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ANNEXE I
SUMÉ DES CARACTÉRISTIQUES DU PRODUIT
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1. NOMINATION DU MÉDICAMENT
Victoza 6 mg/ml, solution injectable en stylo prérempli
2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE
1 ml de solution contient 6 mg de liraglutide*. Un stylo prérempli contient 18 mg de liraglutide dans
3 ml.
* peptide analogue au glucagon-1 humain (GLP-1) produit par la technique de l’ADN recombinant
sur Saccharomyces cerevisiae.
Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.
3. FORME PHARMACEUTIQUE
Solution injectable.
Solution isotonique, incolore ou presque incolore et limpide ; pH = 8,15.
4. DONNÉES CLINIQUES
4.1 Indications thérapeutiques
Victoza est indiqué dans le traitement du diabète de type 2 de l’adulte pour obtenir un contrôle
glycémique en :
Monothérapie
Lorsque le régime alimentaire et l’exercice physique seuls ne permettent pas d’obtenir un contrôle
glycémique adéquat chez les patients pour lesquels l’utilisation de la metformine est considérée
comme inappropriée à cause d’une intolérance ou d’une contre-indication.
En association
Avec des antidiabétiques oraux et/ou l’insuline basale lorsque ceux-ci, combinés à un régime
alimentaire et de l’exercice physique, ne permettent pas d’obtenir un contrôle glycémique adéquat
(voir rubriques 4.4 et 5.1 pour les données disponibles sur les différentes associations).
4.2 Posologie et mode d’administration
Posologie
Afin d’améliorer la tolérance gastro-intestinale, le liraglutide sera initié à la dose de 0,6 mg par jour.
Après au moins une semaine de traitement, la dose devra être augmentée à 1,2 mg. En fonction de la
réponse clinique, après au moins une semaine de traitement, certains patients pourront être amenés à
bénéficier d’une augmentation de la dose de 1,2 mg à 1,8 mg afin d’obtenir un meilleur contrôle
glycémique. Une dose quotidienne supérieure à 1,8 mg n’est pas recommandée.
Victoza peut être ajouté à un traitement existant par metformine ou à un traitement par metformine et
thiazolidinedione. Le traitement par metformine et thiazolidinedione peut alors être poursuivi à la
même dose.
Victoza peut être ajouté à un traitement existant par sulfamide hypoglycémiant, à un traitement par
metformine et sulfamide hypoglycémiant ou à une insuline basale. Lorsque Victoza est ajouté à un
traitement par sulfamide hypoglycémiant ou à une insuline basale, une diminution de la dose du
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sulfamide hypoglycémiant ou de l’insuline basale devra être envisagée afin de réduire le risque
d’hypoglycémie (voir rubrique 4.4).
Une autosurveillance glycémique n’est pas nécessaire pour ajuster la dose de Victoza. Toutefois,
lorsque Victoza est associé initialement à un sulfamide hypoglycémiant ou à une insuline basale, une
autosurveillance glycémique pourra s’avérer nécessaire afin d’ajuster la dose du sulfamide
hypoglycémiant ou de l’insuline basale.
Populations particulières
Patients âgés (> 65 ans)
Aucun ajustement de la dose n’est nécessaire en fonction de l’âge. L’expérience clinique de ce
traitement chez les patients 75 ans est limitée (voir rubrique 5.2).
Insuffisance rénale
Aucun ajustement de la dose n’est nécessaire chez les patients présentant une insuffisance rénale
légère ou modérée (clairance de la créatinine de 60 à 90 ml/min et de 30 à 59 ml/min,
respectivement). Il n’y a pas d’expérience clinique de ce traitement chez les patients présentant une
insuffisance rénale sévère (clairance de la créatinine inférieure à 30 ml/min). Victoza ne peut être
actuellement recommandé chez les patients présentant une insuffisance rénale sévère, y compris les
patients présentant une insuffisance rénale terminale (voir rubrique 5.2).
Insuffisancepatique
Aucun ajustement de la dose n’est recommandé chez les patients présentant une insuffisance
hépatique légère ou modérée. Victoza n’est pas recommandé chez les patients présentant une
insuffisance hépatique sévère (voir rubrique 5.2).
Population pédiatrique
La sécurité et l’efficacité de Victoza chez les enfants et les adolescents de moins de 18 ans n’ont pas
été établies (voir rubrique 5.1). Aucune donnée n’est disponible.
Mode d’administration
Victoza ne doit pas être administré par voie intraveineuse ou intramusculaire.
Victoza doit être administré une fois par jour, quel que soit le moment de la journée, indépendamment
des repas. Victoza peut être injecté par voie sous-cutanée dans l’abdomen, la cuisse ou le haut du
bras. Le site d’injection et le moment de l’injection peuvent être modifiés sans ajustement de la dose.
Toutefois, il est préférable d’effectuer les injections de Victoza à peu près au même moment de la
journée, après avoir choisi l’heure la plus adaptée. Pour les instructions plus détaillées concernant
l’administration, voir la rubrique 6.6.
4.3 Contre-indications
Hypersensibilité à la substance active ou à l’un des excipients mentionnés à la rubrique 6.1.
4.4 Mises en garde spéciales et précautions d’emploi
Le liraglutide ne doit pas être utilisé chez les patients présentant un diabète de type 1 ou pour le
traitement d’une acidocétose diabétique.
Le liraglutide ne peut pas se substituer à l’insuline.
L’expérience chez les patients atteints d’une insuffisance cardiaque congestive de classe I ou II
NYHA (New York Heart Association) est limitée, le liraglutide doit donc être utilisé avec précaution.
Il ny a pas d’expérience chez les patients présentant une insuffisance cardiaque congestive de
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classe III ou IV NYHA, le liraglutide n’est donc pas recommandé chez ces patients.
L’expérience chez les patients présentant une maladie inflammatoire de l’intestin et une gastroparésie
diabétique est limitée. L’utilisation du liraglutide n’est pas recommandée chez ces patients puisqu’elle
est associée à des réactions indésirables gastro-intestinales passagères telles que nausées,
vomissements et diarrhées.
Pancréatite aiguë
L’utilisation d’agonistes des récepteurs du GLP-1 a été associée à un risque de développer une
pancréatite aiguë. Peu de cas de pancréatites aiguës ont été rapportés. Les patients doivent être
informés des symptômes caractéristiques de la pancréatite aiguë. En cas de suspicion de pancréatite,
Victoza devra être arrêté ; si une pancréatite aiguë est confirmée, Victoza ne devra pas être
réadministré. Il convient d’être prudent chez les patients ayant des antécédents de pancréatite.
Maladie thyroïdienne
Des effets indésirables thyroïdiens, comprenant augmentation de la calcitoninémie, goitre et
néoplasme thyroïdien, ont été rapportés dans les essais cliniques en particulier chez les patients
présentant une maladie thyroïdienne préexistante. Le liraglutide doit donc être utilisé avec précaution.
Hypoglycémie
Les patients traités par le liraglutide en association à un sulfamide hypoglycémiant ou à une insuline
basale peuvent présenter une augmentation du risque d’hypoglycémie (voir rubrique 4.8). Le risque
d’hypoglycémie peut être diminué en réduisant la dose du sulfamide hypoglycémiant ou de l’insuline
basale.
Déshydratation
Des signes et des symptômes de déshydratation, incluant une insuffisance rénale et une insuffisance
rénale aiguë, ont été rapportés chez des patients traités par le liraglutide. Les patients traités par le
liraglutide doivent être avertis du risque potentiel de déshydratation liée aux effets indésirables
gastro-intestinaux et doivent prendre des précautions pour éviter une perte hydrique.
4.5 Interactions avec d’autres médicaments et autres formes d’interactions
In vitro, le liraglutide a montré un très faible potentiel d’interaction pharmacocinétique avec d’autres
substances actives se liant au cytochrome P450 ou aux protéines plasmatiques.
Le léger ralentissement de la vidange gastrique observé avec le liraglutide est susceptible d’influencer
l’absorption des médicaments administrés de façon concomitante par voie orale. Les études
d’interaction n’ont pas mis en évidence de retard d’absorption cliniquement significatif et aucun
ajustement de la dose n’est donc nécessaire. Quelques patients traités par liraglutide ont signalé au
moins un épisode diarrhéique sévère. Une diarrhée peut influencer l’absorption concomitante des
médicaments pris par voie orale.
Warfarine et autres dérivés de la coumarine
Aucune étude d’interaction n’a été réalisée. Une interaction cliniquement significative avec des
principes actifs peu solubles ou à marge thérapeutique étroite comme la warfarine ne peut être exclue.
Lors de l’initiation du traitement par le liraglutide chez les patients sous warfarine ou autres dérivés
de la coumarine, il est recommandé de surveiller plus fréquemment l’INR (Rapport Normalisé
International).
Paracétamol
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Le liraglutide n’a pas modifié l’exposition totale au paracétamol après administration d’une dose
unique de 1 000 mg. La C
max
du paracétamol a diminué de 31 % et le t
max
médian a été retardé jusqu’à
15 min. Aucun ajustement de la dose n’est nécessaire en cas de prise concomitante de paracétamol.
Atorvastatine
Le liraglutide n’a pas modifié l’exposition totale à l’atorvastatine de façon cliniquement significative
après administration d’une dose unique de 40 mg d’atorvastatine. Par conséquent, aucun ajustement
de la dose d’atorvastatine n’est nécessaire en cas d’administration avec du liraglutide. Avec le
liraglutide, la C
max
de l’atorvastatine a diminué de 38 % et le t
max
médian a été retardé, passant de 1 h à
3 h.
Griséofulvine
Le liraglutide n’a pas modifié l’exposition totale à la griséofulvine après administration d’une dose
unique de 500 mg de griséofulvine. La C
max
de la griséofulvine a augmenté de 37 % alors que le t
max
médian n’a pas changé. Aucun ajustement de la dose de griséofulvine et des autres composés à
solubilité faible et perméabilité élevée n’est nécessaire.
