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patients qui ne recevaient aucun traitement concomitant par un agoniste de la dopamine et qui
n’avaient jamais reçu de L-dopa ou dont le traitement antérieur par L-dopa avait été ≤ à 6 mois. Le
critère principal d’évaluation du résultat a été le score pour la composante Activités de la vie
quotidienne (ADL, Activities of Daily living) (partie II) plus la composante Examen moteur
(partie III) de l’échelle UPDRS (Unified Parkinson’s Disease Rating Scale).
L’efficacité a été déterminée par la réponse du patient au traitement en termes de répondeur et par
l’amélioration absolue en nombre de points des scores ADL et Examen Moteur combinés (parties II +
III de l’échelle UPDRS).
Dans l’étude en double aveugle SP512 Part I, 177 patients ont reçu de la rotigotine et 96 patients ont
reçu un placebo. La dose optimale de rotigotine ou de placebo a été obtenue progressivement par une
augmentation hebdomadaire de 2 mg/24 h en débutant à 2 mg/24 h jusqu’à une dose maximale de
6 mg/24 h. Les patients de chaque groupe de traitement ont été maintenus à leur dose optimale pendant
6 mois.
A la fin du traitement d’entretien, chez 91% des sujets du groupe rotigotine, la dose optimale était la
dose maximale autorisée, à savoir 6 mg/24 h. Une amélioration de 20% a été observée chez 48% des
sujets recevant de la rotigotine et chez 19% des sujets recevant un placebo (différence : 29%, IC
95%
18%-39%, p<0,0001). Avec la rotigotine, l’amélioration moyenne du score UPDRS (parties II+III) a
été de -3,98 points (valeur initiale : 29,9 points), tandis que dans le groupe recevant le placebo, une
détérioration de 1,31 points (valeur initiale : 30,0 points) a été observée. La différence était de
5,28 points et était statistiquement significative (p<0,0001).
Dans l’étude en double aveugle SP513 Part I, 213 patients ont reçu de la rotigotine, 227 ont reçu du
ropinirole et 117 patients ont reçu un placebo. La dose optimale de rotigotine a été obtenue par une
augmentation hebdomadaire en 4 semaines de 2 mg/24 h en débutant à 2 mg/24 h jusqu’à une dose
maximale de 8 mg/24 h. Parmi les patients du groupe ropinirole, la dose optimale, avec un maximum
de 24 mg/jour, a été obtenue en 13 semaines. Les patients de chaque groupe de traitement ont été
maintenus à leur dose optimale pendant 6 mois.
A la fin du traitement d’entretien, chez 92% des sujets du groupe rotigotine, la dose optimale était la
dose maximale autorisée, à savoir 8 mg/24 h. Une amélioration de 20% a été observée chez 52% des
sujets recevant de la rotigotine, 68% des sujets recevant du ropinirole et 30% des sujets recevant un
placebo (différence rotigotine versus placebo : 21,7%, IC
95%
11,1%-32,4% ; différence ropinirole
versus placebo : 38,4%, IC
95%
28,1%-48,6% ; différence ropinirole versus rotigotine : 16,6%, IC
95%
7,6%-25,7%). L’amélioration moyenne du score UPDRS (parties II+III) a été de 6,83 points dans le
groupe rotigotine (valeur initiale : 33,2 points), de 10,78 points dans le groupe ropinirole (valeur
initiale : 32,2 points) et de 2,33 points dans le groupe placebo (valeur initiale : 31,3 points). Toutes les
différences entre traitements actifs et placebo ont été statistiquement significatives. Cette étude n’a pas
démontré la non-infériorité de la rotigotine par rapport au ropinirole.
Dans une étude internationale ultérieure en ouvert (SP824), multicentrique, la tolérance du passage
en une nuit du ropinirole, pramipexole ou cabergoline au patch transdermique de rotigotine et son effet
sur les symptômes ont été étudiés chez des sujets atteints d’une maladie de Parkinson idiopathique.
116 patients sont passés d’un traitement par voie orale à un traitement par rotigotine jusqu’à
8 mg/24 h. Parmi ces patients, 47 avaient été traités avec le ropinirole jusqu’à 9 mg/jour, 47 avec le
pramipexole jusqu’à 2 mg/jour, et 22 avec la cabergoline jusqu’à 3 mg/jour. Le remplacement par la
rotigotine a été réalisé avec des ajustements de dose mineurs (en moyenne 2 mg/24 h) nécessaires chez
seulement 2 patients précédemment sous ropinirole, 5 patients sous pramipexole et 4 patients sous
cabergoline. Des améliorations du score UPDRS (parties I – IV) ont été observées. Le profil de
sécurité a été inchangé par rapport à celui observé dans les études précédentes.
Dans une étude randomisée en ouvert (SP825) menée chez des patients atteints de maladie de
Parkinson au stade précoce, 25 patients ont reçu un traitement par rotigotine et 26 un traitement par
ropinirole. Dans les deux groupes, les doses de traitement ont été augmentées jusqu’à la dose optimale
ou maximale de 8 mg/24 h ou 9 mg/jour, respectivement. Les deux traitements ont montré des
améliorations de la composante motrice matinale et du sommeil. Les symptômes moteurs (UPDRS
partie III) ont été améliorés de 6,3 ± 1,3 points chez les patients traités par rotigotine, et de 5,9 ± 1,3
points chez les patients traités par ropinirole après 4 semaines d’entretien. Le sommeil (PDSS) a été