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1024 patients diabétiques de type 2 et dont la progression de la rétinopathie de 3 points ou plus sur
l’échelle ETDRS (Early Treatment Diabetic Retinopathy Study) a été recherchée par photographie du
fond d’oeil. Aucune différence significative n’a été observée dans la progression de la rétinopathie
diabétique quand l’insuline glargine 100 unités/ml a été comparée à l’insuline NPH.
Etude évaluant l’efficacité à long terme et les résultats de tolérance
ORIGIN (Outcome Reduction with Initial Glargine Intervention) a été une étude multicentrique,
randomisée, en plan factoriel 2x2, conduite chez 12 537 patients à haut risque cardiovasculaire (CV)
présentant soit une anomalie de la glycémie à jeun ou une intolérance au glucose (12% des patients),
soit un diabète de type 2 traité par zéro ou un antidiabétique oral (88% des patients). Les patients ont
été randomisés (1:1) pour recevoir soit de l’insuline glargine 100 unités/ml (n=6264), titrée de manière
à atteindre une glycémie à jeun ≤95 mg/dl (5,3 mmol/L), soit un traitement standard (n=6273).
Le premier co-critère principal d’efficacité a été le temps jusqu’à la survenue d’un premier évènement
à type de décès d’origine CV, ou d’infarctus du myocarde non fatal ou d’accident vasculaire cérébral
non fatal. Le second co-critère principal a été le temps jusqu’à la survenue de l’un des évènements du
premier co-critère principal, ou d’une procédure de revascularisation (coronarienne, carotidienne ou
périphérique), ou d’une hospitalisation pour insuffisance cardiaque.
Les critères secondaires d’efficacité ont inclus la mortalité toutes causes confondues et un critère
composite d’atteintes microvasculaires.
L’insuline glargine 100 unités/ml n’a pas altéré le risque relatif de morbidité et de mortalité CV
comparativement au traitement standard. Aucune différence n’a été observée entre l’insuline glargine
et le traitement standard pour les deux co-critères principaux d’efficacité, ni pour chacun des
évènements évalués isolément dans ces deux critères, ni pour toutes les causes de mortalité, ni pour les
atteintes microvasculaires.
La dose moyenne d’insuline glargine 100 unités/ml à la fin de l’étude a été de 0,42 U/kg. La valeur
médiane de l’HbA1c a été de 6,4% à l’inclusion, puis cette valeur sous traitement a été comprise entre
5,9% et 6,4% dans le groupe insuline glargine 100 unités/ml et entre 6,2% et 6.6% dans le groupe
traitement standard pendant toute la durée du suivi.
Les taux d’hypoglycémie sévère (nombre de patients pour 100 patients par année d’exposition) ont été
de 1,05 dans le groupe insuline glargine 100 unités/ml et de 0,30 dans le groupe traitement standard ;
les taux d’hypoglycémie non sévère confirmée ont été de 7,71 dans le groupe insuline glargine 100
unités/ml et de 2,44 dans le groupe traitement standard. Au cours de cette étude de 6 ans, 42% des
patients du groupe insuline glargine 100 unités/ml n’ont jamais présenté d’hypoglycémie.
Lors de la dernière visite de suivi, il y a eu une augmentation moyenne du poids corporel de 1,4 kg
dans le groupe insuline glargine 100 unités/ml et une diminution moyenne de 0,8 kg dans le groupe
traitement standard.
Population pédiatrique
L'efficacité et la sécurité de Toujeo ont été étudiées au cours d'une étude clinique contrôlée
randomisée 1:1 réalisée en ouvert chez des enfants et des adolescents atteints de diabète de type 1
pendant une période de 26 semaines (n = 463). Le bras Toujeo comprenait 73 enfants âgés de moins
de 12 ans et 160 enfants âgés d’au moins 12 ans. Toujeo administré une fois par jour a montré une
réduction similaire de l'HbA1c et de la glycémie à jeun entre le début de l'étude et la semaine 26 en
comparaison à l'insuline glargine 100 unités/mL.
L'analyse de la dose-réponse a montré qu’après la phase initiale de titration, les doses ajustées au poids
des patients pédiatriques sont plus élevées que chez les patients adultes à l’état d’équilibre.
Au total, l'incidence des hypoglycémies quelque soit la catégorie de patients était similaire dans les
deux groupes de traitement, avec 97,9 % chez les patients du groupe Toujeo et 98,2 % chez ceux du
groupe insuline glargine 100 unités/mL ayant signalé au moins un événement. De même, les
hypoglycémies nocturnes étaient comparables dans les groupes de traitement Toujeo et insuline