Digoxine
Après administration d’une dose unique de 1 mg de digoxine avec du liraglutide, l’ASC de la
digoxine a été réduite de 16 % et la C
max
a diminué de 31 %. Le t
max
médian de la digoxine a été
retardé, passant de 1 h à 1,5 h. Ces résultats indiquent qu’aucun ajustement de la dose de la digoxine
n’est nécessaire.
Lisinopril
Après administration d’une dose unique de 20 mg de lisinopril avec du liraglutide, l’ASC du lisinopril
a été réduite de 15% et la C
max
a diminué de 27 %. Avec le liraglutide, le t
max
médian du lisinopril a é
retardé, passant de 6 h à 8 h. Ces résultats indiquent qu’aucun ajustement de la dose du lisinopril n’est
nécessaire.
Contraceptifs oraux
Après administration d’une dose unique d’un contraceptif oral, le liraglutide a diminué la C
max
de
l’éthinylestradiol et du lévonorgestrel de 12 et 13 % respectivement. Pour les deux composés, le t
max
a
été retardé de 1,5 h avec le liraglutide. Aucun effet cliniquement significatif sur l’exposition totale à
l’éthinylestradiol et au lévonorgestrel n’a été observé. Il n’est pas attendu de modification de l’effet
contraceptif lors d’une administration concomitante avec le liraglutide.
Insuline
Aucune interaction pharmacocinétique ou pharmacodynamique n’a été observée entre le liraglutide et
l’insuline détémir lors de l’administration d’une dose unique de 0,5 U/kg d’insuline détémir avec
1,8 mg de liraglutide à l’état d’équilibre chez des patients diabétiques de type 2.
4.6 Fertilité, grossesse et allaitement
Grossesse
Il n’existe pas de données suffisamment pertinentes concernant l’utilisation du liraglutide chez la
femme enceinte. Les études effectuées chez l’animal ont mis en évidence une toxicité sur la
reproduction (voir rubrique 5.3). Le risque potentiel chez l’espèce humaine n’est pas connu.
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Le liraglutide ne doit pas être utilisé pendant la grossesse, période durant laquelle il est recommandé
d’utiliser de l’insuline. En cas de projet de grossesse ou en cas de grossesse, le traitement par Victoza
devra être interrompu.
Allaitement
On ne sait pas si le liraglutide est excrété dans le lait maternel. Les études effectuées chez l’animal
ont montré que le liraglutide et lestabolites à forte homologie structurelle étaient peu transférés
dans le lait. Des études non cliniques réalisées chez de jeunes rats allaités ont mis en évidence un
ralentissement de la croissance néonatale lié au traitement (voir rubrique 5.3). En raison du manque
d’expérience, Victoza ne devra pas être utilisé pendant l’allaitement.
Fertilité
Hormis une légère diminution du nombre d'embryons vivants, les études effectuées chez l’animal
n’ont pas mis en évidence d’effets délétères sur la fertilité.
4.7 Effets sur l’aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines
Victoza n’a aucun effet ou qu’un effet négligeable sur l’aptitude à conduire des véhicules et à utiliser
des machines.
Les patients doivent être informés des précautions à prendre pour éviter une hypoglycémie lors de la
conduite de véhicules ou l’utilisation de machines, en particulier lorsque Victoza est utilisé en
association à un sulfamide hypoglycémiant ou à une insuline basale.
4.8 Effets indésirables
Résumé du profil de sécurité
Dans cinq essais cliniques de grande envergure et menés sur le long terme, plus de 2 500 patients ont
été traités, soit par Victoza seul, soit par Victoza en association à la metformine, à un sulfamide
hypoglycémiant (avec ou sans metformine) ou à la metformine associée à la rosiglitazone.
Les réactions indésirables les plus fréquemment observées pendant les essais cliniques étaient les
affections gastro-intestinales : les nausées et les diarrhées étaient très fréquentes, alors que les
vomissements, la constipation, les douleurs abdominales et la dyspepsie étaient fréquents. Ces
réactions indésirables gastro-intestinales peuvent survenir plus fréquemment en début de traitement.
Ces réactions s’atténuent généralement en quelques jours ou quelques semaines avec la poursuite du
traitement. Les céphalées et les rhinopharyngites étaient fréquentes également. De plus, les
hypoglycémies étaient fréquentes, voire très fréquentes lorsque le liraglutide était associé à un
sulfamide hypoglycémiant. Les cas d’hypoglycémie majeure ont principalement été observés en cas
d’association à un sulfamide hypoglycémiant.
Liste tabulée des réactions indésirables
Le tableau 1 répertorie les réactions indésirables observées lors des essais de phase 3 contrôlés à long
terme et les réactions indésirables rapportées spontanément (après commercialisation). La fréquence
des réactions indésirables rapportées spontanément (après commercialisation) a été calculée sur la
base de leur incidence lors des essais cliniques de phase 3.
Les fréquences sont définies de la manière suivante : très fréquent (≥ 1/10) ; fréquent (≥ 1/100,
< 1/10) ; peu fréquent (≥ 1/1 000, < 1/100) ; rare (≥ 1/10 000, < 1/1 000) ; très rare (< 1/10 000) ;
fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données disponibles). Au sein de chaque
groupe de fréquence, les réactions indésirables sont présentées suivant un ordre décroissant de gravité.
Tableau 1 Réactions indésirables lors des essais de phase 3 contrôlés à long terme et réactions
indésirables rapportées spontanément (après commercialisation)
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Classes de systèmes
d’organes MedDRA
Très
fréquent
Fréquent Peu fréquent Rare Très rare
Infections et
infestations
Rhinopharyngite
Bronchite
Affections du système
immunitaire
Réactions
anaphylactiques
Troubles du
métabolisme et de la
nutrition
Hypoglycémie
Anorexie
Diminution de
l’appétit
Affections du système
nerveux
Céphalées
Vertiges
Affections cardiaques
Augmentation de la
fréquence cardiaque
Affections gastro-
intestinales
Nausées
Diarrhées
Vomissements
Dyspepsie
Douleur abdominale
haute
Constipation
Gastrite
Flatulences
Distension
abdominale
Reflux gastro-
œsophagien
Gêne abdominale
Mal de dents
Obstruction
intestinale
Pancréatite
(y compris
pancréatite
nécrosante)
Affections de la peau
et du tissu sous-cutané
Rash
Affections du rein et
des voies urinaires
rénale
Insuffisance
Troubles généraux et
anomalies au site
d’administration
Fatigue
Réactions au site
d’injection
Investigations
Lipase augmentée*
Amylase
augmentée*
*Issu des essais cliniques contrôlés de phases 3b et 4, uniquement lorsque ces taux ont été mesurés.
Description de certaines réactions indésirables
Lors d’un essai clinique réalisé avec le liraglutide en monothérapie, le taux d’hypoglycémies
observées avec le liraglutide était inférieur à celui rapporté pour les patients traités par le comparateur
actif (glimépiride). Les réactions indésirables le plus fréquemment observées étaient les affections
gastro-intestinales, les infections et les infestations.
Hypoglycémie
La plupart des épisodes d’hypoglycémie confirmée observés au cours des essais cliniques étaient
mineurs. Aucun épisode d’hypoglycémie majeure n’a été observé durant l’essai réalisé avec le
liraglutide utilisé en monothérapie. Les hypoglycémies majeures peuvent survenir peu
fréquemment avec le liraglutide et ont principalement été observées lorsque le liraglutide était associé
à un sulfamide hypoglycémiant (0,02 événement/patient-année). Quelques rares épisodes
d’hypoglycémie (0,001 événement/patient-année) ont été observés lors de l’administration du
liraglutide en association à des antidiabétiques oraux autres que les sulfamides hypoglycémiants. Le
8
risque d’hypoglycémie est faible lorsque le liraglutide est utilisé en association à l’insuline basale
(1,0 événement/patient-année, voir rubrique 5.1).
Réactions indésirables gastro-intestinales
Lorsque le liraglutide était associé à la metformine, 20,7 % des patients ont rapporté au moins un
épisode nauséeux et 12,6 % des patients au moins un épisode diarrhéique. Lorsque le liraglutide était
associé à un sulfamide hypoglycémiant, 9,1 % des patients ont rapporté au moins un épisode nauséeux
et 7,9 % des patients au moins un épisode diarrhéique. La plupart de ces épisodes étaient d’intensité
légère à modérée et dose-dépendants. Chez la plupart des patients ayant initialement présenté des
nausées, la fréquence et l’intensité de celles-ci ont diminué avec la poursuite du traitement.
Les patients > 70 ans peuvent être davantage sujets aux effets indésirables gastro-intestinaux
lorsqu’ils sont traités par le liraglutide.
Les patients présentant une insuffisance rénale légère et modérée (clairance de la créatinine de 60 à
90 ml/min et de 30 à 59 ml/min, respectivement) peuvent être plus sujets aux effets indésirables
gastro-intestinaux lorsqu’ils sont traités par le liraglutide.
Sorties d’essai
Dans les essais contrôlés à long terme (26 semaines ou plus), l’incidence des sorties d’essai dues aux
effets indésirables était de 7,8 % chez les patients traités par le liraglutide et de 3,4 % chez les patients
traités par le comparateur. Chez les patients traités par le liraglutide, les réactions indésirables ayant le
plus fréquemment conduit à une sortie d’essai étaient les nausées (2,8 % des patients) et les
vomissements (1,5 %).
Réactions au site d’injection
Lors des essais cliniques contrôlés à long terme (26 semaines ou plus), environ 2 % des patients
traités par Victoza ont rapporté une réaction au site d’injection. Ces réactions étaient généralement de
faible intensité.
Pancréatite
Lors des essais cliniques à long terme réalisés avec Victoza, peu de cas (< 0,2 %) de pancréatite aiguë
ont été observés. Des pancréatites ont également été rapportées après la commercialisation du
médicament.
Réactions allergiques
Des réactions allergiques, notamment urticaire, rash et prurit, ont été rapportées lors de la
commercialisation de Victoza.
Quelques cas de réactions anaphylactiques associées à d’autres symptômes, tels qu’une hypotension,
des palpitations, une dyspnée et des œdèmes, ont été rapportés lors de la commercialisation de
Victoza. Quelques cas (0,05 %) d’angiœdème ont été rapportés au cours des essais cliniques à long
terme menés avec Victoza.
