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L’incidence des réactions liées à la perfusion et des réactions d’hypersensibilité après une administration
intraveineuse survenant durant les 3 jours suivants la perfusion a été de 12 % dans le groupe recevant
Benlysta et 10 % dans le groupe placebo, et respectivement 1,2 % et 0,3 % ont nécessité un arrêt définitif du
traitement.
Infections : l’incidence globale des infections, observée dans les études cliniques de pré-enregistrement dans
le LS par voie intraveineuse et sous-cutanée, a été de 63 % dans le groupe recevant Benlysta comme dans le
groupe placebo. Les infections survenues chez au moins 3 % des patients recevant Benlysta et avec une
incidence supérieure d’au moins 1 % par rapport à l’incidence dans le bras placebo ont été : infections virales
des voies respiratoires supérieures, bronchites et infections urinaires bactériennes. Cinq pour cent des
patients recevant Benlysta ou du placebo ont eu des infections graves ; des infections opportunistes graves
ont été diagnostiquées pour respectivement 0,4 % et 0 % de ces patients. Des infections entraînant l’arrêt
définitif du traitement sont survenues chez 0,7 % des patients recevant Benlysta et 1,5 % de ceux recevant le
placebo. Certaines infections étaient sévères ou d’issue fatale.
Pour plus d’informations sur les infections observées chez les patients pédiatriques dans le LS, se référer à la
section Population pédiatrique ci-dessous.
Dans l’étude sur la glomérulonéphrite lupique, les patients recevaient un traitement de fond standard (voir
rubrique 5.1) et l’incidence globale des infections était de 82 % dans le groupe recevant Benlysta, contre 76
% dans le groupe placebo. Des infections graves sont survenues chez 13,8 % des patients recevant Benlysta
et chez 17,0 % des patients recevant du placebo. Des infections d’issue fatale sont survenues chez 0,9 %
(2/224) des patients recevant Benlysta et chez 0,9 % (2/224) des patients recevant le placebo.
Dans une étude post-commercialisation de tolérance de 52 semaines dans le LS, randomisée (1: 1), en double
aveugle, contrôlée versus placebo (BEL115467), qui a évalué la mortalité et des événements indésirables
d’intérêt particulier chez l'adulte, des infections graves sont survenues chez 3,7 % des patients recevant
Benlysta (10 mg/kg par voie intraveineuse) et chez 4,1 % des patients recevant le placebo. Des infections
avec issue fatale (par exemple pneumonie et septicémie) sont survenues chez 0,45 % (9/2002) des patients
recevant Benlysta et chez 0,15 % (3/2001) des patients recevant le placebo, tandis que la fréquence de la
mortalité toutes causes confondues était de 0,50 % (10/2002) chez les patients recevant Benlysta et 0,40 %
(8/2001) chez les patients recevant le placebo. La plupart des infections avec issue fatale ont été observées au
cours des 20 premières semaines de traitement par Benlysta.
Troubles psychiatriques : dans les études cliniques réalisées dans le LS avant l’autorisation de Benlysta,
administré par voie intraveineuse, des événements psychiatriques graves ont été rapportés chez 1,2 % (8/674)
des patients recevant Benlysta 10 mg/kg et chez 0,4 % (3/675) des patients sous placebo. Des dépressions
graves ont été rapportées chez 0,6 % (4/674) des patients recevant Benlysta 10 mg/kg et chez 0,3 % (2/675)
des patients sous placebo. Deux cas de suicide ont été rapportés chez les patients traités par Benlysta (dont
un recevant une dose de Benlysta de 1 mg/kg).
Dans une étude réalisée après commercialisation dans le LS, des troubles psychiatriques graves ont été
rapportés chez 1,0 % (20/2002) des patients recevant Benlysta et 0,3 % (6/2001) des patients sous placebo.
Des dépressions graves ont été rapportées chez 0,3 % (7/2002) des patients recevant Benlysta et moins de 0,1
% (1/2001) des patients sous placebo. La fréquence globale d’idées ou de comportements suicidaires graves
ou d’automutilation sans intention suicidaire étaient de 0,7 % (15/2002) chez les patients recevant Benlysta
et de 0,2 % (5/2001) dans le groupe placebo. Aucun suicide n’a été rapporté dans les deux groupes.
Les études ci-dessus par voie intraveineuse dans le LS n’excluaient pas les patients ayant des antécédents de
troubles psychiatriques.
Dans l’étude clinique par voie sous-cutanée dans le LS, qui excluait les patients avec des antécédents de
troubles psychiatriques, des événements psychiatriques graves ont été rapportés chez 0,2 % (1/556) des
patients recevant Benlysta et aucun cas n’a été rapporté chez les patients sous placebo. Aucun événement lié
à des dépressions graves ni aucun suicide n’ont été rapportés dans les deux groupes.