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miniporcs et des souris. Les organes cibles associés à l’activité pharmacologique du ruxolitinib dans
les études de toxicité à doses répétées par voie orale incluent la moelle osseuse, le sang périphérique et
les tissus lymphoïdes. Des infections généralement associées à une immunosuppression ont été
observées chez le chien. Les marges (basées sur l’ASC non liée) à des niveaux non nocifs dans les
études de toxicité chronique étaient environ 6 à 200 fois supérieures chez les rats mâles et femelles, et
10 fois supérieures chez les chiens, par rapport à l’exposition systémique observée chez les patients
atteints de vitiligo ayant appliqué 1,5 % de ruxolitinib crème deux fois par jour. Des diminutions
délétères de la pression artérielle accompagnées d’augmentations de la fréquence cardiaque ont été
observées dans une étude de télémétrie chez le chien, et une diminution délétère du volume par minute
a été constatée dans une étude de la fonction respiratoire chez le rat. Les marges (basées sur la C
max
du
médicament non lié) à des niveaux non nocifs dans les études sur les chiens et les rats étaient
respectivement environ 300 fois et 100 fois supérieures, à l’exposition systémique observée chez les
patients atteints de vitiligo ayant appliqué 1,5 % de ruxolitinib crème deux fois par jour. Aucun effet
indésirable n’a été observé dans l’évaluation des effets neuropharmacologiques du ruxolitinib chez le
rat.
Une étude à doses répétées de 3 mois par voie dermique a révélé une diminution de la numération
lymphocytaire chez la souris. Les marges (basées sur l’ASC non liée) à des niveaux non nocifs étaient
environ 10 fois supérieures chez les souris mâles et 24 fois supérieures chez les souris femelles, par
rapport à l’exposition systémique observée chez les patients atteints de vitiligo ayant appliqué
1,5 % de ruxolitinib crème deux fois par jour. Une diminution non nocive de la numération
lymphocytaire périphérique a également été observée chez les miniporcs dans une étude de toxicité de
9 mois par voie dermique. Les marges (basées sur l’ASC non liée) à des niveaux non nocifs chez les
miniporcs étaient environ 3 fois supérieures à l’exposition systémique observée chez les patients
atteints de vitiligo ayant appliqué 1,5 % de ruxolitinib crème deux fois par jour. Cet effet n’a pas été
observé dans une étude de toxicité dermique d’une durée de 3 mois chez des miniporcs. Aucun signe
de toxicité systémique n’a été observé chez les miniporcs de Gottingen après l’administration topique
de 1,5 % de ruxolitinib crème deux fois par jour pendant une durée allant jusqu’à 9 mois.
Dans les études réalisées sur des rats juvéniles, l’administration par voie orale du ruxolitinib a entraîné
des effets sur la croissance et sur les mesures osseuses. Une diminution de la croissance osseuse a été
observée à des doses ≥ 5 mg/kg/jour lorsque le traitement était instauré au 7
ème
jour après la naissance
(comparable à celui du nouveau-né humain) et à des doses ≥ 15 mg/kg/jour lorsque le traitement était
instauré au 14
ème
ou au 21
ème
jour après la naissance (comparable à celui de l’enfant humain en bas-
âge, de 1 à 3 ans). Des fractures et un sacrifice précoce chez le rat ont été observés à des doses
≥ 30 mg/kg/jour lorsque le traitement était instauré au 7
ème
jour après la naissance. D’après l’ASC non
liée, l’exposition à la NOAEL (dose sans effet indésirable observé) chez les rats juvéniles traités dès le
7
ème
jour après la naissance était environ 20 fois supérieure à celle des patients adultes atteints de
vitiligo, tandis qu’une croissance osseuse diminuée et des fractures survenaient respectivement à des
expositions 22 à 150 fois supérieures à celle des patients adultes atteints de vitiligo. Les effets étaient
généralement plus graves chez les mâles et lorsque l’administration avait débuté plus tôt dans la
période post-natale. Hormis le développement osseux, les effets du ruxolitinib chez les rats juvéniles
étaient similaires à ceux observés chez les rats adultes. Les rats juvéniles sont plus sensibles que les
rats adultes à la toxicité du ruxolitinib.
Dans les études sur le développement embryo-fœtal, l’administration par voie orale de ruxolitinib à
des rats et des lapins pendant la gestation a entraîné une diminution du poids du fœtus et une
augmentation des pertes post-implantation aux doses associées à une toxicité maternelle. Aucun effet
tératogène n’a été mis en évidence chez le rat et le lapin. Les marges (basées sur l’ASC non liée) à des
niveaux non nocifs de toxicité sur le développement étaient environ 25 fois supérieures chez les rats,
par rapport à l’exposition systémique observée chez les patients atteints de vitiligo ayant appliqué
1,5 % de ruxolitinib crème deux fois par jour. Aucun effet sur la fertilité des rats mâles et femelles n’a
été mis en évidence avec le ruxolitinib par voie orale. Dans une étude du développement pré- et post-
natal, un léger allongement de la période de gestation, une réduction du nombre de sites
d’implantation et une réduction du nombre de petits mis bas ont été observés. Chez les petits, un poids
corporel initial moyen plus faible et une courte période de diminution du gain pondéral moyen ont été
observés. Chez les rates allaitantes, le ruxolitinib et/ou ses métabolites ont été excrétés dans le lait à