Déclaration des effets indésirables suspectés
La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle
permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de
santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration voir Annexe V.
4.9 Surdosage
Des cas de surdosage, jusqu’à 40 fois (72 mg) la dose d’entretien recommandée, ont été rapportés lors
des essais cliniques et lors de la commercialisation. De manière générale, les patients ont rapporté des
nausées, des vomissements et une diarrhée sévères. Aucun patient n’a rapporté d’hypoglycémie
sévère. Tous les patients se sont rétablis sans complication.
En cas de surdosage, un traitement symptomatique approprié doit être initié en fonction des signes
9
cliniques et des symptômes du patient.
5. PROPRIÉTÉS PHARMACOLOGIQUES
5.1 Propriétés pharmacodynamiques
Classe pharmacothérapeutique : Médicaments utilisés dans le diabète, autres médicaments réduisant
le glucose sanguin, à l’exclusion des insulines, code ATC : A10BX07
Mécanisme d’action
Le liraglutide est un analogue du GLP-1 présentant 97 % d’homologie avec le GLP-1 humain qui se
lie et active le récepteur du GLP-1. Le récepteur du GLP-1 est la cible du GLP-1 natif, une hormone
incrétine endogène qui potentialise de façon glucose-dépendante la sécrétion d’insuline par les
cellules bêta du pancréas. Contrairement au GLP-1 natif, le liraglutide possède chez l’homme un
profil pharmacocinétique et pharmacodynamique permettant son administration en une fois par jour.
Après administration sous-cutanée, le profil d’action prolongée fait intervenir trois mécanismes : une
auto-agrégation qui permet une absorption lente, une liaison à l’albumine et une stabilité accrue vis-à-
vis de l’enzyme dipeptidyl peptidase-4 (DPP-4) et de l’enzyme endopeptidase neutre (EPN), ce qui se
traduit par une longue demi-vie plasmatique.
L’action du liraglutide résulte d’une interaction spécifique avec les récepteurs du GLP-1, entraînant
une augmentation de la formation d’AMPc (adénosine monophosphate cyclique). Le liraglutide
stimule la sécrétion d’insuline de façon glucose-dépendante. Il diminue simultanément la sécrétion
excessive de glucagon, également de façon glucose-dépendante. Ainsi, quand la glycémie est élevée,
la sécrétion d’insuline est stimulée et la sécrétion de glucagon est inhibée. Inversement, lors d’une
hypoglycémie, le liraglutide diminue la sécrétion d’insuline sans altérer la sécrétion du glucagon. Le
mécanisme de diminution de la glycémie entraîne également un léger ralentissement de la vidange
gastrique. Le liraglutide réduit le poids et la masse grasse par des mécanismes diminuant la sensation
de faim et les apports énergétiques.
Le GLP-1 est un régulateur physiologique de l’appétit et de la prise alimentaire, mais son mécanisme
d’action exact n’est pas entièrement connu. Lors des études effectuées chez l’animal, l’administration
riphérique de liraglutide a entraîné une assimilation dans des régions cérébrales spécifiques
impliquées dans la régulation de l’appétit. Le liraglutide, par l’activation spécifique du récepteur du
GLP-1 (GLP-1R), a ainsi augmenté la satiété et diminué les principaux signaux de la faim, ce qui a
entraîné une perte de poids.
Effets pharmacodynamiques
Le liraglutide a une durée d’action de 24 heures. Il améliore le contrôle glycémique des patients
diabétiques de type 2 en diminuant la glycémie à jeun et la glycémie postprandiale.
Efficacité et sécurité cliniques
Cinq essais cliniques, contrôlés, randomisés, en double aveugle ont été réalisés afin d’évaluer les
effets du liraglutide sur le contrôle glycémique (Tableau 2). Le traitement par le liraglutide a permis
une amélioration statistiquement et cliniquement significative de l’HbA
1c
(hémoglobine glycosylée
A
1c
), de la glycémie à jeun et de la glycémie postprandiale par rapport au placebo.
Ces essais ont inclus 3 978 patients diabétiques de type 2 (2 501 patients traités par le liraglutide),
53,7 % étaient des hommes et 46,3 % des femmes. 797 patients (508 traités par le liraglutide) étaient
âgés 65 ans et 113 patients (66 traités par le liraglutide) étaient âgés 75 ans.
Des essais supplémentaires ont été réalisés avec le liraglutide chez 1 901 patients, dont quatre essais
10
cliniques contrôlés, randomisés, en ouvert (incluant 464, 658, 323 et 177 patients par essai) et un essai
clinique contrôlé, randomisé, en double aveugle chez des patients diabétiques de type 2 présentant une
insuffisance rénale modérée (279 patients).
Contrôle glycémique
Monothérapie
À 52 semaines, le liraglutide en monothérapie a permis une diminution statistiquement significative et
durable de l’HbA
1c
par rapport au glimépiride 8 mg (-0,84 % pour 1,2 mg, -1,14 % pour 1,8 mg vs
- 0,51 % pour le comparateur) chez les patients précédemment traités soit par un régime alimentaire et
de l’exercice physique, soit par un antidiabétique oral en monothérapie à une dose ne dépassant pas la
moitié de la dose maximale tolérée (Tableau 2).
Association aux antidiabétiques oraux
À 26 semaines, le liraglutide en association à la metformine, au glimépiride ou en association à la
metformine et rosiglitazone, a permis une diminution statistiquement significative (p < 0,0001) et
durable de l’HbA
1c
par rapport aux patients sous placebo (tableaux 2 à 5).
Tableau 2 Liraglutide en monothérapie (52 semaines) et en association avec des antidiabétiques
oraux (26 semaines)
n HbA
1c
moyenne à
l’inclusion
(%)
Variation de
l’HbA
1c
moyenne par
rapport à
l’inclusion
(%)
Patients (%)
ayant atteints
une
HbA
1c
<7%
Poids
moyen à
l’inclusion
(kg)
Variation du
poids moyen
à l’inclusion
(kg)
Monothérapie
Liraglutide 1,2 mg 251 8,18 -0,84
*
42,8
1
, 58,3
3
92,1 -2,05
**
Liraglutide 1,8 mg 246 8,19 -1,14
**
50,9
1
, 62,0
3
92,6 -2,45
**
Glimépiride 8 mg/jour 248 8,23 -0,51 27,8
1
, 30,8
3
93,3 1,12
En association à la metformine (2 000 mg/jour)
Liraglutide 1,2 mg 240 8,3
-0,97
35,3
1
, 52,8
2
88,5 -2,58
**
Liraglutide 1,8 mg 242 8,4
-1,00
42,4
1
, 66,3
2
88,0 -2,79
**
Placebo
121
8,4
0,09
10,8
1
, 22,5
2
91,0
-1,51
Glimépiride 4 mg/jour
242
8,4
-0,98
36,3
1
, 56,0
2
89,0
0,95
En association au glimépiride (4 mg/jour)
Liraglutide 1,2 mg
228
8,5
-1,08
**
34,5
1
, 57,4
2
80,0
0,32
**
Liraglutide 1,8 mg
234
8,5
-1,13
**
41,6
1
, 55,9
2
83,0
-0,23
**
Placebo
114
8,4
0,23
7,5
1
, 11,8
2
81,9
-0,10
Rosiglitazone 4 mg/jour
231
8,4
-0,44
21,9
1
, 36,1
2
80,6
2,11
En association à la metformine (2 000 mg/jour) + rosiglitazone (4 mg deux fois par jour)
Liraglutide 1,2 mg 177 8,48 -1,48 57,5
1
95,3 -1,02
Liraglutide 1,8 mg 178 8,56 -1,48 53,7
1
94,9 -2,02
Placebo 175 8,42 -0,54 28,1
1
98,5 0,60
En association à la metformine (2 000 mg/jour) + glimépiride (4 mg/jour)
Liraglutide 1,8 mg 230 8,3 -1,33
*
53,1
1
85,8 -1,81
**
Placebo 114 8,3 -0,24 15,3
1
85,4 -0,42
Insuline glargine
4
232 8,1 -1,09 45,8
1
85,2 1,62
*Supériorité (p< 0,01) vs. comparateur actif ; **Supériorité (p>0,0001) vs. comparateur actif ;
Non- infériorité
(p< 0,0001) vs. comparateur actif
1
tous les patients ;
2
précédente monothérapie par antidiabétique oral ;
3
patients précédemment traités par régime
alimentaire
11
4
la dose de l’insuline glargine était déterminée en ouvert et était conforme à l’algorithme pour la titration de
l’insuline glargine. La titration de la dose de l’insuline glargine était réalisée par le patient sur les instructions de
l’investigateur :
Schéma de titration de l’insuline glargine
Auto-contrôles de la GAJ (glycémie à jeun)
Augmentation de la dose de l’insuline glargine
(UI)
Objectif : ≤ 5,5 mmol/l (≤ 100 mg/dl)
Aucun ajustement
> 5,5 et < 6,7 mmol/l (> 100 et < 120 mg/dl)
0 – 2 UI
a
≥ 6,7 mmol/l (≥ 120 mg/dl)
2 UI
a
En accord avec les recommandations individuelles de l’investigateur lors de la précédente visite,
cela dépend par exemple si le patient a fait une hypoglycémie.
Association à l’insuline
Dans un essai clinique de 104 semaines, 57 % des patients diabétiques de type 2, traités par l’insuline
dégludec en association avec la metformine, ont atteint la cible d'HbA
1c
< 7 %. Les patients restants
ont poursuivi dans un essai clinique en ouvert de 26 semaines et ont été randomisés pour recevoir, en
plus de leur traitement, soit le liraglutide soit une seule injection d'insuline asparte (lors du repas le
plus copieux). Dans le bras insuline dégludec + liraglutide, la dose d’insuline a été réduite de 20 %
afin de diminuer le risque d'hypoglycémie. L’ajout du liraglutide a entraîné une réduction
significativement et statistiquement plus importante de l'HbA
1c
(-0,73 % pour le liraglutide vs -0,40 %
pour le comparateur) et du poids corporel (-3,03 kg vs 0,72 kg). Le taux d'épisodes hypoglycémiques
(par patient-année d'exposition) était statistiquement et significativement plus bas lors de l'ajout du
liraglutide par rapport à l'ajout d'une seule injection d'insuline asparte (1,0 vs 8,15 ; ratio : 0,13 ;
IC 95 % : 0,08 ; 0,21).
