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94% des patients du groupe de traitement par la stavudine ou la zidovudine présentaient des taux
d’ARN du VIH-1 < 400 copies/ml à la semaine 48.
Des baisses de DMO ont été observées chez les patients pédiatriques. Chez les patients traités par le
ténofovir disoproxil ou par la stavudine ou la zidovudine, le Z-score moyen de DMO était, à
l’initiation du traitement, respectivement de -1,034 et -0,498 au niveau du rachis lombaire et de -0,471
et -0,386 pour l’ensemble du corps. Les variations moyennes du Z-score de DMO à la semaine 48 (fin
de la phase randomisée) étaient de 0,032 et 0,087 au niveau du rachis lombaire et de -0,184 et -0,027
pour l’ensemble du corps, respectivement pour les groupes ténofovir disoproxil et stavudine ou
zidovudine. Le taux moyen de gain de DMO au niveau du rachis lombaire à la semaine 48 était
similaire entre le groupe de traitement par le ténofovir disoproxil et le groupe de traitement par la
stavudine ou la zidovudine. Le gain total pour l’ensemble du corps était plus faible dans le groupe de
traitement par le ténofovir disoproxil que dans le groupe de traitement par la stavudine ou la
zidovudine. À la semaine 48, un patient traité par le ténofovir disoproxil et aucun des patients traités
par la stavudine ou la zidovudine présentait une perte significative (> 4 %) de DMO au niveau du
rachis lombaire. Les Z-scores de DMO ont diminué de -0,012 au niveau du rachis lombaire et de
-0,338 pour l’ensemble du corps chez les 64 patients ayant été traités par le ténofovir disoproxil
pendant 96 semaines. Les Z-scores de DMO n’ont pas été ajustés en fonction de la taille et du poids.
Dans l’étude GS-US-104-0352, 8 sur 89 des patients pédiatriques (9,0 %) exposés au ténofovir
disoproxil ont arrêté le médicament de l’étude en raison d’événements indésirables rénaux. Cinq
patients (5,6 %) ont présenté des analyses biologiques cliniquement évocatrices d’une tubulopathie
rénale proximale, 4 d’entre eux ont arrêté le traitement par le ténofovir disoproxil (exposition médiane
au ténofovir disoproxil : 331 semaines).
Hépatite B chronique : Dans l’étude GS-US-174-0115, 106 patients AgHBe négatifs et AgHBe
positifs âgés de 12 à < 18 ans présentant une infection chronique par le VHB [ADN du VHB ≥
10
5
copies/ml, élévation des taux sériques d’ALAT (≥ 2 x LSN) ou antécédents d’élévation des taux
sériques d’ALAT au cours des 24 derniers mois] ont reçu pendant 72 semaines soit du ténofovir
disoproxil 245 mg (n = 52) soit un placebo (n = 54). Les patients devaient être naïfs de traitement par
le ténofovir disoproxil, mais pouvaient avoir reçu des traitements à base d’interféron (plus de 6 mois
avant la sélection dans l’étude) ou tout autre traitement nucléosidique/nucléotidique oral anti-VHB ne
contenant pas du ténofovir disoproxil (plus de 16 semaines avant la sélection dans l’étude). À la
semaine 72, 88 % (46/52) des patients du groupe traité par le ténofovir disoproxil et 0 % (0/54) des
patients du groupe placebo présentaient un taux d’ADN du VHB < 400 copies/ml. Soixante-quatorze
pour cent (26/35) des patients du groupe ténofovir disoproxil présentaient un taux d’ALAT normalisé
à la semaine 72, contre 31 % (13/42) des patients du groupe placebo. La réponse au traitement par le
ténofovir disoproxil était comparable chez les patients naïfs de traitement par un nucléos(t)ide (n = 20)
et chez les patients prétraités par un nucléos(t)ide (n = 32), y compris les patients résistants à la
lamivudine (n = 6). Quatre-vingt-quinze pour cent des patients naïfs de traitement par un nucléos(t)ide,
84 % des patients prétraités par un nucléos(t)ide et 83 % des patients résistants à la lamivudine ont
obtenu un taux d’ADN du VHB < 400 copies/ml à la semaine 72. Trente-et-un des 32 patients
prétraités par un nucléos(t)ide avaient reçu un traitement antérieur par la lamivudine. À la semaine 72,
96 % (27/28) des patients en phase immunitaire active (ADN du VHB ≥ 10
5
copies/ml, ALAT sérique
> 1,5 x LSN) dans le groupe traité par le ténofovir disoproxil et 0 % (0/32) des patients du groupe
placebo présentaient un taux d’ADN du VHB < 400 copies/ml. Soixante-quinze pour cent (21/28) des
patients en phase immunitaire active dans le groupe ténofovir disoproxil présentaient un taux d’ALAT
normal à la semaine 72, contre 34 % (11/32) des patients du groupe placebo.
Après 72 semaines de traitement randomisé en aveugle, chaque patient pouvait recevoir un traitement
par le ténofovir disoproxil en ouvert jusqu’à la semaine 192. Après la semaine 72, la suppression
virologique était maintenue chez les patients ayant reçu le ténofovir disoproxil pendant la période en
double aveugle puis en ouvert (groupe ténofovir disoproxil-ténofovir disoproxil) : 86,5 % (45/52) des
patients du groupe ténofovir disoproxil ténofovir disoproxil présentaient un taux d’ADN du VHB
< 400 copies/ml à la semaine 192. Parmi les patients ayant reçu le placebo durant la période en double
aveugle, la proportion de patients présentant un taux d’ADN du VHB < 400 copies/ml a augmenté
brusquement après le relais par le ténofovir disoproxil en ouvert (groupe PLB-ténofovir disoproxil) :