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Insuffisance rénale
Une corrélation a été observée entre la fonction rénale et l’exposition systémique au LBQ657 chez les
patients atteints d’insuffisance rénale légère à sévère. L’exposition au LBQ657 chez les patients
atteints d’insuffisance rénale modérée (30 ml/min/1.73 m
2
≤ DFGe <60 ml/min/1.73 m
2
) et sévère
(15 ml/min/1.73 m
2
≤ DFGe <30 ml/min/1.73 m
2
) a été 1,4 fois et 2,2 fois plus élevée que chez les
patients atteints d’insuffisance rénale légère (60 ml/min/1.73 m
2
≤ DFGe <90 ml/min/1.73 m
2
), le
groupe le plus large inclus dans PARADIGM-HF. L’exposition au valsartan a été similaire chez les
patients atteints d’insuffisance rénale modérée et sévère et chez ceux atteints d’insuffisance rénale
légère. Aucune étude n’a été réalisée chez les patients dialysés. Néanmoins, le LBQ657 et le valsartan
sont fortement liés aux protéines plasmatiques et sont donc peu susceptibles d’être éliminés par
dialyse.
Insuffisance hépatique
Chez les patients atteints d’insuffisance hépatique légère à modérée, l’exposition au sacubitril a été
multipliée par 1,5 et 3,4, au LBQ657 par 1,5 et 1,9 et au valsartan par 1,2 et 2,1, respectivement, par
rapport aux sujets sains appariés. Néanmoins, chez les patients atteints d’insuffisance hépatique légère
à modérée, les expositions aux concentrations libres de LBQ657 ont augmenté de 1,47 et 3,08 fois
respectivement et les expositions aux concentrations libres de valsartan de 1,09 et 2,20 fois
respectivement, par rapport aux sujets sains appariés. Sacubitril/valsartan n’a pas été étudié chez les
patients atteints d’insuffisance hépatique sévère, d’une cirrhose biliaire ou d’une cholestase (voir
rubriques 4.3 et 4.4).
Effet du sexe
La pharmacocinétique de sacubitril/valsartan (sacubitril, LBQ657 et valsartan) est similaire chez
l’homme et la femme.
Population pédiatrique
La pharmacocinétique du sacubitril/valsartan a été évaluée dans l’insuffisance cardiaque pédiatrique
chez les patients âgés de 1 mois à <1 an et de 1 an à <18 ans et a montré que le profil
pharmacocinétique du sacubitril/valsartan dans la population pédiatrique est similaire à celui des
adultes.
5.3 Données de sécurité préclinique
Les données non cliniques (incluant les études avec les composants, le sacubitril et le valsartan, et/ou
avec sacubitril/valsartan) issues des études conventionnelles de pharmacologie de sécurité, toxicologie
en administration répétée, génotoxicité, cancérogénèse, et de fertilité n’ont pas révélé de risque
particulier pour l’homme.
Fertilité, reproduction et développement
Le traitement par sacubitril/valsartan pendant l’organogénèse a entraîné une augmentation de la
mortalité embryonnaire et fœtale chez le rat à des doses ≥49 mg de sacubitril/51 mg de
valsartan/kg/jour (≤0,72 fois la dose maximale humaine recommandée sur la base de l’ASC) et chez le
lapin à des doses ≥4,9 mg de sacubitril/5,1 mg de valsartan/kg/jour (2 fois et 0,03 fois la dose
maximale humaine recommandée sur la base de l’ASC du valsartan et du LBQ657, respectivement). Il
est tératogène en raison d’une incidence faible d’hydrocéphalie fœtale, liée à des doses toxiques chez
la mère, qui a été observée chez le lapin avec des doses de sacubitril/valsartan ≥4,9 mg de
sacubitril/5,1 mg de valsartan/kg/jour. Les anomalies cardiovasculaires (principalement des
cardiomégalies) ont été observées chez des fœtus de lapin à une dose maternelle non toxique (1,46 mg
de sacubitril/1,54 mg de valsartan/kg/jour). Une augmentation légère dans deux variations fœtales du
squelette (déformations des sternèbres, ossification bipartite des sternèbres) a été observée chez les
lapins à une dose de sacubitril/valsartan de 4,9 mg de sacubitril/5,1 mg de valsartan/kg/jour). Les
effets indésirables de sacubitril/valsartan sur le développement embryo-fœtal sont probablement liés à
l’activité antagoniste sur le récepteur de l’angiotensine (voir rubrique 4.6).