Dans un essai clinique de 52 semaines, l'ajout d'insuline détémir au liraglutide 1,8 mg et à la
metformine, chez les patients insuffisamment contrôlés sous liraglutide et metformine seuls, a permis
une diminution de 0,54 % d'HbA
1c
depuis l'inclusion, comparé à une diminution de 0,20 % d'HbA
1c
dans le groupe contrôle liraglutide 1,8 mg plus metformine. La perte de poids a été maintenue. Une
faible augmentation du taux d’épisodes d’hypoglycémie mineure a été observée (0,23 versus
0,03 événements par patient-année).
Utilisation chez les patients présentant une insuffisance rénale
Dans un essai en double aveugle comparant l’efficacité et la sécurité du liraglutide 1,8 mg par rapport
au placebo, en association à l’insuline et/ou à des antidiabétiques oraux, chez des patients diabétiques
de type 2 présentant une insuffisance rénale modérée, le liraglutide était supérieur au placebo en
termes de diminution d’HbA
1c
après 26 semaines (-1,05 % vs -0,38 %). Significativement plus de
patients ont atteint une HbA
1c
inférieure à 7 % avec le liraglutide en comparaison au placebo (52,8 %
vs 19,5 %). Dans les deux groupes, une diminution du poids a été observée : 2,4 kg avec le
liraglutide vs –1,09 kg avec le placebo. Le risque d’épisodes hypoglycémiques était comparable entre
les deux groupes de traitement. Le profil de sécurité du liraglutide était globalement similaire à celui
observé dans d’autres études menées avec le liraglutide.
Proportion de patients ayant obtenu une diminution de l’HbA
1c
Le liraglutide seul a permis à un nombre significativement et statistiquement plus grand de patients
d’atteindre un taux d’HbA
1c
6,5 % à 52 semaines, par rapport aux patients ayant reçu du glimépiride
(37,6 % pour 1,8 mg et 28,0 % pour 1,2 mg vs 16,2 % pour le comparateur).
Le liraglutide en association à la metformine, au glimépiride ou à la metformine et rosiglitazone, a
permis à un nombre significativement et statistiquement plus grand de patients d’atteindre un taux
d’HbA
1c
6,5 % à 26 semaines, par rapport aux patients ayant reçu ces médicaments seuls (p
0,0001).
Glycémie à jeun
12
Le liraglutide en monothérapie et en association à un ou deux antidiabétiques oraux a permis une
diminution de la glycémie à jeun de 13 à 43,5 mg/dl (0,72 à 2,42 mmol/l). Cette diminution a été
observée dès les deux premières semaines de traitement.
Glycémie postprandiale
Le liraglutide diminue la glycémie postprandiale des trois principaux repas de 31 à 49 mg/dl (1,68 à
2,71 mmol/l).
Fonction bêta-cellulaire
Les essais cliniques réalisés avec le liraglutide mettent en évidence une amélioration de la fonction
bêta-cellulaire sur la base de mesures telles que le modèle d’homéostasie de la fonction bêta-cellulaire
(HOMA-B) et le rapport pro-insuline/insuline. Une amélioration de la première et de la deuxième
phase de sécrétion d’insuline après 52 semaines de traitement par liraglutide a été démontrée dans un
sous-groupe de patients présentant un diabète de type 2 (n=29).
Poids
Le liraglutide seul et en association à la metformine, à la metformine et glimépiride ou à la
metformine et rosiglitazone, a permis une diminution durable du poids de 1,0 kg à 2,8 kg pendant
toute la durée des essais.
Une perte de poids plus importante a été observée chez les patients ayant un indice de masse
corporelle (IMC) élevé à l’inclusion.
Evaluation cardiovasculaire
Pression artérielle
Sur toute la durée des essais, le liraglutide a permis une diminution moyenne de la pression artérielle
systolique de 2,3 à 6,7 mmHg par rapport à l’inclusion. Le liraglutide a permis une diminution
moyenne de la pression artérielle systolique de 1,9 à 4,5 mmHg par rapport aux comparateurs actifs.
L’analyse post-hoc des événements indésirables cardiovasculaires majeurs graves (décès d’origine
cardiovasculaire, infarctus du myocarde, accident vasculaire cérébral) survenus dans tous les essais de
phases 2 et 3 de durée intermédiaire et de longue durée (de 26 semaines jusqu’à 100 semaines) a
inclus 5 607 patients (dont 3 651 étaient exposés au liraglutide) et n’a pas montré d’augmentation du
risque cardiovasculaire (rapport des taux d’incidence de 0,75 (IC 95% : 0,35 ; 1,63) sur le critère
composite entre le liraglutide et l’ensemble des comparateurs (metformine, glimépiride, rosiglitazone,
insuline glargine, placebo)). Les patients à haut risque cardiovasculaire ont été exclus des essais et les
taux d’incidence des événements cardiovasculaires majeurs graves survenus au cours des essais
étaient faibles (6,02 pour 1 000 patients-années chez les patients traités par le liraglutide et 10,45 chez
les patients traités par tous les comparateurs), ne permettant pas ainsi de conclure.
Immunogénicité
Compte tenu des propriétés potentiellement immunogènes des médicaments contenant des protéines
ou des peptides, les patients traités par liraglutide peuvent développer des anticorps anti-liraglutide.
En moyenne, 8,6 % des patients ont développé des anticorps. L’apparition d’anticorps n’a pas été
associée à une perte d’efficacité du liraglutide.
Population pédiatrique
L’Agence européenne des médicaments a différé l’obligation de soumettre les résultats d’études
réalisées avec Victoza dans un ou plusieurs sous-groupes de la population pédiatrique dans le diabète
de type 2 (voir rubrique 4.2 pour les informations concernant l’usage pédiatrique).
Autres données cliniques
Dans un essai clinique mené en ouvert, comparant l’efficacité et la sécurité du liraglutide (1,2 mg
et 1,8 mg) et de la sitagliptine (100 mg, un inhibiteur de la DPP-4), chez des patients n’ayant pas
13
obtenu un contrôle glycémique adéquat sous metformine (HbA
1c
moyenne de 8,5%), le liraglutide,
aux deux doses, était statistiquement supérieur à la sitagliptine en termes de diminution d’HbA
1c
après
26 semaines (-1,24 %, -1,50 % vs -0,90 %, p < 0,0001). Les patients traités avec le liraglutide ont eu
une diminution significative de leur poids par rapport aux patients traités par la sitagliptine (-2,9 kg et
-3,4 kg vs -1,0 kg, p < 0,0001). Une plus grande proportion de patients traités par le liraglutide a eu
des nausées transitoires vs les patients traités par la sitagliptine (20,8 % et 27,1 % pour les groupes
liraglutide vs 4,6 % pour le groupe sitagliptine). La diminution dHbA
1c
et la supériorité vs la
sitagliptine, observées après 26 semaines de traitement par le liraglutide (1,2 mg et 1,8 mg), ont été
maintenues après 52 semaines de traitement (-1,29 % et -1,51 % vs -0,88 %, p < 0,0001). Le transfert
de patients du groupe sitagliptine vers le groupe liraglutide après 52 semaines de traitement a permis
d’obtenir une diminution supplémentaire et statistiquement significative de l’HbA
1c
(-0,24 % et
-0,45 %, IC 95 % : -0,41 à -0,07 et -0,67 à -0,23) à la semaine 78, cependant un groupe de contrôle
formel n’était pas disponible.
Dans un essai clinique mené en ouvert, comparant l’efficacité et la sécurité du liraglutide 1,8 mg, en
une injection par jour, et de l’exénatide 10 mcg, en deux injections par jour, chez des patients n’ayant
pas obtenu un contrôle glycémique adéquat sous metformine et/ou sulfamide hypoglycémiant (HbA
1c
moyenne de 8,3 %), le liraglutide était statistiquement supérieur à l’exénatide en termes de diminution
d’HbA
1c
après 26 semaines de traitement (-1,12 % vs -0,79 % ; différence estimée : -0,33 ; IC 95 % : -
0,47 à -0,18). Significativement plus de patients ont atteint un taux d’HbA
1c
inférieur à 7 % avec le
liraglutide en comparaison à l’exénatide (54,2 % vs 43,4 %, p = 0,0015). Les deux traitements ont
permis une perte moyenne de poids d’approximativement 3 kg. Le transfert de patients du groupe
exénatide vers le groupe liraglutide après 26 semaines de traitement a permis d’obtenir une
diminution supplémentaire et statistiquement significative de l’HbA
1c
(-0,32 %, IC 95 % : -0,41 à -
0,24) à la semaine 40, cependant un groupe de contrôle formel n’était pas disponible. Durant les
26 semaines, 12 effets indésirables graves sont survenus chez 235 patients (5,1 %) sous liraglutide, et
6 effets indésirables graves sont survenus chez 232 patients (2,6 %) sous exénatide. Il n’y a eu aucune
tendance particulière en termes d’événements par classes de systèmes d’organes.
Dans un essai clinique mené en ouvert, comparant l’efficacité et la sécurité du liraglutide 1,8 mg à
celles du lixisénatide 20 mcg chez 404 patients n’ayant pas obtenu un contrôle glycémique adéquat
sous metformine (HbA
1c
moyenne de 8,4 %), le liraglutide était supérieur au lixisénatide en termes de
diminution d’HbA
1c
après 26 semaines de traitement (-1,83 % vs -1,21 %, p < 0,0001).
Significativement plus de patients ont atteint un taux d’HbA
1c
inférieur à 7 % avec le liraglutide en
comparaison au lixisénatide (74,2 % vs 45,5 %, p < 0,0001), ainsi qu’un taux cible d’HbA
1c
inférieur
ou égal à 6,5 % (54,6 % vs 26,2 %, p < 0,0001). Une perte de poids a été observée dans les deux bras
de traitement (-4,3 kg avec le liraglutide et -3,7 kg avec le lixisénatide). Des effets indésirables gastro-
intestinaux étaient plus fréquemment rapportés avec le traitement par liraglutide (43,6 % vs 37,1 %).
