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ANNEXE I
RÉSUMÉ DES CARACTÉRISTIQUES DU PRODUIT
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1. DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
Relvar Ellipta 92 microgrammes/22 microgrammes poudre pour inhalation, en récipient unidose
2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE
Chaque inhalation délivre une dose (au niveau de l'embout buccal) de 92 microgrammes de furoate de
fluticasone et 22 microgrammes de vilantérol (sous forme de trifénatate) ce qui correspond à une dose
contenue dans chaque récipient unidose de 100 microgrammes de furoate de fluticasone et 25 microgrammes
de vilantérol (sous forme de trifénatate).
Excipient à effet notoire
Chaque dose délivrée contient approximativement 25 mg de lactose monohydraté.
Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.
3. FORME PHARMACEUTIQUE
Poudre pour inhalation, en récipient unidose
Poudre blanche dans un inhalateur gris clair (Ellipta) avec un couvercle jaune et un compteur de doses.
4. INFORMATIONS CLINIQUES
4.1 Indications thérapeutiques
Asthme
Relvar Ellipta est indiqué en traitement continu de l'asthme chez les adultes et les adolescents âgés de 12 ans
et plus, dans les situations où l’utilisation d'un médicament associant un corticoïde par voie inhalée et un
bronchodilatateur bêta
2
-agoniste de longue durée d'action est justifiée :
chez des patients insuffisamment contrôlés par une corticothérapie inhalée et la prise d'un
bronchodilatateur bêta
2
-agoniste à action rapide et de courte durée par voie inhalée "à la demande",
chez les patients contrôlés par l'administration d'une corticothérapie inhalée associée à un traitement
continu par bêta-2 agoniste de longue durée d'action par voie inhalée.
Bronchopneumopathie chronique obstructive (BPCO)
Relvar Ellipta est indiqué en traitement symptomatique de la BPCO chez les adultes dont le VEMS (mesuré
après administration d'un bronchodilatateur) est inférieur à 70 % de la valeur théorique et ayant des
antécédents d'exacerbations malgré un traitement bronchodilatateur continu.
4.2 Posologie et mode d’administration
Posologie
Asthme
Chez les patients asthmatiques, il convient d'utiliser le dosage de Relvar Ellipta contenant la dose de furoate
de fluticasone (FF) appropriée à la sévérité de leur maladie. Dans l'asthme, le furoate de fluticasone (FF)
100 microgrammes une fois par jour est approximativement équivalent au propionate de fluticasone (FP)
250 microgrammes deux fois par jour tandis que le FF 200 microgrammes une fois par jour est
approximativement équivalent au FP 500 microgrammes deux fois par jour.
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Adultes et adolescents de 12 ans et plus
Une dose initiale d’une inhalation de 92/22 microgrammes de Relvar Ellipta une fois par jour doit être
envisagée pour les adultes et les adolescents âgés de 12 ans et plus ayant besoin de doses faibles à moyennes
de corticoïdes inhalés associées à un bronchodilatateur bêta
2
-agoniste de longue durée d'action par voie
inhalée.
Si cette dose apparaît insuffisante pour le contrôle de l'asthme, la dose peut être augmentée à
184/22 microgrammes ce qui pourrait améliorer le contrôle de l’asthme.
Les patients doivent être régulièrement évalués par un professionnel de santé afin de s’assurer que le dosage
de furoate de fluticasone/vilantérol qu’ils reçoivent reste optimal. Il ne sera modifié que sur avis médical. Il
convient de toujours rechercher la posologie minimale efficace avec laquelle le contrôle des symptômes est
maintenu.
Relvar Ellipta 184/22 microgrammes doit être envisagé pour les adultes et les adolescents âgés de 12 ans et
plus ayant besoin d'une dose plus élevée de corticoïde inhalé associée à un bronchodilatateur bêta
2
-agoniste
de longue durée d'action par voie inhalée.
Généralement, les patients ressentent une amélioration de leur fonction respiratoire dans les 15 minutes qui
suivent l'inhalation de Relvar Ellipta.
Cependant, il conviendra de les informer qu’une utilisation quotidienne est nécessaire pour contrôler les
symptômes de l’asthme et que le traitement doit être poursuivi même en cas de disparition des symptômes.
Si les symptômes surviennent entre les prises, un bronchodilatateur bêta
2
-agoniste à action rapide et de
courte durée par voie inhalée doit être utilisé pour obtenir un soulagement immédiat.
Enfants de moins de 12 ans
La sécurité et l’efficacité de Relvar Ellipta chez les enfants âgés de moins de 12 ans n’ont pas été établies
dans l’asthme.
Relvar Ellipta ne doit pas être utilisé chez les enfants âgés de moins de 12 ans. Les données actuellement
disponibles sont décrites dans les rubriques 5.1 et 5.2.
BPCO
Adultes âgés de 18 ans et plus
Une inhalation de Relvar Ellipta 92/22 microgrammes une fois par jour.
Relvar Ellipta 184/22 microgrammes n'est pas indiqué chez les patients atteints de BPCO. Relvar Ellipta
184/22 microgrammes n’apporte aucun bénéfice supplémentaire par rapport à Relvar Ellipta
92/22 microgrammes dans la BPCO alors qu'il existe un risque potentiel accru de pneumonie et d’effets
indésirables systémiques liés aux corticoïdes (voir rubriques 4.4 et 4.8).
Généralement, les patients ressentent une amélioration de leur fonction respiratoire dans les 16 à 17 minutes
suivant l'inhalation de Relvar Ellipta.
Population pédiatrique
Il n’existe pas d’utilisation justifiée de Relvar Ellipta dans la population pédiatrique (âgée de moins de 18
ans) pour l’indication BPCO.
Populations spécifiques
Patients âgés
Aucune adaptation posologique n’est nécessaire chez les patients âgés de 65 ans ou plus (voir rubrique 5.2).
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Insuffisance rénale
Aucune adaptation posologique n’est nécessaire dans cette population (voir rubrique 5.2).
Insuffisance hépatique
Des études menées chez les sujets présentant une insuffisance hépatique légère, modérée et sévère ont
montré une augmentation de l'exposition systémique au furoate de fluticasone (à la fois de la C
max
et de
l'ASC) (voir rubrique 5.2).
La prudence est recommandée chez les patients présentant une insuffisance hépatique en raison du risque
plus important d'effets indésirables systémiques liés aux corticoïdes dans cette population.
Chez les patients présentant une insuffisance hépatique modérée ou sévère, la dose maximale est de
92/22 microgrammes (voir rubrique 4.4).
Mode d’administration
Relvar Ellipta s’administre par voie inhalée uniquement.
Il doit être administré chaque jour au même moment de la journée.
La décision du moment de la prise, matin ou soir, est laissée à l'appréciation du médecin.
Après inhalation, les patients doivent se rincer la bouche avec de l'eau sans l’avaler.
En cas d'oubli d'une prise, la dose suivante doit être prise à l'heure habituelle le lendemain.
Si l’inhalateur est conservé dans un réfrigérateur, il doit rester pendant au moins une heure à température
ambiante avant d’être utilisé.
Lors de la première utilisation de l’inhalateur, il n’est pas nécessaire de vérifier au préalable le bon
fonctionnement du dispositif et il n’y a pas de manipulation particulière à réaliser. Les instructions doivent
être suivies étape par étape.
L’inhalateur Ellipta est conditionné dans une barquette contenant un sachet dessiccant pour réduire
l'humidité. Le sachet dessiccant doit être jeté, il ne doit ni être ouvert, ni avalé, ni inhalé.
Le patient devra être informé qu’il ne doit sortir son inhalateur de sa barquette que lorsqu’il est prêt à débuter
son traitement.
Lorsque l'inhalateur est sorti de sa barquette, il est en position «fermé». La date à laquelle l’inhalateur doit
être éliminé doit être inscrite sur l'étiquette de l'inhalateur dans l'espace prévu à cet effet. La date à laquelle
l’inhalateur doit être éliminé est de 6 semaines à compter de la date d’ouverture de la barquette. Après cette
date, l'inhalateur ne doit plus être utilisé. La barquette peut être éliminée après la première ouverture.
Les instructions étape par étape de l’inhalateur Ellipta 30 doses (quantité pour 30 jours) ci-dessous
s'appliquent également à l’inhalateur Ellipta 14 doses (quantité pour 14 jours).
Instruction d’utilisation
1. A lire avant de prendre ce médicament
Si le couvercle de l’inhalateur Ellipta est ouvert puis refermé sans inhaler le médicament, la dose sera
perdue. La dose perdue sera maintenue à l'intérieur de l'inhalateur, mais ne sera plus disponible pour
l’inhalation.
Il est impossible de prendre accidentellement trop de médicament ou une dose double en une seule
inhalation.
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2. Préparer une dose
Le couvercle ne sera ouvert que lorsque le patient est prêt à inhaler une dose. Ne pas secouer l’inhalateur.
Faire glisser le couvercle vers le bas jusqu'à ce qu’un «clic» soit entendu. Le médicament est maintenant prêt
à être inhalé.
Le compteur de doses affiche 1 dose en moins pour le confirmer. Si l'inhalateur ne commence pas le
décompte des doses dès que le «clic» a été entendu, il ne délivrera pas de dose et il faut le rapporter au
pharmacien.
3. Comment inhaler le médicament
Tenir l’inhalateur loin de la bouche et expirer aussi longuement que possible.
Ne pas expirer dans l'inhalateur.
L'embout buccal doit être placé entre les lèvres et les lèvres doivent être serrées fermement autour de
l'embout buccal. Veiller à ne pas obstruer la grille d’aération avec les doigts pendant l’utilisation.
Compteur de doses
Il indique le nombre de doses restantes.
Avant la première inhalation, il indique
exactement 30 doses.
A chaque fois que le couvercle est ouvert le
compteur de dose s affiche 1 dose en moins.
Lorsqu’il reste moins de 10 doses, la moitié
du compteur devient rouge.
Après l’utilisation de la dernière dose, la moitié
du compteur de doses est rouge et le chiffre 0
apparaît. L'inhalateur est alors vide.
En ouvrant à nouveau le couvercle, le compteur
de doses deviendra entièrement rouge.
Couvercle
A chaque ouverture
du dispositif, une dose
de médicament est
préparée pour être
inhalée.
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Inhaler avec une inspiration longue, profonde et régulière. Maintenir cette inspiration le plus
longtemps possible (pendant au moins 3-4 secondes).
Retirer l'inhalateur de la bouche.
Expirer lentement et doucement.
Il est possible de ne pas sentir ni le produit ni son goût alors que l’inhalateur a été correctement utilisé.
L'embout buccal peut être nettoyé à l'aide d'un chiffon sec avant de fermer le couvercle.
4. Fermer l’inhalateur et rincer la bouche
Faire glisser le couvercle vers le haut jusqu’à ce qu’il couvre l'embout buccal.
Rincer la bouche après avoir utilisé l'inhalateur, n’avalez pas.
Cela permettra de réduire la probabilité de développer des effets indésirables comme une irritation/douleur
de la bouche ou de la gorge.
4.3 Contre-indications
Hypersensibilité aux substances actives ou à l’un des excipients mentionnés à la rubrique 6.1.
Vos lèvres s’adaptent à la
forme profilée de
l’embout buccal.
Ne bloquez pas la grille
d’aération avec vos doigts.
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4.4 Mises en garde spéciales et précautions d’emploi
Détérioration de la maladie
L’association furoate de fluticasone/vilantérol ne doit pas être utilisée pour traiter les crises d'asthme ou une
exacerbation aiguë de BPCO ; dans ces situations il convient d'avoir recours à un bronchodilatateur à action
rapide et de courte durée. Une augmentation de la consommation de bronchodilatateurs de courte durée et à
action rapide pour soulager les symptômes indique une détérioration de la maladie. Dans ce cas, le patient
doit consulter son médecin.
Les patients ne doivent pas arrêter le traitement par furoate de fluticasone/vilantérol pour leur asthme ou leur
BPCO sans demander un avis médical, les symptômes pourraient réapparaître à l’arrêt du traitement.
Des événements indésirables liés à l'asthme et des exacerbations peuvent survenir au cours du traitement
avec le furoate de fluticasone/vilantérol. Les patients devront poursuivre leur traitement et consulter un
médecin si les symptômes de l’asthme persistent ou s’aggravent après l'initiation du traitement par Relvar
Ellipta.
Bronchospasme paradoxal
Un bronchospasme paradoxal peut survenir, caractérisé par une augmentation des sifflements
immédiatement après administration. Il doit être traité immédiatement avec un bronchodilatateur à action
rapide et de courte durée par voie inhalée. Il convient alors de cesser immédiatement l'administration de
Relvar Ellipta, d'évaluer l'état du patient et au besoin, d’instaurer un autre traitement.
Effets cardiovasculaires
Des effets cardiovasculaires, tels que des arythmies cardiaques (par exemple tachycardie supraventriculaire
et extrasystoles) peuvent être observés avec les médicaments sympathomimétiques dont fait partie Relvar
Ellipta. Dans une étude contrôlée contre placebo chez des sujets présentant une BPCO modérée et ayant des
antécédents ou des facteurs de risque cardiovasculaires, il n’y avait pas d’augmentation du risque de
survenue d’évènements cardiovasculaires chez les patients recevant du furoate de fluticasone/vilantérol en
comparaison avec le placebo (voir rubrique 5.1). Cependant, le furoate de fluticasone/vilantérol doit être
utilisé avec prudence chez les patients présentant une pathologie cardiovasculaire grave ou des troubles du
rythme cardiaque, une thyréotoxicose, une hypokaliémie non corrigée ou chez les patients ayant des facteurs
de risques d'hypokaliémie.
Patient présentant une insuffisance hépatique
Chez les patients présentant une insuffisance hépatique modérée à sévère, le dosage 92/22 microgrammes de
Relvar Ellipta doit être utilisé et une surveillance des effets indésirables systémiques liés à la corticothérapie
doit être instaurée (voir rubrique 5.2).
Effets systémiques liés à la corticothérapie
Des effets systémiques peuvent survenir avec toute corticothérapie inhalée, en particulier lors de traitements
à fortes doses au long cours. Cependant, la probabilité de survenue de ces effets reste plus faible qu'au cours
d'une corticothérapie orale. Les effets systémiques possibles sont un syndrome de Cushing, un aspect
cushingoïde, une inhibition de la fonction surrénalienne, une diminution de la densité minérale osseuse, un
retard de croissance chez l’enfant et l’adolescent, une cataracte et un glaucome et plus rarement, divers effets
psychologiques ou comportementaux incluant hyperactivité psychomotrice, troubles du sommeil, anxiété,
dépression ou agressivité (en particulier chez l’enfant).
Le furoate de fluticasone/vilantérol doit être administré avec précaution chez les patients atteints de
tuberculose pulmonaire ou chez les patients atteints d'infections chroniques ou non traitées.
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Troubles visuels
Des troubles visuels peuvent apparaitre lors d'une corticothérapie par voie systémique ou locale. En cas de
vision floue ou d'apparition de tout autre symptôme visuel apparaissant au cours d'une corticothérapie, un
examen ophtalmologique est requis à la recherche notamment d'une cataracte, d'un glaucome, ou d'une lésion
plus rare telle qu'une choriorétinopathie séreuse centrale, décrits avec l'administration de corticostéroïdes par
voie systémique ou locale.
Hyperglycémie
Des cas d'augmentation de la glycémie ont été rapportés chez les patients diabétiques. Il convient d'en tenir
compte lors de la prescription chez des patients diabétiques.
Pneumonie chez les patients atteints de BPCO
Une augmentation de l’incidence des cas de pneumonie, ayant ou non nécessité une hospitalisation, a été
observée chez les patients présentant une BPCO et recevant une corticothérapie inhalée. Bien que cela ne soit
pas formellement démontré dans toutes les études cliniques disponibles, ce risque semble augmenter avec la
dose de corticoïde administré.
Les données disponibles ne permettent pas de considérer que le niveau du risque de survenue de pneumonie
varie en fonction du corticostéroïde inhalé utilisé.
Il convient de rester vigilant chez les patients présentant une BPCO, les symptômes de pneumonie pouvant
s'apparenter aux manifestations cliniques d'une exacerbation de BPCO.
Le tabagisme, un âge avancé, un faible indice de masse corporelle (IMC) ainsi que la sévérité de la BPCO
sont des facteurs de risques de survenue de pneumonie.
Pneumonie chez les patients atteints d'asthme
L'incidence des pneumonies chez les patients souffrant d'asthme était fréquente à la posologie la plus élevée.
L'incidence des pneumonies chez les patients souffrant d'asthme traités par le furoate de
fluticasone/vilantérol 184/22 microgrammes était numériquement plus élevée comparativement à ceux
recevant le furoate de fluticasone/vilantérol 92/22 microgrammes ou un placebo (voir rubrique 4.8). Aucun
facteur de risque n’a été identifié.
Excipients
Ce médicament contient du lactose. Les patients présentant des problèmes héréditaires rares d'intolérance au
galactose (déficit total en lactase ou malabsorption du glucose-galactose) ne doivent pas utiliser ce
médicament.
4.5 Interactions avec d’autres médicaments et autres formes d’interactions
Des interactions médicamenteuses cliniquement significatives induites par le furoate de fluticasone/vilantérol
aux doses cliniques sont considérées comme peu probables en raison des faibles concentrations plasmatiques
obtenues après une administration par voie inhalée.
Interaction avec les bêtabloquants
Les bêtabloquants peuvent diminuer ou antagoniser l'effet des agonistes bêta
2
-adrénergiques. L'utilisation
avec des bêtabloquants sélectifs, ou non sélectifs doit être évitée sauf en cas d’absolue nécessité.
Interaction avec les inhibiteurs du cytochrome P3A4
Le furoate de fluticasone et le vilantérol sont tous deux rapidement éliminés par un effet de premier passage
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hépatique important induit par les enzymes CYP3A4.
La prudence est recommandée en cas d'administration concomitante du furoate de fluticasone/vilantérol avec
les inhibiteurs puissants du CYP3A4 (par exemple : le kétoconazole, le ritonavir ou les médicaments
contenant du cobicistat) du fait du risque d’augmentation de l’exposition systémique au furoate de
fluticasone et au vilantérol. L'administration concomitante doit être évitée sauf si le bénéfice attendu
l'emporte sur le risque accru de survenue d'effets indésirables systémiques des corticoïdes. Dans ce cas, les
patients devront être surveillés afin de détecter d'éventuels effets indésirables systémiques liés aux
corticoïdes. Une étude d’interaction a été réalisée en dose répétée chez le sujet volontaire sain, étudiant
l'administration concomitante du furoate de fluticasone/vilantérol 184/22 microgrammes et d’un inhibiteur
puissant du CYP3A4, le kétoconazole 400 mg. Des augmentations de l’ASC
(0-24)
et de la C
max
du furoate de
fluticasone respectivement de 36% et de 33% ont été observées. L'augmentation de l’exposition au furoate de
fluticasone a été associée à une réduction de 27% des moyennes pondérées du cortisol sérique sur 24 heures.
Des augmentations de l’ASC
(0-t)
et de la C
max
du vilantérol respectivement de 65% et de 22% ont également
été observées. L'augmentation de l'exposition au vilantérol n'a pas été associée à une augmentation des effets
systémiques liés aux bêta
2
-agonistes tels que des effets sur la fréquence cardiaque, la kaliémie ou l'intervalle
QTc.
Interaction avec les inhibiteurs de la glycoprotéine-P
Le furoate de fluticasone et le vilantérol sont tous deux des substrats de la glycoprotéine-P (P-gp). Une étude
de pharmacologie clinique menée chez les sujets volontaires sains étudiant l'administration concomitante du
vilantérol et du vérapamil, un inhibiteur puissant de la P-gp et modéré du CYP3A4, n'a pas montré d'effet
significatif sur la pharmacocinétique du vilantérol. Aucune étude de pharmacologie clinique sur l’association
d’un inhibiteur spécifique de la P-gp et du furoate de fluticasone n'a été menée.
Médicaments sympathomimétiques
L'administration concomitante avec d’autres médicaments sympathomimétiques (seuls ou faisant partie
d’une association) peut potentialiser les effets indésirables du furoate de fluticasone/vilantérol. Relvar Ellipta
ne doit pas être utilisé en association à d'autres agonistes bêta
2
-adrénergiques à longue durée d’action ou
avec d’autres médicaments contenant des agonistes bêta
2
-adrénergiques à longue durée d’action.
Population pédiatrique
Les études d’interaction médicamenteuses n’ont été réalisées que chez l’adulte.
4.6 Fertilité, grossesse et allaitement
Grossesse
Les études effectuées chez l'animal ont mis en évidence une toxicité sur la reproduction à des doses qui ne
sont pas cliniquement significatives (voir rubrique 5.3). Les données disponibles sur l'utilisation du furoate
de fluticasone et du vilantérol sous forme de trifénatate chez la femme enceinte sont inexistantes ou très
limitées.
L'administration du furoate de fluticasone/vilantérol aux femmes enceintes ne doit être envisagée que si le
bénéfice attendu pour la mère est supérieur à tout risque éventuel pour le fœtus.
Allaitement
Il n’existe pas de données suffisantes sur l'excrétion du furoate de fluticasone ou du vilantérol sous forme
trifénatate et/ou de ses métabolites dans le lait maternel. Cependant, d'autres corticoïdes et bêta
2
-agonistes
sont détectés dans le lait maternel (voir rubrique 5.3). Un risque pour les nouveau-nés/nourrissons allaités ne
peut être exclu.
Une décision doit être prise soit d’interrompre l'allaitement soit d’interrompre le traitement avec le furoate de
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fluticasone/vilantérol en prenant en compte le bénéfice de l’allaitement pour l'enfant au regard du bénéfice
du traitement pour la mère.
Fertilité
Aucune donnée n’est disponible sur la fertilité chez l’être humain. Les études sur l’animal n'ont montré
aucun effet du furoate de fluticasone/vilantérol sous forme trifénatate sur la fertilité (voir rubrique 5.3).
4.7 Effets sur l’aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines
Le furoate de fluticasone ou le vilantérol n’ont aucun effet ou un effet négligeable sur l’aptitude à conduire
des véhicules et à utiliser des machines.
4.8 Effets indésirables
Résumé du profil de sécurité
La fréquence des effets indésirables associés au furoate de fluticasone/vilantérol a été déterminée sur les
données issues d’un large programme clinique dans l’asthme et la BPCO. Dans le programme de
développement clinique dans l'asthme, un total de 7 034 patients a été considéré pour l’analyse regroupée des
effets indésirables. Dans le programme de développement clinique dans la BPCO, un total de 6 237 sujets a
été considéré pour l’analyse regroupée des effets indésirables.
Les effets indésirables les plus fréquemment rapportés avec le furoate de fluticasone et vilantérol étaient les
céphalées et les rhinopharyngites. À l'exception des pneumonies et des fractures, le profil de tolérance était
semblable chez les patients présentant un asthme ou une BPCO. Au cours des études cliniques, les
pneumonies et les fractures osseuses étaient plus fréquemment observées chez les patients présentant une
BPCO.
Liste tabulée des effets indésirables
Les effets secondaires sont listés par classe de système d’organes et par fréquence. La convention suivante a
été utilisée pour la classification des fréquences de survenue : très fréquent (1/10), fréquent (1/100 et
<1/10), peu fréquent (1/1 000 et <1/100), rare (1/10 000 et <1/1 000) et très rare (<1/10 000).
Dans chaque groupe de fréquence, les effets indésirables sont présentés dans un ordre décroissant de gravité.
Classe organe
Effet(s) indésirable(s)
Fréquence
Infections et Infestations
Pneumonie*
Infection respiratoire haute
Bronchite
Grippe
Candidose buccale et pharyngée
Fréquent
Troubles du système
immunitaire
Réactions d'hypersensibilité incluant
anaphylaxie, angioedème, éruption et
urticaire.
