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Réduction des exacerbations de la BPCO 
Les données relatives à la survenue des exacerbations de la BPCO ont été recueillies au cours des études 
pivotales de 6 et 12 mois. Dans les 2 études, le pourcentage de patients présentant une exacerbation 
modérée à sévère (définie comme nécessitant un traitement par des corticoïdes oraux et/ou des 
antibiotiques ou une hospitalisation) a été réduit. Dans l’étude à 6 mois, le pourcentage de patients 
présentant une exacerbation modérée à sévère a été de 17,5% pour le groupe Seebri Breezhaler et 24,2% 
pour le groupe placebo et, dans l’étude à 12 mois ce pourcentage était de 32,8% pour le groupe Seebri 
Breezhaler et 40,2% pour le groupe placebo (Hazard ratio : 0,66; p=0,001). Dans une analyse 
regroupant les données des 6 premiers mois des études de 6 et 12 mois, en comparaison au placebo, le 
délai moyen de survenue de la première exacerbation modérée ou sévère était de façon statistiquement 
significative plus long dans le groupe de patients traités par Seebri Breezhaler, et l’incidence des 
exacerbations modérées ou sévères était diminuée (0,53 exacerbations par an comparativement à 
0,77 exacerbations par an, p<0,001). Cette analyse a également montré un nombre de patients présentant 
une exacerbation nécessitant une hospitalisation plus faible dans le groupe de patients traités par Seebri 
Breezhaler que dans le groupe de patients recevant le placebo (1,7% contre 4,2%, p=0,003). 
 
Autres effets 
Seebri Breezhaler administré une fois par jour a réduit de façon statistiquement significative le recours à 
un traitement de secours (salbutamol) par rapport au placebo, de 0,46 bouffée par jour (p=0,005) sur 
26 semaines et de 0,37 bouffée par jour (p=0,039) sur 52 semaines dans les études de 6 et 12 mois 
respectivement. 
 
Dans une étude de 3 semaines dans laquelle la tolérance à l’effort a été testée à l’aide d’un cyclo-
ergomètre à intensité sous-maximale (80%) (test de tolérance à l’effort sous-maximal), l’administration 
de Seebri Breezhaler le matin a réduit l’hyperinflation dynamique et amélioré la durée pendant laquelle 
l’effort pouvait être maintenu, et ce dès la première dose. Le premier jour de traitement, la capacité 
inspiratoire pendant l’effort a été améliorée de 230 ml et la durée d’endurance à l’effort a été améliorée 
de 43 secondes (augmentation de 10%) par rapport au placebo. Après trois semaines de traitement, 
l’amélioration moyenne de la capacité inspiratoire induite par Seebri Breezhaler a été similaire à celle 
observée le premier jour (200 ml), mais la durée d’endurance à l’effort a augmenté de 89 secondes 
(augmentation de 21%) par rapport au placebo. Seebri Breezhaler a diminué la dyspnée et l’inconfort 
dans les jambes pendant l’effort, mesurés à l’aide des échelles de Borg. Seebri Breezhaler a également 
diminué la dyspnée au repos, mesurée à l’aide du « Transitional Dyspnoea Index ». 
 
Effets pharmacodynamiques secondaires 
Aucune modification des valeurs moyennes de la fréquence cardiaque ou de l’intervalle QTc n’a été 
observée après l’administration de Seebri Breezhaler à des doses allant jusqu’à 176 microgrammes chez 
des patients présentant une BPCO. Dans une étude spécifique de l’intervalle QT menée chez 
73 volontaires sains, une dose inhalée unique de 352 microgrammes de glycopyrronium (8 fois la dose 
thérapeutique) n’a pas entraîné d’allongement de l’intervalle QTc et a diminué légèrement la fréquence 
cardiaque (effet maximal : -5,9 bpm ; effet moyen sur 24 heures : -2,8 bpm) par rapport au placebo). 
L’effet sur la fréquence cardiaque et l’intervalle QTc de 150 microgrammes de bromure de 
glycopyrronium (équivalant à 120 microgrammes de glycopyrronium) administré par voie intraveineuse 
a été étudié chez des volontaires sains jeunes. Les expositions maximales (C
max
) ont été environ 50 fois 
plus élevées qu’après l’inhalation de 44 microgrammes de glycopyrronium à l’état d’équilibre et n’ont 
pas entraîné de tachycardie ni d’allongement de l’intervalle QTc. Une légère réduction de la fréquence 
cardiaque (différence moyenne sur 24 heures de -2 bpm par rapport au placebo), qui est un effet connu 
des expositions faibles aux anticholinergiques, a été observée chez les volontaires sains jeunes. 
 
Population pédiatrique 
L’Agence européenne des médicaments a accordé une dérogation à l’obligation de soumettre les 
résultats d’études réalisées avec Seebri Breezhaler dans tous les sous-groupes de la population 
pédiatrique dans l’indication de la BPCO (voir rubrique 4.2 pour les informations concernant l’usage 
pédiatrique).