
26
du poids corporel, exprimées en kg et en pourcentage. Par rapport à la linagliptine 5 mg seule, une
plus grande proportion de patients ayant une HbA1c initiale ≥ 7,0 % qui ont été traités par
empagliflozine plus linagliptine ont pu atteindre une valeur cible d'HbA1c < 7 %. Les réductions
cliniquement significatives d'HbA1c ont été maintenues pendant 52 semaines.
Empagliflozine administrée deux fois par jour versus une fois par jour en association avec la
metformine
L'efficacité et la tolérance de l'empagliflozine administrée deux fois par jour contre une fois par jour
(doses quotidienne de 10 mg et 25 mg) en association avec la metformine chez des patients dont la
glycémie est suffisamment contrôlée par la metformine en monothérapie a été évaluée dans une étude
de 16 semaines en double insu contrôlée versus placebo. Tous les traitements par empagliflozine ont
entraîné des réductions significatives d'HbA1c par rapport aux valeurs initiales (moyenne de 7,8 %) au
bout de 16 semaines de traitement par rapport au placebo. Les traitements par empagliflozine
administrée deux fois par jour en association avec la metformine ont entraîné des réductions
comparables d'HbA1c versus un traitement comprenant une prise par jour. La différence entre les
traitements en termes de réduction d'HbA1c par rapport à la valeur initiale à la semaine 16 a été
de -0,02 % (IC à 95 % -0,16 ; 0,13) pour l'empagliflozine 5 mg deux fois par jour versus 10 mg une
fois par jour, et de -0,11 % (IC à 95 % -0,26 ; 0,03) pour l'empagliflozine 12,5 mg deux fois par jour
versus 25 mg une fois par jour.
Résultats cardiovasculaires
L’étude en double insu, contrôlée contre placebo, EMPA-REG OUTCOME a comparé des doses
combinées d’empagliflozine 10 mg et 25 mg au placebo administrés en association au traitement de
référence chez des patients présentant un diabète de type 2 et une maladie cardiovasculaire avérée. Un
total de 7 020 patients ont été traités (empagliflozine 10 mg : 2 345, empagliflozine 25 mg : 2 342,
placebo : 2 333) ; ces patients ont été suivis pendant une durée médiane de 3,1 ans. Leur âge moyen
était de 63 ans, la valeur moyenne de l’HbA1c était 8,1 % ; 71,5 % des patients étaient des hommes. À
l’inclusion, 74 % des patients étaient traités avec de la metformine, 48 % recevaient de l’insuline et
43 % un sulfamide hypoglycémiant. Le DFGe était compris entre 60 et 90 ml/min/1,73 m
2
chez
environ la moitié des patients (52,2 %), entre 45 et 60 ml/min/1,73 m
2
chez 17,8 % des patients et
entre 30 et 45 ml/min/1,73 m
2
chez 7,7 % des patients.
À la 12
e
semaine on a observé une amélioration moyenne ajustée de l’HbA1c par rapport à la valeur
initiale de 0,11 % (0,02) dans le groupe placebo, et respectivement de 0,65 % (0,02) et 0,71 % (0,02)
dans les groupes empagliflozine 10 mg et 25 mg. Après les 12 premières semaines, le contrôle
glycémique a été optimisé indépendamment du traitement expérimental. Par conséquent l’effet était
atténué à la 94
e
semaine avec une amélioration moyenne ajustée de l’HbA1c de 0,08 % (0,02) dans le
groupe placebo, de 0,50 % (0,02) et 0,55 % (0,02) dans les groupes empagliflozine 10 mg et 25 mg.
L’empagliflozine était supérieure au placebo en ce qui concerne la prévention du critère d’évaluation
composite principal associant les décès de cause cardiovasculaire, les infarctus du myocarde non fatals
ou les accidents vasculaires cérébraux non fatals. L’effet thérapeutique a été entraîné par une baisse
significative des décès de cause cardiovasculaire sans modification significative des infarctus et
accidents vasculaires cérébraux non fatals. La réduction des décès cardiovasculaires a été comparable
pour l’empagliflozine 10 mg et 25 mg (Figure 1) et confirmée par une amélioration globale de la
survie (Tableau 9). L’effet de l’empagliflozine sur le critère d’évaluation composite principal
associant les décès de cause cardiovasculaire, les infarctus du myocarde non fatals ou les accidents
vasculaires cérébraux non fatals était largement indépendant du contrôle glycémique et de la fonction
rénale (DFGe), et généralement homogène dans les différentes catégories de DFGe jusqu’à un DFGe
de 30 mL/min/1,73 m
2
dans l’étude EMPA-REG OUTCOME.
L’efficacité sur la prévention de la mortalité cardiovasculaire n’a pas été établie de manière définitive
chez les patients qui prennent de l’empagliflozine en association à des inhibiteurs de la DPP-4 ou chez
les patients noirs en raison de la représentation limitée de ces groupes dans l’étude EMPA-REG
OUTCOME.