Rare
Troubles du métabolisme et de
la nutrition
Hyperglycémie
Peu fréquent
Troubles psychiatriques
Anxiété
Rare
Troubles du système nerveux
Céphalée
Tremblements
Très fréquent
Rare
Troubles oculaires
Vision floue (voir rubrique 4.4)
Peu fréquent
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Classe organe
Effet(s) indésirable(s)
Fréquence
Troubles cardiaques
Extrasystoles
Palpitations
Tachycardie
Peu fréquent
Rare
Rare
Troubles respiratoires,
thoraciques et médiastinaux
Rhinopharyngite
Douleur pharyngée
Sinusite
Pharyngite
Rhinite
Toux
Dysphonie
Bronchospasme paradoxal
Très fréquent
Fréquent
Rare
Troubles gastro-intestinaux
Douleur abdominale
Fréquent
Troubles musculo-
squelettiques et systémiques
Arthralgie
Douleur dorsale
Fractures**
Contractures musculaires
Fréquent
Troubles généraux et anomalie
au site d’administration
Fièvre
Fréquent
*, ** voir ci-dessous la description des effets indésirables sélectionnés
Description des effets indésirables sélectionnés
*Pneumonie (voir rubrique 4.4)
Dans une analyse groupée de deux études menées sur 1 an chez des patients présentant une BPCO modérée à
sévère (à la sélection, VEMS moyen après l’administration d’un bronchodilatateur de 45% de la valeur
théorique, écart-type (DS) de 13%) ayant eu un épisode d’exacerbation de BPCO l'année précédente (n =
3255), le nombre de pneumonies était de 97,9/1000 patient-années dans le groupe FF/VI 184/22
microgrammes, de 85,7/1000 patient-années dans le groupe FF/VI 92/22 microgrammes et de 42,3/1000
patient-années dans le groupe VI 22 microgrammes. Pour les pneumonies sévères, le nombre d’événements
correspondant dans chacun des groupes était respectivement de 33,6/1000 patient-années, 35,5/1000 patient-
années et 7,6/1000 patient-années alors que pour les pneumonies graves il était de 35,1/1000 patient-années
dans le groupe FF/VI 184/22 microgrammes, de 42,9/1000 patient-années dans le groupe FF/VI 92/22
microgrammes, et de 12,1/1000 patient-années dans le groupe VI 22 microgrammes. Enfin, les cas mortels
de pneumonie ajustés à l’exposition étaient de 8,8 dans le groupe FF/VI 184/22 microgrammes contre 1,5
dans le groupe FF/VI 92/22 microgrammes et 0 dans le groupe VI 22 microgrammes.
Dans une étude contrôlée contre placebo (SUMMIT) chez des sujets présentant une BPCO modérée (à la
sélection, VEMS moyen après l’administration d’un bronchodilatateur de 60% de la valeur prédite, déviation
standard : 6%), et ayant des antécédents ou des facteurs de risque cardiovasculaires, l’incidence des
pneumonies avec FF/VI, FF, VI et placebo était : évènements indésirables (6%, 5%, 4%, 5%) ; évènements
indésirables graves (3%, 4%, 3%, 3%) ; décès imputables au traitement en relation avec la survenue de
pneumonies (0,3%, 0,2%, 0,1%, 0,2%) ; les taux ajustés en fonction de l’exposition (pour 1000 traitements-
années) étaient : évènements indésirables (39,5 ; 42,4 ; 27,7 ; 38,4) ; évènements indésirables graves (22,4 ;
25,1 ; 16,4 ; 22,2) ; décès imputables au traitement en relation avec la survenue de pneumonies (1,8 ; 1,5 ;
0,9 ; 1,4) respectivement.
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Dans une analyse groupée de 11 études menées dans l'asthme (7 034 patients), l'incidence des pneumonies
était de 18,4/1000 patient-années dans le groupe FF/VI 184/22 microgrammes contre 9,6/1000 patient-
années dans le groupe FF/VI 92/22 microgrammes et 8,0/1000 patient-années dans le groupe placebo.
**Fractures
Dans deux études de 12 mois menées sur un total de 3 255 patients atteints de BPCO, l'incidence des
fractures osseuses était faible au global dans tous les groupes de traitement, avec une incidence plus élevée
dans tous les groupes Relvar Ellipta (2%) par rapport aux groupes vilantérol 22 microgrammes (<1 %). Bien
qu'il y ait plus de fractures dans les groupes Relvar Ellipta comparativement au groupe vilantérol 22
microgrammes, les fractures typiques de l'utilisation de corticoïdes (telles que compression
médullaire/fracture vertébrale thoraco-lombaire, fracture de la hanche et du cotyle) sont survenues chez <1%
des patients dans les bras de traitement Relvar Ellipta et vilantérol.
Pour l’étude SUMMIT, l’incidence des fractures avec FF/VI, FF, VI et placebo étaient de 2% dans chaque
groupe de traitement ; l’incidence des fractures typiquement associées à l’utilisation de CSI étaient
inférieures à 1% dans chaque groupe de traitement. Les taux ajustés en fonction de l’exposition (pour 1000
traitements-années) pour toutes les fractures étaient respectivement de 13,6 ; 12,8 ; 13,2 ; 11,5. Les fractures
typiquement associées à l’utilisation de CSI étaient respectivement de 3,4 ; 3,9 ; 2,4 ; 2,1.
Dans une analyse groupée de 11 études dans l'asthme (7 034 patients), l'incidence des fractures était <1%, et
le plus souvent associé à un traumatisme.
Déclaration des effets indésirables suspectés
La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet
une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament.
Les professionnels de santé déclarent
tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration voir Annexe V.
4.9 Surdosage
Signes et symptômes
Du fait de l’action de chacun des composants, un surdosage par furoate de fluticasone/vilantérol peut
conduire à des signes et symptômes, incluant ceux d’un surdosage avec d'autres bêta
2
-agonistes et les effets
de classe des corticoïdes inhalés (voir rubrique 4.4).
Traitement
Il n'existe aucun traitement spécifique d’un surdosage par furoate de fluticasone/vilantérol. En cas de
surdosage, le patient doit faire l’objet d’un suivi médical approprié si nécessaire.
Les bêtabloquants cardioséléctifs ne doivent être envisagés qu’en cas d’effets cliniques suite à un surdosage
important par vilantérol et lorsque le patient ne répond pas aux mesures d'assistance. Les bêtabloquants
cardioséléctifs doivent être utilisés avec prudence chez les patients ayant des antécédents de bronchospasme.
Si besoin, une surveillance clinique supplémentaire doit être mise en place comme indiqué ou recommandé
par les centres antipoisons nationaux.
13
5. PROPRIÉTÉS PHARMACOLOGIQUES
5.1 Propriétés pharmacodynamiques
Classe pharmacothérapeutique : Médicaments pour les maladies obstructives des voies respiratoires,
adrénergiques en association avec des corticostéroïdes et d’autres principes actifs, à l’exclusion des
anticholinergiques - Code ATC : R03AK10
Mécanisme d’action
Le furoate de fluticasone et le vilantérol appartiennent à deux classes distinctes de médicaments (corticoïde
synthétique et agoniste sélectif des récepteurs bêta
2
-adrénergiques de longue durée d’action).
Effets pharmacodynamiques
Furoate de fluticasone
Le furoate de fluticasone est un corticoïde de synthèse trifluoré ayant une activité anti-inflammatoire
puissante. Le mécanisme d’action précis du furoate de fluticasone dans l’asthme et la BPCO n’est pas connu.
Les corticoïdes ont un large spectre d’actions sur divers types cellulaires (par ex. polynucléaires
éosinophiles, macrophages, lymphocytes) et médiateurs (par ex. cytokines et chimiokines impliquées dans
l’inflammation).
Trifénatate de vilantérol
Le trifénatate de vilantérol est un agoniste sélectif des récepteurs bêta
2
-adrénergiques de longue durée
d’action (LABA).
Les effets pharmacologiques des agonistes des récepteurs bêta
2
-adrénergiques, incluant le trifénatate de
vilantérol, sont au moins en partie liés à l'activation de l’adénylate cyclase intra-cellulaire, l’enzyme
catalysant la conversion de l’adénosine triphosphate (ATP) en adénosine monophosphate cyclique-3’,5’-
(AMP cyclique). L’augmentation du taux d’AMP cyclique entraîne le relâchement du muscle lisse
bronchique et inhibe la libération des médiateurs d’hypersensibilité immédiate par les cellules, en particulier
par les mastocytes.
Des interactions moléculaires surviennent entre les corticoïdes et les LABAs, par action des stéroides
activant le gène du récepteur bêta
2-
adrénergique, ce qui augmente le nombre et la sensibilité des récepteurs.
Les LABAs activent de manière stéroïdo-dépendante les récepteurs aux glucocorticoides et améliorent la
translocation nucléaire. Ces interactions synergiques se traduisent par une amplification de l’activité anti-
inflammatoire ; cela a été démontré in vitro et in vivo sur différents types de cellules inflammatoires
impliquées dans la physiopathologie de l’asthme et de la BPCO. L’effet anti-inflammatoire observé sur les
mononucléaires circulants des patients présentant une BPCO était plus important avec l’association furoate
de fluticasone/vilantérol comparativement au furoate de fluticasone seul, à des concentrations
correspondantes aux doses utilisées en clinique. L’effet anti-inflammatoire du LABA était similaire à celui
obtenu avec d’autres associations CSI/LABA.
Efficacité et sécurité cliniques
Asthme
Trois études de phase III randomisées, en double aveugle (HZA106827, HZA106829 et HZA106837) de
durées différentes ont évalué la sécurité et l’efficacité du furoate de fluticasone/vilantérol chez des patients
adultes et adolescents présentant un asthme persistant. Tous les sujets prenaient un corticoïde inhalé avec ou
sans LABA pendant au moins 12 semaines avant la visite 1. Dans l’étude HZA106837, tous les patients
avaient eu au moins une exacerbation nécessitant un traitement avec un corticoïde par voie orale dans
l’année précédant la première visite. L’étude HZA106827, d’une durée de 12 semaines, a évalué l’efficaci
du furoate de fluticasone/vilantérol 92/22 microgrammes [n=201] et FF 92 microgrammes [n=205]
14
comparativement à un placebo [n=203], administrés une fois par jour. L’étude HZA106829, d’une durée de
24 semaines, a évalué l’efficacité du furoate de fluticasone/vilantérol 184/22 microgrammes [n=197] et FF
184 microgrammes [n=194] administrés une fois par jour, comparativement au FP 500 microgrammes deux
fois par jour [n=195].
Dans les études HZA106827/HZA106829, les critères principaux d’évaluation de l’efficacité étaient la
variation par rapport à l’inclusion du VEMS résiduel (avant prise du traitement et avant l’administration d’un
bronchodilatateur) à la fin de la période de traitement pour tous les sujets, et le VEMS moyen pondéré (après
prise du traitement) sur 24 heures à la fin de la période de traitement, pour un sous-groupe de sujets. La
variation par rapport à l’inclusion du pourcentage de jours sans recours à un traitement de secours dans les
24 heures était également un critère d’évaluation secondaire. Les résultats sur les critères principaux
d’évaluation primaire et secondaire de ces études sont présentés dans le tableau 1.
Tableau 1 - Résultats des critères principaux d’évaluation primaire et secondaire dans les études
HZA106827 et HZA106829
Etude No.
HZA106829
Traitement et Dose de
FF/VI*(microgrammes)
FF/VI 184/22
Une fois par
jour vs FF
184 une fois
par jour
FF/VI 184/22
Une fois par
jour
vs FP 500
deux fois par
jour
FF/VI 92/22
Une fois par
jour
vs FF 92 une
fois par jour
FF/VI 92/22
Une fois par
jour
vs placebo une
fois par jour
Variation par rapport à l’inclusion du VEMS résiduel (après prise du traitement)
Dernière observation rapportée (LOCF)
Différence entre les
traitements
Valeur du p
(IC 95%)
193 mL
p<0,001
(108; 277)
210 mL
p<0,001
(127; 294)
36 mL
p=0,405
(-48; 120)
172 mL
p<0,001
(87; 258)
VEMS moyen pondéré (après prise du traitement) sur 24h
Différence entre les
traitements
Valeur du p
(IC 95%)
136 mL
p=0,048
(1; 270)
206 mL
p=0,003
(73; 339)
116 mL
p=0,06
(-5; 236)
302 mL
p<0,001
(178; 426)
Variation par rapport à l’inclusion du pourcentage de jours sans recours à un
traitement de secours
Différence entre les
traitements
Valeur du p
(IC 95%)
11,7%
p<0,001
(4,9; 18,4)
6,3%
p=0,067
(-0,4; 13,1)
10,6%
p<0,001
(4,3; 16,8)
19,3%
p<0,001
(13,0; 25,6)
Variation par rapport à l’inclusion du pourcentage de jours sans symptômes
Différence entre les
traitements
Valeur du p
(IC 95%)
8,4%
p=0,010
(2,0; 14,8)
4,9%
p=0,137
(-1,6; 11,3)
12,1%
p<0,001
(6,2 ; 18,1)
18,0%
p<0,001
(12,0 ; 23,9)
Variation par rapport à l’inclusion du débit expiratoire de pointe matinal (peak flow)
Différence entre les
traitements
Valeur du p
(IC 95%)
33,5 L/min
p<0,001
(22,3; 41,7)
32,9 L/min
p<0,001
(24,8; 41,1)
14,6 L/min
p<0,001
(7,9; 21,3)
33,3 L/min
p<0,001
(26,5; 40,0)
Variation par rapport à l’inclusion du débit expiratoire de pointe du soir (peak flow)
Différence entre les
traitements
Valeur du p
(IC 95%)
30,7 L/min
p<0.001
(22,5; 38,9)
26,2 L/min
p<0.001
(18,0; 34,3)
12,3 L/min
p<0.001
(5,8; 18,8)
28,2 L/min
p<0.001
(21,7; 34,8)
*FF/VI = furoate de fluticasone/vilantérol
15
La durée du traitement dans l’étude HZA106837 était variable (au minimum 24 semaines et au maximum
76 semaines avec une majorité de patients traités pendant au moins 52 semaines). Dans l’étude HZA106837,
les patients étaient randomisés pour recevoir soit furoate de fluticasone/vilantérol 92/22 microgrammes
[n=1009] soit FF 92 microgrammes [n=1010], en une prise par jour. Dans l’étude HZA106837, le critère
d’évaluation principal était le délai de survenue de la première exacerbation sévère d’asthme. Une
exacerbation sévère d’asthme était définie comme une détérioration de l’asthme nécessitant la prise de
corticoïdes par voie systémique pendant au moins 3 jours ou une hospitalisation du patient, ou une
consultation dans un service d’urgence pour asthme nécessitant la prise de corticoïdes par voie systémique.
La moyenne ajustée des variations du VEMS résiduel (24 heures après prise du traitement) par rapport à
l’inclusion était également évaluée en tant que critère d’évaluation secondaire.
Dans l’étude HZA106837, le risque d’avoir une exacerbation sévère d’asthme chez les patients recevant
furoate de fluticasone/vilantérol 92/22 microgrammes était réduit de 20% comparativement au FF
92 microgrammes seul (hazard ratio 0,795 ; p=0,036 ; IC 95 % : 0,642 ; 0,985). Le taux annuel
d’exacerbation sévère d’asthme par patient était de 0,19 dans le groupe FF 92 microgrammes
(approximativement 1 tous les 5 ans) et 0,14 dans le groupe furoate de fluticasone/vilantérol
92/22 microgrammes (approximativement 1 tous les 7 ans). Le ratio du taux d’exacerbation pour furoate de
fluticasone/vilantérol 92/22 microgrammes versus FF 92 microgrammes était de 0,755 (IC 95 % : 0,603 ;
0,945), soit une réduction du taux d’exacerbation sévère d’asthme de 25% pour les sujets traités par furoate
de fluticasone/vilantérol 92/22 microgrammes comparativement à ceux traités par FF 92 microgrammes
(p=0,014). L’effet bronchodilatateur sur 24 heures du furoate de fluticasone/vilantérol était maintenu pendant
la période de traitement d’un an, sans aucun signe de perte d’efficacité (pas de tachyphylaxie). Une
amélioration du VEMS résiduel (24 heures après prise du traitement) de 83 mL à 95 mL aux semaines 12, 36
et 52 et à la dernière visite a été démontrée de manière constante avec furoate de fluticasone/vilantérol 92
/22 microgrammes, et à l’évaluation finale comparativement au FF 92 microgrammes (p<0,001; IC 95 % :
52 ; 126 mL). Quarante-quatre pour cent des patients dans le groupe furoate de fluticasone/vilantérol 92/22
avaient un asthme bien contrôlé à la fin du traitement (ACQ7 ≤0,75) comparativement à 36% des sujets dans
le groupe FF 92 microgrammes (p<0,001; IC 95 % :1,23 ; 1,82).
Etudes versus associations salmétérol/ propionate de fluticasone
Dans une étude menée sur 24 semaines (HZA113091) chez des patients adultes et adolescents ayant un
asthme persistant non-contrôlé, furoate de fluticasone/vilantérol 92/22 microgrammes administré une fois par
jour le soir et l’association salmétérol/FP 50/250 microgrammes administrés deux fois par jour, ont amélioré
la fonction pulmonaire par rapport à l’inclusion, se traduisant par une augmentation moyenne ajustée du
VEMS moyen pondéré sur 24 heures par rapport au VEMS à l’inclusion de 341 mL avec furoate de
fluticasone/vilantérol et 377 mL avec salmétérol/FP. La différence entre les groupes de traitement de 37 mL
n’était pas statistiquement significative (p=0,162). Une variation de la moyenne des moindres carrés du
VEMS résiduel (24 heures après prise du traitement) par rapport à l’inclusion de 281 mL chez les sujets du
groupe furoate de fluticasone/vilantérol et de 300 mL chez les sujets du groupe salmétérol/FP a été mesurée ;
la différence de la moyenne ajustée de 19 mL (IC 95 % : 0,073; 0,034) n’était pas statistiquement
significative (p=0,485).
Une étude de 24 semaines (201378), randomisée en groupes parallèles et conduite en double aveugle a été
réalisée afin de démontrer la non-infériorité (avec une marge de non infériorité de -100 mL concernant le
VEMS résiduel) de l’association furoate de fluticasone/vilantérol 92/22 microgrammes administrée une fois
par jour par rapport à l’association salmétérol/propionate de fluticasone 50/250 microgrammes administrée
deux fois par jour, chez des adultes et adolescents dont l’asthme était bien contrôlé après 4 semaines de
traitement par l’association salmétérol/propionate de fluticasone 50/250 microgrammes deux fois par jour
administrée en ouvert (N=1504). La fonction pulmonaire était comparable entre le groupe de patients
randomisés dans le bras FF/VI en une prise par jour comparativement à celle des patients randomisés dans le
bras salmétérol/PF deux fois par jour [différence sur le VEMS résiduel de +19 mL (IC 95 % : -11 ; 49)].
Il n’a pas été mené d’étude comparative versus FP/salmétérol ou versus les autres associations CSI/LABA
comparant de façon adéquate les effets sur les exacerbations dans l'asthme.
16
Furoate de fluticasone en monothérapie
Une étude randomisée sur 24 semaines, en double-aveugle, contrôlée versus placebo (FFA112059) a évalué
la tolérance et l’efficacité de FF 92 microgrammes une fois par jour [n= 114] et FP 250 microgrammes deux
fois par jour [n=114] par rapport au placebo [n=115] chez des adultes et des adolescents ayant un asthme
persistant. Tous les patients devaient recevoir une dose stable de CSI pendant au moins 4 semaines précédant
la visite 1 (visite de screening) et la prise de LABAs était prohibée durant les 4 semaines précédant la visite
1. Le critère d’évaluation principal était le changement de la valeur du VEMS résiduel 24 heures avant prise
du traitement et avant l’administration d’un bronchodilatateur entre la visite d’inclusion et la fin de la
période de traitement. La variation par rapport à l’inclusion du pourcentage de jours sans recours à un
traitement de secours était un critère d’évaluation secondaire pris en compte dans le calcul de la puissance de
l’étude. A 24 semaines, il a été observé une augmentation du VEMS résiduel 24 heures après prise du
traitement de 146 mL pour le bras FF (IC 95 % : 36 ; 257 mL ; p=0,009) et de 145 mL pour le bras FP
(IC 95 % : 33 ; 257 mL ; p=0,011) respectivement, comparativement au placebo. Il a été observé une
augmentation du pourcentage de jours sans recours à un traitement de secours de 14,8% (IC 95% : 6,9 ;
22,7 ; p<0,001) pour FF et de 17,9% (IC 95 % : 10,0 ; 25,7 ; p<0,001) pour FP respectivement versus
placebo.
Etude avec test de provocation allergénique
L’effet bronchoprotecteur du furoate de fluticasone/vilantérol 92/22 microgrammes sur la réponse
asthmatique précoce et tardive aux allergènes inhalés a été évalué dans une étude de doses répétées,
contrôlée contre placebo, croisée avec quatre permutations (HZA113126) chez des patients ayant un asthme
léger. Les patients étaient randomisés pour recevoir du furoate de fluticasone/vilantérol
92/22 microgrammes, FF 92 microgrammes, vilantérol 22 microgrammes ou du placebo une fois par jour
pendant 21 jours suivi d’une exposition à un allergène 1 heure après la dernière prise. L’allergène était un
extrait d'acarien, ou de squame de chat, ou de pollen de bouleau ; le choix de l’allergène était basé sur des
tests de screening individuel. Des mesures du VEMS
étaient comparées avec les valeurs avant le test de
provocation bronchique prises après une inhalation de solution saline (à l’inclusion). Globalement, des effets
plus marqués sur la réponse asthmatique précoce ont été observés avec le furoate de fluticasone/vilantérol
92/22 microgrammes comparativement au FF 92 microgrammes ou au vilantérol 22 microgrammes seul. La
réponse asthmatique tardive a quasiment disparu avec le furoate de fluticasone/vilantérol
(92/22 microgrammes) et le FF 92 microgrammes comparativement au vilantérol seul. Le furoate de
fluticasone/vilantérol 92/22 microgrammes a montré de manière significative une meilleure protection vis-à-
vis de l’hyper-réactivité bronchique provoquée par les allergènes (évaluée à J22 par un test de provocation à
la méthacholine) comparativement aux monothérapies de FF et de vilantérol.
Etude des effets sur la bronchoprotection et l’axe hypothalamo-hypophyso-surrénalien
L’effet du furoate de fluticasone (FF) sur la bronchoprotection et l’axe hypothalamo-hypophyso-surrénalien
a été évalué dans une étude conduite selon un schéma croisé (étude 203162) avec l’administration de doses
multiples croissantes, contrôlée contre placebo, comparativement au propionate de fluticasone (FP) ou au
budésonide (BUD) chez 54 adultes ayant des antécédents d’asthme caractérisé par une hyperactivité
bronchique, et un VEMS ≥ 65 % de la valeur théorique. Les patients ont été randomisés pour recevoir des
doses croissantes de FF (25, 100, 200, 400, 800 microgrammes/jour), FP (50, 200, 500, 1 000, 2 000
microgrammes/jour), BUD (100, 400, 800, 1 600, 3 200 microgrammes/jour) ou un placebo, sur une ou deux
périodes de traitement de cinq phases de 7 jours chacune. Après chaque phase d’augmentation de dose,
l’effet bronchoprotecteur a été évalué par la mesure de l’hyperactivité bronchique (test de provocation à
l’adénosine-5'-monophosphate (AMP) concentration provoquant une diminution ≥20 % du VEMS [PC20])
et des taux moyens pondérés de cortisol plasmatique mesurés sur 24 heures.
Aux doses approuvées dans le traitement de l’asthme, les valeurs de la PC20 (mg/mL) et la diminution du
cortisol (%) pour les différentes doses thérapeutiques étaient respectivement de 81 à 116 mg/mL et 7 % à 14
17
% pour FF (100 à 200 microgrammes/jour), de 20 à 76 mg/mL et 7 % à 50 % pour FP (200 à 2 000
microgrammes/jour), et de 24 à 54 mg/mL et 13 % à 44 % pour BUD (400 à 1 600 microgrammes/jour).
Bronchopneumopathie Chronique Obstructive
Le programme de développement clinique dans la BPCO incluait une étude sur 12 semaines (HZC113107),
deux études sur 6 mois (HZC112206, HZC112207), deux études sur un an (HZC102970, HZC102871), et
une étude > 1 an (SUMMIT). Ces dernières étaient des études randomisées et contrôlées chez des patients
présentant une BPCO. Des mesures de la fonction pulmonaire, de la dyspnée et des exacerbations modérées
et sévères ont été réalisées.
