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L’amifampridine devrait être utilisée avec précaution chez les patients qui présentent un risque accru
de schwannomes, comme par exemple les patients ayant déjà des antécédents de telles tumeurs, de
neurofibromatose de type II ou de schwannomatose.
Effets cardiaques
Une surveillance clinique et la réalisation d’un électrocardiogramme (ECG) sont indiquées lors de
l’instauration du traitement, puis doivent ensuite être effectuées une fois par an. En cas de signes ou de
symptômes suggérant des arythmies cardiaques, un ECG doit être pratiqué immédiatement.
Maladies concomitantes
Les patients doivent être informés du fait qu’il est impératif que le médecin qu’ils consultent sache
qu’ils prennent ce médicament, car une surveillance étroite d’une maladie concomitante, l’asthme
notamment, peut s’avérer nécessaire.
4.5 Interactions avec d’autres médicaments et autres formes d’interactions
Interactions pharmacocinétiques
Médicaments éliminés par métabolisme ou par sécrétion active
Aucune donnée relative aux effets de l’amifampridine sur le métabolisme ou la sécrétion active
d’autres médicaments n’est disponible. En conséquence, une attention particulière doit être portée aux
patients prenant simultanément des médicaments éliminés par voie métabolique ou par sécrétion
active. Une surveillance est conseillée lorsque cela s’avère possible. La dose du médicament
administré en même temps doit être ajustée, si nécessaire. L’utilisation concomitante de médicaments
à fenêtre thérapeutique étroite est contre-indiquée (voir rubrique 4.3).
Puissants inhibiteurs d’enzymes métabolisant les médicaments (voir rubrique 5.2)
Il est peu probable que les inhibiteurs enzymatiques puissants du cytochrome P450 (CYP450), tels que
la cimétidine ou le kétoconazole, inhibent le métabolisme de l’amifampridine par des enzymes N-
acétyltransférase (NAT) humaines, entraînant ainsi une exposition accrue à celle-ci. Les résultats de
l’étude sur l’inhibition de CYP450 in vitro indiquent qu’il est peu probable que l’amifampridine joue
un rôle dans les interactions médicamenteuses métaboliques cliniques liées à l’inhibition du
métabolisme de CYP1A2, CYP2A6, CYP2B6, CYP2C8, CYP2C9, CYP2C19, CYP2D6, CYP2E1, et
CYP3A4 des médicaments co-administrés. Néanmoins, les patients doivent être étroitement surveillés
afin de détecter tout effet indésirable lors de l’instauration d’un traitement par un puissant inhibiteur
des enzymes ou des transports rénaux. Si le traitement par un puissant inhibiteur est interrompu, les
patients doivent être surveillés afin de détecter tout changement dans l’efficacité du produit, car une
augmentation de la dose d’amifampridine peut s’avérer nécessaire.
Puissants inducteurs d’enzymes métabolisant les médicaments (voir rubrique 5.2)
Les résultats d’études in vitro indiquent que le risque d’interactions médicamenteuses est faible en
raison de l’induction des enzymes CYP1A2, CYP2B6, et CYP3A4 par l’amifampridine.
Interactions pharmacodynamiques
Compte tenu des propriétés pharmacodynamiques de l’amifampridine, l’utilisation concomitante avec
du sultopride ou d’autres médicaments réputés provoquer un allongement de l’intervalle QT (par
exemple, disopyramide, cispride, dompéridone, rifampicine, kétoconazole) est contre-indiquée car
cette association peut entraîner une augmentation du risque de tachycardie ventriculaire, notamment
de torsades de pointes (voir rubriques 4.3 et 5.1).
Associations nécessitant des précautions d’utilisation
Médicaments connus pour abaisser le seuil épileptogène