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de symptômes pulmonaires (dyspnée, toux, fièvre) est nécessaire afin d’écarter le diagnostic de PID.
Le traitement avec ce médicament doit être interrompu pendant l’exploration de ces symptômes. Si
une PID est diagnostiquée, GIOTRIF doit être arrêté définitivement et un traitement adapté doit être
initié si nécessaire (voir rubrique 4.2).
Insuffisance hépatique sévère
Des cas d’insuffisance hépatique, dont certains d’évolution fatale, ont été rapportés lors du traitement
par ce médicament chez moins de 1 % des patients. Les facteurs de confusion chez ces patients
incluaient une maladie hépatique préexistante et/ou des comorbidités associées à une progression du
cancer sous-jacent. Une évaluation régulière de la fonction hépatique est recommandée chez les
patients présentant une maladie hépatique préexistante. Dans les essais pivots, des augmentations de
grade 3 de l’alanine aminotransférase (ALAT) et de l’aspartate aminotransférase (ASAT) ont été
observées chez 2,4 % (LUX-Lung 3) et 1,6 % (LUX-Lung 8) des patients traités par 40 mg/jour, avec
des tests hépatiques initiaux normaux. Dans l’essai LUX-Lung 3, les augmentations de l’ALAT et de
l’ASAT de grade 3 étaient environ 3,5 fois plus fréquentes chez les patients avec des tests hépatiques
initiaux anormaux. Les augmentations de l’ALAT et de l’ASAT de grade 3 n’ont pas été observées
chez les patients ayant un bilan hépatique initial anormal dans l’essai LUX-Lung 8 (voir rubrique 4.8).
Une interruption du traitement peut s’avérer nécessaire en cas de détérioration de la fonction hépatique
(voir rubrique 4.2). Chez les patients développant une insuffisance hépatique sévère sous GIOTRIF, le
traitement doit être arrêté.
Perforations gastro-intestinales
Des cas de perforation gastro-intestinale, dont certains d’évolution fatale, ont été rapportés lors du
traitement par GIOTRIF chez 0,2 % des patients inclus dans l’ensemble des essais cliniques contrôlés
et randomisés. Dans la majorité des cas, la perforation gastro-intestinale était associée à d’autres
facteurs de risque connus, incluant la prise concomitante de médicaments tels que des corticoïdes, des
AINS ou des agents anti-angiogéniques, des antécédents d’ulcère gastro-intestinal, une maladie
diverticulaire sous-jacente, l’âge ou la présence de métastases intestinales aux sites de perforation.
Chez les patients traités par GIOTRIF développant une perforation gastro-intestinale, le traitement doit
être définitivement arrêté.
Kératite
Les patients présentant des symptômes aigus ou s’aggravant, tels qu’inflammation de l’œil,
larmoiement, sensibilité à la lumière, vision trouble, douleur oculaire et/ou œil rouge, doivent être
adressés rapidement à un spécialiste en ophtalmologie. Si un diagnostic de kératite ulcéreuse est
confirmé, le traitement doit être interrompu ou arrêté. Si une kératite est diagnostiquée, les bénéfices et
les risques de la poursuite du traitement devront être soigneusement évalués. Ce médicament doit être
utilisé avec prudence chez les patients ayant des antécédents de kératite, de kératite ulcéreuse ou de
sécheresse oculaire sévère. L’utilisation de lentilles de contact est également un facteur de risque de
kératite et d’ulcération (voir rubrique 4.8).
Fonction ventriculaire gauche
Une dysfonction ventriculaire gauche a été associée à l’inhibition de HER2. Les données des essais
cliniques disponibles ne suggèrent pas que ce médicament entraîne un effet indésirable sur la
contractilité cardiaque. Toutefois, ce médicament n’a pas été étudié chez les patients présentant des
anomalies de la fraction d’éjection ventriculaire gauche (FEVG) ou chez ceux ayant des antécédents
cardiaques significatifs. Chez les patients avec des facteurs de risque cardiaque et ceux qui présentent
des pathologies susceptibles de modifier la FEVG, une surveillance cardiaque, y compris la mesure de
la FEVG avant et pendant le traitement, doit être envisagée. Chez les patients qui développent des
signes/symptômes cardiaques significatifs pendant le traitement, une surveillance cardiaque, y compris
la mesure de la FEVG, doit être envisagée.
Chez les patients ayant une fraction d’éjection inférieure à la limite inférieure de la normale de
l’établissement, une consultation en cardiologie ainsi que l’interruption ou l’arrêt du traitement
doivent être envisagés.