Etudes sur six mois
HZC112206 et HZC112207 sont des études randomisées menées sur 24 semaines, en double aveugle,
contrôlées contre placebo en groupes parallèles comparant l’effet de l’association à celui du vilantérol et de
FF seuls, et au placebo. HZC112206 a évalué l’efficacité du furoate de
fluticasone/vilantérol 46/22 microgrammes [n=206] et du furoate de fluticasone/vilantérol
92/22 microgrammes [n=206] comparativement au FF 92 microgrammes [n=206], vilantérol
22 microgrammes [n=205] et au placebo [n = 207], en une prise par jour. HZC112207 a évalué l’efficacité
du furoate de fluticasone/vilantérol 92/22 microgrammes [n=204] et du furoate de fluticasone/vilantérol
184/22 microgrammes [n=205] comparativement au FF 92 microgrammes [n=204], 184 microgrammes
[n=203] et au vilantérol 22 microgrammes [n=203] et au placebo [n = 205], en une fois par jour.
Tous les patients devaient avoir des antécédents tabagiques d’au moins10 paquets-années ; un rapport
VEMS/CVF (Capacité Vitale Forcée) post-salbutamol 0,70 ; un VEMS après administration de salbutamol
70% des valeurs théoriques et avoir un score de dyspnée selon l’échelle modifiée du Medical Research
Council (mMRC) 2 (échelle 0-4) à la sélection. A la sélection, le VEMS moyen avant l’administration d’un
bronchodilatateur était de 42,6% et de 43,6% de la valeur théorique, et la réversibilité moyenne était de
15,9% et de 12,0% dans HZC112206 et HZC112207, respectivement. Les critères d’évaluation primaires
dans les deux études étaient la moyenne pondérée à J168 des mesures du VEMS au cours des 4h suivant la
prise du traitement et la variation du VEMS résiduel (24 heures après la prise du traitement) à J169 par
rapport à l’inclusion.
Dans une analyse groupée des deux études, le furoate de fluticasone/vilantérol 92/22 microgrammes a
amélioré la fonction pulmonaire de manière cliniquement significative. Au Jour 169, le furoate de
fluticasone/vilantérol 92/22 microgrammes et le vilantérol ont amélioré la moyenne ajustée du VEMS
résiduel de 129 mL (IC 95 % : 91 ; 167 mL ; p<0,001) et de 83 mL (IC 95% : 46 ; 121mL ; p<0,001)
respectivement comparativement au placebo. Le furoate de fluticasone/vilantérol 92/22 microgrammes a
amélioré le VEMS résiduel de 46 mL comparativement au vilantérol (IC 95 % :8 ; 83mL ; p= 0,017). Au
Jour 168, le furoate de fluticasone/vilantérol 92/22 microgrammes et le vilantérol ont amélioré la moyenne
ajustée du VEMS pondérée au cours des 4 heures suivant la prise du traitement de 193mL (IC 95 % : 156 ;
230 mL ; p<0,001) et de 145 mL (IC 95 % :108 ; 181 mL ; p<0,001) respectivement, comparativement au
placebo. Le furoate de fluticasone/vilanrol 92/22 microgrammes a amélioré la moyenne ajustée du VEMS
moyen pondéré au cours des 4 premières heures suivant la prise du traitement de 148 mL comparativement
au FF seul (IC 95 % : 112 ; 184 mL ; p< 0,001).
Etudes sur 12 mois
HZC102970 et HZC102871 sont des études randomisées menées sur 52 semaines, en double aveugle, en
groupes parallèles comparant l’effet du furoate de fluticasone/vilantérol 184/22 microgrammes, furoate de
fluticasone/vilantérol 92/22 microgrammes, furoate de fluticasone/vilantérol 46/22 microgrammes avec le
vilantérol 22 microgrammes, en une fois par jour. Elles ont évalué le taux annuel d’exacerbations
modérées/sévères chez des sujets ayant une BPCO avec des antécédents de tabagisme d’au moins 10
paquets-années, un rapport VEMS/CVF post-salbutamol 0,70, un VEMS post-salbutamol 70% des valeurs
théoriques et des antécédents documentés d’au moins une exacerbation de BPCO ayant nécessité la prise
d’antibiotiques et/ou de corticoïdes oraux ou une hospitalisation dans les 12 mois précédant la visite 1. Le
18
critère d’évaluation principal était le taux annuel d’exacerbations modérées et sévères. Les exacerbations
modérées et sévères étaient définies par une aggravation des symptômes nécessitant un traitement par des
corticoïdes oraux et/ou une antibiothérapie ou une hospitalisation du patient. Les deux études comprenaient
une période de pré-inclusion de 4 semaines en ouvert pendant laquelle les patients recevaient l’association
salmétérol/FP 50/250 microgrammes deux fois par jour afin de standardiser le traitement pharmacologique
de la BPCO et de stabiliser la maladie avant de randomiser les patients dans l’un des bras de traitements pour
la période en double aveugle de 52 semaines. Avant la pré-inclusion, les patients devaient arrêter les
médicaments qu’ils prenaient pour traiter leur BPCO, à l’exception des bronchodilatateurs de courte durée
d’action. L’utilisation concomitante de bronchodilatateurs de longue durée d’action par voie inhalée
(agonistes bêta
2
-adrénergiques et anticholinergiques), d’associations dipratropium/salbutamol, d’agonistes
ta
2
adrénergiques par voie orale, et de préparations à base de théophylline n’était pas autorisée pendant la
période de traitement. Les corticoïdes oraux et les antibiotiques étaient autorisés pour le traitement des
exacerbations aigues de BPCO selon des recommandations spécifiques d’utilisation. Les sujets utilisaient du
salbutamol en cas de besoin pendant ces études.
Les résultats des deux études ont montré un taux annuel d’exacerbations modérées/sévères de BPCO
moindre avec l’association furoate de fluticasone/vilantérol 92/22 microgrammes une fois par jour
comparativement au vilantérol (Tableau 2).
19
Tableau 2: Analyse du taux d’exacerbation après 12 mois de traitement
Critère
HZC102970
HZC102871
Analyse poolée de
HZC102970 et
HZC102871
Vilantérol
(n=409)
Furoate de
fluticasone/
vilantérol
92/22
(n=403)
Vilantérol
(n=409)
Furoate de
fluticasone/
vilantérol
92/22
(n=403)
Vilantérol
(n=818)
Furoate de
fluticasone/
vilantérol
92/22
(n=806)
Exacerbations modérées et sévères
Taux annuel
moyen ajusté
1,14
0,90
1,05
0,70
1,11
0,81
Ratio vs VI
95% IC
Valeur du p
% réduction
(IC 95%)
0,79
(0,64;0,97)
0,024
21
(3; 36)
0,66
(0,54; 0,81)
<0,001
34
(19 ;46)
0,73
(0,63 ; 0,84)
<0,001
27
(16 ; 37)
Différence en
valeur absolue
du nombre
annuel
comparative-
ment à
vilantérol
(IC 95%)
0,24
(0,03; 0,41)
0,36
(0,20; 0,48)
0,30
(0,18; 0,41)
Délai de
survenue de la
première
exacerbation :
Hazard ratio
(IC 95%)
% de réduction
du risque
Valeur du p
0,80
(0,66; 0,99)
20
0,036
0,72
(0,59; 0,89)
28
0,002
0,76
(0,66; 0,88)
24
p<0,001
Dans une analyse groupée des données à la semaine 52 des études HZC102970 et HZC102871, une
amélioration de la moyenne ajustée du VEMS résiduel (42 mL IC 95%:19 ; 64 mL, p<0,001) de l’association
furoate de fluticasone/vilantérol 92/22 microgrammes a été observée comparativement au vilantérol
22 microgrammes. L’effet bronchodilatateur sur 24 heures du furoate de fluticasone/vilantérol était maintenu
depuis la première prise jusqu’à la fin du traitement de 1 an sans perte d’efficacité apparente (pas de
tachyphylaxie).
Globalement, sur l’ensemble des deux études 2009 (62%) patients avaient des antécédents/facteurs de risque
cardiovasculaire à la visite de sélection. L’incidence des antécédents/facteurs de risque cardiovasculaire était
similaire entre les groupes de traitement avec des patients atteints le plus fréquemment d’hypertension
artérielle (46%), d’hypercholestérolémie (29%) et de diabète (12%). Des effets similaires sur la réduction des
exacerbations modérées et sévères ont été observés dans ce sous-groupe comparativement à la population
globale. Chez les patients ayant des antécédents/facteurs de risque cardiovasculaires, un taux annuel
d’exacerbations modérées/sévères de BPCO significativement plus faible a été observé avec le furoate de
fluticasone/vilantérol 92/22 microgrammes comparativement au vilantérol (taux moyens annuels ajustés de
0,83 et 1,18 respectivement, 30% de réduction (IC 95 % :16 ; 42% ; p<0,001). Une amélioration de la
moyenne ajustée du VEMS résiduel a également été observée (44 mL IC 95 % : 15 ; 73mL ; (p=0,003) dans
ce sous-groupe à la semaine 52 pour la comparaison du furoate de fluticasone/vilantérol
92/22 microgrammes par rapport au vilantérol 22 microgrammes.
20
Etudes de durées > 1 an
SUMMIT était une étude multicentrique, randomisée, en double aveugle évaluant l’effet sur la survie du
furoate de fluticasone/vilantérol 92/22 microgrammes en comparaison avec un placebo chez 16 485 patients.
Le critère d’évaluation principal était la mortalité toutes causes confondues et un critère d’évaluation
secondaire était composé d’un ensemble d’évènements cardiovasculaires (décès cardiovasculaire sous
traitement, infarctus du myocarde, accident vasculaire cérébral, angor instable, ou accident ischémique
transitoire).
Avant la randomisation, les patients devaient arrêter les médicaments qu'ils utilisaient à l'inclusion pour le
traitement de leur BPCO comprenant l'association de bronchodilatateurs de longue durée d’action et de
corticostéroïdes inhalés (28%), les bronchodilatateurs de longue durée d’action seuls (11%) et les
corticostéroïdes inhalés seuls (4%). Les sujets ont ensuite été randomisés pour recevoir soit du furoate de
fluticasone/vilantérol 92/22 microgrammes, du furoate de fluticasone 92 microgrammes, du vilantérol 22
microgrammes, ou un placebo, et ont été traités en moyenne pendant 1,7 ans (S = 0,9 an).
Les sujets présentaient une BPCO modérée (à la sélection, VEMS moyen (exprimé en pourcentage) après
l’administration d’un bronchodilatateur de 60% [écart type = 6%]), et des antécédents ou des facteurs de
risque cardiovasculaires. Soixante et un pour cent des patients n'avaient pas eu d'exacerbation dans les 12
mois précédant l'inclusion et 39% avaient eu au moins une exacerbation modérée/sévère.
La mortalité toutes causes confondues était : furoate de fluticasone/vilantérol, 6,0% ; placebo, 6,7% ; furoate
de fluticasone, 6,1% ; vilantérol, 6,4%. La mortalité toutes causes confondues ajustée en fonction de
l’exposition pour 100 patients/an (%/an) était : furoate de fluticasone/vilantérol, 3,1 %/an ; placebo, 3,5
%/an ; furoate de fluticasone, 3,2 %/an ; et vilantérol, 3,4 %/an. Le taux de mortalité avec le furoate de
fluticasone/vilantérol n’était pas significativement différent de celui observé avec le placebo (HR 0,88 ; 95%
IC : 0,74 à 1,04 ; p = 0,137), le furoate de fluticasone (HR 0,96 ; 95% IC : 0,81 à 1,15 ; p = 0,681) ou le
vilantérol (HR 0,91 ; 95% IC : 0,77 à 1,09 ; p = 0,299).
Le risque d’évènement cardiovasculaire avec le furoate de fluticasone/vilantérol n’était pas significativement
différent de celui observé avec le placebo (HR 0,93 ; 95% IC : 0,75 à 1,14), le furoate de fluticasone (HR
1,03 ; 95% IC : 0,83 à 1,28) ou le vilantérol (HR 0,94 ; 95% IC : 0,76 à 1,16).
Etudes versus association salmétérol/propionate de fluticasone
Dans une étude menée sur 12 semaines (HZC113107) chez des patients ayant une BPCO, les associations
furoate de fluticasone/vilantérol 92/22 microgrammes administrée une fois par jour le matin et salmétérol/FP
50/500 microgrammes administrée deux fois par jour ont toutes deux amélioré la fonction pulmonaire par
rapport à l’inclusion, avec une augmentation moyenne ajustée au traitement par rapport à l’inclusion du
VEMS moyen pondéré sur 24 heures de 130 mL avec furoate de fluticasone/vilantérol et 108 mL avec
salmétérol/FP. La variation de la moyenne ajustée entre les groupes de traitement de 22 mL (IC 95 % : -18 ;
63 mL) n’était pas statistiquement significative (p=0,282). La variation moyenne ajustée du VEMS résiduel à
J85 par rapport à l’inclusion était de
111 mL dans le groupe furoate de fluticasone/vilantérol et de 88 mL
dans le groupe FP/salmétérol ; la différence de 23 mL (IC 95 % : -20 ; 66 mL) entre les groupes de
traitement n’était pas cliniquement ou statistiquement significative (p=0,294).
Aucune étude comparative versus salmétérol/FP ou versus les autres bronchodilatateurs établis n’a été
conduite afin de comparer de façon adéquate les effets sur les exacerbations dans la BPCO.
Population pédiatrique
Asthme
L'efficacité et la sécurité de l’association furoate de fluticasone (FF)/vilantérol (VI) administré une fois par
jour comparé à FF administré une fois par jour dans le traitement de l'asthme chez les patients pédiatriques
âgés de 5 à 11 ans ont été évaluées dans un essai clinique multicentrique randomisé, en double aveugle, d'une
21
durée de 24 semaines avec une semaine de suivi (HZA107116) impliquant 673 patients présentant un asthme
non contrôlé par une corticothérapie inhalée.
Tous les patients recevaient un traitement stable de l'asthme [bêta-agoniste de courte durée d'action ou
antagoniste muscarinique de courte durée d'action plus corticostéroïde inhalé (CSI)] pendant au moins 4
semaines avant la visite 1. Les patients présentaient des symptômes (c’est-à-dire, restaient non contrôlés)
sous leur traitement antiasthmatique.
Les patients ont été traités par furoate de fluticasone/vilantérol 46/22 microgrammes (337 patients) ou par
furoate de fluticasone 46 microgrammes (336 patients). Deux patients, un dans chaque bras, n'ont pas pu être
évalués en termes d'efficacité.
Le critère d'évaluation principal était le changement moyen pendant les semaines 1 à 12 de la période de
traitement par rapport à l’inclusion, du débit expiratoire de pointe (DEP) matinal mesuré quotidiennement
par suivi électronique avant la prise du traitement (différence entre l’association FF/VI et FF). Le
changement par rapport à l’inclusion du pourcentage de périodes de 24 heures sans traitement de secours au
cours des semaines 1 à 12 de la période de traitement était un critère d'évaluation secondaire dans la
population âgée de 5 à 11 ans. Il n'y a pas eu de différence d'efficacité entre FF/VI 46/22 microgrammes et
FF 46 microgrammes (Tableau 3). Aucun nouveau signal de sécurité n'a été identifié au cours de cette étude.
Après la fin de l'étude HZA107116, des fauts dans la conduite de l’étude ont été identifiés dans deux sites
de l’étude, impliquant au total 4 patients randomisés (FF/VI 46/22 microgrammes n = 1, FF 46
microgrammes n = 3). Une analyse complémentaire excluant ces 4 patients, a été réalisée a posteriori.
Les résultats de cette analyse (Tableau 3) sont concordants avec ceux de l'analyse prédéfinie.
Tableau 3 : Résultats des critères d’évaluation primaire et secondaire (analyse complémentaire a
posteriori).
Semaine 1 à 12
Furoate de
fluticasone/Vilantérol*
n=335
Furoate de
fluticasone*
n=332
Critère de jugement principal
Changement par rapport à l'inclusion du DEP AM (L/min)
LS Changement moyen (ET)
12,1 (1,86)
8,6 (1,87)
Différence (FF/VI vs FF)
(IC 95 %), valeur du p
3,5
(-1,7 ; 8,7), p=0,188
Critère de jugement secondaire
Changement par rapport à l'inclusion du pourcentage de périodes de 24 heures sans recours à un traitement
de secours
LS Changement moyen (ET)
27,1 (1,75)
26,0 (1,76)
Différence (FF/VI vs FF)
(IC 95 %), valeur du p
1,1
(-3,8 ; 6,0), p=0,659
* Les patients recevaient FF/VI 46/22 microgrammes OD vs FF 46 microgrammes OD.
OD = Once Daily (une fois par jour), LS = least squares (moindres carrés), ET = écart type, IC =
intervalle de confiance, n = nombre de personnes participants à l’étude (ITT = intention de traiter : 337 pour
FF/VI et 336 pour FF).
Bronchopneumopathie chronique obstructive (BPCO) :
L’Agence européenne des médicaments a accordé une dérogation à l’obligation de soumettre les résultats
d’études réalisées avec Relvar Ellipta dans tous les sous-groupes de la population pédiatrique dans la BPCO
(voir rubrique 4.2 pour les informations concernant l’usage pédiatrique).
5.2 Propriétés pharmacocinétiques
Absorption
La biodisponibilité absolue du furoate de fluticasone et du vilantérol administré par voie inhalée est en
moyenne de 15,2% et 27,3%, respectivement. La biodisponibilité orale du furoate de fluticasone et du
22
vilantérol est faible, en moyenne de 1,26% et <2%, respectivement. Au regard de cette faible biodisponibilité
orale, l’exposition systémique au furoate de fluticasone et au vilantérol après une administration par voie
inhalée s’explique principalement par l’absorption de la portion inhalée de la dose délivrée au poumon.
Distribution
Après une administration intraveineuse de furoate de fluticasone et de vilantérol des volumes de distribution
moyens à l’état d’équilibre sont importants, respectivement de 661 L et 165 L.
Le furoate de fluticasone et le vilantérol sont faiblement liés aux globules rouges. In vitro, la liaison du
furoate de fluticasone et du vilantérol aux protéines plasmatiques humaines est élevée, en moyenne >99,6%
et 93,9%, respectivement. Il n’y a pas de diminution du taux de liaison aux protéines plasmatiques du furoate
de fluticasone et du vilantérol chez des patients souffrant d’une insuffisance rénale ou hépatique.
Le furoate de fluticasone et le vilantérol sont des substrats de la glycoproteine P (P-gp), cependant, l’impact
sur l’exposition systémique du furoate de fluticasone ou du vilantérol est considéré comme faible lors de
l’administration concomitante du furoate de fluticasone/vilantérol avec des inhibiteurs de la P-gp, en raison
de la bonne absorption de ces molécules.
Métabolisation
D’après les données in vitro, les principales voies métaboliques du furoate de fluticasone et du vilantérol
chez l’homme sont principalement médiées par le cytochrome CYP3A4.
Le furoate de fluticasone est principalement métabolisé par hydrolyse d’un groupe carbothiate S-
fluoromethyle, en métabolites ayant une activité corticoïde significativement réduite. Le vilantérol est
principalement métabolisé par une O-desalkylation en une série de métabolites ayant une activité agoniste β
1
et β
2
significativement réduite.
Elimination
Après administration orale, le furoate de fluticasone est principalement éliminé chez l’Homme par
l’excrétion presque exclusive de ses métabolites dans les selles, avec une dose radiomarquée récupérée <1%
éliminée dans les urines.
Après une administration orale, le vilantérol est principalement éliminé par l’excrétion de ses métabolites
dans les urines et les selles avec respectivement environ 70% et 30% de la dose radiomarquée selon une
étude réalisée chez l’Homme par voie orale. La demi-vie apparente d’élimination du vilantérol dans le
plasma après une administration unique par voie inhalée de furoate de fluticasone/vilantérol était, en
moyenne, de 2,5 heures. La demi-vie effective d’accumulation du vilantérol, déterminée à partir de
l’administration par inhalation de doses répétées de vilantérol 25 microgrammes, est de 16,0 heures chez les
sujets asthmatiques et de 21,3 heures chez les patients ayant une BPCO.
Population pédiatrique
Chez les adolescents (âgés de 12 ans et plus), il n’y a pas de recommandation d’adaptation posologique.
La pharmacocinétique, la sécurité et l’efficacité du furoate de fluticasone/vilantérol ont été étudiées chez les
enfants entre 5 et 11 ans, mais aucune recommandation ne peut être formulée concernant la posologie (voir
rubrique 4.2). La pharmacocinétique, la sécurité d’emploi et l’efficacité du furoate de fluticasone/vilantérol
chez les enfants âgés de moins de 5 ans n’ont pas été établies.
Populations spécifiques
Patients âgés
Les effets de l’âge sur la pharmacocinétique du furoate de fluticasone et du vilantérol ont éévalués dans
des études de phase III dans la BPCO et dans l’asthme. Il n’a pas été mis en évidence d’effet de l’âge (12 à
84 ans) sur la pharmacocinétique du furoate de fluticasone et du vilantérol chez les sujets asthmatiques.
23
Il n’a pas été mis en évidence d’effet de l’âge sur la pharmacocinétique du furoate de fluticasone chez les
patients ayant une BPCO alors qu’il y a une augmentation (37%) de l’ASC
(0-24)
du vilantérol dans la tranche
d’âge 41 à 84 ans. Pour un sujet âgé (84 ans) et de faible poids (35 kg) l’ASC
(0-24)
du vilantérol est estimée
être plus importante de 35% comparativement à la population de référence (patients ayant une BPCO, âgés
de 60 ans et avec un poids de 70 kg), alors que la C
max
était inchangée. Il est peu probable que ces différences
soient cliniquement pertinentes.
Il n’y a pas de recommandation d’adaptation posologique chez les patients âgés asthmatiques ou ayant une
BPCO.
Insuffisance rénale
Une étude de pharmacologie clinique avec le furoate de fluticasone/vilantérol a montré qu’une insuffisance
rénale sévère (clairance de la créatinine <30 mL/min) n’entraînait pas d’exposition significativement plus
importante au furoate de fluticasone ou au vilantérol ou d’effets systémiques plus marqués des corticoïdes ou
des agonistes bêta
2
-adrénergiques comparativement aux sujets sains.
Aucun ajustement de dose n’est nécessaire pour les patients ayant une insuffisance rénale.
Les effets de l’hémodialyse n’ont pas été étudiés.
Insuffisance hépatique
Après l’administration de doses répétées de furoate de fluticasone/vilantérol pendant 7 jours, une
augmentation de l’exposition systémique au furoate de fluticasone a été observée (jusqu’à trois fois d’après
la mesure de l’ASC
(0–24)
chez les sujets avec une insuffisance hépatique (Child-Pugh A, B ou C)
comparativement aux sujets sains. Cette augmentation de l’exposition systémique au furoate de fluticasone
chez les sujets avec une insuffisance hépatique modérée (Child-Pugh B ; furoate de fluticasone/vilantérol
184/22 microgrammes), était associée à une réduction moyenne de 34% du cortisol sérique comparativement
aux sujets sains. L’exposition systémique au furoate de fluticasone normalisée par la dose était similaire chez
les patients avec une insuffisance hépatique modérée et sévère (Child-Pugh B ou C).
Après l’administration de doses répétées de furoate de fluticasone/vilantérol pendant 7 jours, il n’y a pas eu
d’augmentation significative de l’exposition systémique au vilantérol (C
max
et ASC) chez les sujets avec une
insuffisance hépatique légère, modérée ou sévère (Child-Pugh A, B ou C).
L’association furoate de fluticasone/vilantérol n’a pas eu d’effet bêta
2-
adrénergique cliniquement significatif
(fréquence cardiaque ou kaliémie) chez les sujets avec une insuffisance hépatique légère ou modérée
(vilantérol, 22 microgrammes) ou avec une insuffisance hépatique sévère (vilantérol, 12,5 microgrammes)
comparativement aux volontaires sains.
