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augmentation de la pression artérielle et de la fréquence cardiaque a été observée. Ces effets n’ont pas
été observés au cours des essais menés chez les patients.
Efficacité et sécurité cliniques dans la maladie de Parkinson
Le pramipexole corrige les signes et symptômes de la maladie de Parkinson idiopathique. Des études
cliniques contrôlées contre placebo ont inclus environ 1 800 patients à un stade I-V selon la
classification de Hoehn et Yahr traités par pramipexole. Parmi ces patients, environ 1 000 présentaient
un stade avancé de la maladie, recevaient un traitement en association avec la lévodopa et souffraient
de complications motrices.
Au cours des études cliniques contrôlées, l’efficacité du traitement par pramipexole aux stades précoce
et avancé de la maladie de Parkinson a été maintenue pendant 6 mois environ. Dans des études
ouvertes de suivi menées sur des périodes de plus de trois ans, il n’y a pas eu de diminution de
l’efficacité.
Au cours d’une étude clinique contrôlée en double aveugle versus lévodopa, d’une durée de deux ans,
le traitement initial par pramipexole a significativement retardé la survenue des complications
motrices et a réduit leur fréquence. Ce retard de survenue des complications motrices sous
pramipexole doit être mis en balance avec une amélioration plus importante de la fonction motrice
avec la lévodopa (mesurée par la différence moyenne dans le score UPDRS). Dans le groupe
pramipexole, l’incidence globale des hallucinations et des cas de somnolence était généralement plus
élevée au cours de la phase de titration. Cependant, il n’y pas eu de différence significative au cours de
la phase d’entretien. Ces points doivent être pris en considération lors de l’instauration d’un traitement
par le pramipexole chez des patients atteints de la maladie de Parkinson.
Population pédiatrique
L’Agence européenne des médicaments a accordé une dérogation à l’obligation de soumettre les
résultats d’études réalisées avec le pramipexol dans tous les sous-groupes de la population pédiatrique
dans la maladie de Parkinson (voir rubrique 4.2 pour les informations concernant l’usage pédiatrique).
Efficacité et sécurité cliniques dans le syndrome des jambes sans repos
L’efficacité du pramipexole a été évaluée dans quatre essais cliniques contrôlés contre placebo chez
environ 1 000 patients atteints de syndrome idiopathique des jambes sans repos, d’intensité modérée à
très sévère.
Les critères principaux d’efficacité ont été la modification moyenne des scores de l’échelle
d’évaluation du syndrome des jambes sans repos (RLSRS, Restless Legs Syndrome Rating Scale) et
du questionnaire d’impression clinique globale (CGI-I, Clinical Global Impression Improvement) par
rapport à l’entrée dans l’étude. Pour les deux critères principaux, des différences statistiquement
significatives ont été observées entre les groupes pramipexole 0,25 mg, 0,5 mg et 0,75 mg de
pramipexole sel et le groupe placebo. Après 12 semaines de traitement, le score RLSRS initial s’est
amélioré de 23,5 à 14,1 points sous placebo et de 23,4 à 9,4 points sous pramipexole (doses
regroupées). La différence moyenne ajustée a été de -4,3 points (IC 95 % : -6,4 ; -2,1, valeur de
p < 0,0001). Les taux des répondeurs CGI (améliorés, très améliorés) ont été de 51,2 % sous placebo
et de 72,0 % sous pramipexole (différence 20 % ; IC 95 % : 8,1 %-31,8 %, p < 0,0005). Le produit
s’est avéré efficace dès la première semaine de traitement à la dose quotidienne de 0,088 mg de
pramipexole base (soit 0,125 mg de sel).
Dans une étude polysomnographique contrôlée contre placebo d’une durée de 3 semaines, le
pramipexole a significativement diminué le nombre des mouvements périodiques des jambes pendant
la nuit.
L’efficacité à long terme a été évaluée dans un essai clinique contrôlé contre placebo. Après
26 semaines de traitement, il a été observé une diminution moyenne ajustée du score total de RLSRS
de 13,7 et 11,1 points, respectivement dans les groupes pramipexole et placebo, avec une différence
moyenne entre traitements statistiquement significative (p = 0,008) de -2,6. Les taux des répondeurs
CGI (bien améliorés, très améliorés) ont été de 50,3 % (80 sur159) et 68,5 % (111sur 162),