5.2 Propriétés pharmacocinétiques
Absorption
L’absorption du liraglutide administré par voie sous-cutanée est lente. La concentration sérique
maximale est atteinte entre 8 et 12 heures après l’injection. Après administration sous-cutanée d’une
dose unique de 0,6 mg de liraglutide, la concentration sérique maximale estimée était de 9,4 nmol/l.
Après administration de 1,8 mg de liraglutide, la concentration moyenne du liraglutide à l’état
d’équilibre (ASC
τ/24
) était d’environ 34 nmol/l. L’exposition au liraglutide a augmenté
proportionnellement à la dose. Le coefficient de variation intra-individuel de l’ASC du liraglutide
était de 11 % après administration d’une dose unique.
La biodisponibilité absolue du liraglutide après administration sous-cutanée est d’environ 55 %.
Distribution
Après administration sous-cutanée, le volume de distribution apparent est de 11 à 17 l. Après
administration intraveineuse du liraglutide, le volume de distribution moyen est de 0,07 l/kg. Le
14
liraglutide se lie largement aux protéines plasmatiques (> 98 %).
Biotransformation
Dans les 24 heures suivant l’administration d’une dose unique de [
3
H]-liraglutide radiomarqué à des
patients sains, le principal composant plasmatique était le liraglutide intact. Deux métabolites
plasmatiques mineurs ont été détectés (≤ 9 % et ≤ 5 % de la radioactivité plasmatique totale). Le
liraglutide est métabolisé de la même manière que les grosses protéines et aucun organe en particulier
n’a été identifié comme étant la voie d’élimination principale.
Élimination
Après administration d’une dose de [
3
H]-liraglutide, le liraglutide intact n’a pas été détecté dans les
urines ni dans les fèces. Seule une proportion minime de la radioactivité administrée a été excrétée
dans les urines ou dans les fèces sous forme de métabolites issus du liraglutide (6 % et 5 %
respectivement). La radioactivité urinaire et fécale a été principalement excrétée pendant les 6 à
8 premiers jours respectivement, sous la forme de trois métabolites mineurs.
Après administration sous-cutanée d’une dose unique de liraglutide, la clairance moyenne est
d’environ 1,2 l/h avec une demi-vie d’élimination d’environ 13 heures.
Populations particulières
Patients âgés :
L’âge n’a aucun effet cliniquement significatif sur la pharmacocinétique du liraglutide d’après les
résultats d’une étude pharmacocinétique menée chez des sujets sains et les résultats de l’analyse des
données pharmacocinétiques de population chez des patients de 18 à 80 ans.
Sexe :
Le sexe n’a aucun effet cliniquement significatif sur la pharmacocinétique du liraglutide d’après les
résultats de l’analyse des données pharmacocinétiques de population chez des patients de sexe
masculin et féminin et d’une étude pharmacocinétique menée chez des sujets sains.
Origine ethnique :
L’origine ethnique n’a aucun effet cliniquement significatif sur la pharmacocinétique du liraglutide
d’après les résultats d’une analyse pharmacocinétique de population incluant des patients d’ethnie
blanche, noire, asiatique et hispanique.
Obésité :
L’analyse pharmacocinétique de population suggère que l’indice de masse corporelle (IMC) n’a aucun
effet significatif sur la pharmacocinétique du liraglutide.
Insuffisancepatique :
La pharmacocinétique du liraglutide a été évaluée chez des patients présentant un degré variable
d’insuffisance hépatique dans un essai en dose unique. L’exposition au liraglutide a diminué de 13 à
23 % chez les patients qui présentaient une insuffisance hépatique légère à modérée par rapport aux
sujets sains.
L’exposition était significativement diminuée (44 %) chez les patients présentant une insuffisance
hépatique sévère (score de Child Pugh > 9).
Insuffisance rénale :
L’exposition au liraglutide s’est révélée plus faible chez les patients qui présentaient une insuffisance
rénale par rapport aux sujets ayant une fonction rénale normale. L’exposition au liraglutide a diminué
de 33 %, 14 %, 27 % et 26 % chez les patients présentant respectivement une insuffisance rénale
légère (clairance de la créatinine Cl
cr
de 50 à 80 ml/min), modérée (Cl
cr
de 30 à 50 ml/min), sévère
(Cl
cr
< 30 ml/min) et en insuffisance rénale terminale nécessitant une dialyse.
15
De même, dans un essai clinique de 26 semaines chez des patients diabétiques de type 2 présentant
une insuffisance rénale modérée (Cl
cr
de 30 à 59 ml/min, voir rubrique 5.1), l’exposition au liraglutide
était diminuée de 26 % en comparaison aux résultats observés dans un essai clinique chez des patients
diabétiques de type 2 présentant une fonction rénale normale ou une insuffisance rénale légère.
5.3 Données de sécurité préclinique
Les données non cliniques issues des études conventionnelles de pharmacologie de sécurité,
toxicologie en administration répétée ou génotoxicité n’ont pas révélé de risque particulier pour
l’homme.
Des tumeurs non létales des cellules C de la thyroïde ont été observées lors d’études de
carcinogénicité sur 2 ans chez le rat et la souris. Chez le rat, aucune dose sans effet nocif observé
(DSENO) n’a été observée. Ces tumeurs n’ont pas été observées chez des singes traités pendant
20 mois. Ces résultats décrits chez les rongeurs sont dus à un mécanisme non génotoxique, spécifique,
médié par les récepteurs du GLP-1, auquel les rongeurs sont particulièrement sensibles. La pertinence
de ces résultats pour l’homme est probablement faible mais ne peut pas être complètement exclue.
Aucun autre type de tumeurs liées au traitement n’a été identifié.
Les études effectuées chez l’animal n’ont mis en évidence aucun effet délétère direct sur la fertilité
mais une légère augmentation des morts embryonnaires précoces a été observée à la dose la plus
élevée. L’administration de Victoza en milieu de gestation a entraîné une perte de poids maternelle et
une diminution de la croissance fœtale, avec des effets ambigus sur la cage thoracique chez le rat et
une modification du squelette chez le lapin. Chez les rats exposés à Victoza, on a observé un
ralentissement de la croissance néonatale, qui a persisté après le sevrage chez le groupe recevant des
doses élevées. Il n’est pas établi si le retard de croissance des jeunes rats est imputable à une
consommation de lait réduite due à un effet direct du GLP-1 ou à une baisse de la production de lait
maternel induite par une réduction de l’apport calorique.
Suite à une injection intra-artérielle de liraglutide chez le lapin, une hémorragie légère à modérée, un
érythème et un gonflement au site d’injection ont été observés.
6. DONNÉES PHARMACEUTIQUES
6.1 Liste des excipients
Phosphate disodique dihydraté
Propylène glycol
Phénol
Eau pour préparations injectables
6.2 Incompatibilités
Certaines substances mélangées à Victoza peuvent entraîner une dégradation du liraglutide. En
l’absence d’études de compatibilité, ce médicament ne doit pas être mélangé avec d’autres
médicaments.
6.3 Durée de conservation
30 mois.
Après la première utilisation : 1 mois.
6.4 Précautions particulières de conservation
16
À conserver au réfrigérateur (entre 2°C et 8°C).
Ne pas congeler.
À conserver à distance du compartiment de congélation.
Après la première utilisation : à conserver à une température ne dépassant pas 30°C ou à conserver au
réfrigérateur (entre 2°C et 8°C). Ne pas congeler.
Conserver le capuchon sur le stylo, à l’abri de la lumière.
6.5 Nature et contenu de l’emballage extérieur
Cartouche (verre de type 1) munie d’un piston (bromobutyle) et d’un bouchon
(bromobutyle/polyisoprène) contenu dans un stylo prérempli multidose jetable en polyoléfine et
polyacétal.
Chaque stylo contient 3 ml de solution, délivrant 30 doses de 0,6 mg, 15 doses de 1,2 mg ou 10 doses
de 1,8 mg.
Boîtes de 1, 2, 3, 5 ou 10 stylos préremplis.
Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.
6.6 Précautions particulières d’élimination et manipulation
Victoza ne doit pas être utilisé si la solution n’est pas limpide et incolore ou presque incolore.
Victoza ne doit pas être utilisé s’il a été congelé.
Victoza peut être administré avec des aiguilles d’une longueur maximale de 8 mm et d’un diamètre
minimal de 32G. Le stylo est conçu pour être utilisé avec les aiguilles NovoFine ou NovoTwist à
usage unique.
Les aiguilles ne sont pas incluses.
Le patient doit être averti du fait qu’il doit jeter l’aiguille d’injection conformément à la
réglementation en vigueur après chaque injection et conserver le stylo sans aiguille d’injection
attachée. Ceci prévient les risques de contamination, d’infection et de fuite. Cela garantit également la
précision du dosage.
7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
Novo Nordisk A/S
Novo Allé
DK-2880 Bagsværd
Danemark
8. NUMÉROS D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
EU/1/09/529/001-005
9. DATE DE PREMIÈRE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DE
L’AUTORISATION
Date de première autorisation : 30 juin 2009
Date de dernier renouvellement : 11 avril 2014
17
10. DATE DE MISE À JOUR DU TEXTE
Des informations détaillées sur ce médicament sont disponibles sur le site internet de l’Agence
européenne des médicaments http://www.ema.europa.eu
.
18
ANNEXE II
A. FABRICANT DE LA SUBSTANCE ACTIVE D’ORIGINE
BIOLOGIQUE ET FABRICANT RESPONSABLE DE LA
LIBÉRATION DES LOTS
B. CONDITIONS OU RESTRICTIONS DE DÉLIVRANCE ET
D’UTILISATION
C. AUTRES CONDITIONS ET OBLIGATIONS DE
L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
D. CONDITIONS OU RESTRICTIONS EN VUE D’UNE
UTILISATION SÛRE ET EFFICACE DU MÉDICAMENT
19
A. FABRICANT DE LA SUBSTANCE ACTIVE D’ORIGINE BIOLOGIQUE ET
FABRICANT RESPONSABLE DE LA LIBÉRATION DES LOTS
Nom et adresse du fabricant de la substance active d’origine biologique
Novo Nordisk A/S
Hallas Allé
DK-4400 Kalundborg
Danemark
Nom et adresse du fabricant responsable de la libération des lots
Novo Nordisk A/S
Novo Allé
DK-2880 Bagsværd
Danemark
B. CONDITIONS OU RESTRICTIONS DE DÉLIVRANCE ET D’UTILISATION
Médicament soumis à prescription médicale.