Autres populations spécifiques
Chez les sujets asthmatiques d’Asie de l’Est, du Japon et d’Asie du Sud Est (12-13% des sujets), les
estimations de l’ASC
(0-24)
du furoate de fluticasone étaient en moyenne de 33% à 53% plus importantes
comparativement aux autres groupes ethniques. Cependant, il n’a pas été mis en évidence que l’exposition
systémique plus importante dans cette population était associée à un effet plus important sur l’excrétion du
cortisol urinaire sur 24 heures. En moyenne, pour les sujets d’origine asiatique, la C
max
du vilantérol est
estimée être de 220 à 287% plus importante et l’ASC
(0-24)
comparable par rapport aux autres groupes
ethniques. Cependant, il n’a pas été mis en évidence que cette C
max
plus importante du vilantérol entraîne des
effets cliniquement significatifs sur la fréquence cardiaque.
Chez les patients ayant une BPCO, les estimations de l’ASC
(0-24)
du furoate de fluticasone pour les sujets
d’Asie de l’Est, du Japon et d’Asie du Sud Est (13-14% des patients) étaient en moyenne de 23% à 30% plus
importantes comparativement aux sujets caucasiens. Cependant, il n’a pas été mis en évidence que
l’exposition systémique plus importante dans cette population était associée à un effet plus important sur
24
l’excrétion du cortisol urinaire sur 24 heures. L’origine ethnique n’avait pas d’impact sur les estimations des
paramètres de pharmacocinétique du vilantérol chez les patients ayant une BPCO.
Sexe, poids et index de masse corporelle (IMC)
Selon une analyse pharmacocinétique de population alisée à partir des données d’une étude de phase III
menée chez 1213 sujets asthmatiques (712 femmes) et 1225 patients ayant une BPCO (392 femmes), il n’a
pas été mis en évidence d’influence du sexe, du poids et de l’IMC (indice de masse corporelle) sur la
pharmacocinétique du furoate de fluticasone.
Selon une analyse pharmacocinétique de population conduite chez 856 sujets asthmatiques (500 femmes) et
1091 patients ayant une BPCO (340 femmes), il n’a pas été mis en évidence d’influence du sexe, du poids et
de l’IMC sur la pharmacocinétique du vilantérol.
Aucun ajustement de la posologie n’est nécessaire au regard du sexe, du poids ou de l’IMC.
5.3 Données de sécurité préclinique
Les effets toxicologiques et pharmacologiques observés avec le furoate de fluticasone ou le vilantérol dans
les études non cliniques, sont ceux qui sont typiquement associés aux corticoïdes ou agonistes bêta
2-
adrénergiques. L’administration du furoate de fluticasone associée au vilantérol n’entraîne pas de toxicité
significative spécifique.
Genotoxicité et cancérogénici
Furoate de fluticasone
D’après une série d’études standards, le furoate de fluticasone n’était pas génotoxique. D’après des études
par voie inhalée conduites durant toute la vie des rats ou des souris avec des expositions similaires à celles
correspondant à la dose maximale recommandée chez l’homme, sur la base de l’aire sous la courbe des
concentrations plasmatiques (ASC), le furoate de fluticasone n’était pas cancérigène.
Trifénatate de vilantérol
Dans les études de génotoxicité, le vilantérol (sous forme alpha-phenylcinnamate) et l’acide
triphenylacétique n’étaient pas génotoxiques ce qui indique que le vilantérol (sous forme de trifénatate)
n’expose pas l’homme à un risque génotoxique.
Comme observés avec les autres agonistes bêta
2
- adrénergiques, le trifénatate de vilantérol a entraîné des
effets prolifératifs au niveau de l’appareil reproducteur du rat femelle et de la souris et au niveau de la glande
pituitaire chez le rat dans les études menées avec administration par voie inhalée durant toute la vie des rats
ou des souris. Il n’y a pas eu d’augmentation de l’incidence de survenue de tumeurs chez les rats ou les
souris à des expositions, respectivement, 1.2 ou 30 fois supérieures à la dose maximale recommandée chez
l’homme, sur base de l’ASC.
Toxicité sur la reproduction et le développement
Furoate de fluticasone
Les effets observés après administration par voie inhalée du furoate de fluticasone en association au
vilantérol chez les rats étaient similaires à ceux observés avec le furoate de fluticasone seul.
Le furoate de fluticasone n’était pas tératogène chez les rats ou les lapins, mais a retardé le développement
des rats et a entraîné l’avortement des lapines à des doses toxiques pour la mère. Il n’y a pas eu d’effets sur le
développement des rats à des expositions approximativement 3 fois plus importantes que celles
correspondant à la dose maximale recommandée chez l’homme, sur base de l’ASC.
25
Trifénatate de vilantérol
Le trifénatate de vilantérol n’était pas tératogène chez les rats. Dans les études chez les lapins, le trifénatate
de vilantérol administré par voie inhalée a entraîné des effets similaires à ceux rencontrés avec les autres
agonistes bêta
2
-adrénergiques (fente palatine, paupières ouvertes à la naissance, fusion sternébrale et flexion
du membre/mauvaise rotation). Lorsqu’il est administré par voie sous-cutanée, il n’y a pas eu d’effet à des
expositions 84 fois plus importantes que celles correspondant à la dose maximale recommandée chez
l’homme, sur la base de l’ASC.
Ni le furoate de fluticasone ni le trifénatate de vilantérol n’ont entraîné d’effets indésirables sur la fertilité ou
sur le développement pré-natal et post-natal des rats.
6. DONNÉES PHARMACEUTIQUES
6.1 Liste des excipients
Lactose monohydraté
Stéarate de magnésium
6.2 Incompatibilités
Sans objet.
6.3 Durée de conservation
2 ans
Durée de conservation après ouverture de la barquette : 6 semaines.
6.4 Précautions particulières de conservation
A conserver à une température ne dépassant pas 25°C. Si l’inhalateur est conservé dans un réfrigérateur, il
doit rester pendant au moins une heure à température ambiante avant d’être utilisé.
A conserver dans l'emballage extérieur d'origine afin de le protéger de l'humidité.
Inscrire sur l’étiquette de l’inhalateur dans l’espace prévu à cet effet, la date à laquelle l'inhalateur doit être
éliminé. La date doit être mentionnée dès que l’inhalateur est sorti de sa barquette.
6.5 Nature et contenu de l’emballage extérieur
L’inhalateur Ellipta est constitué d'un corps gris clair, d'un couvercle jaune et d'un compteur de doses, il est
conditionné dans une barquette en aluminium contenant un sachet dessiccant de gel de silice. La barquette
est scellée avec un opercule détachable.
L'inhalateur est un dispositif à plusieurs parties constitué de polypropylène, de polyéthylène à haute densité,
de polyoxyméthylène, de téréphtalate de polybutylène, d'acrylonitrile butadiène styrène, de polycarbonate et
d'acier inoxydable.
L'inhalateur contient deux bandes en feuilles d'aluminium laminées thermoformées qui délivrent un total de
14 ou 30 doses (quantité pour 14 ou 30 jours).
Boîtes de 14 ou 30 doses. Conditionnement multiple de 3 inhalateurs x 30 doses.
Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.
6.6 Précautions particulières d’élimination
26
Tout médicament non utilisé ou déchet doit être éliminé conformément à la réglementation en vigueur.
7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
GlaxoSmithKline (Ireland) Limited
12 Riverwalk
Citywest Business Campus
Dublin 24
Irlande
8. NUMÉRO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
EU/1/13/886/001
EU/1/13/886/002
EU/1/13/886/003
9. DATE DE PREMIÈRE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DE L’AUTORISATION
Date de première autorisation : 13 novembre 2013
Date de dernier renouvellement : 26 juillet 2018
10. DATE DE MISE À JOUR DU TEXTE
Des informations détaillées sur ce médicament sont disponibles sur le site internet de l’Agence européenne
des médicaments http://www.ema.europa.eu
.
27
1. DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
Relvar Ellipta 184 microgrammes/22 microgrammes poudre pour inhalation, en récipient unidose
2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE
Chaque inhalation délivre une dose (au niveau de l'embout buccal) de 184 microgrammes de furoate de
fluticasone et 22 microgrammes de vilantérol (sous forme de trifénatate) ce qui correspond à une dose
contenue dans chaque récipient unidose de 200 microgrammes de furoate de fluticasone et 25 microgrammes
de vilantérol (sous forme de trifénatate).
Excipient à effet notoire
Chaque dose délivrée contient approximativement 25 mg de lactose monohydraté.
Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.
3. FORME PHARMACEUTIQUE
Poudre pour inhalation, en récipient unidose
Poudre blanche dans un inhalateur gris clair (Ellipta) avec un couvercle jaune et un compteur de doses.
4. INFORMATIONS CLINIQUES
4.1 Indications thérapeutiques
Asthme
Relvar Ellipta est indiqué en traitement continu de l'asthme chez les adultes et les adolescents âgés de 12 ans
et plus, dans les situations où l’utilisation d'un médicament associant un corticoïde par voie inhalée et un
bronchodilatateur bêta
2
-agoniste de longue durée d'action est justifiée :
chez des patients insuffisamment contrôlés par une corticothérapie inhalée et la prise d'un
bronchodilatateur bêta2-agoniste à action rapide et de courte durée par voie inhalée "à la demande".
chez les patients contrôlés par l'administration d'une corticothérapie inhalée associée à un traitement
continu par bêta-2 agoniste de longue durée d'action par voie inhalée.
4.2 Posologie et mode d’administration
Posologie
Asthme
Chez les patients asthmatiques, il convient d'utiliser le dosage de Relvar Ellipta contenant la dose de furoate
de fluticasone (FF) appropriée à la sévérité de leur maladie. Dans l'asthme, le furoate de fluticasone (FF)
100 microgrammes une fois par jour est approximativement équivalent au propionate de fluticasone (FP)
250 microgrammes deux fois par jour tandis que le FF 200 microgrammes une fois par jour est
approximativement équivalent au FP 500 microgrammes deux fois par jour.
Adultes et adolescents de 12 ans et plus
Une dose initiale d’une inhalation de 92/22 microgrammes de Relvar Ellipta une fois par jour doit être
envisagée pour les adultes et les adolescents âgés de 12 ans et plus ayant besoin de doses faibles à moyennes
28
de corticoïdes inhalés associées à un bronchodilatateur bêta
2
-agoniste de longue durée d'action par voie
inhalée.
Si cette dose apparaît insuffisante pour le contrôle de l'asthme, la dose peut être augmentée à
184/22 microgrammes ce qui pourrait améliorer le contrôle de l’asthme.
Les patients doivent être régulièrement évalués par un professionnel de santé afin de s’assurer que le dosage
de furoate de fluticasone/vilantérol qu’ils reçoivent reste optimal. Il ne sera modifié que sur avis médical. Il
convient de toujours rechercher la posologie minimale efficace avec laquelle le contrôle des symptômes est
maintenu.
Relvar Ellipta 184/22 microgrammes doit être envisagé pour les adultes et les adolescents âgés de 12 ans et
plus ayant besoin d'une dose plus élevée de corticoïde inhalé associée à un bronchodilatateur bêta
2
-agoniste
de longue durée d'action par voie inhalée.
Généralement, les patients ressentent une amélioration de leur fonction respiratoire dans les 15 minutes qui
suivent l'inhalation de Relvar Ellipta.
Cependant, il conviendra de les informer qu’une utilisation quotidienne est nécessaire pour contrôler les
symptômes de l’asthme et que le traitement doit être poursuivi même en cas de disparition des symptômes.
Si les symptômes surviennent entre les prises, un bronchodilatateur bêta
2
-agoniste à action rapide et de
courte durée par voie inhalée doit être utilisé pour obtenir un soulagement immédiat.
La dose maximale recommandée de Relvar Ellipta est de 184/22 microgrammes une fois par jour.
Enfants de moins de 12 ans :
La sécurité et l’efficacité de Relvar Ellipta chez les enfants âgés de moins de 12 ans n’ont pas été établies
dans l’asthme.
Relvar Ellipta ne doit pas être utilisé chez les enfants âgés de moins de 12 ans. Les données actuellement
disponibles sont décrites dans les rubriques 5.1 et 5.2.
Populations spécifiques
Patients âgés
Aucune adaptation posologique chez les patients de 65 ans et plus n’est nécessaire (voir rubrique 5.2).
Insuffisance rénale
Aucune adaptation posologique n’est nécessaire dans cette population (voir rubrique 5.2).
Insuffisance hépatique
Des études menées chez les sujets présentant une insuffisance hépatique légère, modérée et sévère ont
montré une augmentation de l'exposition systémique au furoate de fluticasone (à la fois de la C
max
et de
l'ASC) (voir rubrique 5.2).
La prudence est recommandée chez les patients présentant une insuffisance hépatique en raison du risque
plus important d'effets indésirables systémiques liés aux corticoïdes dans cette population.
Chez les patients présentant une insuffisance hépatique modérée ou sévère, la dose maximale est de
92/22 microgrammes (voir rubrique 4.4).
Mode d’administration
Relvar Ellipta s’administre par voie inhalée uniquement.
Il doit être administré chaque jour au même moment de la journée.
La décision du moment de la prise, matin ou soir, est laissée à l'appréciation du médecin.
29
Après inhalation, les patients doivent se rincer la bouche avec de l'eau sans l’avaler.
En cas d'oubli d'une prise, la dose suivante doit être prise à l'heure habituelle le lendemain.
Si l’inhalateur est conservé dans un réfrigérateur, il doit rester pendant au moins une heure à température
ambiante avant d’être utilisé.
Lors de la première utilisation de l’inhalateur, il n’est pas nécessaire de vérifier au préalable le bon
fonctionnement du dispositif et il n’y a pas de manipulation particulière à réaliser. Les instructions doivent
être suivies étape par étape.
L’inhalateur Ellipta est conditionné dans une barquette contenant un sachet dessiccant pour réduire
l'humidité. Le sachet dessiccant doit être jeté, il ne doit ni être ouvert, ni avalé, ni inhalé.
Le patient devra être informé qu’il ne doit sortir son inhalateur de sa barquette que lorsqu’il est prêt à débuter
son traitement.
Lorsque l'inhalateur est sorti de son emballage, il est en position «fermé». La date à laquelle l’inhalateur doit
être éliminé doit être inscrite sur l'étiquette de l'inhalateur dans l'espace prévu à cet effet. La date à laquelle
l’inhalateur doit être éliminé est de 6 semaines à compter de la date d’ouverture de la barquette. Aps cette
date, l'inhalateur ne doit plus être utilisé. La barquette peut être éliminée après la première ouverture.
Les instructions étape par étape de l’inhalateur Ellipta 30 doses (quantité pour 30 jours) ci-dessous
s'appliquent également à l’inhalateur Ellipta 14 doses (quantité pour 14 jours).
Instruction d’utilisation
1. A lire avant de prendre ce médicament
Si le couvercle de l’inhalateur Ellipta est ouvert puis refermé sans inhaler le médicament, la dose sera
perdue. La dose perdue sera maintenue à l'intérieur de l'inhalateur, mais ne sera plus disponible pour
l’inhalation.
Il est impossible de prendre accidentellement trop de médicament ou une dose double en une seule
inhalation.
Couvercle
A chaque ouverture du
dispositif, une dose de
médicament est
préparée pour être
inhalée.
Compteur de doses
Il indique le nombre de doses restantes.
Avant la première inhalation, il indique
exactement 30 doses.
A chaque fois que le couvercle est ouvert le
compteur de doses affiche 1 dose en moins.
Lorsqu’il reste moins de 10 doses, la moitié
du compteur devient rouge.
Après l’utilisation de la dernière dose, la moitié
du compteur de doses est rouge et le chiffre 0
appart. L’inhalateur est alors vide.
En ouvrant à nouveau le couvercle, le compteur
de doses deviendra entièrement rouge.
30
2. Préparer une dose
Le couvercle ne sera ouvert que lorsque le patient est prêt à inhaler une dose. Ne pas secouer l’inhalateur.
Faire glisser le couvercle vers le bas jusqu'à ce qu’un «clic» soit entendu. Le médicament est maintenant prêt
à être inhalé.
Le compteur de doses affiche 1 dose en moins pour le confirmer. Si l’inhalateur ne commence pas le
décompte des doses dès que le «clic» a été entendu, il ne délivrera pas de dose et il faut le rapporter au
pharmacien.
3. Comment inhaler le médicament
Tenir l’inhalateur loin de la bouche et expirer aussi longuement que possible.
Ne pas expirer dans l'inhalateur.
L'embout buccal doit être placé entre les lèvres et les lèvres doivent être serrées fermement autour de
l'embout buccal. Veiller à ne pas obstruer la grille d’aération avec les doigts pendant l’utilisation.
Inhaler avec une inspiration longue, profonde et régulière. Maintenir cette inspiration le plus
longtemps possible (pendant au moins 3-4 secondes).
Retirer l'inhalateur de la bouche.
Expirer lentement et doucement.
Il est possible de ne pas sentir ni le produit ni son goût alors que l’inhalateur a été correctement utilisé.
Vos lèvres s’adaptent à la
forme profilée de
l’embout buccal.
Ne bloquez pas la grille
d’aération avec vos doigts.
31
L’embout buccal peut être nettoyé à l’aide d’un chiffon sec avant de fermer le couvercle.
4. Fermer l’inhalateur et rincer la bouche
Faire glisser le couvercle vers le haut jusqu’à ce qu’il couvre l'embout buccal.
Rincer la bouche après avoir utilisé l'inhalateur, n’avalez pas.
Cela permettra de réduire la probabilité de développer des effets indésirables comme une irritation/douleur
de la bouche ou de la gorge.
4.3 Contre-indications
Hypersensibilité aux substances actives ou à l’un des excipients mentionnés à la rubrique 6.1.
4.4 Mises en garde spéciales et précautions d’emploi
Détérioration de la maladie
L’association furoate de fluticasone/vilantérol ne doit pas être utilisée pour traiter les crises d'asthme, dans
ces situations il convient d'avoir recours à un bronchodilatateur à action rapide et de courte durée. Une
augmentation de la consommation de bronchodilatateurs de courte durée et à action rapide pour soulager les
symptômes indique une détérioration de la maladie. Dans ce cas, le patient doit consulter son médecin.
Les patients ne doivent pas arrêter le traitement par furoate de fluticasone/vilantérol pour leur asthme sans
demander un avis dical, les symptômes pourraient réapparaître à l’arrêt du traitement.
Des événements indésirables liés à l'asthme et des exacerbations peuvent survenir au cours du traitement
avec le furoate de fluticasone/vilantérol. Les patients devront poursuivre leur traitement et consulter un
médecin si les symptômes de l’asthme persistent ou s’aggravent après l'initiation du traitement par Relvar
Ellipta.
Bronchospasme paradoxal
Un bronchospasme paradoxal peut survenir, caractérisé par une augmentation des sifflements
immédiatement après administration. Il doit être traité immédiatement avec un bronchodilatateur à action
32
rapide et de courte durée par voie inhalée. Il convient alors de cesser immédiatement l'administration de
Relvar Ellipta, d'évaluer l'état du patient et au besoin, d’instaurer un autre traitement.
Effets cardiovasculaires
Des effets cardiovasculaires, tels que des arythmies cardiaques (par exemple tachycardie supraventriculaire
et extrasystoles) peuvent être observés avec les médicaments sympathomimétiques dont fait partie Relvar
Ellipta. Dans une étude contrôlée contre placebo chez des sujets présentant une BPCO modérée et ayant des
antécédents ou des facteurs de risque cardiovasculaires, il n’y avait pas d’augmentation du risque de
survenue d’évènements cardiovasculaires chez les patients recevant du furoate de fluticasone/vilantérol en
comparaison avec le placebo . Cependant, le furoate de fluticasone/vilantérol doit être utilisé avec prudence
chez les patients présentant une pathologie cardiovasculaire grave ou des troubles du rythme cardiaque, une
thyréotoxicose, une hypokaliémie non corrigée ou chez les patients ayant des facteurs de risques
d'hypokaliémie.
Patient présentant une insuffisance hépatique
Chez les patients présentant une insuffisance hépatique modérée à sévère, le dosage 92/22 microgrammes de
Relvar Ellipta doit être utilisé et une surveillance des effets indésirables systémiques liés à la corticothérapie
doit être instaurée (voir rubrique 5.2).
Effets systémiques liés à la corticothérapie
Des effets systémiques peuvent survenir avec toute corticothérapie inhalée, en particulier lors de traitements
à fortes doses au long cours. Cependant, la probabilité de survenue de ces effets reste plus faible qu'au cours
d'une corticothérapie orale. Les effets systémiques possibles sont un syndrome de Cushing, un aspect
cushingoïde, une inhibition de la fonction surrénalienne, une diminution de la densité minérale osseuse, un
retard de croissance chez l’enfant et l’adolescent, une cataracte et un glaucome et plus rarement, divers effets
psychologiques ou comportementaux incluant hyperactivité psychomotrice, troubles du sommeil, anxiété,
dépression ou agressivité (en particulier chez l’enfant).
Le furoate de fluticasone/vilantérol doit être administré avec précaution chez les patients atteints de
tuberculose pulmonaire ou chez les patients atteints d'infections chroniques ou non traitées.
Troubles visuels
Des troubles visuels peuvent apparaitre lors d'une corticothérapie par voie systémique ou locale. En cas de
vision floue ou d'apparition de tout autre symptôme visuel apparaissant au cours d'une corticothérapie, un
examen ophtalmologique est requis à la recherche notamment d'une cataracte, d'un glaucome, ou d'une lésion
plus rare telle qu'une choriorétinopathie séreuse centrale, décrits avec l'administration de corticostéroïdes par
voie systémique ou locale.
Hyperglycémie
Des cas d'augmentation de la glycémie ont été rapportés chez les patients diabétiques. Il convient d'en tenir
compte lors de la prescription chez des patients diabétiques.
Pneumonie chez les patients atteints de BPCO
Une augmentation de l’incidence des cas de pneumonie, ayant ou non nécessité une hospitalisation, a été
observée chez les patients présentant une BPCO et recevant une corticothérapie inhalée. Bien que cela ne soit
pas formellement démontré dans toutes les études cliniques disponibles, ce risque semble augmenter avec la
dose de corticoïde administré.
Les données disponibles ne permettent pas de considérer que le niveau du risque de survenue de pneumonie
varie en fonction du corticostéroïde inhalé utilisé.
33
Il convient de rester vigilant chez les patients présentant une BPCO, les symptômes de pneumonie pouvant
s'apparenter aux manifestations cliniques d'une exacerbation de BPCO.
Le tabagisme, un âge avancé, un faible indice de masse corporelle (IMC) ainsi que la sévérité de la BPCO
sont des facteurs de risques de survenue de pneumonie.
Pneumonie chez les patients atteints d'asthme
L'incidence des pneumonies chez les patients souffrant d'asthme était fréquente à la posologie la plus élevée.
L'incidence des pneumonies chez les patients souffrant d'asthme traités par le furoate de
fluticasone/vilantérol 184/22 microgrammes était numériquement plus élevée comparativement à ceux
recevant le furoate de fluticasone/vilantérol 92/22 microgrammes ou un placebo (voir rubrique 4.8). Aucun
facteur de risque n’a été identifié.
Excipients
Ce médicament contient du lactose. Les patients présentant des problèmes héréditaires rares d'intolérance au
galactose (déficit total en lactase ou malabsorption du glucose-galactose) ne doivent pas utiliser ce
médicament.
4.5 Interactions avec d’autres médicaments et autres formes d’interactions
Des interactions médicamenteuses cliniquement significatives induites par le furoate de fluticasone/vilantérol
aux doses cliniques sont considérées comme peu probables en raison des faibles concentrations plasmatiques
obtenues après une administration par voie inhalée.
Interaction avec les bêtabloquants
Les bêtabloquants peuvent diminuer ou antagoniser l'effet des agonistes bêta
2
-adrénergiques. L'utilisation
avec des bêtabloquants sélectifs, ou non sélectifs doit être évitée sauf en cas d’absolue nécessité.
Interaction avec les inhibiteurs du cytochrome P3A4
Le furoate de fluticasone et le vilantérol sont tous deux rapidement éliminés par un effet de premier passage
hépatique important induit par les enzymes CYP3A4.
