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Mécanisme d’action 
 
Orgalutran est un antagoniste de la GnRH, qui module l’axe hypothalamo-hypophyso-gonadique en se 
liant de façon compétitive aux récepteurs de la GnRH dans l’hypophyse. De ce fait, une suppression 
rapide, profonde et réversible des gonadotrophines endogènes survient, sans la stimulation initiale que 
l’on constate avec les agonistes de la GnRH. A la suite de l’administration de multiples doses de 
0,25 mg d’Orgalutran à des femmes volontaires, les concentrations sériques en LH diminuaient au 
maximum de 74 %, 4 heures après l’injection et celles en FSH et E
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 respectivement de 32 % et 25 %, 
16 heures après l’injection. Les taux sériques hormonaux revenaient aux valeurs de pré-traitement dans 
les 2 jours suivant la dernière injection. 
 
Effets pharmacodynamiques 
 
Chez les patientes en cours de stimulation ovarienne contrôlée, la durée médiane du traitement avec 
Orgalutran était de 5 jours. Pendant le traitement par Orgalutran, l’incidence moyenne des élévations 
de LH (> 10 UI/L) avec une élévation concomitante de la progestérone (> 1 ng/mL) a été de  
0,3 - 1,2 % comparée à 0,8 % pendant le traitement par agoniste de la GnRH. On a observé une 
tendance à l’augmentation de l’incidence des élévations de LH et de la progestérone chez les femmes 
présentant un poids corporel élevé (> 80 kg), mais aucun effet sur les résultats cliniques n’a été 
observé. Cependant, étant donné le faible nombre de patientes traitées à ce jour, un effet ne peut pas 
être exclu. En cas de réponse ovarienne importante, résultant soit d’une forte exposition aux 
gonadotrophines au début de la phase folliculaire soit d’une haute réactivité ovarienne, des pics 
prématurés de LH peuvent survenir plus tôt que le 6
ème
 jour de stimulation. L'initiation du traitement 
par Orgalutran au 5
ème
 jour de la stimulation peut empêcher ces pics prématurés de LH sans 
compromettre les résultats cliniques.  
 
Efficacité et sécurité cliniques 
 
Dans les études contrôlées avec Orgalutran associé à la FSH, utilisant un protocole long avec un 
agoniste de la GnRH comme référence, le traitement par Orgalutran a permis une croissance 
folliculaire plus rapide pendant les premiers jours de stimulation, mais la cohorte de follicules en voie 
de maturation finale était légèrement plus réduite et a sécrété en moyenne des taux moindres 
d’estradiol. Ce profil différent de la croissance folliculaire nécessite que les ajustements des doses de 
FSH soient basés sur le nombre et la taille des follicules en voie de maturation, plutôt que sur le taux 
d’estradiol circulant. Des études cliniques comparatives similaires avec la corifollitropine alfa utilisant 
soit un antagoniste de la GnRH soit un protocole agoniste long n’ont pas été réalisées. 
 
5.2  Propriétés pharmacocinétiques 
 
Les paramètres pharmacocinétiques après administrations sous-cutanées répétées d’Orgalutran (une 
injection quotidienne) sont comparables à ceux observés après une dose unique sous-cutanée. Des taux 
plasmatiques à l’équilibre d’environ 0,6 ng/mL sont atteints en 2 à 3 jours, après administration 
répétée de 0,25 mg/ jour.  
 
L'analyse pharmacocinétique indique une relation inverse entre le poids corporel et les concentrations 
sériques d’Orgalutran. 
 
Absorption 
 
Après une administration unique sous-cutanée de 0,25 mg, les taux sériques de ganirelix augmentent 
rapidement et atteignent leurs niveaux maximaux (C
max
) approximativement de 15 ng/mL en 1 à 
2 heures (t
max
). La biodisponibilité d’Orgalutran après administration sous-cutanée est d'environ 91%.  
 
Biotransformation  
 
Le composant principal circulant dans le plasma est le ganirelix. Le ganirelix est aussi le composant 
principal trouvé dans l’urine. Les fèces ne contiennent que des métabolites. Les métabolites sont des