C. AUTRES CONDITIONS ET OBLIGATIONS DE L’AUTORISATION DE MISE SUR
LE MARCHÉ
Rapports périodiques actualisés de sécurité (PSUR)
Les exigences relatives à la soumission des rapports périodiques actualisés de sécurité pour ce
médicament sont définies dans la liste des dates de référence pour l’Union (liste EURD) prévue à
l’article 107 quater, paragraphe 7, de la directive 2001/83/CE et ses actualisations publiées sur le
portail web européen des médicaments.
D. CONDITIONS OU RESTRICTIONS EN VUE D’UNE UTILISATION SÛRE ET
EFFICACE DU MÉDICAMENT
Plan de gestion des risques (PGR)
Le titulaire de l’autorisation de mise sur le marché réalisera les activités de pharmacovigilance et
interventions requises décrites dans le PGR adopté et présenté dans le Module 1.8.2 de l’autorisation
de mise sur le marché, ainsi que toutes actualisations ultérieures adoptées du PGR.
De plus, un PGR actualisé doit être soumis :
à la demande de l’Agence européenne des médicaments ;
dès lors que le système de gestion des risques est modifié, notamment en cas de réception
de nouvelles informations pouvant entraîner un changement significatif du profil
bénéfice/risque, ou lorsqu’une étape importante (pharmacovigilance ou minimisation du
risque) est franchie.
20
ANNEXE III
ÉTIQUETAGE ET NOTICE
21
A. ÉTIQUETAGE
22
MENTIONS DEVANT FIGURER SUR L’EMBALLAGE EXTÉRIEUR
ÉTUI
1. NOMINATION DU MÉDICAMENT
Victoza 6 mg/ml, solution injectable en stylo prérempli
Liraglutide
2. COMPOSITION EN SUBSTANCE ACTIVE
1 ml contient 6 mg de liraglutide. Un stylo prérempli contient 18 mg de liraglutide
3. LISTE DES EXCIPIENTS
Phosphate disodique dihydraté, propylène glycol, phénol, eau pour préparations injectables
4. FORME PHARMACEUTIQUE ET CONTENU
Solution injectable.
1 stylo
2 stylos
3 stylos
5 stylos
10 stylos
Chaque stylo contient 3 ml de solution, délivrant 30 doses de 0,6 mg, 15 doses de 1,2 mg ou 10 doses
de 1,8 mg.
5. MODE ET VOIE D’ADMINISTRATION
Lire la notice avant utilisation.
Voie sous-cutanée
Le stylo Victoza est conçu pour être utilisé avec les aiguilles NovoFine ou NovoTwist à usage unique.
Les aiguilles ne sont pas incluses.
6. MISE EN GARDE SPÉCIALE INDIQUANT QUE LE MÉDICAMENT DOIT ÊTRE
CONSERVÉ HORS DE VUE ET DE PORTÉE DES ENFANTS
Tenir hors de la vue et de la portée des enfants.
7. AUTRES MISES EN GARDE SPÉCIALES, SI NÉCESSAIRE
Ne pas conserver le stylo avec une aiguille attachée.
Réservé à l’utilisation par un seul patient
23
8. DATE DE PÉREMPTION
EXP
Jeter le stylo 1 mois après la première utilisation.
9. PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES DE CONSERVATION
À conserver au réfrigérateur. Ne pas congeler.
Après la première utilisation du stylo, à conserver à une température ne dépassant pas 30°C ou au
réfrigérateur. Ne pas congeler.
Conserver le capuchon sur le stylo, à l’abri de la lumière.
10. PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES D’ÉLIMINATION DES MÉDICAMENTS NON
UTILISÉS OU DES DÉCHETS PROVENANT DE CES MÉDICAMENTS S’IL Y A
LIEU
11. NOM ET ADRESSE DU TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE
MARCHÉ
Novo Nordisk A/S
Novo Allé
DK-2880 Bagsværd
Danemark
12. NUMÉROS D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
EU/1/09/529/001 1 x 3 ml
EU/1/09/529/002 2 x 3 ml
EU/1/09/529/003 3 x 3 ml
EU/1/09/529/004 5 x 3 ml
EU/1/09/529/005 10 x 3 ml
13. NUMÉRO DU LOT
Lot
14. CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DÉLIVRANCE
15. INDICATIONS D’UTILISATION
16. INFORMATIONS EN BRAILLE
Victoza
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MENTIONS MINIMALES DEVANT FIGURER SUR LES PETITS CONDITIONNEMENTS
PRIMAIRES
ÉTIQUETTE DU STYLO PRÉREMPLI
1. NOMINATION DU MÉDICAMENT ET VOIE D’ADMINISTRATION
Victoza 6 mg/ml, solution injectable
Liraglutide
Voie sous-cutanée
2. MODE D’ADMINISTRATION
3. DATE DE PÉREMPTION
EXP
4. NUMÉRO DU LOT
Lot
5. CONTENU EN POIDS, VOLUME OU UNITÉ
3 ml
6. AUTRES
Novo Nordisk A/S
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B. NOTICE
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Notice : Information de l’utilisateur
Victoza 6 mg/ml, solution injectable en stylo prérempli
Liraglutide
Veuillez lire attentivement cette notice avant d’utiliser ce médicament car elle contient des
informations importantes pour vous.
Gardez cette notice. Vous pourriez avoir besoin de la relire.
Si vous avez d’autres questions, interrogez votre médecin, votre pharmacien ou votre
infirmier/ère.
Ce médicament vous a été personnellement prescrit. Ne le donnez pas à d’autres personnes. Il
pourrait leur être nocif, même si les signes de leur maladie sont identiques aux vôtres.
Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin, votre pharmacien
ou votre infirmier/ère. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné
dans cette notice. Voir rubrique 4.
Que contient cette notice :
1. Qu’est-ce que Victoza et dans quel cas est-il utilisé ?
2. Quelles sont les informations à connaître avant d’utiliser Victoza ?
3. Comment utiliser Victoza ?
4. Quels sont les effets indésirables éventuels ?
5. Comment conserver Victoza ?
6. Contenu de l’emballage et autres informations
1. Qu’est-ce que Victoza et dans quel cas est-il utilisé ?
La substance active de Victoza est le liraglutide. Le liraglutide aide votre organisme à réduire votre
taux de sucre dans le sang uniquement quand celui-ci est trop élevé. Il ralentit également le passage
des aliments dans votre estomac.
Victoza est utilisé seul si votre taux de sucre dans le sang n’est pas contrôlé de manière adéquate par
le régime alimentaire et l’exercice physique seuls, et que vous ne pouvez pas utiliser la metformine
(autre médicament antidiabétique).
Victoza est utilisé en association avec d’autres médicaments pour traiter le diabète lorsque ceux-ci ne
suffisent pas à contrôler votre taux de sucre dans le sang. Ces médicaments peuvent être :
des antidiabétiques oraux (tels que la metformine, la pioglitazone, les sulfamides
hypoglycémiants) et/ou une insuline basale, c’est-à-dire un type d’insuline qui agit toute la
journée.
2. Quelles sont les informations à connaître avant d’utiliser Victoza ?
N’utilisez jamais Victoza
si vous êtes allergique au liraglutide ou à l’un des autres composants contenus dans ce
médicament (mentionnés dans la rubrique 6).
Avertissements et précautions
Adressez-vous à votre médecin, pharmacien ou infirmier/ère :
avant d’utiliser Victoza.
si vous avez ou si vous avez eu une maladie du pancréas.
Vous ne devez pas utiliser ce médicament si vous avez un diabète de type 1 (votre organisme ne
produit pas d’insuline) ou une acidocétose diabétique (une complication du diabète avec un taux élevé
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de sucre dans le sang et des difficultés pour respirer). Ce médicament n’est pas une insuline et ne doit
donc pas être utilisé en remplacement d’une insuline.
L’utilisation de Victoza n’est pas recommandée si vous avez une maladie sévère des reins ou si vous
êtes sous dialyse.
L’utilisation de Victoza n’est pas recommandée si vous avez une maladie sévère du foie.
Il n’y a pas ou il y a peu d’expérience avec ce médicament chez les patients ayant une insuffisance
cardiaque. Ce médicament n’est pas recommandé si vous avez une insuffisance cardiaque sévère.
Ce médicament n’est pas recommandé si vous avez une maladie sévère de l’estomac ou de l’intestin
qui provoque un ralentissement de la vidange gastrique (appelée gastroparésie), ou si vous avez une
maladie inflammatoire de l’intestin.
Si vous ressentez des symptômes d’une pancréatite aiguë, comme une douleur intense et persistante
au niveau de l’estomac, consultez votre médecin immédiatement (voir rubrique 4).
Si vous avez une maladie de la thyroïde, notamment des nodules de la thyroïde et une augmentation
de la taille de la glande thyroïdienne, consultez votre médecin.
Lorsque vous débutez un traitement avec Victoza, vous pouvez dans certains cas être sujet à une perte
d’eau/une déshydratation, par exemple en cas de vomissements, nausées et diarrhées. Il est important
d’éviter la déshydratation en buvant beaucoup. Consultez votre médecin si vous avez des questions ou
si vous avez un doute.
Enfants et adolescents
Victoza n’est pas recommandé chez les enfants et les adolescents de moins de 18 ans car la sécuri et
l’efficacité de Victoza n’ont pas encore été établies dans ce groupe de patients.
Autres médicaments et Victoza
Informez votre médecin, votre pharmacien ou votre infirmier/ère si vous prenez, avez récemment pris
ou pourriez prendre tout autre médicament.