La prudence est recommandée en cas dadministration concomitante du furoate de fluticasone/vilantérol avec
les inhibiteurs puissants du CYP3A4 (par exemple : le kétoconazole, le ritonavir ou les médicaments
contenant du cobicistat) du fait du risque d'augmentation de l’exposition systémique au furoate de fluticasone
et au vilantérol. L’administration concomitante doit être évitée sauf si le bénéfice attendu l'emporte sur le
risque accru de survenue d'effets indésirables systémiques des corticoïdes. Dans ce cas, les patients devront
être surveillés afin de détecter d'éventuels effets indésirables systémiques liés aux corticoïdes. Une étude
d’interaction a été réalisée en dose répétée chez le sujet volontaire sain, étudiant l'administration
concomitante du furoate de fluticasone/vilantérol 184/22 microgrammes et d’un inhibiteur puissant du
CYP3A4, le kétoconazole 400 mg. Des augmentations de l’ASC
(0-24)
et de la C
max
du furoate de fluticasone
respectivement de 36% et de 33% ont été observées. L'augmentation de l’exposition au furoate de fluticasone
a été associée à une réduction de 27% des moyennes pondérées du cortisol sérique sur 24 heures. Des
augmentations de l’ASC
(0-t)
et de la C
max
du vilantérol respectivement de 65% et de 22% ont également été
observées. L'augmentation de l'exposition au vilantérol n'a pas été associée à une augmentation des effets
systémiques liés aux bêta
2
-agonistes tels que des effets sur la fréquence cardiaque, la kaliémie ou l'intervalle
QTc.
Interaction avec les inhibiteurs de la glycoprotéine-P
Le furoate de fluticasone et le vilantérol sont tous deux des substrats de la glycoprotéine-P (P-gp). Une étude
de pharmacologie clinique menée chez les sujets volontaires sains étudiant l’administration concomitante du
34
vilantérol et du vérapamil, un inhibiteur puissant de la P-gp et modéré du CYP3A4, n'a pas montré d'effet
significatif sur la pharmacocinétique du vilantérol. Aucune étude de pharmacologie clinique sur l’association
d’un inhibiteur spécifique de la P-gp et du furoate de fluticasone n'a été menée.
Médicaments sympathomimétiques
L'administration concomitante avec d’autres médicaments sympathomimétiques (seuls ou faisant partie
d’une association) peut potentialiser les effets indésirables du furoate de fluticasone/vilantérol. Relvar Ellipta
ne doit pas être utilisé en association à d'autres agonistes bêta
2
-adrénergiques à longue durée d’action ou
avec d’autres médicaments contenant des agonistes bêta
2
-adrénergiques à longue durée d’action.
Population pédiatrique
Les études d’interaction médicamenteuses n’ont été réalisées que chez l’adulte.
4.6 Fertilité, grossesse et allaitement
Grossesse
Les études effectuées chez l'animal ont mis en évidence une toxicité sur la reproduction à des doses qui ne
sont pas cliniquement significatives (voir rubrique 5.3). Les données disponibles sur l'utilisation du furoate
de fluticasone et du vilantérol sous forme de trifénatate chez la femme enceinte sont inexistantes ou très
limitées.
L'administration du furoate de fluticasone/vilantérol aux femmes enceintes ne doit être envisagée que si le
bénéfice attendu pour la mère est supérieur à tout risque éventuel pour le fœtus.
Allaitement
Il n’existe pas de données suffisantes sur l'excrétion du furoate de fluticasone ou du vilantérol sous forme
trifénatate et/ou de ses métabolites dans le lait maternel. Cependant, d'autres corticoïdes et bêta
2
-agonistes
sont détectés dans le lait maternel (voir rubrique 5.3). Un risque pour les nouveau-nés/nourrissons allaités ne
peut être exclu.
Une décision doit être prise soit d’interrompre l'allaitement soit d’interrompre le traitement avec le furoate de
fluticasone/vilantérol en prenant en compte le bénéfice de l’allaitement pour l'enfant au regard du bénéfice
du traitement pour la mère.
Fertilité
Aucune donnée n’est disponible sur la fertilité chez l’être humain. Les études sur l’animal n'ont montré
aucun effet du furoate de fluticasone/vilantérol sous forme trifénatate sur la fertilité (voir rubrique 5.3).
4.7 Effets sur l’aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines
Le furoate de fluticasone ou le vilantérol n’ont aucun effet ou un effet négligeable sur l’aptitude à conduire
des véhicules et à utiliser des machines.
35
4.8 Effets indésirables
Résumé du profil de sécurité
La fréquence des effets indésirables associés au furoate de fluticasone/vilantérol a été déterminée sur les
données issues d’un large programme clinique dans l’asthme et la BPCO. Dans le programme de
développement clinique dans l'asthme, un total de 7034 patients a été considéré pour l’analyse regroupée des
effets indésirables. Dans le programme de développement clinique dans la BPCO, un total de 6237 sujets a
été considéré pour l’analyse regroupée des effets indésirables.
Les effets indésirables les plus fréquemment rapportés avec le furoate de fluticasone et vilantérol étaient les
céphalées et les rhinopharyngites. À l'exception des pneumonies et des fractures, le profil de tolérance était
semblable chez les patients présentant un asthme ou une BPCO. Au cours des études cliniques, les
pneumonies et les fractures osseuses étaient plus fréquemment observées chez les patients présentant une
BPCO.
Liste tabulée des effets indésirables
Les effets secondaires sont listés par classe de système d’organes et par fréquence. La convention suivante a
été utilisée pour la classification des fréquences : très fréquent (1/10), fréquent (1/100 et <1/10), peu
fréquent (1/1 000 et <1/100), rare (1/10 000 et <1/1 000) et très rare (<1/10 000).
Dans chaque groupe de fréquence, les effets indésirables sont présentés dans un ordre décroissant de gravité.
Classe organe
Effet(s) indésirable(s)
Fréquence
Infections et Infestations
Pneumonie*
Infection respiratoire haute
Bronchite
Grippe
Candidose buccale et pharyngée
Fréquent
Troubles du système
immunitaire
Réactions d'hypersensibilité incluant
anaphylaxie, angioedème, éruption et
urticaire.
Rare
Troubles du métabolisme et de
la nutrition
Hyperglycémie
Peu fréquent
Troubles psychiatriques
Anxiété
Rare
Troubles du système nerveux
Céphalée
Tremblements
Très fréquent
Rare
Troubles oculaires
Vision floue (voir rubrique 4.4)
Peu fréquent
Troubles cardiaques
Extrasystoles
Palpitations
Tachycardie
Peu fréquent
Rare
Rare
36
Classe organe
Effet(s) indésirable(s)
Fréquence
Troubles respiratoires,
thoraciques et médiastinaux
Rhinopharyngite
Douleur pharyngée
Sinusite
Pharyngite
Rhinite
Toux
Dysphonie
Bronchospasme paradoxal
Très fréquent
Fréquent
Rare
Troubles gastro-intestinaux
Douleur abdominale
Fréquent
Troubles musculo-
squelettiques et systémiques
Arthralgie
Douleur dorsale
Fractures**
Contractures musculaires
Fréquent
Troubles généraux et anomalie
au site d’administration
Fièvre
Fréquent
*, ** voir ci-dessous la description des effets indésirables sélectionnés
Description des effets indésirables sélectionnés
*Pneumonie (voir rubrique 4.4)
Dans une analyse groupée de deux études menées sur 1 an chez des patients présentant une BPCO modérée à
sévère (à la sélection, VEMS moyen après l’administration d’un bronchodilatateur de 45% de la valeur
théorique, écart-type (DS) de 13%) ayant eu un épisode d’exacerbation de BPCO l'année précédente (n =
3255), le nombre de pneumonies était de 97,9/1000 patient-années dans le groupe FF/VI 184/22
microgrammes, de 85,7/1000 patient-années dans le groupe FF/VI 92/22 microgrammes et de 42,3/1000
patient-années dans le groupe VI 22 microgrammes. Pour les pneumonies sévères, le nombre d’événements
correspondant dans chacun des groupes était respectivement de 33,6/1000 patient-années, 35,5/1000 patient-
années et 7,6/1000 patient-années alors que pour les pneumonies graves il était de 35,1/1000 patient-années
sans le groupe FF/VI 184/22 microgrammes, de 42,9/1000 patient-années dans le groupe FF/VI 92/22
microgrammes, et de 12,1/1000 patient-années dans le groupe VI 22 microgrammes.
Enfin, les cas mortels de pneumonie ajustés à l’exposition étaient de 8,8 dans le groupe FF/VI 184/22
microgrammes contre 1,5 dans le groupe FF/VI 92/22 microgrammes et 0 dans le groupe VI 22
microgrammes.
Dans une étude contrôlée contre placebo (SUMMIT) chez des sujets présentant une BPCO modérée (à la
sélection, VEMS moyen après l’administration d’un bronchodilatateur de 60% de la valeur prédite, déviation
standard :6%), et ayant des antécédents ou des facteurs de risque cardiovasculaires, l’incidence des
pneumonies avec FF/VI, FF, VI et placebo était : évènements indésirables (6%, 5%, 4%, 5%) ; évènements
indésirables graves (3%, 4%, 3%, 3%) ; décès imputables au traitement en relation avec la survenue de
pneumonies (0,3%, 0,2%, 0,1%, 0,2%) ; les taux ajustés en fonction de l’exposition (pour 1000 traitements-
années) étaient : évènements indésirables (39,5 ; 42,4 ; 27,7 ; 38,4) ; évènements indésirables graves (22,4 ;
25,1 ; 16,4 ; 22,2) ; décès imputables au traitement en relation avec la survenue de pneumonies (1,8 ; 1,5 ;
0,9 ; 1,4) respectivement.
Dans une analyse groupée de 11 études menées dans l'asthme (7 034 patients), l'incidence des pneumonies
était de 18,4/1000 patient-années dans le groupe FF/VI 184/22 microgrammes contre 9,6/1000 patient-
années dans le groupe FF/VI 92/22 microgrammes et 8,0/1000 patient-années dans le groupe placebo.
37
**Fractures
Dans deux études de 12 mois menées sur un total de 3 255 patients atteints de BPCO, l'incidence des
fractures osseuses était faible au global dans tous les groupes de traitement, avec une incidence plus élevée
dans tous les groupes Relvar Ellipta (2%) par rapport aux groupes vilantérol 22 microgrammes (<1 %). Bien
qu'il y ait plus de fractures dans les groupes Relvar Ellipta comparativement au groupe vilantérol 22
microgrammes, les fractures typiques de l'utilisation de corticoïdes (telles que compression
médullaire/fracture vertébrale thoraco-lombaire, fracture de la hanche et du cotyle) sont survenues chez <1%
des patients dans les bras de traitement Relvar Ellipta et vilantérol.
Pour l’étude SUMMIT, l’incidence des fractures avec FF/VI, FF, VI et placebo étaient de 2% dans chaque
groupe de traitement; l'incidence des fractures typiquement associées à l’utilisation de CSI étaient inférieures
à 1% dans chaque groupe de traitement. Les taux ajustés en fonction de l’exposition (pour 1000 traitements-
années) pour toutes les fractures étaient respectivement de 13,6 ; 12,8 ; 13,2 ; 11,5. Les fractures
typiquement associées à l’utilisation de CSI étaient respectivement de 3,4 ; 3,9 ; 2,4 ; 2,1.
Dans une analyse groupée de 11 études dans l'asthme (7 034 patients), l'incidence des fractures était <1%, et
le plus souvent associé à un traumatisme.
Déclaration des effets indésirables suspectés
La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet
une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament.
Les professionnels de santé déclarent
tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration voir Annexe V.
4.9 Surdosage
Signes et symptômes
Du fait de l’action de chacun des composants, un surdosage par furoate de fluticasone/vilantérol peut
conduire à des signes et symptômes, incluant ceux d’un surdosage avec d'autres bêta
2
-agonistes et les effets
de classe des corticoïdes inhalés (voir rubrique 4.4).
Traitement
Il n'existe aucun traitement spécifique d’un surdosage par furoate de fluticasone/vilantérol. En cas de
surdosage, le patient doit faire l’objet d’un suivi médical approprié si nécessaire.
Les bêtabloquants cardioséléctifs ne doivent être envisagés qu’en cas d’effets cliniques suite à un surdosage
important par vilantérol et lorsque le patient ne répond pas aux mesures d'assistance. Les bêtabloquants
cardioséléctifs doivent être utilisés avec prudence chez les patients ayant des antécédents de bronchospasme.
Si besoin, une surveillance clinique supplémentaire doit être mise en place comme indiqué ou recommandé
par les centres antipoisons nationaux.
5. PROPRIÉTÉS PHARMACOLOGIQUES
5.1 Propriétés pharmacodynamiques
Classe pharmacothérapeutique : Médicaments pour les maladies obstructives des voies respiratoires,
adrénergiques en association avec des corticostéroïdes et d’autres principes actifs, à l’exclusion des
anticholinergiques - Code ATC: R03AK10
38
Mécanisme d’action
Le furoate de fluticasone et le vilantérol appartiennent à deux classes distinctes de médicaments (corticoïde
synthétique et agoniste sélectif des récepteurs bêta
2
-adrénergiques de longue durée d’action).
Effets pharmacodynamiques
Furoate de fluticasone
Le furoate de fluticasone est un corticoïde de synthèse trifluoré ayant une activité anti-inflammatoire
puissante. Le mécanisme d’action précis du furoate de fluticasone dans l’asthme et la BPCO n’est pas connu.
Les corticoïdes ont un large spectre d’actions sur divers types cellulaires (par ex. polynucléaires
éosinophiles, macrophages, lymphocytes) et médiateurs (par ex. cytokines et chimiokines impliquées dans
l’inflammation).
Trifénatate de vilantérol
Le trifénatate de vilantérol est un agoniste sélectif des récepteurs bêta
2
-adrénergiques de longue durée
d’action (LABA).
Les effets pharmacologiques des agonistes des récepteurs bêta
2
-adrénergiques, incluant le trifénatate de
vilantérol, sont au moins en partie liés à l'activation de l’adénylate cyclase intra-cellulaire, l’enzyme
catalysant la conversion de l’adénosine triphosphate (ATP) en adénosine monophosphate cyclique-3’,5’-
(AMP cyclique). L’augmentation du taux d’AMP cyclique entraîne le relâchement du muscle lisse
bronchique et inhibe la libération des médiateurs d’hypersensibilité immédiate par les cellules, en particulier
par les mastocytes.
Des interactions moléculaires surviennent entre les corticoïdes et les LABAs, par action des stéroides
activant le gène du récepteur bêta
2-
adrénergique, ce qui augmente le nombre et la sensibilité des récepteurs.
Les LABAs activent de manière stéroïdo-dépendante les récepteurs aux glucocorticoides et améliorent la
translocation nucléaire. Ces interactions synergiques se traduisent par une amplification de l’activité anti-
inflammatoire ; cela a été démontré in vitro et in vivo sur différents types de cellules inflammatoires
impliquées dans la physiopathologie de l’asthme et de la BPCO. L'effet anti-inflammatoire observé sur les
mononucléaires circulants des patients présentant une BPCO était plus important avec l’association furoate
de fluticasone/vilantérol comparativement au furoate de fluticasone seul, à des concentrations
correspondantes aux doses utilisées en clinique. L’effet anti-inflammatoire du LABA était similaire à celui
obtenu avec d’autres associations CSI/LABA.
Efficacité et sécurité cliniques
Asthme
Trois études de phase III randomisées, en double aveugle (HZA106827, HZA106829 et HZA106837) de
durées différentes ont évalué la sécurité et l’efficacité du furoate de fluticasone/vilantérol chez des patients
adultes et adolescents présentant un asthme persistant. Tous les sujets prenaient un corticoïde inhalé avec ou
sans LABA pendant au moins 12 semaines avant la visite 1. Dans l’étude HZA106837, tous les patients
avaient eu au moins une exacerbation nécessitant un traitement avec un corticoïde par voie orale dans
l’année précédant la première visite. L’étude HZA106827, d’une durée de 12 semaines, a évalué l’efficaci
du furoate de fluticasone/vilantérol 92/22 microgrammes [n=201] et FF 92 microgrammes [n=205]
comparativement à un placebo [n=203], administrés une fois par jour. L’étude HZA106829, d’une durée de
24 semaines, a évalué l’efficacité du furoate de fluticasone/vilantérol 184/22 microgrammes [n=197] et FF
184 microgrammes [n=194] administrés une fois par jour, comparativement au FP 500 microgrammes deux
fois par jour [n=195].
Dans les études HZA106827/HZA106829, les critères principaux d’évaluation de l’efficacité étaient la
variation par rapport à l’inclusion du VEMS résiduel (avant prise du traitement et avant l’administration d’un
bronchodilatateur) à la fin de la période de traitement pour tous les sujets, et le VEMS moyen pondéré (après
39
prise du traitement) sur 24 heures à la fin de la période de traitement, pour un sous-groupe de sujets. La
variation par rapport à l’inclusion du pourcentage de jours sans recours à un traitement de secours dans les
24 heures était également un critère d’évaluation secondaire. Les résultats sur les critères principaux
d’évaluation primaire et secondaire de ces études sont présentés dans le tableau 1.
Tableau 1 - Résultats des critères principaux d’évaluation primaire et secondaire dans les études
HZA106827 et HZA106829
Etude No.
HZA106829
Traitement et Dose de
FF/VI*(microgrammes)
FF/VI 184/22
Une fois par
jour vs FF
184 une fois
par jour
FF/VI 184/22
Une fois par
jour
vs FP 500
deux fois par
jour
FF/VI 92/22
Une fois par
jour
vs FF 92 une
fois par jour
FF/VI 92/22
Une fois par
jour
vs placebo une
fois par jour
Variation par rapport à l’inclusion du VEMS résiduel (après prise du traitement)
Dernière observation rapportée (LOCF)
Différence entre les
traitements
Valeur du p
(IC 95%)
193 mL
p<0,001
(108; 277)
210 mL
p<0,001
(127; 294)
36 mL
p=0,405
(-48; 120)
172 mL
p<0,001
(87; 258)
VEMS moyen pondéré (après prise du traitement) sur 24h
Différence entre les
traitements
Valeur du p
(IC 95%)
136 mL
p=0,048
(1; 270)
206 mL
p=0,003
(73; 339)
116 mL
p=0,06
(-5; 236)
302 mL
p<0,001
(178; 426)
Variation par rapport à l’inclusion du pourcentage de jours sans recours à un
traitement de secours
Différence entre les
traitements
Valeur du p
(IC 95%)
11,7%
p<0,001
(4,9; 18,4)
6,3%
p=0,067
(-0,4; 13,1)
10,6%
p<0,001
(4,3; 16,8)
19,3%
p<0,001
(13,0; 25,6)
Variation par rapport à l’inclusion du pourcentage de jours sans symptômes
Différence entre les
traitements
Valeur du p
(IC 95%)
8,4%
p=0,010
(2,0; 14,8)
4,9%
p=0,137
(-1,6; 11,3)
12,1%
p<0,001
(6,2 ; 18,1)
18,0%
p<0,001
(12,0 ; 23,9)
Variation par rapport à l’inclusion du débit expiratoire de pointe matinal (peak flow)
Différence entre les
traitements
Valeur du p
(IC 95%)
33,5 L/min
p<0,001
(22,3; 41,7)
32,9 L/min
p<0,001
(24,8; 41,1)
14,6 L/min
p<0,001
(7,9; 21,3)
33,3 L/min
p<0,001
(26,5; 40,0)
Variation par rapport à l’inclusion du débit expiratoire de pointe du soir (peak flow)
Différence entre les
traitements
Valeur du p
(IC 95%)
30,7 L/min
p<0.001
(22,5; 38,9)
26,2 L/min
p<0.001
(18,0; 34,3)
12,3 L/min
p<0.001
(5,8; 18,8)
28,2 L/min
p<0.001
(21,7; 34,8)
*FF/VI = furoate de fluticasone/vilantérol
La durée du traitement dans l’étude HZA106837 était variable (au minimum 24 semaines et au maximum
76 semaines avec une majorité de patients traités pendant au moins 52 semaines). Dans l’étude HZA106837,
les patients étaient randomisés pour recevoir soit furoate de fluticasone/vilantérol 92/22 microgrammes
[n=1009] soit FF 92 microgrammes [n=1010], en une prise par jour. Dans l’étude HZA106837, le critère
d’évaluation principal était le délai de survenue de la première exacerbation sévère d’asthme. Une
exacerbation sévère d’asthme était définie comme une détérioration de l’asthme nécessitant la prise de
corticoïdes par voie systémique pendant au moins 3 jours ou une hospitalisation du patient, ou une
40
consultation dans un service d’urgence pour asthme nécessitant la prise de corticoïdes par voie systémique.
La moyenne ajustée des variations du VEMS résiduel (24 heures après prise du traitement) par rapport à
l’inclusion était également évaluée en tant que critère d’évaluation secondaire.
Dans l’étude HZA106837, le risque d’avoir une exacerbation sévère d’asthme chez les patients recevant
furoate de fluticasone/vilantérol 92/22 microgrammes était réduit de 20% comparativement au FF
92 microgrammes seul (hazard ratio 0,795 ; p=0,036 ; IC 95% : 0,642 ; 0,985). Le taux annuel
d’exacerbation sévère d’asthme par patient était de 0,19 dans le groupe FF 92 microgrammes
(approximativement 1 tous les 5 ans) et 0,14 dans le groupe furoate de fluticasone/vilantérol
92/22 microgrammes (approximativement 1 tous les 7 ans). Le ratio du taux d’exacerbation pour furoate de
fluticasone/vilantérol 92/22 microgrammes versus FF 92 microgrammes était de 0,755 (IC 95 % : 0,603 ;
0,945), soit une réduction du taux d’exacerbation sévère d’asthme de 25% pour les sujets traités par furoate
de fluticasone/vilantérol 92/22 microgrammes comparativement à ceux traités par FF 92 microgrammes
(p=0,014). L’effet bronchodilatateur sur 24 heures du furoate de fluticasone/vilantérol était maintenu pendant
la période de traitement d’un an, sans aucun signe de perte d’efficacité (pas de tachyphylaxie). Une
amélioration du VEMS résiduel (24 heures après prise du traitement) de 83 mL à 95 mL aux semaines 12, 36
et 52 et à la dernière visite a été démontrée de manière constante avec furoate de fluticasone/vilantérol 92
/22 microgrammes, et à l’évaluation finale comparativement au FF 92 microgrammes (p<0,001 ; IC 95 % :
52 ; 126 mL). Quarante-quatre pour cent des patients dans le groupe furoate de fluticasone/vilantérol 92/22
microgrammes avaient un asthme bien contrôlé à la fin du traitement (ACQ7 ≤ 0,75) comparativement à
36% des sujets dans le groupe FF 92 microgrammes (p<0,001 ; IC 95 % : 1,23 ; 1,82).
Etudes versus associations salmétérol/ propionate de fluticasone
Dans une étude menée sur 24 semaines (HZA113091) chez des patients adultes et adolescents ayant un
asthme persistant non-contrôlé, furoate de fluticasone/vilantérol 92/22 microgrammes administré une fois par
jour le soir et l’association salmétérol/FP 50/250 microgrammes administrés deux fois par jour, ont amélioré
la fonction pulmonaire par rapport à l’inclusion, se traduisant par une augmentation moyenne ajustée du
VEMS moyen pondéré sur 24 heures par rapport au VEMS à l’inclusion de 341 mL avec furoate de
fluticasone/vilantérol et 377 mL avec salmétérol/FP. La différence entre les groupes de traitement de 37 mL
n’était pas statistiquement significative (p=0,162). Une variation de la moyenne des moindres carrés du
VEMS résiduel (24 heures après prise du traitement) par rapport à l’inclusion de 281 mL chez les sujets du
groupe furoate de fluticasone/vilantérol et de 300 mL chez les sujets du groupe salmétérol/FP a été mesurée ;
la différence de la moyenne ajustée de 19 mL (IC 95 % : 0,073 ; 0,034) n’était pas statistiquement
significative (p=0,485).
