimée en équivalent HbA1c) entre le début et la fin de l’étude
et par les valeurs de glycémies recueillies par auto-surveillance.
Les informations cliniques sont insuffisantes concernant l’utilisation d’Apidra chez l’enfant de moins
de 6 ans.
Diabète de type 2 - Adultes
Une étude clinique de phase III sur 26 semaines, prolongée d’une étude de la tolérance sur
26 semaines, a été réalisée pour comparer l’insuline glulisine (0-15 minutes avant un repas) à
l’insuline rapide humaine (30-45 minutes avant un repas) injectées par voie sous-cutanée chez
des sujets diabétiques de type 2 utilisant aussi une insuline NPH comme insuline basale. L’indice de
masse corporelle moyen (IMC) des patients était de 34,55 kg/m
2
. L’insuline glulisine s’est avérée
comparable à l’insuline rapide humaine en termes de variations de l’hémoglobine glyquée (exprimée
en équivalent HbA
1c
) entre le début de l’étude et à 6 mois (-0,46 % pour l’insuline glulisine et -0,30 %
pour l’insuline rapide humaine, p=0,0029) et entre le début de l’étude et à 12 mois (-0,23 % pour
l’insuline glulisine et -0,13 % pour l’insuline rapide humaine, sans différence significative). Dans cette
étude, la majorité des patients (79 %) mélangeait leur insuline d’action rapide à l’insuline NPH
immédiatement avant l’injection et 58 % des sujets utilisaient des hypoglycémiants oraux à l’inclusion
et avaient pour consigne de les poursuivre à la même dose.
Race et sexe
Dans les études cliniques contrôlées chez l’adulte, aucune différence de tolérance et d’efficacité de
l’insuline glulisine n’a été mise en évidence dans les analyses de sous-groupes portant sur la race et le
sexe.
5.2 Propriétés pharmacocinétiques