Prévenez en particulier votre médecin, votre pharmacien ou votre infirmier/ère si vous utilisez des
médicaments contenant l’une des substances actives suivantes :
Sulfamide hypoglycémiant (comme le glimépiride ou le glibenclamide). Vous pouvez faire une
hypoglycémie (faible taux de sucre dans le sang) si vous utilisez Victoza en association à un
sulfamide hypoglycémiant car les sulfamides hypoglycémiants augmentent le risque
d’hypoglycémie. Lorsque vous utilisez cette association de médicaments pour la première fois,
votre médecin pourra vous demander de réduire votre dose de sulfamide hypoglycémiant.
Veuillez consulter la rubrique 4, qui décrit les signes annonciateurs d’un faible taux de sucre
dans le sang. Si vous prenez également un sulfamide hypoglycémiant (comme le glimépiride ou
le glibenclamide), votre médecin pourra vous demander de contrôler votre taux de sucre dans le
sang. Ce contrôle aidera votre médecin à décider si votre dose de sulfamide hypoglycémiant
doit être modifiée.
Warfarine ou autres médicaments anticoagulants oraux. Des analyses de sang plus fréquentes
peuvent être nécessaires afin de déterminer la capacité de votre sang à coaguler.
Grossesse et allaitement
Si vous êtes enceinte, si vous pensez être enceinte ou planifiez une grossesse, prévenez votre médecin.
Victoza ne doit pas être utilisé pendant la grossesse car ses effets sur le fœtus ne sont pas connus.
Le passage de Victoza dans le lait maternel n’est pas établi. En conséquence, n’utilisez pas ce
médicament si vous allaitez.
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Conduite de véhicules et utilisation de machines
Un faible taux de sucre dans le sang (hypoglycémie) peut réduire votre capacité de concentration.
Evitez de conduire ou d’utiliser des machines si vous ressentez les signes d’une hypoglycémie.
Veuillez consulter la rubrique 4, qui décrit les signes annonciateurs d’un faible taux de sucre dans le
sang. Veuillez consulter votre médecin pour plus d’informations sur ce sujet.
3. Comment utiliser Victoza ?
Veillez à toujours utiliser ce médicament en suivant exactement les indications de votre médecin.
Vérifiez auprès de votre médecin, votre pharmacien ou votre infirmier/ère en cas de doute.
La dose initiale est de 0,6 mg une fois par jour, pendant au moins une semaine.
Votre médecin vous indiquera quand augmenter votre dose à 1,2 mg une fois par jour.
Votre médecin pourra vous demander d’augmenter encore votre dose à 1,8 mg une fois par jour
si la dose de 1,2 mg ne permet pas de contrôler votre taux de sucre dans le sang de façon
satisfaisante.
Ne modifiez pas votre dose, sauf si votre médecin vous demande de le faire.
Victoza doit être administré par injection sous la peau (en sous-cutané). Ne l’injectez pas directement
dans une veine ou dans un muscle. Les meilleurs endroits pour réaliser vos injections sont le dessus
de la cuisse, le ventre (abdomen) ou le haut du bras.
Vous pouvez faire vous-même votre injection, quel que soit le moment de la journée,
indépendamment des repas. Lorsque vous avez identifié le moment de la journée qui vous convient le
mieux, il est préférable de réaliser votre injection de Victoza à peu près à ce me moment chaque
jour.
Avant d’utiliser le stylo pour la première fois, votre médecin ou votre infirmier/ère vous expliquera
comment l’utiliser.
Vous trouverez des instructions d’utilisation détaillées au dos de cette notice.
Si vous avez utilisé plus de Victoza que vous n’auriez dû
Si vous avez utilisé plus de Victoza que vous n’auriez dû, prévenez immédiatement votre médecin.
Vous pourriez avoir besoin d’un traitement médical, car cela peut entraîner des nausées, des
vomissements ou une diarrhée.
Si vous oubliez d’utiliser Victoza
Si vous oubliez une dose, utilisez Victoza dès que vous vous en rendez compte.
Toutefois, si plus de 12 heures se sont écoulées depuis le moment où vous auriez dû utiliser Victoza,
ne prenez pas la dose que vous avez oubliée, mais prenez votre dose habituelle le lendemain.
Ne prenez pas de dose supplémentaire ou n’augmentez pas la dose du jour suivant pour compenser la
dose que vous avez oublié de prendre.
Si vous arrêtez d’utiliser Victoza
N’arrêtez pas d’utiliser Victoza sans avoir consulté votre médecin. Si vous arrêtez de le prendre, votre
taux de sucre dans le sang pourrait augmenter.
Si vous avez d’autres questions sur l’utilisation de ce médicament, demandez plus d’informations à
votre médecin, votre pharmacien ou votre infirmier/ère.
4. Quels sont les effets indésirables éventuels ?
Comme tous les médicaments, ce médicament peut provoquer des effets indésirables, mais ils ne
surviennent pas systématiquement chez tout le monde.
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Effets indésirables graves
Fréquents : pouvant affecter jusqu’à 1 personne sur 10
Hypoglycémie (faible taux de sucre dans le sang). Les signes qui annoncent un faible taux de
sucre dans le sang peuvent apparaître soudainement et peuvent être les suivants : sueurs froides,
pâleur et froideur de la peau, maux de tête, rythme cardiaque rapide, nausées, sensation de faim
excessive, troubles visuels, somnolence, faiblesse, nervosité, anxiété, confusion, difficultés de
concentration, tremblement. Votre médecin vous expliquera comment traiter un faible taux de
sucre dans le sang et ce que vous devez faire si vous remarquez ces signes annonciateurs. Cet
effet indésirable risque de survenir plus fréquemment si vous prenez également un sulfamide
hypoglycémiant ou une insuline basale. Votre médecin peut réduire la dose de ces médicaments
si vous commencez à prendre Victoza.
Rares : pouvant affecter jusqu’à 1 personne sur 1 000
Une forme sévère de réaction allergique (réaction anaphylactique) associée à d’autres
symptômes tels que des problèmes respiratoires, un gonflement de la gorge et du visage, un
rythme cardiaque rapide etc. Si vous ressentez ces symptômes, demandez immédiatement une
aide médicale et informez votre médecin dès que possible.
Obstruction de l’intestin. Il s’agit d’une forme sévère de constipation accompagnée d’autres
symptômes tels que douleur au niveau de l’estomac, ballonnements, vomissements etc.
Très rares : pouvant affecter jusqu’à 1 personne sur 10 000
Des cas d’inflammation du pancréas (pancréatite). Une pancréatite peut être une maladie grave,
pouvant potentiellement menacer le pronostic vital. Arrêtez de prendre Victoza et contactez
immédiatement un médecin si vous remarquez l’un des effets indésirables graves suivants :
Douleur intense et persistante au niveau de l’estomac qui peut s’étendre à votre dos, associée à
des nausées et des vomissements, car cela peut être le signe d’une inflammation du pancréas
(pancréatite).
Autres effets indésirables
Très fréquents : pouvant affecter plus de 1 personne sur 10
Nausées. Cela disparaît généralement avec le temps.
Diarrhées. Cela dispart généralement avec le temps.
Fréquents
Vomissements.
Lorsque vous débutez un traitement avec Victoza, vous pouvez dans certains cas être sujet à une perte
d’eau/une déshydratation, par exemple en cas de vomissements, nausées et diarrhées. Il est important
d’éviter la déshydratation en buvant beaucoup.
Maux de tête
Indigestion
Inflammation de l’estomac (gastrite), se traduisant notamment par des douleurs d’estomac, des
nausées et des vomissements.
Reflux gastro-œsophagien (RGO), se traduisant notamment par une brûlure d’estomac.
Ventre (abdomen) douloureux ou gonflé
Gêne abdominale
Constipation
Gaz (flatulences)
Diminution de l’appétit
Bronchite
Rhume
Sensation de vertige
Augmentation de la fréquence cardiaque
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Fatigue
Mal de dents
Réactions au site d’injection (comme ecchymose, douleur, irritation, démangeaison et éruption
cutanée).
Augmentation des enzymes pancréatiques (telles que la lipase et l’amylase).
Peu fréquents : pouvant affecter jusqu’à 1 personne sur 100
Réactions allergiques telles que prurit (démangeaisons) et urticaire (un type d’éruption cutanée)
Déshydratation, quelquefois accompagnée d’une diminution de la fonction rénale
Malaise (le fait de ne pas se sentir bien).
Déclaration des effets secondaires
Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin, votre pharmacien ou
votre infirmier/ère. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans
cette notice. Vous pouvez également déclarer les effets indésirables directement via le système
national de déclaration décrit en Annexe V. En signalant les effets indésirables, vous contribuez à
fournir davantage d’informations sur la sécurité du médicament.
5. Comment conserver Victoza ?
Tenir ce médicament hors de la vue et de la portée des enfants.
N’utilisez pas ce médicament après la date de péremption indiquée sur l’étiquette du stylo et sur
l’emballage après « EXP ». La date de péremption fait référence au dernier jour de ce mois.
Avant ouverture :
À conserver au réfrigérateur (entre 2°C et 8°C). Ne pas congeler. À conserver à distance du
compartiment de congélation.
En cours d’utilisation :
Vous pouvez conserver le stylo pendant 1 mois à une température ne dépassant pas 30°C ou au
réfrigérateur (entre 2°C et 8°C) à distance du compartiment de congélation. Ne pas congeler.
Lorsque vous n’utilisez pas le stylo, conservez le capuchon sur le stylo, à l’abri de la lumière.
N’utilisez pas ce médicament si la solution n’est pas limpide et incolore ou presque incolore.
Ne jetez aucun médicament au tout-à-l’égout ou avec les ordures ménagères. Demandez à votre
pharmacien d’éliminer les médicaments que vous n’utilisez plus. Ces mesures contribueront à
protéger l’environnement.
6. Contenu de l’emballage et autres informations
Ce que contient Victoza
La substance active est le liraglutide. 1 ml de solution injectable contient 6 mg de liraglutide.
Un stylo prérempli contient 18 mg de liraglutide.
Les autres composants sont le phosphate disodique dihydraté, le propylène glycol, le phénol et
l’eau pour préparations injectables.