Une étude de 24 semaines (201378), randomisée en groupes parallèles et conduite en double aveugle a été
alisée afin de démontrer la non-infériorité (avec une marge de non infériorité de -100 mL concernant le
VEMS résiduel) de l’association furoate de fluticasone/vilantérol 92/22 microgrammes administrée une fois
par jour par rapport à l’association salmétérol/propionate de fluticasone 50/250 microgrammes administrée
deux fois par jour, chez des adultes et adolescents dont l’asthme était bien contrôlé après 4 semaines de
traitement par l’association salmétérol/propionate de fluticasone 50/250 microgrammes deux fois par jour
administrée en ouvert (N=1504). La fonction pulmonaire était comparable entre le groupe de patients
randomisés dans le bras FF/VI en une prise par jour comparativement à celle des patients randomisés dans le
bras salmétérol/PF deux fois par jour [différence du VEMS résiduel de +19 mL (IC 95 % : -11 ; 49)].
Il n’a pas été mené d’étude comparative versus FP/salmétérol ou versus les autres associations CSI/LABA
comparant de façon adéquate les effets sur les exacerbations dans l'asthme.
Furoate de fluticasone en monothérapie
Une étude randomisée sur 24 semaines, en double-aveugle, contrôlée versus placebo, (FFA112059) a évalué
la tolérance et l’efficacité de FF 92 microgrammes une fois par jour [n= 114] et FP 250 microgrammes deux
fois par jour [n=114] par rapport au placebo [n=115] chez des adultes et des adolescents ayant un asthme
persistant. Tous les patients devaient recevoir une dose stable de CSI pendant au moins 4 semaines précédant
la visite 1 (visite de screening) et la prise de LABAs était prohibée durant les 4 semaines précédant la visite
41
1. Le critère d’évaluation principal était le changement de la valeur du VEMS résiduel 24 heures avant prise
du traitement et avant l’administration d’un bronchodilatateur entre la visite d’inclusion et la fin de la
période de traitement. La variation par rapport à l’inclusion du pourcentage de jours sans recours à un
traitement de secours était un critère d’évaluation secondaire pris en compte dans le calcul de la puissance de
l’étude. A 24 semaines, il a été observé une augmentation du VEMS résiduel 24 heures après prise du
traitement de 146 mL pour le bras FF (IC 95 % : 36 ; 257 mL ; p=0,009) et de 145 mL pour le bras FP (IC 95
% : 33 ; 257 mL ; p=0,011) respectivement, comparativement au placebo. Il a été observé une augmentation
du pourcentage de jours sans recours à un traitement de secours de 14,8% (IC 95 % : 6,9 ; 22,7 ; p<0,001)
pour FF et de 17,9% (IC 95 % : 10,0 ; 25,7 ; p<0,001) pour FP respectivement versus placebo.
Etude avec test de provocation allergénique
L’effet bronchoprotecteur du furoate de fluticasone/vilantérol 92/22 microgrammes sur la réponse
asthmatique précoce et tardive aux allergènes inhalés a été évalué dans une étude de doses répétées,
contrôlée contre placebo, croisée avec quatre permutations (HZA113126) chez des patients ayant un asthme
léger. Les patients étaient randomisés pour recevoir du furoate de
fluticasone/vilantérol 92/22 microgrammes, FF 92 microgrammes, vilantérol 22 microgrammes ou du
placebo une fois par jour pendant 21 jours suivi d’une exposition à un allergène 1 heure après la dernière
prise. L’allergène était un extrait d’acarien, ou de squame de chat, ou de pollen de bouleau ; le choix de
l’allergène était basé sur des tests de screening individuel. Des mesures du VEMS
étaient comparées avec les
valeurs avant le test de provocation bronchique prises après une inhalation de solution saline (à l’inclusion).
Globalement, des effets plus marqués sur la réponse asthmatique précoce ont été observés avec le furoate de
fluticasone/vilantérol 92/22 microgrammes comparativement au FF 92 microgrammes ou au vilantérol
22 microgrammes seul. La réponse asthmatique tardive a quasiment disparu avec le furoate de
fluticasone/vilantérol (92/22 microgrammes) et le FF 92 microgrammes comparativement au vilantérol seul.
Le furoate de fluticasone/vilantérol 92/22 microgrammes a montré de manière significative une meilleure
protection vis-à-vis de l’hyper-réactivité bronchique provoquée par les allergènes (évaluée à J22 par un test
de provocation à la méthacholine) comparativement aux monothérapies de FF et de vilantérol.
Etude des effets sur la bronchoprotection et l’axe hypothalamo-hypophyso-surrénalien
L’effet du furoate de fluticasone (FF) sur la bronchoprotection et l’axe hypothalamo-hypophyso-surrénalien
a été évalué dans une étude conduite selon un schéma croisé (étude 203162) avec l’administration de doses
multiples croissantes, contrôlée contre placebo, comparativement au propionate de fluticasone (FP) ou au
budésonide (BUD) chez 54 adultes ayant des antécédents d’asthme caractérisé par une hyperactivité
bronchique, et un VEMS ≥ 65 % de la valeur théorique. Les patients ont été randomisés pour recevoir des
doses croissantes de FF (25, 100, 200, 400, 800 microgrammes/jour), FP (50, 200, 500, 1 000, 2 000
microgrammes/jour), BUD (100, 400, 800, 1 600, 3 200 microgrammes/jour) ou un placebo, sur une ou deux
périodes de traitement de cinq phases de 7 jours chacune. Après chaque phase d’augmentation de dose,
l’effet bronchoprotecteur a été évalué par la mesure de l’hyperactivité bronchique (test de provocation à
l’adénosine-5'-monophosphate (AMP) concentration provoquant une diminution ≥20 % du VEMS [PC20])
et des taux moyens pondérés de cortisol plasmatique mesurés sur 24 heures.
Aux doses approuvées dans le traitement de l’asthme, les valeurs de la PC20 (mg/mL) et la diminution du
cortisol (%) pour les différentes doses thérapeutiques étaient respectivement de 81 à 116 mg/mL et 7 % à 14
% pour FF (100 à 200 microgrammes/jour), de 20 à 76 mg/mL et 7 % à 50 % pour FP (200 à 2 000
microgrammes/jour), et de 24 à 54 mg/mL et 13 % à 44 % pour BUD (400 à 1 600 microgrammes/jour).
Population pédiatrique
Asthme
L'efficacité et la sécurité de l’association furoate de fluticasone (FF)/vilantérol (VI) administré une fois par
jour comparé à FF administré une fois par jour dans le traitement de l'asthme chez les patients pédiatriques
âgés de 5 à 11 ans ont été évaluées dans un essai clinique multicentrique randomisé, en double aveugle, d'une
42
durée de 24 semaines avec une semaine de suivi (HZA107116) impliquant 673 patients présentant un asthme
non contrôlé par une corticothérapie inhalée.
Tous les patients recevaient un traitement stable de l'asthme [bêta-agoniste de courte durée d'action ou
antagoniste muscarinique de courte durée d'action plus corticostéroïde inhalé (CSI)] pendant au moins 4
semaines avant la visite 1. Les patients présentaient des symptômes (c’est-à-dire, restaient non contrôlés)
sous leur traitement antiasthmatique.
Les patients ont été traités par furoate de fluticasone/vilantérol 46/22 microgrammes (337 patients) ou par
furoate de fluticasone 46 microgrammes (336 patients). Deux patients, un dans chaque bras, n'ont pas pu être
évalués en termes d'efficacité.
Le critère d'évaluation principal était le changement moyen pendant les semaines 1 à 12 de la période de
traitement par rapport à l’inclusion, du débit expiratoire de pointe (DEP) matinal mesuré quotidiennement
par suivi électronique avant la prise du traitement, (différence entre l’association FF/VI et FF). Le
changement par rapport à l’inclusion du pourcentage de périodes de 24 heures sans traitement de secours au
cours des semaines 1 à 12 de la période de traitement était un critère d'évaluation secondaire dans la
population âgée de 5 à 11 ans. Il n'y a pas eu de différence d'efficacité entre FF/VI 46/22 microgrammes et
FF 46 microgrammes (Tableau 2). Aucun nouveau signal de sécurité n'a été identifié au cours de cette étude.
Après la fin de l'étude HZA107116, des défauts dans la conduite de l’étude ont été identifiés dans deux sites
de l’étude, impliquant au total 4 patients randomisés (FF/VI 46/22 microgrammes n = 1, FF 46
microgrammes n = 3). Une analyse complémentaire excluant ces 4 patients, a été réalisée a posteriori.
Les résultats de cette analyse (Tableau 2) sont concordants avec ceux de l'analyse prédéfinie.
Tableau 2 : Résultats des critères d’évaluation primaire et secondaire (analyse complémentaire a
posteriori ).
Semaine 1 à 12
Furoate de
fluticasone/Vilantérol*
n=335
Furoate de
fluticasone*
n=332
Critère de jugement principal
Changement par rapport à l'inclusion du DEP AM (L/min)
LS Changement moyen (ET)
12,1 (1,86)
8,6 (1,87)
Différence (FF/VI vs FF)
(IC 95 %), valeur du p
3,5
(-1,7 ; 8,7), p=0,188
Critère de jugement secondaire
Changement par rapport à l’inclusion du pourcentage de périodes de 24 heures sans recours à un traitement
de secours
LS Changement moyen (ET)
27,1 (1,75)
26,0 (1,76)
Différence (FF/VI vs FF)
(IC 95 %), valeur du p
1,1
(-3,8 ; 6,0), p=0,659
* Les patients recevaient FF/VI 46/22 microgrammes OD vs FF 46 microgrammes OD.
OD = Once Daily (une fois par jour), LS = least squares (moindres carrés), ET = écart type, IC =
intervalle de confiance, n = nombre de personnes participants à l’étude (ITT (intention de traiter) : 337 pour
FF/VI et 336 pour FF).
5.2 Propriétés pharmacocinétiques
Absorption
La biodisponibilité absolue du furoate de fluticasone et du vilantérol administré par voie inhalée est en
moyenne de 15,2% et 27,3%, respectivement. La biodisponibilité orale du furoate de fluticasone et du
vilantérol est faible, en moyenne de 1,26% et <2%, respectivement. Au regard de cette faible biodisponibilité
orale, l’exposition systémique au furoate de fluticasone et au vilantérol après une administration par voie
inhalée s’explique principalement par l’absorption de la portion inhalée de la dose délivrée au poumon.
Distribution
43
Après une administration intraveineuse, de furoate de fluticasone et de vilantérol les volumes de distribution
moyens à l’état d’équilibre sont importants, respectivement de 661 L et 165 L.
Le furoate de fluticasone et le vilantérol sont faiblement liés aux globules rouges. In vitro, la liaison du
furoate de fluticasone et du vilantérol aux protéines plasmatiques humaines est élevée, en moyenne >99,6%
et 93,9%, respectivement. Il n’y a pas de diminution du taux de liaison aux protéines plasmatiques du furoate
de fluticasone et du vilantérol chez des patients souffrant d’une insuffisance rénale ou hépatique.
Le furoate de fluticasone et le vilantérol sont des substrats de la glycoproteine P (P-gp), cependant, l’impact
sur l’exposition systémique du furoate de fluticasone ou du vilantérol est considéré comme faible lors de
l’administration concomitante du furoate de fluticasone/vilantérol avec des inhibiteurs de la P-gp, en raison
de la bonne absorption de ces molécules.
Métabolisation
D’après les données in vitro, les principales voies métaboliques du furoate de fluticasone et du vilantérol
chez l’homme sont principalement médiées par le cytochrome CYP3A4.
Le furoate de fluticasone est principalement métabolisé par hydrolyse d’un groupe carbothiate S-
fluoromethyle, en métabolites ayant une activité corticoïde significativement réduite. Le vilantérol est
principalement métabolisé par une O-desalkylation en une série de métabolites ayant une activité agoniste β
1
et β
2
significativement réduite.
Elimination
Après administration orale, le furoate de fluticasone est principalement éliminé chez l’Homme par
l’excrétion presque exclusive de ses métabolites dans les selles, avec une dose radiomarquée récupérée <1%
éliminée dans les urines.
Après une administration orale, le vilantérol est principalement éliminé par l’excrétion de ses métabolites
dans les urines et les selles avec respectivement environ 70% et 30% de la dose radiomarquée selon une
étude réalisée chez l’Homme par voie orale. La demi-vie apparente d’élimination du vilantérol dans le
plasma après une administration unique par voie inhalée de furoate de fluticasone/vilantérol était, en
moyenne, de 2,5 heures. La demi-vie effective d’accumulation du vilantérol, déterminée à partir de
l’administration par inhalation de doses répétées de vilantérol 25 microgrammes, est de 16,0 heures chez les
sujets asthmatiques et de 21,3 heures chez les patients ayant une BPCO.
Population pédiatrique
Chez les adolescents (âgés de 12 ans et plus), il n’y a pas de recommandation d’adaptation posologique.
La pharmacocinétique, la sécurité et l’efficacité du furoate de fluticasone/vilantérol ont été étudiées chez les
enfants entre 5 et 11 ans, mais aucune recommandation ne peut être formulée concernant la posologie (voir
rubrique 4.2). La pharmacocinétique, la sécurité d’emploi et l’efficacité du furoate de fluticasone/vilantérol
chez les enfants âgés de moins de 5 ans n’ont pas été établies.
Populations spécifiques
Patients âgés
Les effets de l’âge sur la pharmacocinétique du furoate de fluticasone et du vilantérol ont éévalués dans
des études de phase III dans la BPCO et dans l’asthme. Il n’a pas été mis en évidence d’effet de l’âge (12 à
84 ans) sur la pharmacocinétique du furoate de fluticasone et du vilantérol chez les sujets asthmatiques.
Il n’y a pas de recommandation d’adaptation posologique chez les patients âgés asthmatiques ou ayant une
BPCO.
44
Insuffisance rénale
Une étude de pharmacologie clinique avec le furoate de fluticasone/vilantérol a montré qu’une insuffisance
rénale sévère (clairance de la créatinine <30 mL/min) n’entraînait pas d’exposition significativement plus
importante au furoate de fluticasone ou au vilantérol ou d’effets systémiques plus marqués des corticoïdes ou
des agonistes bêta
2
-adrénergiques comparativement aux sujets sains.
Aucun ajustement de dose n’est nécessaire pour les patients ayant une insuffisance rénale.
Les effets de l’hémodialyse n’ont pas été étudiés.
Insuffisance hépatique
Après l’administration de doses répétées de furoate de fluticasone/vilantérol pendant 7 jours, une
augmentation de l’exposition systémique au furoate de fluticasone a été observée (jusqu’à trois fois d’après
la mesure de l’ASC
(0–24)
chez les sujets avec une insuffisance hépatique (Child-Pugh A, B ou C)
comparativement aux sujets sains. Cette augmentation de l’exposition systémique au furoate de fluticasone
chez les sujets avec une insuffisance hépatique modérée (Child-Pugh B; furoate de fluticasone/vilantérol
184/22 microgrammes), était associée à une réduction moyenne de 34% du cortisol sérique comparativement
aux sujets sains. L’exposition systémique au furoate de fluticasone normalisée par la dose était similaire chez
les patients avec une insuffisance hépatique modérée et sévère (Child-Pugh B ou C).
Après l’administration de doses répétées de furoate de fluticasone/vilantérol pendant 7 jours, il n’y a pas eu
d’augmentation significative de l’exposition systémique au vilantérol (C
max
et ASC) chez les sujets avec une
insuffisance hépatique légère, modérée ou sévère (Child-Pugh A, B ou C).
L’association furoate de fluticasone/vilantérol n’a pas eu d’effet bêta
2-
adrénergique cliniquement significatif
(fréquence cardiaque ou kaliémie) chez les sujets avec une insuffisance hépatique légère ou modérée
(vilantérol, 22 microgrammes) ou avec une insuffisance hépatique sévère (vilantérol, 12,5 microgrammes)
comparativement aux volontaires sains.
Autres populations spécifiques
Chez les sujets asthmatiques d’Asie de l’Est, du Japon et d’Asie du Sud Est (12-13% des sujets), les
estimations de l’ASC
(0-24)
du furoate de fluticasone étaient en moyenne de 33% à 53% plus importantes
comparativement aux autres groupes ethniques. Cependant, il n’a pas été mis en évidence que l’exposition
systémique plus importante dans cette population était associée à un effet plus important sur l’excrétion du
cortisol urinaire sur 24 heures. En moyenne, pour les sujets d’origine asiatique, la C
max
du vilantérol est
estimée être de 220 à 287% plus importante et l’ASC
(0-24)
comparable par rapport aux autres groupes
ethniques. Cependant, il n’a pas été mis en évidence que cette C
max
plus importante du vilantérol entraîne des
effets cliniquement significatifs sur la fréquence cardiaque.
Sexe, poids et index de masse corporelle (IMC)
Selon une analyse pharmacocinétique de population alisée à partir des données d’une étude de phase III
menée chez 1213 sujets asthmatiques (712 femmes), il n’a pas été mis en évidence d’influence du sexe, du
poids et de l’IMC (indice de masse corporelle) sur la pharmacocinétique du furoate de fluticasone.
Selon une analyse pharmacocinétique de population conduite chez 856 sujets asthmatiques (500 femmes), il
n’a pas été mis en évidence d’influence du sexe, du poids et de l’IMC sur la pharmacocinétique du vilantérol.
Aucun ajustement de la posologie n’est nécessaire au regard du sexe, du poids ou de l’IMC.
45
5.3 Données de sécurité préclinique
Les effets toxicologiques et pharmacologiques observés avec le furoate de fluticasone ou le vilantérol dans
les études non cliniques, sont ceux qui sont typiquement associés aux corticoïdes ou agonistes bêta
2-
adrénergiques. L’administration du furoate de fluticasone associée au vilantérol n’entraîne pas de toxicité
significative spécifique.
Genotoxicité et cancérogénici
Furoate de fluticasone
D’après une série d’études standards, le furoate de fluticasone n’était pas génotoxique. D’après des études
par voie inhalée conduites durant toute la vie des rats ou des souris avec des expositions similaires à celles
correspondant à la dose maximale recommandée chez l’homme, sur la base de l’aire sous la courbe des
concentrations plasmatiques (ASC), le furoate de fluticasone n’était pas cancérigène.
Trifénatate de vilantérol
Dans les études de génotoxicité, le vilantérol (sous forme alpha-phenylcinnamate) et l’acide
triphenylacétique n’étaient pas génotoxiques ce qui indique que le vilantérol (sous forme de trifénatate)
n’expose pas l’homme à un risque génotoxique.
Comme observés avec les autres agonistes bêta
2
- adrénergiques, le trifénatate de vilantérol a entraîné des
effets prolifératifs au niveau de l’appareil reproducteur du rat femelle et de la souris et au niveau de la glande
pituitaire chez le rat dans les études menées avec administration par voie inhalée durant toute la vie des rats
ou des souris. Il n’y a pas eu d’augmentation de l’incidence de survenue de tumeurs chez les rats ou les
souris à des expositions, respectivement, 1.2 ou 30 fois supérieures à la dose maximale recommandée chez
l’homme, sur base de l’ASC.
Toxicité sur la reproduction et le développement
Furoate de fluticasone
Les effets observés après administration par voie inhalée du furoate de fluticasone en association au
vilantérol chez les rats étaient similaires à ceux observés avec le furoate de fluticasone seul.
Le furoate de fluticasone n’était pas tératogène chez les rats ou les lapins, mais a retardé le développement
des rats et a entraîné l’avortement des lapines à des doses toxiques pour la mère. Il n’y a pas eu d’effets sur le
développement des rats à des expositions approximativement 3 fois plus importantes que celles
correspondant à la dose maximale recommandée chez l’homme, sur base de l’ASC.
Trifénatate de vilantérol
Le trifénatate de vilantérol n’était pas tératogène chez les rats. Dans les études chez les lapins, le trifénatate
de vilantérol administré par voie inhalée a entraîné des effets similaires à ceux rencontrés avec les autres
agonistes bêta
2
-adrénergiques (fente palatine, paupières ouvertes à la naissance, fusion sternébrale et flexion
du membre/mauvaise rotation). Lorsqu’il est administré par voie sous-cutanée, il n’y a pas eu d’effet à des
expositions 84 fois plus importantes que celles correspondant à la dose maximale recommandée chez
l’homme, sur la base de l’ASC.
Ni le furoate de fluticasone ni le trifénatate de vilantérol n’ont entraîné d’effets indésirables sur la fertilité ou
sur le développement pré-natal et post-natal des rats.
46
6. DONNÉES PHARMACEUTIQUES
6.1 Liste des excipients
Lactose monohydraté
Stéarate de magnésium
6.2 Incompatibilités
Sans objet.
6.3 Durée de conservation
2 ans
Durée de conservation après ouverture de la barquette : 6 semaines.
6.4 Précautions particulières de conservation
A conserver à une température ne dépassant pas 25°C. Si l’inhalateur est conservé dans un réfrigérateur, il
doit rester pendant au moins une heure à température ambiante avant d’être utilisé.
A conserver dans l'emballage extérieur d'origine afin de le protéger de l'humidité.
Inscrire sur l’étiquette de l’inhalateur dans l’espace prévu à cet effet, la date à laquelle l'inhalateur doit être
éliminé. La date doit être mentionnée dès que l’inhalateur est sorti de sa barquette.
6.5 Nature et contenu de l’emballage extérieur
L’inhalateur Ellipta est constitué d’un corps gris clair, d’un couvercle jaune et d’un compteur de doses, il est
conditionné dans une barquette en aluminium contenant un sachet dessiccant de gel de silice. La barquette
est scellée avec un opercule détachable.
L'inhalateur est un dispositif à plusieurs parties constitué de polypropylène, de polyéthylène à haute densité,
de polyoxyméthylène, de téréphtalate de polybutylène, d'acrylonitrile butadiène styrène, de polycarbonate et
d'acier inoxydable.
L'inhalateur contient deux bandes en feuilles d'aluminium laminées thermoformées qui délivrent un total de
14 ou 30 doses (quantité pour 14 ou 30 jours).
Boîtes de 14 ou 30 doses. Conditionnement multiple de 3 inhalateurs x 30 doses.
Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.
6.6 Précautions particulières d’élimination
Tout médicament non utilisé ou déchet doit être éliminé conformément à la réglementation en vigueur.
7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
GlaxoSmithKline (Ireland) Limited
12 Riverwalk
Citywest Business Campus
Dublin 24
Irlande
47
8. NUMÉRO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
EU/1/13/886/004
EU/1/13/886/005
EU/1/13/886/006
9. DATE DE PREMIÈRE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DE L’AUTORISATION
Date de première autorisation : 13 novembre 2013
Date de dernier renouvellement : 26 juillet 2018
10. DATE DE MISE À JOUR DU TEXTE
Des informations détaillées sur ce médicament sont disponibles sur le site internet de l’Agence européenne
des médicaments http://www.ema.europa.eu
/.
48
ANNEXE II
A. FABRICANT(S) RESPONSABLE(S) DE LA LIBÉRATION DES
LOTS
B. CONDITIONS OU RESTRICTIONS DE DÉLIVRANCE ET
D’UTILISATION
C. AUTRES CONDITIONS ET OBLIGATIONS DE
L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
D. CONDITIONS OU RESTRICTIONS EN VUE D’UNE
UTILISATION SÛRE ET EFFICACE DU MÉDICAMENT
49
A. FABRICANT(S) RESPONSABLE(S) DE LA LIBÉRATION DES LOTS
Nom et adresse du (des) fabricant(s) responsable(s) de la libération des lots
Glaxo Wellcome Production
Zone Industrielle No.2
23 Rue Lavoisier
27000 Evreux
France
B. CONDITIONS OU RESTRICTIONS DE DÉLIVRANCE ET D’UTILISATION
Médicament soumis à prescription médicale.
C. AUTRES CONDITIONS ET OBLIGATIONS DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE
MARCHÉ
Rapports périodiques actualisés de sécurité (PSURs)
Les exigences relatives à la soumission des PSURs pour ce médicament sont définies dans la liste des dates
de référence pour l’Union (liste EURD) prévue à l’article 107 quater, paragraphe 7, de la directive
2001/83/CE et ses actualisations publiées sur le portail web européen des médicaments.
