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hypertendus ou à risque (diabétiques, antécédents familiaux d'hypertension) âgés de 6 à 16 ans sur une
période de trois semaines. A la fin des trois semaines, la baisse moyenne par rapport à la valeur initiale
du critère principal d'efficacité, pression artérielle systolique en position assise à la vallée (PAS assis),
était de 11,7 mmHg (faible dose), 9,3 mmHg (dose moyenne) et 13,2 mmHg (forte dose). Aucune
différence significative n'a été mise en évidence entre ces doses. La baisse moyenne ajustée de la
pression artérielle diastolique en position assise à la vallée (PAD assis) était la suivante : 3,8 mmHg
(faible dose), 3,2 mmHg (dose moyenne), 5,6 mmHg (forte dose). Sur une période ultérieure de deux
semaines pendant laquelle les patients ont été re-randomisés sous la substance active ou le placebo, les
patients sous placebo ont eu une augmentation de la PAS ass de 2,4 mmHg et de la PAD ass de
2,0 mmHg comparée à une modification de +0,1 et - 0,3 mmHg respectivement pour les patients sous
irbésartan toutes doses (voir rubrique 4.2).
Hypertension et diabète de type 2 avec atteinte rénale
L'étude "Irbesartan Diabetic Nephropathy Trial (IDNT)" montre que l'irbésartan ralentit la progression
de l'atteinte rénale chez des patients ayant une insuffisance rénale chronique et une protéinurie avérée.
IDNT est une étude de morbi-mortalité en double aveugle, contrôlée, comparant irbésartan,
amlodipine et un placebo. Les effets à long terme (en moyenne 2,6 ans) de irbésartan sur la
progression de l'atteinte rénale et sur la mortalité toute cause ont été étudiés chez 1715 patients
hypertendus diabétiques de type 2 ayant une protéinurie ≥ 900 mg/jour et une créatininémie comprise
entre 1,0 et 3,0 mg/dl. Les patients ont reçu des doses progressives, en fonction de la tolérance, de
75 mg jusqu'à une dose d'entretien de 300 mg d'irbésartan, de 2,5 mg jusqu'à une dose de 10 mg
d'amlodipine, ou un placebo. Dans tous les groupes de traitement, les patients ont reçu en général 2 à 4
antihypertenseurs (par exemple diurétiques, bêtabloquants, alpha-bloquants) afin d'atteindre un
objectif tensionnel prédéfini ≤ 135/85 mmHg ou une réduction de 10 mmHg de la pression artérielle
systolique si celle-ci était > 160 mmHg à l'état basal. Soixante pour cent (60 %) des patients du groupe
placebo ont atteint cet objectif tensionnel et respectivement 76 % et 78 % dans les groupes irbésartan
et amlodipine. L'irbésartan a réduit significativement le risque relatif du critère principal combiné :
doublement de la créatininémie, insuffisance rénale terminale (IRT) ou mortalité toute cause. Environ
33 % des patients du groupe irbésartan ont atteint ce critère principal combiné rénal comparativement
à 39 % et 41 % dans les groupes placebo et amlodipine [réduction du risque relatif de 20 % versus
placebo (p = 0,024) et réduction du risque relatif de 23 % par rapport à l'amlodipine (p = 0,006)]. Lors
de l'analyse individuelle des composants du critère principal, aucun effet sur la mortalité toute cause
n'a été observé, alors qu'une tendance positive sur la réduction de l'IRT et une réduction significative
du doublement de la créatininémie ont été observées.
L'effet du traitement a été évalué dans des sous-groupes tenant compte du sexe, de la race, de l'âge, de
la durée du diabète, de la pression artérielle à l'état basal, de la créatininémie et du taux d'albuminurie.
Chez les femmes et dans le sous-groupe des patients noirs, qui représentaient respectivement 32 % et
26 % de la population totale de l'étude, le bénéfice rénal n'était pas évident, bien que les intervalles de
confiance ne l'excluaient pas. De même pour le critère secondaire constitué des événements
cardiovasculaires fatals ou non, il n'y a pas eu de différence entre les trois groupes sur la population
totale, alors qu'une augmentation de l'incidence d'infarctus du myocarde non mortels a été observée
chez les femmes et qu'une diminution de l'incidence d'infarctus du myocarde non mortels a été
observée chez les hommes dans le groupe irbésartan versus le traitement comportant le placebo. Une
augmentation de l'incidence d'infarctus du myocarde non mortels et d'accidents vasculaires cérébraux a
été observée chez les femmes dans le groupe de traitement comportant irbésartan versus le groupe de
traitement comportant amlodipine, alors que les hospitalisations pour insuffisance cardiaque ont été
réduites sur la population globale. Toutefois, aucune explication particulière de ces résultats chez la
femme n'a été identifiée.
L'étude "Effects of Irbesartan on Microalbuminuria in Hypertensive Patients with type 2 Diabetes
Mellitus (IRMA 2)" montre que l'irbésartan 300 mg retarde la progression vers une protéinurie avérée
chez des patients ayant une microalbuminurie. IRMA 2 est une étude de morbidité, en double aveugle,
contrôlée versus placebo, menée chez 590 patients ayant un diabète de type 2, une microalbuminurie
(30-300 mg/jour) et une fonction rénale normale (créatininémie ≤ 1,5 mg/dl chez les hommes et
< 1,1 mg/dl chez les femmes). L'étude a évalué les effets à long terme (2 ans) de irbésartan sur la