Qu’est-ce que Victoza et contenu de l’emballage extérieur
Victoza se présente comme une solution injectable incolore ou presque incolore et limpide dans un
stylo prérempli. Chaque stylo contient 3 ml de solution, délivrant 30 doses de 0,6 mg, 15 doses de
1,2 mg ou 10 doses de 1,8 mg.
Victoza est disponible en boîtes de 1, 2, 3, 5 ou 10 stylos. Toutes les présentations peuvent ne pas être
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commercialisées.
Les aiguilles ne sont pas incluses.
Titulaire de l’Autorisation de mise sur le marché et fabricant
Novo Nordisk A/S
Novo Allé
DK-2880 Bagsværd
Danemark
La dernière date à laquelle cette notice a été révisée est
Autres sources d’informations
Des informations détaillées sur ce médicament sont disponibles sur le site internet de l’Agence
européenne des médicaments http://www.ema.europa.eu/
.
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INSTRUCTIONS D’UTILISATION DU STYLO
VICTOZA
Veuillez lire attentivement ces instructions avant
d’utiliser votre stylo.
Votre stylo contient 18 mg de liraglutide. Vous pouvez
sélectionner des doses de 0,6 mg, 1,2 mg et 1,8 mg.
Le stylo est conçu pour être utilisé avec les aiguilles
NovoFine ou NovoTwist à usage unique d’une longueur
maximale de 8 mm et d’un diamètre minimal de 32G
(0,25/0,23 mm).
Préparation de votre stylo
Contrôlez le nom et l’étiquette colorée de votre stylo
pour vous assurer qu’il contient bien du liraglutide.
L’utilisation d’un autre médicament peut être néfaste.
Retirez le capuchon du stylo.
Retirez l’onglet en papier d’une nouvelle aiguille à usage
unique. Vissez solidement et de manière bien droite
l’aiguille sur votre stylo.
Retirez le capuchon externe de l’aiguille et conservez-le
pour plus tard.
Retirez la protection interne de l’aiguille et jetez-la.
Utilisez toujours une nouvelle aiguille lors de chaque injection. Ceci réduit le risque de
contamination, d’infection, de fuite du liraglutide, d’aiguilles bouchées et de dosage imprécis.
Prenez garde à ne pas plier ou abîmer l’aiguille.
N’essayez jamais de remettre la protection interne de l’aiguille sur l’aiguille. Vous pourriez
vous blesser avec l’aiguille.
Entretien de votre stylo
N’essayez pas de réparer votre stylo ou de le démonter.
Protégez votre stylo de la poussière, de la saleté et de toute sorte de liquides.
Nettoyez le stylo avec un chiffon imbibé de détergent doux.
N’essayez pas de le laver, de le tremper ou de le lubrifier, cela peut endommager le stylo.
Informations importantes
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Ne partagez pas votre stylo ou vos aiguilles avec quelqu’un d’autre.
Conservez votre stylo hors de la portée d’autres personnes, en particulier des enfants.
Vérification de l’écoulement avec chaque nouveau
stylo
Vérifiez l’écoulement avant votre première injection
avec chaque nouveau stylo. Si votre stylo est déjà en
cours d’utilisation, passez à l’étape H « Sélection de
votre dose ».
Tournez le sélecteur de dose jusqu’à ce que le symbole
de contrôle de l’écoulement se trouve en face de
l’indicateur.
Maintenez le stylo avec l’aiguille pointée vers le haut et
tapotez doucement la cartouche avec votre doigt plusieurs
fois. Cela fera remonter les éventuelles bulles d’air vers
le haut de la cartouche.
Gardez l’aiguille toujours pointée vers le haut et appuyez
sur le bouton de dose jusqu’à ce que le 0 mg se trouve en
face de l’indicateur.
Une goutte de liraglutide doit apparaître au bout de
l’aiguille. Si aucune goutte n’apparaît, répétez les
étapes E à G jusqu’à quatre fois.
Si aucune goutte de liraglutide n’apparaît, remplacez
l’aiguille et répétez les étapes E à G encore une fois.
N’utilisez pas le stylo si une goutte de liraglutide
n’apparaît toujours pas. Le stylo est défectueux et vous
devez en utiliser un nouveau.
Si vous avez fait tomber votre stylo sur une surface dure ou si vous avez l’impression qu’il ne
fonctionne pas correctement, vous devez toujours mettre une nouvelle aiguille à usage unique
et vérifier l’écoulement avant d’effectuer l’injection.
Sélection de votre dose
Vérifiez toujours que l’indicateur se trouve en face du
0 mg.
Tournez le sélecteur de dose jusqu’à ce que la dose dont
vous avez besoin se trouve en face de l’indicateur
(0,6 mg, 1,2 mg ou 1,8 mg).
Si vous avez sélectionné une mauvaise dose par erreur,
changez-la simplement en faisant tourner le sélecteur de
dose dans un sens ou dans l’autre jusqu’à ce que la dose
correcte se trouve en face de l’indicateur.
Prenez garde à ne pas appuyer sur le bouton de dose
quand vous tournez le sélecteur de dose vers l’arrière car
du liraglutide pourrait s’échapper.
Si le sélecteur de dose se bloque avant que la dose dont
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vous avez besoin ne se trouve en face de l’indicateur, cela
veut dire qu’il n’y a pas suffisamment de liraglutide
restant pour une dose entière. Dans ce cas, vous avez le
choix entre deux solutions :
Diviser votre dose en deux injections :
Tournez le sélecteur de dose dans un sens ou dans l’autre
jusqu’à ce que la valeur 0,6 mg ou 1,2 mg se trouve en
face de l’indicateur. Injectez la dose. Préparez ensuite un
nouveau stylo pour injection puis injectez le nombre de
mg restant pour compléter votre dose.
Vous ne pouvez diviser votre dose entre le stylo que vous
utilisez et un nouveau stylo que si votre professionnel de
santé vous y a formé et vous l’a conseillé. Utilisez une
calculatrice pour définir vos doses. Si vous divisez la
dose de manière incorrecte, vous pouvez vous administrer
une dose plus faible ou plus importante de liraglutide.
Injecter la totalité de votre dose avec un nouveau stylo :
Si le sélecteur de dose se bloque avant que la valeur
0,6 mg ne se trouve en face de l’indicateur, préparez un
nouveau stylo et injectez la totalité de la dose avec le
nouveau stylo.
N’essayez pas de sélectionner des doses autres que 0,6 mg, 1,2 mg ou 1,8 mg. Les valeurs
dans la fenêtre d’indication de la dose doivent être parfaitement en face de l’indicateur, afin
d’obtenir une dose correcte.
Le sélecteur de dose émet des déclics lorsque vous le tournez. N’utilisez pas ces déclics pour
sélectionner votre dose.
N’utilisez pas la graduation de la cartouche pour mesurer la quantité de liraglutide à injecter,
ce n’est pas suffisamment précis.
Injection de votre dose
Insérez l’aiguille dans votre peau selon la méthode
d’injection indiquée par votre médecin ou votre
infirmier/ère. Procédez ensuite de la façon suivante :
Appuyez sur le bouton de dose pour effectuer l’injection
jusqu’à ce que le 0 mg s’aligne en face de l’indicateur.
Prenez garde à ne pas toucher la fenêtre d’indication de la
dose avec vos autres doigts et à ne pas appuyer sur le côté
du sélecteur de dose quand vous effectuez l’injection car
cela pourrait bloquer l’injection. Maintenez le bouton de
dose enfoncé et laissez l’aiguille sous la peau pendant au
moins 6 secondes. Vous serez ainsi certain de recevoir la
totalité de votre dose.
Retirez l’aiguille.
Une goutte de liraglutide peut alors apparaître au bout de
l’aiguille.
C’est un phénomène normal et cela n’a aucune influence
sur votre dose.
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Placez l’extrémité de l’aiguille à l’intérieur du capuchon
externe de l’aiguille sans toucher l’aiguille ou le
capuchon externe de l’aiguille.
Quand l’aiguille est recouverte, emboîtez complètement
et avec précaution le capuchon externe de l’aiguille.
Dévissez alors l’aiguille. Jetez-la avec précaution et
remettez le capuchon sur le stylo.
Quand le stylo est vide, jetez-le avec précaution, sans
l’aiguille attachée. Veuillez jeter le stylo et l’aiguille
conformément à la réglementation en vigueur.
Retirez toujours l’aiguille après chaque injection et conservez votre stylo sans aiguille
attachée.
Ceci réduit le risque de contamination, d’infection, de fuite du liraglutide, d’aiguilles bouchées et de
dosage imprécis.
Le personnel soignant doit être très attentif lors de la manipulation des aiguilles usagées afin
de prévenir les piqûres d’aiguilles et les infections croisées.
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ANNEXE IV
CONCLUSIONS SCIENTIFIQUES ET MOTIFS DE LA MODIFICATION
DES TERMES DES AUTORISATIONS DE MISE SUR LE MARCHÉ
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Conclusions scientifiques
Compte tenu du rapport d’évaluation du PRAC sur les PSUR concernant le liraglutide, les
conclusions scientifiques du CHMP sont les suivantes :
Sur la base du signal de la lipase augmentée et des évènements concernant l’augmentation des valeurs
moyennes de la lipase issues des essais cliniques et des données post-commercialisation, le PRAC a
considéré que l’information produit devait être mise à jour afin d’ajouter les effets indésirables
« lipase augmentée » et « amylase augmentée » dans la rubrique 4.8 du RCP avec une fréquence
d’apparition fréquente. La notice doit également être mise à jour en conséquence.
Par conséquent, au regard des données présentées dans le PSUR évalué, le PRAC a considéré que les
modifications de l’information produit des médicaments contenant le liraglutide étaient justifiées.
Le CHMP approuve les conclusions scientifiques formulées par le PRAC.
Motifs de la modification des termes de l’autorisation de mise sur le marché
Sur la base des conclusions scientifiques relatives au liraglutide, le CHMP estime que le rapport
bénéfice-risque du médicament contenant le liraglutide demeure inchangé, sous réserve des
modifications proposées des informations sur le produit.
Le CHMP recommande que les termes de lautorisation de mise sur le marché soient modifiés.