D. CONDITIONS OU RESTRICTIONS EN VUE D’UNE UTILISATION SÛRE ET EFFICACE
DU MÉDICAMENT
Plan de gestion des risques (PGR)
Le titulaire de l’autorisation de mise sur le marché réalise les activités de pharmacovigilance et
interventions requises décrites dans le PGR adopté et présenté dans le Module 1.8.2 de l’autorisation
de mise sur le marché, ainsi que toutes actualisations ultérieures adoptées du PGR.
De plus, un PGR actualisé doit être soumis :
à la demande de l’Agence européenne des médicaments;
dès lors que le système de gestion des risques est modifié, notamment en cas de réception de nouvelles
informations pouvant entraîner un changement significatif du profil bénéfice/risque, ou lorsqu’une
étape importante (pharmacovigilance ou réduction du risque) est franchie.
50
ANNEXE III
ÉTIQUETAGE ET NOTICE
51
A. ÉTIQUETAGE
52
MENTIONS DEVANT FIGURER SUR L’EMBALLAGE EXTÉRIEUR
EMBALLAGE EXTERIEUR (CONDITIONNEMENT UNIQUE)
92/22 microgrammes
1. DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
Relvar Ellipta 92 microgrammes/22 microgrammes poudre pour inhalation, en récipient unidose
furoate de fluticasone/vilantérol
2. COMPOSITION EN PRINCIPE(S) ACTIF(S)
Chaque dose délivrée contient 92 microgrammes de furoate de fluticasone et 22 microgrammes de vilantérol
(sous forme de trifénatate).
3. LISTE DES EXCIPIENTS
Excipients : lactose monohydraté et stéarate de magnésium.
Voir la notice pour plus d’informations.
4. FORME PHARMACEUTIQUE ET CONTENU
Poudre pour inhalation, en récipient unidose.
14 doses
30 doses
1 inhalateur de 14 doses.
1 inhalateur de 30 doses.
5. MODE ET VOIE(S) D’ADMINISTRATION
UNE PRISE PAR JOUR
Lire la notice avant utilisation.
Voie inhalée.
Ne pas secouer.
6. MISE EN GARDE SPÉCIALE INDIQUANT QUE LE MÉDICAMENT DOIT ÊTRE
CONSERVÉ HORS DE PORTÉE ET DE VUE DES ENFANTS
Tenir hors de la vue et de la portée des enfants.
7. AUTRE(S) MISE(S) EN GARDE SPÉCIALE(S), SI NÉCÉSSAIRE
Ne pas avaler le dessiccant.
8. DATE DE PÉREMPTION
EXP
Durée de conservation après ouverture : 6 semaines.
53
9. PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES DE CONSERVATION
A conserver à une température ne dépassant pas 25°C.
A conserver dans l'emballage extérieur d'origine afin de protéger de l'humidité.
10. PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES D’ÉLIMINATION DES MÉDICAMENTS NON
UTILISÉS OU DES DÉCHETS PROVENANT DE CES MÉDICAMENTS S’IL Y A LIEU
11. NOM ET ADRESSE DU TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
GlaxoSmithKline (Ireland) Limited
12 Riverwalk
Citywest Business Campus
Dublin 24
Irlande
GlaxoSmithKline (Ireland) Limited logo
12. NUMÉRO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
EU/1/13/886/001
EU/1/13/886/002
13. NUMÉRO DU LOT
Lot
14. CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DÉLIVRANCE
15. INDICATIONS D’UTILISATION
16. INFORMATIONS EN BRAILLE
relvar ellipta 92/22
17. IDENTIFIANT UNIQUE - CODE-BARRES 2D
code-barres 2D portant l'identifiant unique inclus.
18. IDENTIFIANT UNIQUE - DONNÉES LISIBLES PAR LES HUMAINS
PC
SN
NN
54
MENTIONS DEVANT FIGURER SUR L’EMBALLAGE EXTÉRIEUR
ÉTIQUETTE DE FARDELAGE (AVEC LE CADRE BLEU - CONDITIONNEMENT MULTIPLE)
92/22 microgrammes
1. DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
Relvar Ellipta 92 microgrammes/22 microgrammes poudre pour inhalation, en récipient unidose
furoate de fluticasone/vilantérol
2. COMPOSITION EN PRINCIPE(S) ACTIF(S)
Chaque dose délivrée contient 92 microgrammes de furoate de fluticasone et 22 microgrammes de vilantérol
(sous forme de trifénatate).
3. LISTE DES EXCIPIENTS
Excipients : lactose monohydraté et stéarate de magnésium.
Voir la notice pour plus d’informations.
4. FORME PHARMACEUTIQUE ET CONTENU
Poudre pour inhalation, en récipient unidose.
Conditionnement multiple : 90 (3 inhalateurs de 30) doses
5. MODE ET VOIE(S) D’ADMINISTRATION
UNE PRISE PAR JOUR
Lire la notice avant utilisation.
Voie inhalée.
Ne pas secouer.
6. MISE EN GARDE SPÉCIALE INDIQUANT QUE LE MÉDICAMENT DOIT ÊTRE
CONSERVÉ HORS DE PORTÉE ET DE VUE DES ENFANTS
Tenir hors de la vue et de la portée des enfants.
7. AUTRE(S) MISE(S) EN GARDE SPÉCIALE(S), SI NÉCÉSSAIRE
Ne pas avaler le dessiccant.
8. DATE DE PÉREMPTION
EXP
Durée de conservation après ouverture : 6 semaines.
55
9. PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES DE CONSERVATION
A conserver à une température ne dépassant pas 25°C.
A conserver dans l'emballage extérieur d'origine afin de protéger de l'humidité.
10. PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES D’ÉLIMINATION DES MÉDICAMENTS NON
UTILISÉS OU DES DÉCHETS PROVENANT DE CES MÉDICAMENTS S’IL Y A LIEU
11. NOM ET ADRESSE DU TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
GlaxoSmithKline (Ireland) Limited
12 Riverwalk
Citywest Business Campus
Dublin 24
Irlande
GlaxoSmithKline (Ireland) Limited logo
12. NUMÉRO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
EU/1/13/886/003
13. NUMÉRO DU LOT
Lot
14. CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DÉLIVRANCE
15. INDICATIONS D’UTILISATION
16. INFORMATIONS EN BRAILLE
relvar ellipta 92/22
17. IDENTIFIANT UNIQUE - CODE-BARRES 2D
code-barres 2D portant l'identifiant unique inclus.
18. IDENTIFIANT UNIQUE - DONNÉES LISIBLES PAR LES HUMAINS
PC
SN
NN
56
MENTIONS DEVANT FIGURER SUR L’EMBALLAGE EXTÉRIEUR
EMBALLAGE EXTERIEUR (CONDITIONNEMENT UNIQUE)
184/22 microgrammes
1. DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
Relvar Ellipta 184 microgrammes/22 microgrammes poudre pour inhalation, en récipient unidose
furoate de fluticasone/vilantérol
2. COMPOSITION EN PRINCIPE(S) ACTIF(S)
Chaque dose délivrée contient 184 microgrammes de furoate de fluticasone et 22 microgrammes de
vilantérol (sous forme de trifénatate).
3. LISTE DES EXCIPIENTS
Excipients : lactose monohydraté et stéarate de magnésium.
Voir la notice pour plus d’informations.
4. FORME PHARMACEUTIQUE ET CONTENU
Poudre pour inhalation, en récipient unidose.
14 doses
30 doses
1 inhalateur de 14 doses.
1 inhalateur de 30 doses.
5. MODE ET VOIE(S) D’ADMINISTRATION
UNE PRISE PAR JOUR
Lire la notice avant utilisation.
Voie inhalée.
Ne pas secouer.
6. MISE EN GARDE SPÉCIALE INDIQUANT QUE LE MÉDICAMENT DOIT ÊTRE
CONSERVÉ HORS DE PORTÉE ET DE VUE DES ENFANTS
Tenir hors de la vue et de la portée des enfants.
7. AUTRE(S) MISE(S) EN GARDE SPÉCIALE(S), SI NÉCÉSSAIRE
Ne pas avaler le dessiccant.
57
8. DATE DE PÉREMPTION
EXP
Durée de conservation après ouverture : 6 semaines.
9. PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES DE CONSERVATION
A conserver à une température ne dépassant pas 25°C.
A conserver dans l'emballage extérieur d'origine afin de protéger de l'humidité.
10. PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES D’ÉLIMINATION DES MÉDICAMENTS NON
UTILISÉS OU DES DÉCHETS PROVENANT DE CES MÉDICAMENTS S’IL Y A LIEU
11. NOM ET ADRESSE DU TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
GlaxoSmithKline (Ireland) Limited
12 Riverwalk
Citywest Business Campus
Dublin 24
Irlande
GlaxoSmithKline (Ireland) Limited logo
12. NUMÉRO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
EU/1/13/886/004
EU/1/13/886/005
13. NUMÉRO DU LOT
Lot
14. CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DÉLIVRANCE
15. INDICATIONS D’UTILISATION
16. INFORMATIONS EN BRAILLE
relvar ellipta 184/22
17. IDENTIFIANT UNIQUE - CODE-BARRES 2D
code-barres 2D portant l'identifiant unique inclus.
18. IDENTIFIANT UNIQUE - DONNÉES LISIBLES PAR LES HUMAINS
PC
58
SN
NN
59
MENTIONS DEVANT FIGURER SUR L’EMBALLAGE EXTÉRIEUR
ÉTIQUETTE DE FARDELAGE (AVEC LE CADRE BLEU - CONDITIONNEMENT MULTIPLE)
184/22 microgrammes
1. DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
Relvar Ellipta 184 microgrammes/22 microgrammes poudre pour inhalation, en récipient unidose
furoate de fluticasone/vilantérol
2. COMPOSITION EN PRINCIPE(S) ACTIF(S)
Chaque dose délivrée contient 184 microgrammes de furoate de fluticasone et 22 microgrammes de
vilantérol (sous forme de trifénatate).
3. LISTE DES EXCIPIENTS
Excipients : lactose monohydraté et stéarate de magnésium.
Voir la notice pour plus d’informations.
4. FORME PHARMACEUTIQUE ET CONTENU
Poudre pour inhalation, en récipient unidose.
Conditionnement multiple : 90 (3 inhalateurs de 30) doses
5. MODE ET VOIE(S) D’ADMINISTRATION
UNE PRISE PAR JOUR
Lire la notice avant utilisation.
Voie inhalée.
Ne pas secouer.
6. MISE EN GARDE SPÉCIALE INDIQUANT QUE LE MÉDICAMENT DOIT ÊTRE
CONSERVÉ HORS DE PORTÉE ET DE VUE DES ENFANTS
Tenir hors de la vue et de la portée des enfants.
7. AUTRE(S) MISE(S) EN GARDE SPÉCIALE(S), SI NÉCÉSSAIRE
Ne pas avaler le dessiccant.
8. DATE DE PÉREMPTION
EXP
Durée de conservation après ouverture : 6 semaines.
60
9. PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES DE CONSERVATION
A conserver à une température ne dépassant pas 25°C.
A conserver dans l'emballage extérieur d'origine afin de protéger de l'humidité.
10. PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES D’ÉLIMINATION DES MÉDICAMENTS NON
UTILISÉS OU DES DÉCHETS PROVENANT DE CES MÉDICAMENTS S’IL Y A LIEU
11. NOM ET ADRESSE DU TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
GlaxoSmithKline (Ireland) Limited
12 Riverwalk
Citywest Business Campus
Dublin 24
Irlande
GlaxoSmithKline (Ireland) Limited logo
12. NUMÉRO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
EU/1/13/886/006
13. NUMÉRO DU LOT
Lot
14. CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DÉLIVRANCE
15. INDICATIONS D’UTILISATION
16. INFORMATIONS EN BRAILLE
relvar ellipta 184/22
17. IDENTIFIANT UNIQUE - CODE-BARRES 2D
code-barres 2D portant l'identifiant unique inclus.
18. IDENTIFIANT UNIQUE - DONNÉES LISIBLES PAR LES HUMAINS
PC
SN
NN
61
MENTIONS DEVANT FIGURER SUR L’EMBALLAGE EXTÉRIEUR
EMBALLAGE INTERMEDIAIRE (SANS « BLUE BOX » - CONDITIONNEMENT MULTIPLE
UNIQUEMENT)
92/22 microgrammes
1. DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
Relvar Ellipta 92 microgrammes/22 microgrammes poudre pour inhalation, en récipient unidose
furoate de fluticasone/vilantérol
2. COMPOSITION EN PRINCIPE(S) ACTIF(S)
Chaque dose délivrée contient 92 microgrammes de furoate de fluticasone et 22 microgrammes de vilantérol
(sous forme de trifénatate).
3. LISTE DES EXCIPIENTS
Excipients : lactose monohydraté et stéarate de magnésium.
Voir la notice pour plus d’informations.
4. FORME PHARMACEUTIQUE ET CONTENU
Poudre pour inhalation, en récipient unidose.
30 doses.
1 inhalateur de 30 doses.
Composant d’un conditionnement multiple, ne peut pas être vendu séparément.
5. MODE ET VOIE(S) D’ADMINISTRATION
UNE PRISE PAR JOUR
Lire la notice avant utilisation.
Voie inhalée.
Ne pas secouer.
6. MISE EN GARDE SPÉCIALE INDIQUANT QUE LE MÉDICAMENT DOIT ÊTRE
CONSERVÉ HORS DE PORTÉE ET DE VUE DES ENFANTS
Tenir hors de la vue et de la portée des enfants.
7. AUTRE(S) MISE(S) EN GARDE SPÉCIALE(S), SI NÉCÉSSAIRE
Ne pas avaler le dessiccant.
8. DATE DE PÉREMPTION
EXP
62
Durée de conservation après ouverture : 6 semaines.
9. PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES DE CONSERVATION
A conserver à une température de dépassant pas 25°C.
A conserver dans l'emballage extérieur d'origine afin de protéger de l'humidité.
10. PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES D’ÉLIMINATION DES MÉDICAMENTS NON
UTILISÉS OU DES DÉCHETS PROVENANT DE CES MÉDICAMENTS S’IL Y A LIEU
11. NOM ET ADRESSE DU TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
GlaxoSmithKline (Ireland) Limited
12 Riverwalk
Citywest Business Campus
Dublin 24
Irlande
GlaxoSmithKline (Ireland) Limited logo
12. NUMÉRO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
EU/1/13/886/003
13. NUMÉRO DU LOT
Lot
14. CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DÉLIVRANCE
15. INDICATIONS D’UTILISATION
16. INFORMATIONS EN BRAILLE
relvar ellipta 92/22
17. IDENTIFIANT UNIQUE - CODE-BARRES 2D
18. IDENTIFIANT UNIQUE - DONNÉES LISIBLES PAR LES HUMAINS
63
MENTIONS DEVANT FIGURER SUR L’EMBALLAGE EXTÉRIEUR
EMBALLAGE INTERMEDIAIRE (SANS « BLUE BOX » - CONDITIONNEMENT MULTIPLE
UNIQUEMENT)
184/22 microgrammes
1. DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
Relvar Ellipta 184 microgrammes/22 microgrammes poudre pour inhalation, en récipient unidose
furoate de fluticasone/vilantérol
2. COMPOSITION EN PRINCIPE(S) ACTIF(S)
Chaque dose délivrée contient 184 microgrammes de furoate de fluticasone et 22 microgrammes de
vilantérol (sous forme de trifénatate).
3. LISTE DES EXCIPIENTS
Excipients : lactose monohydraet stéarate de magnésium.
Voir la notice pour plus d’informations.
4. FORME PHARMACEUTIQUE ET CONTENU
Poudre pour inhalation, en récipient unidose.
30 doses.
1 inhalateur de 30 doses.
Composant d’un conditionnement multiple, ne peut pas être vendu séparément.
5. MODE ET VOIE(S) D’ADMINISTRATION
UNE PRISE PAR JOUR
Lire la notice avant utilisation.
Voie inhalée.
Ne pas secouer.
6. MISE EN GARDE SPÉCIALE INDIQUANT QUE LE MÉDICAMENT DOIT ÊTRE
CONSERVÉ HORS DE PORTÉE ET DE VUE DES ENFANTS
Tenir hors de la vue et de la portée des enfants.
7. AUTRE(S) MISE(S) EN GARDE SPÉCIALE(S), SI NÉCÉSSAIRE
Ne pas avaler le dessiccant.
8. DATE DE PÉREMPTION
EXP
Durée de conservation après ouverture : 6 semaines.
64
9. PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES DE CONSERVATION
A conserver à une température ne dépassant pas 25°C.
A conserver dans l'emballage extérieur d'origine afin de protéger de l'humidité.
10. PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES D’ÉLIMINATION DES MÉDICAMENTS NON
UTILISÉS OU DES DÉCHETS PROVENANT DE CES MÉDICAMENTS S’IL Y A LIEU
11. NOM ET ADRESSE DU TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
GlaxoSmithKline (Ireland) Limited
12 Riverwalk
Citywest Business Campus
Dublin 24
Irlande
GlaxoSmithKline (Ireland) Limited logo
12. NUMÉRO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
EU/1/13/886/006
13. NUMÉRO DU LOT
Lot
14. CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DÉLIVRANCE
15. INDICATIONS D’UTILISATION
16. INFORMATIONS EN BRAILLE
relvar ellipta 184/22
17. IDENTIFIANT UNIQUE - CODE-BARRES 2D
18. IDENTIFIANT UNIQUE - DONNÉES LISIBLES PAR LES HUMAINS
65
MENTIONS MINIMALES DEVANT FIGURER SUR LES PLAQUETTES THERMOFORMÉES OU
LES FILMS THERMOSOUDÉS
ETIQUETTE DE LA BARQUETTE
92/22 microgrammes
1. DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
Relvar Ellipta 92/22 microgrammes poudre pour inhalation
furoate de fluticasone/vilantérol
2. NOM DU TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
Logo GSK
GlaxoSmithKline (Ireland) Limited
3. DATE DE PÉREMPTION
EXP
4. NUMÉRO DU LOT
LOT
5. AUTRE
Ne pas ouvrir avant d’être prêt à inhaler.
Durée de conservation après ouverture : 6 semaines.
14 doses
30 doses
66
MENTIONS MINIMALES DEVANT FIGURER SUR LES PLAQUETTES THERMOFORMÉES OU
LES FILMS THERMOSOUDÉS
ETIQUETTE DE LA BARQUETTE
184/22 microgrammes
1. DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
Relvar Ellipta 184/22 microgrammes poudre pour inhalation
furoate de fluticasone/vilantérol
2. NOM DU TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
Logo GSK
GlaxoSmithKline (Ireland) Limited
3. DATE DE PÉREMPTION
EXP
4. NUMÉRO DU LOT
LOT
5. AUTRE
Ne pas ouvrir avant d’être prêt à inhaler.
Durée de conservation après ouverture : 6 semaines.
14 doses
30 doses
67
MENTIONS MINIMALES DEVANT FIGURER SUR LES PETITS CONDITIONNEMENTS
PRIMAIRES
ETIQUETTE DE L’INHALATEUR
92/22 microgrammes
1. DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT ET VOIE(S) D’ADMINISTRATION
Relvar Ellipta 92/22 microgrammes poudre pour inhalation
furoate de fluticasone/vilantérol
Voie inhalée
2. MODE D’ADMINISTRATION
3. DATE DE PEREMPTION
EXP
Durée de conservation après ouverture : 6 semaines.
Eliminer le
4. NUMÉRO DU LOT
Lot
5. CONTENU EN POIDS, VOLUME OU UNITÉ
14 doses
30 doses
6. AUTRES
68
MENTIONS MINIMALES DEVANT FIGURER SUR LES PETITS CONDITIONNEMENTS
PRIMAIRES
ETIQUETTE DE L’INHALATEUR
184/22 microgrammes
1. DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT ET VOIE(S) D’ADMINISTRATION
Relvar Ellipta 184/22 microgrammes poudre pour inhalation
furoate de fluticasone/vilantérol
Voie inhalée
2. MODE D’ADMINISTRATION
3. DATE DE PÉREMPTION
EXP
Durée de conservation après ouverture : 6 semaines.
Eliminer le
4. NUMÉRO DU LOT
Lot
5. CONTENU EN POIDS, VOLUME OU UNITÉ
14 doses
30 doses
6. AUTRES
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B. NOTICE
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Notice : Information du patient
Relvar Ellipta 92 microgrammes/22 microgrammes poudre pour inhalation, en récipient unidose
Relvar Ellipta 184 microgrammes/22 microgrammes poudre pour inhalation, en récipient unidose
furoate de fluticasone/vilantérol
Veuillez lire attentivement cette notice avant d’utiliser ce médicament car elle contient des
informations importantes pour vous.
- Gardez cette notice. Vous pourriez avoir besoin de la relire.
- Si vous avez d’autres questions, interrogez votre médecin, votre pharmacien ou votre infirmier/ère.
- Ce médicament vous a été personnellement prescrit. Ne le donnez pas à d’autres personnes. Il pourrait
leur être nocif, même si les signes de leur maladie sont identiques aux vôtres.
- Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin, votre pharmacien ou
votre infirmier/ère. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette
notice. Voir rubrique 4.
Que contient cette notice ?
1. Qu’est-ce que Relvar Ellipta et dans quels cas est-il utilisé ?
2. Quelles sont les informations à connaître avant d’utiliser Relvar Ellipta ?
3. Comment utiliser Relvar Ellipta ?
4. Quels sont les effets indésirables éventuels ?
5. Comment conserver Relvar Ellipta ?
6. Contenu de l’emballage et autres informations
Instructions d’utilisation « étape par étape »
1. Qu’est-ce que Relvar Ellipta et dans quels cas est-il utili ?
Relvar Ellipta contient deux substances actives : furoate de fluticasone et vilantérol. Deux dosages différents
de Relvar Ellipta sont disponibles : furoate de fluticasone 92 microgrammes/vilantérol 22 microgrammes et
furoate de fluticasone 184 microgrammes/vilantérol 22 microgrammes.
La dose de 92/22 microgrammes est utilisée pour le traitement régulier de la bronchopneumopathie
chronique obstructive (BPCO) chez l’adulte ainsi que pour le traitement de l’asthme chez l’adulte et
l’adolescent âgé de 12 ans et plus.
La dose de 184/22 microgrammes est utilisée pour traiter l’asthme chez l’adulte et l’adolescent âgé de 12
ans et plus.
Le dosage de 184/22 microgrammes n’a pas d’autorisation de mise sur le marché dans le traitement de la
BPCO.
Relvar Ellipta doit être utilisé tous les jours et pas uniquement lorsque vous avez des problèmes
respiratoires ou d’autres symptômes de BPCO ou d’asthme. Il ne doit pas être utilisé pour soulager
une crise dessoufflement ou de sifflement soudaine. Dans ces cas, vous devez utiliser un inhalateur
contenant un médicament d’action rapide comme le salbutamol. Si vous ne disposez pas de ce type
d’inhalateur, contactez votre médecin.
Le furoate de fluticasone fait partie d’un groupe de médicaments appelés corticoïdes, souvent appelés
stéroïdes. Les corticoïdes diminuent l’inflammation. Ils réduisent le gonflement et l’irritation dans les petites
voies aériennes dans les poumons et ils soulagent progressivement les problèmes respiratoires. Les
corticoïdes permettent aussi de prévenir les crises d’asthme et les aggravations de BPCO.
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Le vilantérol fait partie d’un groupe de médicaments appelés bronchodilatateurs de longue durée d’action. Il
relâche les muscles des petites voies aériennes dans les poumons. Ceci permet l’ouverture des voies
aériennes et facilite l’entrée et la sortie d’air dans les poumons. Lorsqu’il est utilisé régulièrement, il aide les
petites voies aériennes à rester ouvertes.
Lorsque vous prenez ces deux principes actifs ensemble régulièrement, cela permet de contrôler vos
difficultés respiratoires mieux que si vous preniez chaque principe actif seul.
L’asthme est une maladie pulmonaire grave et chronique où les muscles entourant les plus petites voies
aériennes se resserrent (bronchoconstriction), et leur muqueuse gonfle et s’irrite (inflammation). Les
symptômes apparaissent et disparaissent et incluent essoufflement, sifflement, oppression thoracique et toux.
Il a été démontré que Relvar Ellipta diminuait les crises et les symptômes de l’asthme.
La bronchopneumopathie chronique obstructive (BPCO) est une maladie pulmonaire grave et chronique
où les voies aériennes sont inflammées et s’épaississent. Les symptômes incluent essoufflement, toux,
inconfort pulmonaire et crachats. Il a été démontré que Relvar Ellipta diminuait les poussées aiguës de
symptômes de la BPCO.
2. Quelles sont les informations à connaître avant d’utiliser Relvar Ellipta ?
N’utilisez jamais Relvar Ellipta
- si vous êtes allergique au furoate de fluticasone, au vilantérol ou à l’un des autres composants
contenus dans ce médicament (mentionnés dans la rubrique 6).
- si vous êtes dans l’un des cas ci-dessus, n’utilisez pas Relvar Ellipta sans l’avis de votre médecin.
Avertissements et précautions
Adressez-vous à votre médecin avant l’utilisation de Relvar Ellipta :
- si vous avez une maladie du foie, car vous êtes plus susceptible d’avoir des effets indésirables. Si
vous avez une maladie du foie modérée ou grave, votre médecin limitera votre traitement au plus
faible dosage de Relvar Ellipta (92/22 microgrammes une fois par jour),
- si vous avez des problèmes cardiaques ou de l’hypertension artérielle,
- si vous avez une tuberculose pulmonaire, ou toute autre maladie infectieuse prolongée ou non traitée,
- si vous êtes diabétique ou que le taux de sucre dans votre sang (glycémie) est élevé,
- si vous avez des problèmes de glande thyroïde,
- si votre taux de potassium sanguin est faible,
- en cas de vision floue ou d’autres troubles visuels.
Si vous pensez être dans l’un de ces cas, consultez votre médecin avant d’utiliser ce médicament.
Pendant votre traitement par Relvar Ellipta
Difficultés respiratoires aigues
Si vous ressentez une oppression thoracique, une toux, une respiration sifflante ou un essoufflement
immédiatement après avoir utilisé votre inhalateur Relvar Ellipta :
Arrêtez d'utiliser ce médicament et demandez immédiatement une aide médicale, car il peut s’agir d’un
bronchospasme paradoxal.
- Contactez votre médecin en cas d’apparition d’une vision floue ou d’autres troubles visuels
- Contactez votre médecin si vous remarquez que vous avez davantage soif, que vous urinez plus
souvent ou si vous êtes fatigué sans raison (signes d’un taux élevé de sucre dans le sang).
Infection pulmonaire
Si vous utilisez ce médicament pour traiter une BPCO, vous pouvez être plus à risque de développer une
infection pulmonaire connue sous le nom de pneumonie. Voir la rubrique 4 pour plus d’information sur les
symptômes à prendre en compte lors de l’utilisation de ce médicament. Adressez-vous à votre médecin dès
que possible si vous développez l’un de ces symptômes.
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Enfants et adolescents
Ce médicament ne doit pas être administré chez les enfants de moins de 12 ans pour traiter l’asthme ou chez
les enfants et adolescents de tout âge pour traiter la BPCO.
Autres médicaments et Relvar Ellipta
Informez votre médecin ou votre pharmacien si vous prenez, si vous avez récemment pris ou si vous pourriez
prendre tout autre médicament. Si vous avez un doute sur ce que votre médicament contient, contactez votre
médecin ou votre pharmacien.
Certains médicaments peuvent affecter l'effet de ce médicament ou augmenter la probabilité de survenue de
ses effets indésirables.
Il s'agit notamment de :
- médicaments appelés bêtabloquants, tels que le métoprolol, utilisés pour traiter l'hypertension
artérielle ou un problème cardiaque,
- kétoconazole, pour traiter les infections fongiques,
- ritonavir ou cobicistat, pour traiter les infections à VIH,
- bêta
2
-agonistes de longue durée d'action, comme le salmétérol.
Informez votre médecin ou votre pharmacien si vous prenez l’un de ces médicaments. Votre
médecin peut être amené à vous suivre plus particulièrement si vous prenez l'un de ces médicaments car ils
peuvent augmenter les effets indésirables de Relvar Ellipta.
Grossesse et allaitement
Si vous êtes enceinte ou si vous allaitez, si vous pensez être enceinte ou que vous envisagez une grossesse,
demandez conseil à votre médecin avant de prendre ce médicament. N’utilisez pas ce médicament si vous
êtes enceinte, à moins que votre médecin ne vous y autorise.
Le passage des composants de ce médicament dans le lait maternel n’est pas connu. Si vous allaitez, vous
devez en parler à votre médecin avant d’utiliser Relvar Ellipta. N’utilisez pas ce médicament si vous
allaitez à moins que votre médecin ne vous y autorise.
Conduite de véhicules et utilisation de machines
Il est peu probable que ce médicament ait un effet sur votre aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des
machines.
Relvar Ellipta contient du lactose
Si votre médecin vous a informé que vous aviez une intolérance à certains sucres, contactez-ledecin avant
d’utiliser ce médicament.
3. Comment utiliser Relvar Ellipta ?
Veillez à toujours utiliser ce médicament en suivant exactement les indications de votre médecin.
Vérifiez auprès de votre médecin ou de votre pharmacien en cas de doute.
Asthme
La dose recommandée pour traiter l’asthme est une inhalation (92 microgrammes de furoate de fluticasone
et 22 microgrammes de vilantérol) une fois par jour, chaque jour au même moment de la journée.
Si vous avez un asthme sévère, votre médecin peut décider que vous devez utiliser une inhalation du dosage
le plus fort (184 microgrammes de furoate de fluticasone et 22 microgrammes de vilantérol). Cette dose se
prend aussi une fois par jour chaque jour, au même moment de la journée.
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BPCO
La dose recommandée pour traiter la BPCO est une inhalation (92 microgrammes de furoate de fluticasone
et 22 microgrammes de vilantérol) une fois par jour, chaque jour au même moment de la journée.
La dose la plus forte de Relvar Ellipta (184 microgrammes de furoate de fluticasone et 22 microgrammes de
vilantérol) ne convient pas pour le traitement de la BPCO.
Relvar Ellipta doit être utilisé par inhalation orale.
Utilisez Relvar Ellipta au même moment de la journée chaque jour car il est efficace sur 24 heures. Il
est très important que vous utilisiez ce médicament chaque jour, comme indiqué par votre médecin. Cela
vous permettra de ne pas avoir de symptôme tout au long de la journée et de la nuit.
Relvar Ellipta ne doit pas être utilisé pour soulager une crise d'essoufflement ou de sifflement
soudaine. Dans ces cas, vous devez utiliser un inhalateur contenant un médicament d’action rapide (comme
le salbutamol).
Si vous sentez que vous êtes plus souvent essoufflé ou que les sifflements sont plus importants
qu’habituellement, ou si vous utilisez votre inhalateur d’action rapide plus souvent que d'habitude, consultez
votre médecin.
Mode d’utilisation de Relvar Ellipta
Pour une information complète, voir les instructions d’utilisation « étape par étape » après la rubrique 6 de
cette notice.
Relvar Ellipta s’administre par inhalation orale. Vous n'avez pas besoin de préparer Relvar Ellipta de
quelque manière que ce soit même lorsque vous l’utilisez pour la première fois.
Si vos symptômes ne s'améliorent pas
Si vos symptômes (essoufflement, sifflement, toux) ne s'améliorent pas ou s'aggravent, ou si vous utilisez
votre inhalateur d’action rapide plus souvent :
Contactez votre médecin dès que possible.
Si vous avez utilisé plus de Relvar Ellipta que vous n’auriez
Si vous utilisez accidentellement plus de Relvar Ellipta que ce que votre médecin vous a prescrit, parlez-en à
votre médecin ou votre pharmacien. Si possible, montrez-lui l'inhalateur, l'emballage ou cette notice. Vous
remarquerez peuttre que votre cœur bat plus vite que d'habitude, que vous vous sentez fragile ou que vous
avez mal à la tête.
Si vous avez utilisé, sur une longue durée, plus de Relvar Ellipta que ce qui vous a été prescrit, il est
particulièrement important que vous demandiez conseil à votre médecin ou votre pharmacien car des
doses plus élevées de Relvar Ellipta peuvent réduire la quantité d'hormones stéroïdes produites naturellement
par votre corps.
Si vous oubliez d’utiliser Relvar Ellipta
N’utilisez pas une double dose pour compenser la dose oubliée. Il suffit de prendre la dose suivante à
l'heure habituelle.
Si vous êtes essoufflé ou si vous avez des sifflements, ou tout autre symptôme de crise d'asthme, utilisez
votre inhalateur d’action rapide (par exemple salbutamol), puis consultez un médecin dès que possible.
N’arrêtez pas d'utiliser Relvar Ellipta sans avis
Utilisez ce médicament aussi longtemps que votre médecin vous le recommande. N’arrêtez pas votre
traitement même si vous vous sentez mieux, sauf si votre médecin vous le conseille ; il ne sera efficace que
tant que vous le prendrez.
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Si vous avez d’autres questions sur l’utilisation de ce médicament, demandez plus d’informations à votre
médecin, à votre pharmacien ou à votre infirmier/ère.
4. Quels sont les effets indésirables éventuels ?
Comme tous les médicaments, ce médicament peut provoquer des effets indésirables, mais ils ne surviennent
pas systématiquement chez tout le monde.
Réactions allergiques
Les réactions allergiques sont rares (elles peuvent concerner jusqu’à 1 personne sur 1000).
Si vous avez l'un des symptômes suivants après avoir pris Relvar Ellipta, arrêtez de prendre ce
médicament et prévenez immédiatement votre médecin.
éruption cutanée (urticaire) ou rougeur,
gonflement, parfois du visage ou de la bouche (œdème de Quincke),
respiration devenant sifflante, toux ou difficulté à respirer,
sensation de faiblesse soudaine ou étourdissement (qui peut entraîner une chute ou une perte de
conscience).
Difficultés respiratoires immédiates
Les difficultés respiratoires immédiates après utilisation de Relvar Ellipta sont rares.
Si l’essoufflement ou les sifflements s'aggravent après l'utilisation de ce médicament, arrêtez de l'utiliser et
demandez une aide médicale immédiatement.
Pneumonie (infection pulmonaire) (effet indésirable fréquent pouvant concerner jusqu’à 1 personne sur 10)
Si vous présentez l’un des effets indésirables suivants pendant la prise de l’association furoate de
fluticasone/vilantérol, informez-en votre médecin, car ils pourraient être les symptômes d’une infection
pulmonaire :
• fvre ou frissons
• augmentation ou changement de coloration des expectorations (crachats)
• augmentation de la toux ou aggravation de l'essoufflement
Les autres effets indésirables :
Effets indésirables très fréquents
Qui peuvent concerner plus de 1 personne sur 10 :
maux de tête,
rhume.
Effets indésirables fréquents
Qui peuvent concerner jusqu'à 1 personne sur 10 :
taches en relief et douloureuses dans la bouche ou la gorge causées par une infection fongique
(candidose). Se rincer la bouche avec de l'eau immédiatement après l’utilisation de Relvar Ellipta
peut permettre d’éviter le développement de cet effet indésirable,
inflammation des poumons (bronchite),
infection de la gorge ou des sinus du nez,
grippe (influenza),
douleur et irritation à l'arrière de la bouche et de la gorge,
inflammation des sinus,
démangeaisons, nez qui coule ou bouché,
toux,
troubles de la voix,
affaiblissement des os, entraînant des fractures,
douleurs à l'estomac,
maux de dos,
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température élevée (fièvre),
douleurs articulaires,
contractures musculaires.
Effets indésirables peu fréquents
Qui peuvent concerner jusqu'à 1 personne sur 100 :
rythme cardiaque irrégulier,
vision floue,
augmentation du taux de sucre dans le sang (hyperglycémie).
Effets indésirables rares
Qui peuvent concerner jusqu'à 1 personne sur 1000 :
rythme cardiaque rapide (tachycardie),
sensations de battements du cœur irréguliers (palpitations),
tremblements,
anxiété.
Déclaration des effets secondaires
Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin ou votre pharmacien.
Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice.
Vous pouvez
également déclarer les effets indésirables directement via le système national de déclaration décrit en Annexe
V. En signalant les effets indésirables, vous contribuez à fournir davantage d’informations sur la sécurité du
médicament.
5. Comment conserver Relvar Ellipta ?
Tenir ce médicament hors de la vue et de la portée des enfants.
N’utilisez pas ce médicament après la date de péremption indiquée sur la boîte, la barquette et l’inhalateur
après EXP. La date de péremption fait référence au dernier jour de ce mois.
Conserver l’inhalateur à l’intérieur de la barquette scellée, à l’abri de l’humidité, et ne la sortir
qu’immédiatement avant la première utilisation. Lorsque la barquette est ouverte, l’inhalateur peut être
utilisé jusqu’à 6 semaines après la date d'ouverture de la barquette. Inscrivez la date à laquelle l’inhalateur
doit être jeté sur l'étiquette de l'inhalateur, dans l'espace prévu à cet effet. La date d’élimination doit être
reportée dès que l’inhalateur est sorti de sa barquette.
Conserver à une température ne dépassant pas 25°C.
S’il est conservé dans un réfrigérateur, laissez votre inhalateur revenir à température ambiante pendant
au moins une heure avant de l'utiliser.
Ne jetez aucun médicament au tout-à-l’égout ou avec les ordures ménagères. Demandez à votre pharmacien
d’éliminer les médicaments que vous n’utilisez plus. Ces mesures contribueront à protéger l’environnement.
6. Contenu de l’emballage et autres informations
Ce que contient Relvar Ellipta
- Les substances actives sont le furoate de fluticasone et le vilantérol.
- Concernant la dose de 92/22 microgrammes : chaque inhalation délivre une dose (au niveau de
l'embout buccal) de 92 microgrammes de furoate de fluticasone et 22 microgrammes de vilantérol
(sous forme de trifénatate).
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- Concernant la dose de 184/22 microgrammes : chaque inhalation livre une dose (au niveau de
l'embout buccal) de 184 microgrammes de furoate de fluticasone et 22 microgrammes de vilantérol
(sous forme de trifénatate).
- Les autres composants sont le lactose monohydraté (voir la rubrique 2 sous « Relvar Ellipta contient
du lactose ») et le stéarate de magnésium.
Comment se présente Relvar Ellipta et contenu de l’emballage extérieur
Relvar Ellipta est une poudre pour inhalation, en récipient unidose.
L’inhalateur Ellipta est un inhalateur gris clair avec un couvercle jaune et un compteur de doses. Il est
conditionné dans une barquette en aluminium avec un couvercle détachable. La barquette contient un sachet
dessiccant, pour réduire l'humidité dans l'emballage. Une fois que vous avez ouvert l’opercule de la
barquette, jetez le sachet dessiccant - ne pas le manger ou l’inhaler. L’inhalateur n'a pas besoin d'être stocké
dans la barquette en aluminium une fois qu'il a été ouvert.
Relvar Ellipta est disponible en conditionnement de 1 inhalateur contenant 14 ou 30 doses (quantité pour 14
ou 30 jours) et en conditionnement multiples contenant 90 doses (3 inhalateurs de 30, quantité pour 90
jours). Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.
Titulaire de l’Autorisation de mise sur le marché :
GlaxoSmithKline (Ireland) Limited
12 Riverwalk
Citywest Business Campus
Dublin 24
Irlande
Fabricant:
Glaxo Wellcome Production
Zone Industrielle No.2
23 Rue Lavoisier
27000 Evreux
France
Pour toute information complémentaire concernant ce médicament, veuillez prendre contact avec le
représentant local du titulaire de l’autorisation de mise sur le marché :
België/Belgique/Belgien
GlaxoSmithKline Pharmaceuticals s.a./n.v.
Tél/Tel: + 32 (0) 10 85 52 00
Lietuva
UAB “BERLIN-CHEMIE MENARINI BALTIC”
Tel: +370 52 691 947
lt@berlin-chemie.com
77
България
Берлин-Хеми/А. Менарини България” EООД
Teл.: +359 2 454 0950
bcsofia@berlin-chemie.com
Luxembourg/Luxemburg
GlaxoSmithKline Pharmaceuticals s.a./n.v.
Belgique/Belgien
Tél/Tel: + 32 (0) 10 85 52 00
Česká republika
GlaxoSmithKline s.r.o.
Tel: + 420 222 001 111
cz.info@gsk.com
Magyarország
Berlin-Chemie/A. Menarini Kft.
Tel.: +36 23501301
bc-hu@berlin-chemie.com
Danmark
GlaxoSmithKline Pharma A/S
Tlf: + 45 36 35 91 00
dk-info@gsk.com
Malta
GlaxoSmithKline (Ireland) Limited
Tel: +356 80065004
Deutschland
BERLIN-CHEMIE AG
Tel: +49 (0) 30 67070
Nederland
GlaxoSmithKline BV
Tel: + 31 (0) 33 2081100
Eesti
OÜ Berlin-Chemie Menarini Eesti
Tel: +372 667 5001
ee@berlin-chemie.com
Norge
GlaxoSmithKline AS
Tlf: + 47 22 70 20 00
Ελλάδα
Menarini Hellas A.E.
Τηλ: +30 210 83161 11-13
Österreich
GlaxoSmithKline Pharma GmbH
Tel: + 43 (0)1 97075 0
at.info@gsk.com
España
GlaxoSmithKline, S.A.
Tel: + 34 900 202 700
es-ci@gsk.com
Polska
GSK Services Sp. z o.o.
Tel.: + 48 (0)22 576 9000
France
Laboratoire GlaxoSmithKline
Tél.: + 33 (0)1 39 17 84 44
diam@gsk.com
Hrvatska
Berlin-Chemie Menarini Hrvatska d.o.o.
Tel: +385 1 4821 361
office-croatia@berlin-chemie.com
Portugal
GlaxoSmithKline – Produtos Farmacêuticos, Lda.
Tel: + 351 21 412 95 00
FI.PT@gsk.com
România
GlaxoSmithKline (Ireland) Limited
Tel: +40 800672524
Ireland
GlaxoSmithKline (Ireland) Limited
Tel: + 353 (0)1 4955000
Slovenija
Berlin-Chemie / A. Menarini Distribution
Ljubljana d.o.o.
Tel: +386 (0)1 300 2160
slovenia@berlin-chemie.com
Ísland
Vistor hf
mi: + 354 535 7000
Slovenská republika
Berlin-Chemie / A. Menarini Distribution
Slovakia s.r.o.
Tel: +421 2 544 30 730
slovakia@berlin-chemie.com
78
Italia
GlaxoSmithKline S.p.A.
Tel: + 39 (0)45 7741111
Suomi/Finland
GlaxoSmithKline Oy
Puh/Tel: + 358 (0)10 30 30 30
Κύπρος
GlaxoSmithKline (Ireland) Limited
Τηλ: +357 80070017
Sverige
GlaxoSmithKline AB
Tel: + 46 (0)8 638 93 00
info.produkt@gsk.com
Latvija
SIA Berlin-Chemie/Menarini BalticTel: +371
67103210
lv@berlin-chemie.com
United Kingdom (Northern Ireland)
GlaxoSmithKline (Ireland) Limited
Tel: + 44 (0)800 221441
customercontactuk@gsk.com
La dernière date à laquelle cette notice a été révisée est {MM/AAAA}
Autres sources d’informations
Des informations détaillées sur ce médicament sont disponibles sur le site internet de l’Agence européenne
des médicaments http://www.ema.europa.eu
.
79
Couvercle de
la b
arquette
Inhalateur
Cette notice
Boîte
Dessiccant
Barquette
Instructions d’utilisation étape par étape
Qu’est-ce que l’inhalateur Ellipta ?
La première fois que vous utilisez Relvar Ellipta, vous n'avez pas besoin de vérifier que l’inhalateur Ellipta
fonctionne correctement, ni de faire de manipulation particulière. Suivez juste les instructions « étape par
étape ».
La boîte de l'inhalateur Relvar Ellipta contient
L’inhalateur est conditionné dans une barquette. La barquette ne doit être ouverte que lorsque vous êtes
prêt à utiliser votre nouveau médicament. Lorsque vous êtes prêt à utiliser votre inhalateur, ouvrez la
barquette en retirant le couvercle. La barquette contient un sachet contenant un dessiccant pour réduire
l'humidité. Jetez ce sachet dessiccant vous ne devez ni l'ouvrir, ni l'avaler, ni l'inhaler.
Lorsque vous sortez l’inhalateur de sa barquette, il sera en position « fermée ». N’ouvrez l’inhalateur que
lorsque vous êtes prêt à inhaler votre dose de médicament. Lorsque la barquette est ouverte, inscrivez la
date à laquelle l’inhalateur doit être éliminé sur l'étiquette de l'inhalateur, dans l'espace prévu à cet effet. La
date à laquelle vous devez jeter l’inhalateur est de 6 semaines à compter de la date d'ouverture de la
barquette. L'inhalateur ne doit plus être utilisé après cette date. La barquette peut être éliminée après la
première ouverture.
Dessiccant
80
Si l'inhalateur est conservé au réfrigérateur, laissez-le revenir à température ambiante pendant au moins une
heure avant de l'utiliser.
Les instructions suivantes s'appliquent à l’inhalateur Ellipta, qu’il contienne 30 doses (quantité pour 30 jours)
ou 14 doses (quantité pour 14 jours).
1. Lisez ceci avant de prendre ce médicament
Si vous ouvrez et fermez le couvercle sans inhaler le médicament, la dose sera perdue. La dose perdue
sera maintenue à l'intérieur de l'inhalateur, mais ne sera plus disponible pour l’inhalation.
Il est impossible de prendre accidentellement trop de médicament ou une dose double en une seule
inhalation.
2. Préparez une dose
Ouvrez le couvercle lorsque vous êtes prêt à inhaler une dose. Ne secouez pas l’inhalateur.
Faites glisser le couvercle vers le bas jusqu'à ce que vous entendiez un «clic».
Votre médicament est maintenant prêt à être inhalé.
Le compteur de doses affiche 1 dose en moins pour le confirmer.
Compteur de doses
Il indique le nombre de doses restantes.
Avant la première inhalation, il indique
exactement 30 doses.
A chaque fois que vous ouvrez le
couvercle le compteur de doses affiche 1
dose en moins.
Lorsquil reste moins de 10 doses, la
moitié du compteur devient rouge.
Après lutilisation de la dernière dose, la
moitié du compteur de doses est rouge
et le chiffre 0 apparaît. Votre inhalateur
est maintenant vide.
Si vous ouvrez encore une fois le
couvercle, le compteur de dose deviendra
entièrement rouge.
Couvercle
A chaque fois que
vous l’ouvrez, vous
préparez une dose
de médicament.
81
Si votre inhalateur ne commence pas le décompte des doses lorsque vous entendez un «clic», il
ne délivrera pas de dose. Rapportez-le à votre pharmacien.
3. Inhalez votre médicament
Eloignez l’inhalateur de votre bouche et expirez autant que possible.
N’expirez pas dans l'inhalateur.
Placez l'embout buccal entre vos lèvres et fermez-les fermement autour de lui.
Ne bloquez pas la grille d’aération avec vos doigts.
Prenez une inspiration longue, profonde et régulière. Maintenez cette inspiration le plus
longtemps possible (pendant au moins 3-4 secondes).
Retirez l'inhalateur de votre bouche.
Expirez lentement et doucement.
Il est possible que vous ne sentiez ni le produit ni son goût même si vous utilisez correctement l’inhalateur.
Si vous voulez nettoyer l'embout buccal, utilisez un chiffon sec avant de fermer le couvercle.
4. Fermez l’inhalateur et rincez-vous la bouche
Faites glisser le couvercle vers le haut jusqu’à ce qu’il couvre l'embout buccal.
Vos lèvres s’adaptent à la
forme profilée de
l’embout buccal.
Ne bloquez pas la grille
d’aération avec vos doigts.
82
Rincez-vous la bouche après avoir utilisé l'inhalateur, n’avalez pas l’eau de rinçage.
Cela permettra de réduire la probabilité de développer des effets indésirables comme une irritation/douleur
de la bouche ou de la gorge.